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  • 17/06/2025
Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-06-17##

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Transcription
00:00Clape de fin pour les retraites, Françoise Degoy, bonjour d'abord.
00:03Oui, bonjour mon cher Jean-Jacques.
00:04Clape de fin, aujourd'hui théoriquement, c'est la fin du conclave,
00:07voulue par François Bayrou, nous verrons bien.
00:10Même s'il a décidé, une petite rallonge.
00:13Il a décidé, on peut rallonger, si vous le voulez, si c'est nécessaire.
00:18Et ça devient très politique.
00:20Absolument, coucou les revoilous, les retraites, ça vous manquez je suis sûr Jean-Jacques.
00:24Et j'entends déjà le rire sardonique de notre chère Elisabeth Lévy,
00:28passionnée par ce sujet, comme chacun le sait, je pense qu'elle est en train d'écouter.
00:32Je vous salue, il va falloir écouter l'édito jusqu'au bout,
00:34parce qu'il est intéressant ce moment politique.
00:37C'est passionnant car le sujet va sortir du conclave pour redevenir éminemment politique.
00:42Pourquoi je dis ça ?
00:43D'abord parce qu'on est sur le front d'un accord, probablement,
00:47la CFDT qui est le poids lourd des syndicats de salariés.
00:50Premier syndicat.
00:50Le premier syndicat, encore à la table des négociations,
00:54contrairement à FO et à la CGT.
00:55Eh bien, depuis dimanche, le monde syndical bruise de la volonté
00:59de ce plus grand syndicat de signer un accord,
01:03d'arriver à arracher quelque chose avec le MESEF.
01:05Comme ils n'obtiendront rien, ils le savent, sur le plan de l'âge légal,
01:09ce serait donc sur la pénibilité, en gros, on ne rentre pas dans les détails.
01:13Et c'est là que revient le jeu politique, Jean-Jacques.
01:15Pourquoi ? Parce que François Bayrou s'est engagé,
01:18lorsqu'il est devenu Premier ministre,
01:20à ce que le Parlement ait le dernier mot.
01:22Ça veut dire quoi ?
01:23Eh bien, ça veut dire que s'il y a un accord,
01:24aujourd'hui, demain ou après-demain,
01:26je vous fais un peu de pédagogie,
01:28il devra être transposé en texte législatif
01:31et soumis au Parlement,
01:32pour respecter la promesse.
01:34Avec le risque que des amendements se glissent
01:37sur l'âge légal et soient déposés,
01:40et soient surtout votés.
01:41Et ça, c'est un vrai sujet.
01:42C'est-à-dire que l'accord, on pourrait rajouter
01:44que l'âge légal est baissé à 60 ou à 62 ans.
01:47L'autre solution pour François Bayrou serait de renvoyer l'accord
01:51à l'examen du projet de loi de financement de la Sécu,
01:54le terrible PLFSS, si difficile à prononcer pour les journalistes.
01:57Ce serait à l'automne ce qui lui permettrait de gagner du temps.
02:00J'imagine de nouveau un projet de loi
02:02à l'Assemblée Nationale sur les retraites.
02:04Quand on voit la confusion autour de l'énergie,
02:09confusion autour de la simplification,
02:12d'ailleurs, les députés sont irresponsables, tous.
02:14Mais alors tous, absolument irresponsables.
02:16Ils ne pensent pas une seconde.
02:17Ils pensent uniquement politique.
02:20Ils ne pensent pas une seconde au bien-être des Français.
02:23Il y a un mais dans votre démonstration, ma chère Françoise ?
02:26– Comment le Premier ministre peut imaginer
02:28contourner la promesse et ne pas présenter ce texte ?
02:31Vous voyez, il est coincé à part entière
02:33au lieu des circonvolutions qui le renverraient à l'automne
02:36au PLFSS.
02:37Au PLFSS, ça paraît inimaginable.
02:40Et là, on rentre évidemment dans la zone de turbulence
02:43avec la censure qui est toujours là,
02:46un parti socialiste qui peut la voter,
02:48un rassemblement national.
02:49– Qui est divisé.
02:49– Et un rassemblement, non pas du tout, pas du jour.
02:51– Ah non, pas du tout, non.
02:52– Non, RN, un rassemblement national.
02:53– Non, non, le PS n'est pas divisé, François Hollande.
02:55– Non, non, en tout cas, le groupe ne l'est pas sur la censure.
02:57Il n'y a que François Hollande qui ne la veut pas.
02:59Un rassemblement national qui semble un peu hésiter.
03:01Pourquoi ? Parce que le 8 juillet, qu'est-ce qui se passe ?
03:03Tic-tac, qu'est-ce qu'il y a le 8 juillet ?
03:06Eh bien, Emmanuel Macron récupère son droit de dissoudre.
03:09Et ça n'est plus la même chanson.
03:11Personne ne fait confiance au président
03:12pour ne pas l'utiliser à nouveau.
03:15Le rassemblement déboussolé…
03:16– Tout le monde a peur.
03:16– Oui, le RN déboussolé par l'épée d'Amoclès de Marine Le Pen,
03:19la gauche des Unis, la droite qu'on va descendre, tout ça…
03:22Eh bien, attendez, Emmanuel Macron pourrait faire le calcul
03:25qu'au fond, il peut dissoudre
03:27et éventuellement retrouver une majorité.
03:29Voilà pourquoi la main de la censure pourrait trembler
03:32avec un risque quand même pour Emmanuel Macron.
03:34Si ses calculs sont aussi justes que lors de la première dissolution,
03:38eh bien là, il y aura un problème qui se posera évidemment,
03:41c'est sa démission.
03:42Perdre une deuxième fois à un an d'intervalle des élections
03:45et ne pas démissionner, ça serait assez difficile.
03:48– Oui ? Françoise, vous voulez que je vous dise ?
03:49– Oui.
03:50– Les députés, à quoi pensent-ils ?
03:53Ils ne veulent pas de dissolution.
03:55Vous savez pourquoi ?
03:55Parce qu'ils sont députés, ils n'ont pas envie de recommencer.
03:57– Écoutez, moi j'entends…
03:59– Ils n'ont pas envie de perdre leur poste.
04:01– J'entends ce que vous dites, j'entends…
04:02– Ça, c'est la nature humaine.
04:03– J'entends ce que vous dites,
04:04mais un remaniement et débarquer Bayrou
04:07ne signifie pas forcément dissolution.
04:09Moi, je doute qu'Emmanuel Macron remette deux fois les doigts dans la prise.
04:13– Mais je doute que les députés en aient envie, moi.
04:15Je vous le dis tout de suite, j'attends de voir qui voterait, qui voterait.
04:19– On va voir, on va voir.
04:20– Michel Barnier, tiens.
04:23Vous vous souvenez de Michel Barnier ?
04:24Il n'y a pas longtemps, il a été Premier ministre.
04:25– C'était l'homme qui s'occupait des Jeux, c'est ça ?
04:27– Oui, oui, oui, oui.
04:29Lui a été victime de la censure.
04:31Eh bien, il sera là demain matin.
04:33– Ah, très bien, excellent.
04:34– À votre place, 8h30.
04:35– Vous savez qu'il n'exclut pas la présidentielle, lui non plus.
04:37– Mais je sais.
04:38– Alors, on est à combien, 27 candidats ?
04:40– Oui, oui, c'est ça.
04:41– C'est le 28e candidat.
04:42Il est 7h52.
04:44Les!!
04:49Sous-titrage Société Radio-Canada

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