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Une opération de fouille des cartable dans les collèges / La grève des éboueurs continue / La caravane des métier passe à Andrézieux-Bouthéon / L'épicerie nomade de casino dans les petits villages de la Loire
TL7 - Télévision Loire 7
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08/04/2025
- Des fouilles des sacs a été réalisé ce mardi matin au collège Jules Vallès à Saint-Étienne.
- Une opération dénoncée par la CGT Éduc'action.
- Fraude en hausse à la CPAM de la Loire : 8,23 M€ en 2024, +95 % par rapport à l'an dernier.
- Grève des éboueurs à Saint-Étienne : les poubelles débordent, les agents campent à Coubertin.
- La caravane des métiers fait étape à Andrézieux-Bouthéon pour faire découvrir des métiers qui recrutent.
- Casino déploie son épicerie mobile dans les villages sans commerce.
- À Planfoy, les 72 élèves de l'école montent une comédie musicale sur le thème du tour du monde.
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00:00
Musique
00:00
Petite surprise pour les élèves du collège Jules Vallès à Saint-Etienne.
00:19
Ce matin, un comité d'accueil les attendait devant leur établissement.
00:22
Le préfet et des policiers, entre autres, étaient présents pour réaliser des fouilles des sacs à dos des adolescents.
00:27
Nous étions sur cette opération de contrôle qui vise à lutter contre les violences à l'école.
00:33
C'est leur deuxième jour de grève et cela se voit déjà.
00:35
Les éboueurs de Saint-Etienne-Métropole comptent bien garder le piquet de grève pour améliorer leurs conditions de travail.
00:41
En attendant, les déchets s'accumulent.
00:43
La caravane des métiers était à Andrézioboutéon ce mardi.
00:46
Installée au câble, les visiteurs ont pu y découvrir une multitude de métiers et de secteurs qui recrutent, vous le verrez.
00:52
Enfin, nous suivrons l'épicerie Nomade lancée il y a quelques mois par le groupe Casino.
00:56
Son objectif, proposer du commerce de proximité dans les villages qui n'en ont plus.
01:02
Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:06
Et je vous le disais, dans les titres, c'était une matinée un peu particulière pour les élèves du collège Jules Vallès à Saint-Etienne.
01:12
Plusieurs policiers les ont accueillis à l'entrée de leur établissement pour procéder à des fouilles de leur sac.
01:18
Une opération de contrôle après les récents faits de violences qui se sont produits en France.
01:22
Yanis Boidane était sur place pour assister à ce contrôle.
01:26
Regardez.
01:27
Dans toute la France, on fait ça.
01:29
C'est très bien.
01:30
C'est pour éviter qu'il y ait des bêtises de fait.
01:34
Bien sûr.
01:36
Tu emmènes la photo à l'école, c'est ça ?
01:38
Oui, par exemple.
01:39
Pour me la crémogène ou autre, des choses qui ne sont pas légales pour votre scolarité.
01:43
Oui, parfait.
01:44
Bonne journée.
01:44
Comme Yacine, avant d'entrer en classe, près d'une centaine de collégiens stéphanois voient leur sac être contrôlé.
01:50
Une opération nationale qui rassure les parents, mais qui ne fait pas l'unanimité chez les élèves.
01:55
Je ne dis pas que tous les jours.
01:57
C'est vrai que ce n'est pas possible parce qu'il faut les moyens.
01:59
Mais une fois par semaine, oui, pourquoi pas ?
02:01
Ils m'ont dit, venez, on va vous fouiller.
02:04
Ils m'ont fouillé, ils m'ont dit, c'est bon.
02:05
Il n'y a rien.
02:05
C'est-à-dire qu'on a l'impression que les gens, ils ont peur de nous.
02:08
De plus, ça fait 20 minutes, je suis là.
02:09
Ils n'ont toujours pas contrôlé.
02:10
Ces contrôles sont organisés en étroite collaboration entre le ministère de l'Intérieur et le ministère de l'Éducation.
02:16
Pourquoi la police est là ?
02:17
Parce que le contrôle des sacs doit se faire sous une réquisition.
02:21
Ils sont les seuls habilités à pouvoir fouiller les sacs.
02:24
Les personnes dans l'établissement ne sont pas habilitées à fouiller le sac.
02:28
Ils ne peuvent établir qu'un contrôle visuel.
02:31
Je suis favorable à ce type d'opération.
02:33
Je suis favorable au travail Éducation Nationale Force de l'Ordre.
02:38
Et donc, ça me semble utile pour sécuriser les abords immédiats du collège.
02:42
Les élèves, forcément, étaient très étonnés.
02:44
Mais c'était le but attendu aussi.
02:47
C'était de leur montrer qu'on pouvait aussi vérifier.
02:49
On positionne des tables.
02:50
Et en accord avec le responsable d'établissement, on fait ouvrir les sacs aux élèves.
02:55
Alors, bien évidemment, on fait des contrôles aléatoires.
02:56
Parce qu'on ne peut pas contrôler 400 ou 500 élèves qui rentrent à 8 heures.
02:59
On essaye, par contre, d'être dans l'explication, de leur donner les éléments,
03:03
de dire pourquoi on est là, pour leur sécurité,
03:05
de leur expliquer que c'est avant tout pour eux qu'on fait ça.
03:07
Présent sur place, Alexandre Rochatte, le préfet du département,
03:10
précise les suites de cette opération.
03:12
On ne se focalise pas uniquement sur ce collège.
03:13
J'ai eu hier un autre contrôle à Honoré Durfait.
03:16
L'idée, c'est vraiment d'aller sur tous les établissements
03:18
qui sont, pour nous, des établissements sur lesquels on doit être vigilant.
03:21
Ça durera à chaque fois qu'on trouvera des choses
03:23
et qu'on verra qu'on a besoin d'une vigilance particulière
03:26
ou que les chefs d'établissement nous le demanderont.
03:28
C'est vraiment un travail de coopération que nous faisons
03:30
entre l'Éducation Nationale, la police et nous.
03:32
Lors de cette opération, aucun objet illicite n'a été trouvé
03:35
par les effectifs de police.
03:37
Si pour le moment, la zone sud de la Loire est principalement visée,
03:40
des contrôles vont se poursuivre sur l'ensemble du département,
03:42
que ce soit à Rouen, mais aussi dans la Plaine.
03:45
En parallèle, le syndicat CGT Éducation
03:47
a dénoncé ce genre d'opération.
03:50
Une opération qu'il juge contre-productive.
03:52
Selon, plusieurs élèves auraient été très stressés par cette fouille.
03:55
Le syndicat demande un travail de fond
03:57
pour garantir la sécurité des élèves.
04:01
La Caisse primaire d'assurance maladie de la Loire
04:04
alerte sur les cas de fraude en augmentation.
04:07
Sur le département, cela représente une augmentation
04:09
à hauteur de 8,23 millions d'euros en 2024.
04:13
C'est 95% de plus qu'en 2023.
04:16
Alors, pour lutter contre ce phénomène,
04:18
la CPAM a augmenté de 10% ses moyens humains et techniques.
04:22
Louvalla.
04:22
Avez-vous déjà falsifié ou acheté un arrêt de travail ?
04:27
Cet acte fait partie des fraudes contre lesquelles la CPAM lutte.
04:30
Face à une augmentation record de ces fraudes d'environ 35%,
04:33
le département entre dans la moyenne nationale.
04:36
Elle est dans la moyenne nationale,
04:38
puisque, comme vous l'a précisé, Madame Serda,
04:41
notre département est en progression significative
04:43
et également de préjudices détectés, stoppés,
04:46
tout comme le national.
04:47
Le profil des fraudeurs est également similaire à celui du national,
04:53
puisque, pour le département de la Loire,
04:56
on enregistre 55% des dossiers qui sont issus d'assurés.
05:02
Mais on constate que, dans majoritairement des cas,
05:05
les préjudices détectés, stoppés,
05:07
sont portés par des professionnels de santé,
05:10
dans 79% des cas.
05:11
Pour lutter contre ces fraudes en expansion,
05:14
la CPAM a redoublé d'efforts.
05:15
Des équipes de cyber-enquêteurs ont notamment été mises en place.
05:18
On continuera à la même fermeté,
05:21
mais après, l'objectif, c'est forcément de détecter plus
05:24
avec une professionnalisation,
05:26
notamment ces pôles de cyber-enquêteurs,
05:28
on se doute qu'ils vont trouver des choses
05:30
qu'on n'a encore pas trouvées aujourd'hui.
05:32
Ça, c'est certain.
05:34
Et puis, ces équipes spécialisées sur les fraudes émergentes
05:36
pour réussir à trouver des choses
05:38
qu'on n'a peut-être pas encore trouvées aujourd'hui.
05:39
Donc là, on s'est vraiment professionnalisés
05:42
dans l'assurance maladie
05:43
face aussi à la professionnalisation des fraudeurs.
05:46
Et il y a fort à parier que les chiffres de 2025
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seront encore plus élevés que ceux de 2024.
05:51
Et à noter qu'à partir du mois de juillet,
05:53
pour réduire la fraude,
05:54
les surfaces seront sécurisées avec des hologrammes
05:56
rendant impossible la photocopie.
05:59
L'actu de ce mardi, c'est aussi la grève des éboueurs
06:02
qui se fait déjà ressentir.
06:04
À Saint-Etienne, le mouvement a commencé officiellement ce lundi
06:07
et dans la capitale légérienne, les poubelles jaunes et noires débordent déjà.
06:10
Les agents ne sont pas prêts à lâcher le mouvement.
06:13
Ils attendent des garanties de la métropole.
06:15
Ils ont établi leur camp de base
06:17
devant le centre technique municipal Coubertin.
06:19
Alexandre Crouzet.
06:20
Des poubelles qui débordent, des sacs, du mobilier à même le sol
06:24
et même de l'électroménager.
06:27
Seuls deux passages n'ont pas été collectés par les éboueurs
06:29
et la grève se voit déjà.
06:31
Si les habitants craignent pour leur santé,
06:33
certains partagent la vision des éboueurs sur la mauvaise gestion des déchets.
06:37
Quand on habite Saint-Etienne
06:39
et quand on voit les déchets qu'ils ont à récupérer,
06:43
alors où c'est bien mis et rarement dans les bonnes poubelles,
06:48
d'une part, d'autre part les déchets sauvages.
06:51
Et là, je le dis, de ce niveau-là,
06:54
la propreté laisse véritablement indésirer.
06:57
Je comprends ces gens-là.
06:59
D'une part, d'autre, ces gens-là ne réclament pas quelque chose
07:02
s'ils ne se sentent pas en droit de l'avoir aussi.
07:06
Donc le mieux, c'est de négocier et de trouver une solution.
07:09
Je trouve que c'est dommage que la ville ne fasse pas plus d'efforts
07:12
pour rendre la collecte des déchets plus simple, plus sécure
07:15
pour les éboueurs qui font quand même un travail super important.
07:19
Et j'espère que ça pourra être modifié
07:23
et qu'on ait enfin peut-être une gestion des déchets un peu plus cohérente.
07:27
Les éboueurs, installés devant le centre technique municipal Coubertin
07:30
depuis ce lundi, souhaitent des mesures pour améliorer
07:32
leurs conditions de travail qu'ils jugent dégradées
07:34
depuis le changement de la politique de gestion des déchets
07:36
en juillet 2023.
07:38
Le problème, c'est ce qu'on trouve dans les bacs,
07:40
c'est les sacs en dehors, c'est la fréquence de collecte
07:42
qui pour nous n'est pas adaptée, c'est le manque de reconnaissance
07:44
de notre métier de valorisation financière aussi, il faut en parler,
07:47
c'est des hommes, des pères de famille, on est des hommes et des pères de famille.
07:50
Et voilà, aujourd'hui, on met en péril notre santé encore plus
07:54
depuis 2023 et depuis le durcissement des conditions d'accès en déchetterie.
08:00
Et voilà, ces évolutions nous mettent en danger
08:03
parce qu'on trouve à l'intérieur par les risques auxquels ça nous expose.
08:06
Dans un communiqué paru ce mercredi en fin de journée,
08:08
Saint-Etienne-Métropole précise qu'elle prépare des actions
08:10
pour appeler la population à porter plus de respect au travail des agents
08:13
mais regrettent que ces derniers mettent en avant une dégradation
08:16
de leurs conditions de travail due à la réorganisation des plannings
08:19
et modalités d'accès aux déchetteries
08:20
que la métropole ne vérifie ni par les chiffres ni par les faits.
08:24
Allez, restez avec nous dans quelques instants.
08:26
Nous prendrons la route en direction des villages de l'hôpital Le Grand,
08:29
Lagimont ou bien Avezieux,
08:31
des villages qui reçoivent la visite de l'épicerie mobile de Casino.
08:36
Mais d'abord, depuis le 31 mars,
08:39
la caravane des métiers sillonne la région Auvergne-Rhône-Alpes.
08:42
Son parcours va se faire en 12 étapes
08:45
puisque tous les jours, elle s'arrête dans un département différent de la région
08:48
pour faire découvrir de nombreux secteurs d'activité et métier qui recrutent.
08:52
Ce mardi, elle était à Andrézieux-Bouteillon.
08:55
Sur place, Brigitte Maestrassi.
08:57
Sur le parvis du complexe d'animation des Bordelois d'Andrézieux-Bouteillon,
09:01
de nombreux camions et stands se sont installés.
09:04
C'est la quatrième édition de la caravane des métiers
09:07
lancée par la région Auvergne-Rhône-Alpes.
09:09
Toute la journée, les visiteurs vont pouvoir découvrir différents métiers
09:13
et s'informer sur les opportunités d'orientation scolaire.
09:16
J'ai vu un métier qui m'intéressait, du coup,
09:18
partir dans l'élevage des animaux,
09:20
par exemple dans les animaux câlins, etc.
09:22
Donc tout ce qui est chien, élevage de chien, etc.
09:25
Je savais déjà ce que je voulais faire moi sur l'année prochaine, pour une fois.
09:28
Mais c'est vrai que ça peut me donner plus de renseignements sur les lieux qui proposent des choses comme ça
09:34
et lequel enseignement peut être le meilleur pour moi.
09:37
Il y en a un qui a parlé de l'entreprise, pour suivre de l'entreprise en long terme,
09:41
parce que moi je voulais créer une entreprise sur la domotique et l'ISIA.
09:44
Et donc ils sont pas mal pour accompagner dans des projets futurs.
09:47
Ils mettent en point de vue le financement, le parcours,
09:50
et jusqu'à ton but, ils t'accompagnent, c'est totalement gratuit, c'est ça ce qui m'a plu.
09:54
Il y a une caravane des métiers dans le bâtiment, c'est pas mal, il y a plusieurs activités à faire qui nous font découvrir les métiers.
10:01
Pendant ces deux semaines à sillonner la région, une vingtaine de partenaires accompagnent la caravane
10:07
pour faire découvrir à leur façon leur secteur d'activité.
10:10
Dans ces cases de réalité virtuelle, ils vont avoir l'opportunité de visiter une entreprise industrielle.
10:14
Là on leur fait visiter une entreprise industrielle de l'aéronautique justement.
10:17
C'est pour donner envie, c'est pour montrer que l'industrie, ça recrute, c'est des métiers qui sont intéressants,
10:26
pour changer un petit peu l'image, casser l'image de l'industrie qu'on pourrait avoir.
10:30
Aujourd'hui je viens présenter un peu ce monde-là de l'entrepreneuriat,
10:33
comment nous, au sein de l'AMIF et de BPI, on peut accompagner des futurs chefs d'entreprise.
10:39
Et d'un autre côté, un pôle qui est le pôle orientation professionnelle,
10:42
comment on peut accompagner des salariés dans de la reconversion professionnelle.
10:46
Ça nous semble un petit peu normal d'être présent avec nos confrères du bâtiment ou de l'AMETA
10:51
pour venir présenter un petit peu les métiers de notre filière.
10:54
Cet événement itinérant permet de parcourir la région Aura, chaque étape représente un département.
11:00
L'idée de cette caravane est de faire des démonstrations des différents métiers.
11:04
Tout part du bus de l'orientation, d'Auvergne-Alpes-Orientation,
11:08
il circule sur l'ensemble des départements tout au long de l'année.
11:11
On ressent vraiment que le allé vert fonctionne.
11:15
Et donc, dans l'idée, on voulait reproduire ce schéma-là avec nos partenaires.
11:19
La caravane va encore parcourir la région jusqu'au 12 avril.
11:23
Prochaine étape, le Puy-en-Velay.
11:25
Et après la caravane, la camionnette, c'est un concept qui a pour but de lutter contre l'issolument commercial.
11:31
Depuis quelques mois, le groupe Casino a lancé une épicerie nomade,
11:35
un camion qui sillonne plusieurs communes du département dépourvus de commerce de proximité.
11:39
Lisa Moulin-Villard l'a suivie il y a quelques semaines.
11:43
Je vous propose de découvrir ce reportage réalisé dans le cadre de l'émission Loire Magazine.
11:54
Le concept, c'est d'aller dans les communes qui sont aux alentours de mon magasin
11:58
et qui n'ont plus du tout d'épicerie et de commerce dans les communes,
12:02
afin d'apporter les produits, certains services comme le cashback,
12:07
donc c'est le retrait d'argent, comme il n'y a plus non plus de distributeurs,
12:10
la tribune de progrès, le journal local,
12:12
et aussi la convivialité et la bonne ambiance qui règne sur mon magasin.
12:17
Bonjour !
12:17
Ça va bien ?
12:18
Bonjour !
12:19
Oui, oui !
12:19
Ça va, l'homme, c'est bon ?
12:20
Aujourd'hui, 9 communes, 3 dans le Rhône et 6 dans la Loire.
12:26
Ici, on a un chevrière qui est notre fief familial en plus.
12:29
La camionnette, aujourd'hui, c'est 350 références qui sont regroupées sur la camionnette qui est derrière moi.
12:34
C'est exactement le même tarifaire que dans mon magasin, donc c'est un service qu'on rend aussi à la clientèle.
12:39
Le fromage blanc par 4.
12:43
Je suis contente que ça soit arrivé, parce que j'avais plusieurs fois dit
12:47
« si jamais j'ai pas de voiture, je fais comment ? »
12:50
Et je suis tombée en panne il y a 15 jours.
12:52
Et donc, je suis bien contente qu'ils viennent.
12:55
C'est bien pour la personne prendre la voiture, au moins c'est sans place et c'est très bien.
12:58
Et je trouve que je fais des économies parce que je n'achète que ce que j'ai besoin.
13:02
Donc, quand vous allez au supermarché, vous remplissez le casier.
13:06
C'est une initiative du groupe Casino qui m'a sollicité pour lancer ce partenariat.
13:10
Le magasin est sur la région historique du groupe Casino, forcément.
13:15
On a une relation de confiance puisque j'ai travaillé 9 ans pour le groupe Casino.
13:19
Et donc, j'en aime bien dire que c'est un projet 100% ligérien,
13:21
puisque même la camionnette, elle provient de panicières.
13:24
Donc, elle a été fabriquée dans la Loire.
13:28
Quand Casino m'a proposé ce partenariat,
13:31
j'ai accepté tout de suite parce que ça me parlait beaucoup.
13:33
Aussi parce que mon grand-père faisait ça dans les années 70
13:36
avec son épicerie indépendante et sa petite camionnette.
13:39
Donc, il y a aussi un petit clin d'œil du destin personnel.
13:42
Et puis, je crois vraiment au projet puisqu'il y a un retour.
13:44
Peut-être que pour certains, c'est un retour en arrière parce qu'on faisait ça avant.
13:48
Mais en fait, aujourd'hui, on a une camionnette qui est tellement moderne,
13:51
tellement pratique.
13:53
Et voilà, je pense qu'aujourd'hui, les gens,
13:55
ils ont envie aussi de revenir à ce contact humain,
13:58
ce lien social qu'on ne retrouve plus dans les grandes surfaces
14:01
avec des caisses automatiques notamment.
14:03
L'atmosphère et l'ambiance que je mets dans mon magasin,
14:05
on essaie de la retransmettre dans la camionnette.
14:07
Et c'est ce que les clients apprécient.
14:13
Et on termine ce journal avec l'école élémentaire de Plonfoy.
14:17
Depuis janvier, elle se prépare à un événement hors normes,
14:20
la création d'une comédie musicale qui va réunir les 72 élèves de l'école
14:25
pour un tour du monde en 80 jours.
14:27
Trois artistes, les chorégraphes Laura et Nico du studio Patricia Martin
14:31
et le chef de chœur Sébastien,
14:33
nous conduisent de Paris à l'Antarctique en 17 chansons.
14:39
Chantal Joissard a assisté aux dernières répétitions.
14:41
Regardez.
14:42
On est à Plonfoy, mais on va tout de même faire un tour du monde
14:50
avec trois maîtresses, trois artistes, 72 enfants
14:53
qui produisent cette comédie musicale, un dream trip,
14:57
autrement dit un voyage rêvé.
14:59
Et c'est donc sur le thème du voyage.
15:00
On va faire un tour du monde.
15:02
On va faire le tour du monde avec une comédie musicale.
15:06
C'est trop bien, nous.
15:08
On se croit en voyage.
15:10
On voyage de partout.
15:12
C'est un voyage impulsé par les 80 jours de Jules Verne.
15:15
80 jours, 16 destinations, départ, les choses églises.
15:21
Et danse et chansons s'entremêlent ou s'alternent,
15:26
comme le confient les artistes.
15:27
Faire chanter et danser des élèves,
15:30
on s'est rendu compte aussi que c'était compliqué.
15:32
De faire les deux en même temps.
15:33
On a dû prendre des décisions et faire plutôt le chant,
15:36
plutôt la danse,
15:36
ou parfois faire en sorte qu'il n'y en ait que certains
15:39
qui dansent et d'autres qui dansent.
15:40
C'est ça.
15:41
Mais à C8, on est en Océanie pour un AK
15:43
construit par l'équipe artistique.
15:47
Le AK a été créé dans un premier temps par Sébastien,
15:50
vraiment au chant, à la voix.
15:50
Ils ont un AK musical.
15:52
Et un AK dansé.
15:53
Et un AK plus dansé, oui.
15:55
On a parlé d'intimidation.
15:57
Ça leur a beaucoup plus.
15:58
C'est expressif, c'est quelque chose qui leur parle.
16:02
Sentir de la musique par le corps,
16:03
et finalement ça rejoint la danse.
16:05
Et on a associé le AK musical et le AK dansé.
16:10
C'est quelque chose qui est très tribal et ils adorent.
16:13
C'est un peu l'exemple de cette comédie musicale,
16:15
une danse puissante, tribale.
16:17
Et le rôle de la danse est là,
16:19
aller visiter des cultures.
16:20
Je dirais des pratiques, on s'est inspiré un petit peu du tai chi.
16:26
Des rythmes aussi, qui sont très différents.
16:29
Et du coup des techniques qui sont aussi différentes.
16:31
On ne sait pas tout danser, mais de notre expérience,
16:34
on a essayé de faire en sorte que les couleurs, l'énergie et les rythmes
16:38
ressortent un petit peu sur chaque tableau.
16:40
Le voyage est plusieurs longues autour d'un projet européen,
16:44
même pour les tout-petits.
16:45
L'école a obtenu le label Euroschool l'année dernière.
16:48
Donc c'est un label, un levier de reconnaissance
16:51
à la fois de l'ouverture internationale et européenne
16:56
et du plurilinguiste.
16:57
Donc on s'est dit, comment impulser ça au niveau de l'école ?
17:00
Et donc du coup, on a voulu créer une comédie musicale
17:03
qui nous fasse voyager sur tous les continents
17:08
avec des chansons dans plusieurs langues notamment.
17:11
Tous les textes sont non pas des comptines,
17:13
mais des chansons dites d'adultes, un vrai dépaysement.
17:18
J'ai repris des chansons d'adultes, entre parenthèses,
17:21
de la variété française.
17:22
Et dans la voix d'un enfant,
17:25
la couleur et l'intention changent complètement à chaque fois.
17:29
Et j'adore ce qu'ils apportent avec leur naïveté,
17:34
du tout le même travail.
17:36
Avec les adultes, je vais beaucoup dans l'harmonie,
17:38
avec les enfants, on va plus dans le texte.
17:40
Une comédie étonnante,
17:44
épatante aussi, répétée sur un temps de moins de 80 jours.
17:48
Ils ont démarré en janvier,
17:49
que le public va découvrir ici le 12 avril,
17:52
sur deux séances,
17:53
et peut-être un rendez-vous en juin,
17:55
avant de boucler les valises,
17:56
d'une année riche en émotions.
17:58
Et c'est la fin de cette édition.
18:05
Merci de l'avoir suivie.
18:07
Le journal revient mercredi à 19h.
18:09
L'actu continue sur notre site internet et nos réseaux sociaux.
18:12
Merci Dois-tu d'éviter.
18:13
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