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  • il y a 4 jours
- À Firminy, deux jeunes de 14 ans ont été interpellés pour trafic de drogue malgré un point de deal démantelé.

- À Roanne, un procès s'ouvre ce mercredi pour 4800 cartouches de cigarettes de contrefaçon saisies. Notre invité, Gilles grangier, Président du syndicat des buralistes de la Loire.

- Les salariés d'Aliade Habitat étaient en grève à Saint-Étienne pour dénoncer leurs conditions de travail.

- Les employés de l'ESAT de Riorges ont également manifesté ce mardi contre la dégradation de leurs conditions.

- À Roche-la-Molière, des parents se mobilisent contre la fermeture annoncée d'une classe à la rentrée.

- L'eau de source de Montarcher remporte une médaille d'argent à un concours international en Chine.

- À 13 ans, Valentin Sillitti devient champion d'Auvergne de karting et vise le championnat de France.

- Les abonnements pour l'ASSE ouvrent ce mercredi, certaines tribunes sont déjà complètes.
Le festival des Légendes revient du 2 au 6 juillet avec concerts et animations à Saint-Étienne et alentours.

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Transcription
00:00Générique
00:00Le point de deal du quartier du Maï à Firmini est-il en passe de se reconstruire ?
00:20La question se pose après une nouvelle interpellation d'un mineur il y a quelques jours.
00:24Il avait sur lui de la cocaïne et du cannabis.
00:26Et ce n'est pas la première fois depuis la fermeture du point de deal qu'un jeune vendeur est interpellé.
00:31La police veille et continue ses investigations, vous le verrez.
00:35Un paquet de cigarettes sur deux est issu du commerce parallèle en France.
00:39Une vraie problématique pour les buralistes qui tirent la sonnette d'alarme.
00:43À la veille du procès sur une grosse affaire de trafic de cigarettes de contrefaçon à Rouen,
00:47nous ferons le point sur la situation avec Gilles Grangier, président de la Fédération des buralistes de la Loire.
00:53Les parents d'élèves de l'école élémentaire Cousteau de Roche-la-Molière étaient mobilisés ce mardi pour défendre leur école.
01:00Ils protestent contre la fermeture d'une classe pour la rentrée prochaine.
01:03Nous serons avec eux dans quelques instants.
01:05Enfin, nous prendrons un peu d'avance sur l'été en vous dévoilant le programme du Festival des légendes.
01:10Du 2 au 6 juillet, le festival revient avec son cocktail mêlant musique, contes, animations et patrimoine.
01:16On voit ça en fin d'édition.
01:17Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:23Le quartier du Maï, à Firmini, fait-il de la résistance ?
01:26Un point de deal y avait été démantelé en mars dernier.
01:29Depuis, deux jeunes de 14 ans ont été interpellés.
01:32Le dernier en date, c'était le 12 juin.
01:35Ces vendeurs étaient en possession de cannabis et de cocaïne.
01:38Alors, comment la zone est-elle contrôlée par les forces de l'ordre ?
01:41Réponse avec Thibault Rivière.
01:42Le 12 juin dernier, place du Maï, un adolescent de 14 ans est interpellé avec une quinzaine de pochons de cocaïne
01:49et une vingtaine de boulettes de cannabis.
01:51Le 10 mai, même âge, même lieu avec 8 sachets de cannabis, 80 cocottes de cocaïne et plus de 1000 euros en liquide.
01:58Pourtant, en mars dernier, lors du démantèlement de ce point de deal,
02:02les mots de Yves Célier, le directeur interdépartemental de la police nationale de la Loire, étaient clairs.
02:07Un harcèlement des dealers.
02:09La nature a horreur du vide et lorsque l'on démantèle des points de deal qui avaient une occupation très importante,
02:16de longue date, très enracinée, eh bien il y a oui, sous diverses formes d'ailleurs, des tentatives de réinstallation.
02:23Mais on voit bien qu'à l'occasion de ces tentatives de réinstallation, on n'est pas du tout sur la même ampleur.
02:29Il y a des points de deal que l'on démantèle qui sont d'installations plus récentes, qui sont plus fragiles,
02:33qui sont moins fréquentées. Donc ça n'appelle ensuite pas les mêmes moyens à déployer pour pouvoir éviter les réinstallations.
02:41Je vous donnerai un autre exemple, on en a beaucoup parlé, d'un point de deal qui était déjà depuis quelques années installé dans la rue du Raffour.
02:49Celui-ci a été démantelé définitivement. Ça faisait deux ans, il y avait une quarantaine de clients par jour.
02:59Toute tentative de réinstallation, elles ont été dissuadées.
03:04Place du Maïa Firmini, nous le savons, nous le voyons, c'est plus compliqué, mais nous sommes au rendez-vous.
03:09Le jeune garçon arrêté le 12 juin dernier a été présenté devant un magistrat le lendemain de son arrestation.
03:15– Et c'est une autre problématique également surveillée par la police nationale.
03:20En France, un paquet de cigarettes sur deux est issu du marché parallèle.
03:24Ce mercredi, un nouveau procès se tient à Rouen.
03:264 800 cartouches de cigarettes avaient été saisies en avril dernier.
03:30Des cigarettes de contrefaçon.
03:32Les chiffres du marché parallèle sont en hausse et cela a un impact économique, bien sûr.
03:37Les buralistes sont inquiets et l'ont déjà manifesté.
03:40Et avec moi ce soir, Gilles Grandier, président de la Fédération des buralistes de la Loire.
03:45Bonsoir.
03:45– Bonsoir.
03:46– Alors on l'a dit, les chiffres de ce marché parallèle sont en hausse.
03:50Ça a augmenté de 60% entre 2020 et 2024.
03:54Un paquet sur deux, on l'a dit.
03:56On a un vrai impact aujourd'hui dans la Loire ?
03:59– Évidemment, et le phénomène du marché illégal de tabac,
04:03ça fait une dizaine d'années qu'on le dénonce.
04:05On arrive aujourd'hui à des extrémités avec ce seuil fatidique
04:09de un paquet sur deux vendu en dehors de notre réseau.
04:12Donc forcément, vous imaginez bien les conséquences pour tous les collègues
04:15et notamment pour tous les buralistes dans le milieu rural
04:18parce que c'est tous des clients qui ne viennent plus chez eux.
04:23C'est une baisse énorme de leur fréquentation.
04:25Et on est vraiment inquiet sur notre avenir,
04:28d'autant plus qu'aujourd'hui, on ne sent plus les pouvoirs publics
04:32en capacité de réagir par rapport à ce phénomène.
04:33– On pourrait penser à un paquet sur deux,
04:35c'est 50% du chiffre d'affaires de vente de cigarettes en moins.
04:39Est-ce qu'il y a ce manque-là à gagner ?
04:41– Il y a effectivement une baisse de chiffre d'affaires
04:45par rapport à la vente de tabac.
04:47Mais il faut savoir que quand les clients rentrent chez nous
04:49pour acheter du tabac, ils achètent aussi autre chose.
04:52Donc s'ils ne rentrent plus pour ce premier motif,
04:54on les perd pour tout le reste de notre activité.
04:57Donc oui, il y a un impact réel sur l'ensemble de notre activité.
05:01Le tabac, c'est quand même dans notre ADN au départ.
05:03On a tous conscience qu'il faut combattre cette addiction-là.
05:07Cela dit, il faut le faire avec une certaine mesure
05:09et avec une certaine cohérence par rapport aussi aux autres pays européens.
05:14– Est-ce que vous avez des exemples de commerces
05:15qui peut-être en souffrent un peu plus dans notre département ?
05:18– Comme je vous le disais, il y a deux types de commerces
05:20qui souffrent particulièrement dans les milieux ruraux
05:23parce qu'effectivement, aujourd'hui, c'était souvent le dernier motif
05:28pour leurs clients d'entrer chez eux.
05:31Donc les gens ne vont plus dans ces bureaux de tabac
05:33et ne fréquentent plus ces villages.
05:38Ce sont des villages qui se désertifient.
05:39Il faut savoir que le tabac, c'est la première lumière
05:42qui s'allume le matin dans un village.
05:43C'est aussi la dernière, le soir.
05:45Donc c'est un lien social qui se perd.
05:46Et tout ça, avec l'explosion de ces trafics,
05:50malheureusement, aujourd'hui, on en arrive à des villages qui se désertifient.
05:56Et c'est toujours la même chose.
05:58On dira, avant, c'était bien, il faut reconstruire.
06:01On va certainement reconstruire quelque chose,
06:03un grand renfort de subventions, etc.
06:06Ce n'est pas ce qu'on souhaite, nous, aujourd'hui.
06:07On souhaite simplement qu'on nous aide à continuer notre activité
06:10tout en étant tout à fait cohérent par rapport aux politiques de santé.
06:13Alors comment on aide, justement, quelles sont les actions possibles
06:16pour enrayer un peu ce phénomène ?
06:18Déjà, ce qu'on aimerait, c'est que les textes soient respectés,
06:22notamment à les conventions qu'on a signées avec l'État.
06:24On a signé en préfecture une convention sécurité
06:26pour essayer de nous accompagner.
06:29Lors de ces réunions qu'on n'a pas assez souvent à mon goût,
06:34tout le monde prend des engagements,
06:35des engagements qui, à la suite, ne sont pas tenus.
06:38Et aujourd'hui, je me rends compte, par exemple,
06:40que pour les dernières affaires qui sont sorties dans la presse,
06:43c'est justement par la presse que je les apprends.
06:46Je suis un petit peu triste, alors que normalement,
06:47je devrais avoir des relations qui font que je devrais être averti
06:51quand même en amont pour pouvoir notamment, par exemple,
06:53me constituer partie civile en tant que fédération des buralistes.
06:56Donc je suis déçu par l'action des pouvoirs publics,
07:00quand bien même ils vont vous mettre des chiffres
07:01qui attestent qu'effectivement, il y a une lutte,
07:05mais le phénomène est d'une telle ampleur aujourd'hui
07:07que franchement, on n'est pas à la hauteur de ce qu'on devrait.
07:10– Vous allez suivre le procès de demain, j'imagine ?
07:13– Oui, bien sûr, parce que les quantités de tabac
07:15dont on parle sont importantes, donc on va le suivre.
07:18Ce qu'il faut savoir, c'est que ce monsieur-là,
07:20il en était à son sixième voyage dans la Loire
07:22depuis le début de l'année,
07:24que son beau-frère a été pris avec les mêmes quantités de tabac
07:27que ce monsieur-là.
07:30Donc vous imaginez les gains que ces gens-là ont pu récupérer
07:35à travers ces trafics-là, ça veut bien dire aussi
07:38que quelque part, ils n'ont pas peur des conséquences.
07:42Les possibilités de croître à travers ces trafics
07:46sont trop alléchantes et au regard de ce qu'ils risquent.
07:50– Vous les voyez passer, vous, ces paquets de contreband ?
07:53– On en voit dans nos magasins,
07:55on en voit surtout pour ceux qui ont l'activité bar,
07:57ils en retrouvent régulièrement, en fait,
08:01les gens n'ont même plus la pression de faire quelque chose d'illicite
08:03en achetant des paquets sur ces réseaux-là.
08:05Et c'est dommage, parce que, en fait, oui,
08:08c'est illégal d'acheter du tabac de cette manière-là.
08:11Et nous, on a été mis en place par l'État,
08:13il faut savoir qu'on signe un traité de gérance avec l'État
08:16quand on rentre dans la profession,
08:17que nous, on s'engage à être vertueux,
08:20à fournir plein de justificatifs,
08:22notamment sur les fonds qu'on engage,
08:24et que l'État, lui, devrait, au retour,
08:25nous assurer le monopole de cette vente de tabac.
08:29Et là, il n'est pas là.
08:30L'État, il n'est pas là, il n'est plus là.
08:31Et c'est en ça qu'on est mécontents, très mécontents.
08:34– Et en février dernier, vous étiez mobilisés
08:36avec les buralistes de la Loire.
08:38Est-ce qu'un autre mouvement est envisageable ?
08:40– Alors, effectivement, on a un autre mouvement en gestation.
08:43Il va sortir certainement à la rentrée.
08:46À chaque fois, c'est jamais la perturbation de l'ordre public.
08:49Mais on va essayer de faire des choses qui montrent quand même
08:51qu'il y a un gros désarroi au niveau de la profession
08:53et qu'on attend vraiment une réaction de la part des pouvoirs publics
08:57parce que là, on ne peut plus continuer dans cette direction.
09:00Aujourd'hui, il faut réagir.
09:01– Très bien, merci beaucoup.
09:02Le message est passé, en tout cas, Gilles Granger.
09:04Merci d'avoir répondu à nos questions.
09:06L'actu de ce mardi, c'est aussi la grève des salariés d'Aliad Habitat.
09:10Ils dénoncent des négociations salariales insuffisantes,
09:13un manque de reconnaissance et une dégradation de leur travail.
09:16Ils pointent du doigt une différence entre les cadres et les salariés.
09:20Ils ont manifesté devant les bureaux d'Aliad Habitat,
09:23place Jean Jaurès et rue Charles-de-Gaulle à Saint-Etienne.
09:26Brigitte Maestraci les a rencontrés.
09:27Écoutez.
09:28– On demande une augmentation significative des salaires,
09:31générale, au même niveau pour tout le monde,
09:35pas des augmentations comme ils veulent faire au pourcentage.
09:39Une augmentation générale pour tous les salariés
09:42de façon à ce qu'on puisse vivre comme il faut, à l'aise.
09:45Et des conditions de travail qui, pour certains services,
09:50sont compliquées par le manque d'effectifs,
09:52par le manque d'outils d'efficaces, par plein de choses.
09:55On a les répercussions de ce qui manque sur les autres services,
09:59c'est-à-dire des dossiers qui n'avancent pas très rapidement
10:01parce que nos collègues n'ont pas les moyens de les faire avancer.
10:03Et nous, on se prend les locataires qui sont aussi insatisfaits, en colère.
10:09Et c'est des conditions de travail qui pourraient être améliorées
10:11en mettant un peu plus de moyens, un peu plus d'efficacité
10:14sur tous les autres services.
10:15Parce que finalement, ça se répercute sur tous les services.
10:18Contactée par notre rédaction, la direction n'a pas souhaité
10:22s'exprimer publiquement, mais annonce que le dialogue est ouvert
10:25avec les salariés.
10:28D'autres salariés étaient en grève également ce mardi.
10:31Il s'agit cette fois-ci des employés de l'ESAT de Riorge,
10:34une mobilisation assez rare, motivée par de fortes inquiétudes
10:38sur leurs conditions de travail.
10:40Les syndicats dénoncent des restrictions budgétaires
10:42et un manque de moniteurs.
10:44Sur place, Alexandre Crouzet.
10:47Preuve des travailleurs TSH pour le 17 juin.
10:51Déterminés à se faire entendre,
10:53des travailleurs en situation de handicap
10:54vêtus de gilets fluorescents ont mené une grève symbolique
10:57devant l'établissement et services d'accompagnement
10:59par le travail de Riorge.
11:01Ils dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail
11:04liées à des restrictions budgétaires,
11:06craignent pour leur autonomie et leur emploi.
11:07Certains redoutent d'être poussés vers le milieu ordinaire
11:10sans y être prêts.
11:10Il y a le fait aussi qu'il manque de boulot, forcément.
11:14Des fois, ils disent aux éducateurs de trouver des occupations.
11:19Donc, au genre d'occupation, c'est dictée,
11:23sinon c'est dessin, enfin voilà.
11:25Alors que nous, en tant que travailleurs,
11:26on est là pour travailler,
11:28pour faire des joujoux, on n'est pas à l'école.
11:30Il y a les fêtes de l'année, forcément.
11:32Les handicapés ont besoin...
11:34Nous, la fête de l'année, c'est le seul moment
11:36où on peut compresser,
11:38où on est tous ensemble avec les moniteurs,
11:39où on peut leur parler.
11:41Donc oui, c'est important pour nous et pour les handicapés.
11:45Joins par téléphone,
11:47la direction de l'ADAPI de la Loire
11:48reconnaît une année 2024 difficile.
11:50Malgré une notation du Ségur jugée insuffisante,
11:53elle réfute tout manque de moniteurs,
11:55soulignant des financements exceptionnels
11:56et des formations,
11:57pour mieux accompagner notamment les personnes autistes.
12:00Les personnes autistes,
12:01il faut savoir que c'est des personnes
12:02qui sont irresponsables,
12:04qui ne sont pas responsables de leurs actes,
12:07ils ne savent pas ce qu'ils font.
12:08Et nous, on ne veut pas les exclure,
12:10mais au moins,
12:11qu'il y ait des personnes
12:12qui puissent les entourer réellement,
12:14ces personnes-là.
12:15On est prêts à les accueillir,
12:17on veut bien les accueillir.
12:19Là, on n'est pas pour l'exclusion
12:20parce qu'on a tous handicap,
12:21on est tous dans le même bateau.
12:25Mais ce que je veux dire par là,
12:27par le manque de moniteurs,
12:29il existe cette insécurité-là
12:31pour nous, les travailleurs.
12:32Une demande de moyens supplémentaires
12:34sera formulée dans le prochain contrat
12:35avec les financeurs
12:36pour adapter l'encadrement
12:38aux nouveaux besoins.
12:40L'année scolaire touche à sa fin
12:41et l'inquiétude monte
12:42chez certains parents d'élèves.
12:44À Rochelle-Molière,
12:45ceux de l'école Cousteau
12:46protestent contre la suppression
12:47d'une classe à la rentrée prochaine.
12:49Ce serait la cinquième classe
12:50fermée en cinq ans,
12:52selon les élus du conseil d'école.
12:54Ils sont mobilisés devant l'école
12:55ce mardi soir.
12:56Alexandre Crousset
12:57et Vito Giannetti
12:58sont sur place.
13:01La mobilisation a débuté
13:02il y a plusieurs semaines maintenant,
13:04mais c'est aujourd'hui
13:04qu'ils montrent pleinement
13:05leur colère.
13:07Ce mardi,
13:07les parents d'élèves
13:08de l'école élémentaire Cousteau,
13:09ici à Rochelle-Molière,
13:12se sont rassemblés
13:13devant l'établissement
13:14pour protester
13:14contre une fermeture de classe
13:16pour la rentrée 2025,
13:18la cinquième en cinq ans.
13:20L'académie,
13:20elle justifie
13:21cette suppression de postes
13:22par une diminution
13:23du nombre d'élèves étudiants
13:24ici à Cousteau.
13:25Pour faire le point
13:26sur cette mobilisation,
13:27je suis avec Géraldine
13:28Vaucanson,
13:29parents d'élèves
13:30ici dans l'établissement.
13:32Madame,
13:32dites-moi un petit peu
13:33finalement,
13:34pourquoi vous mobilisez
13:34déjà aujourd'hui ?
13:36Pourquoi ?
13:36Parce que déjà
13:37la cinquième classe
13:39en cinq ans
13:39qui ferme,
13:40donc en plus
13:41pour un effectif
13:42de manque d'élèves
13:43de six ou huit élèves,
13:45donc ce n'est pas
13:46un chiffre énorme.
13:49C'est surtout
13:49pour penser
13:50à nos enfants
13:50pour l'apprentissage.
13:52Les maîtresses,
13:52elles vont être
13:53surchargées de travail,
13:55ça va devenir compliqué
13:56pour elles.
13:56Nos enfants
13:57qui ont des difficultés,
14:00ça sera compliqué
14:01aussi pour eux,
14:02aussi en sachant
14:02qu'il faut savoir
14:03qu'à l'école élémentaire
14:04de Cousteau,
14:05on a quand même
14:06des enfants
14:07qui sont,
14:08comment dire,
14:10qui ont besoin
14:11d'aide plus spécifique,
14:13donc qui ont besoin
14:14d'une personne en plus
14:16d'accompagnement,
14:17et bien ça va être
14:18peut-être plus compliqué
14:19aussi pour eux,
14:20pour les maîtresses,
14:21si les classes,
14:21elles sont surchargées.
14:22donc c'est pour ça
14:24qu'aujourd'hui
14:24on s'est tous mobilisés
14:25pour essayer
14:26de se faire entendre
14:27et de pouvoir
14:29défendre un peu
14:30notre école
14:30parce que c'est aussi
14:31le futur de nos enfants.
14:32Justement,
14:33l'académie,
14:34elle avance
14:34l'argument
14:36qu'il y a une diminution
14:37de l'effectif,
14:38qu'est-ce que vous répondez
14:39à cela ?
14:40Alors,
14:40une diminution,
14:41oui,
14:42si on veut,
14:42mais bon,
14:43là,
14:43on parle de 6 à 8 élèves.
14:45C'est pas,
14:46on parle pas de 15
14:47ou 20 élèves
14:48qui va manquer
14:49dans l'établissement,
14:50on parle de 6 à 8 élèves.
14:51C'est pas aussi compliqué
14:54de se dire
14:54on laisse la classe
14:56qu'il y aura
14:56actuellement
14:57en plus
14:58et que ça soit
15:02plus simple
15:02pour nos enfants
15:03en sachant
15:04qu'il y a d'autres inscriptions
15:05qui peuvent arriver
15:05jusqu'à septembre
15:07parce qu'ils peuvent avoir
15:08des arrivées
15:08dans la commune
15:09cet été
15:10donc ça fera des inscrits
15:11mais la classe
15:12elle sera déjà fermée
15:13donc qu'est-ce qu'on va faire ?
15:14Très bien,
15:14merci Madame Vaucanson
15:16pour votre témoignage.
15:17Je rappelle enfin
15:17plus que les parents d'élèves
15:19cette fermeture de classe
15:20est également regrettée
15:21par le maire
15:22de Roche-la-Molière.
15:23Il invite les familles
15:24à inscrire leurs enfants
15:25au plus vite
15:26si ce n'est pas encore fait
15:27pour justement
15:28prévoir
15:28pourquoi pas
15:29tenter une négociation
15:30auprès de l'Académie
15:31sur cette fermeture de classe.
15:33A noter également
15:34que Cousteau
15:35est désormais
15:35l'école de secteur
15:36des nouveaux logements
15:37construits à la Varenne
15:38en fin d'année dernière
15:39afin justement
15:40de consolider
15:41les effectifs
15:41de cette école.
15:43On termine ce journal
15:44dans une petite ambiance
15:46celtes,
15:46le Festival des Légendes
15:48anciennement
15:48les Roches Celtiques
15:49reviennent à Saint-Étienne.
15:51Du 2 au 6 juillet
15:52rendez-vous
15:52à Roche-Taillé,
15:53Saint-Victor-sur-Loire
15:54et dans le centre-ville
15:55de Saint-Étienne
15:56pour découvrir
15:56de nombreux concerts
15:57et animations.
15:59Chantal Joissard
16:00vous donne le programme.
16:01Début juillet
16:02aura lieu
16:03le Festival des Légendes
16:05désormais
16:05presque de retour
16:07majoritairement
16:07sur son berceau d'origine
16:09Roche-Taillé
16:09pour des concerts de musique
16:10inspirés des sons celtiques
16:12mais aux influences
16:14rock, punk ou slav.
16:15Ils sont vraiment
16:16des passionnés
16:16au départ
16:17de musique celtique
16:18avec tous les ventailles
16:19de sources celtiques
16:20du plus traditionnel
16:21au plus déjanté
16:23et tous effectivement
16:24comme vous le dites
16:25ont une histoire particulière
16:26c'est le cas
16:27de Carantouil
16:2835 ans d'âge
16:29de six potes
16:31qui ont connu
16:32la Pologne
16:33des restrictions
16:34l'un d'entre eux
16:36par exemple
16:36s'est marié
16:37en mettant
16:37de la peinture
16:38sur ses chaussures
16:39la peinture blanche
16:40sur ses chaussures.
16:42Alors un programmateur
16:43qui connaît
16:44toutes les légendes
16:45toutes les histoires
16:46de ces artistes-là
16:47pas si nombreux
16:48dans le monde
16:49mais au caractère
16:50bien trempé.
16:51Tout à fait en fait
16:52l'idée c'est de garder
16:53une belle proximité
16:54entre le public
16:56et les artistes
16:57on peut les rencontrer
16:58après le spectacle
16:59après les concerts
17:00on peut discuter
17:01avec eux
17:01partager un petit moment
17:03se nourrir
17:04de petites anecdotes
17:05rigolotes
17:06c'est vraiment
17:06la volonté du festival
17:07garder vraiment
17:08cet esprit bon enfant.
17:09Jamel Twill
17:10qui impulse
17:11à ce festival
17:12un ton très corsé
17:13côté musique
17:14et en préambule
17:15il n'oublie pas
17:15les autres tonalités
17:17plus folk
17:18avec un concert d'ouverture
17:19à l'église Saint-Charles
17:20un duo
17:21Zoé Conway au violon
17:23son compagnon
17:23John McIntyre
17:25à la guitare
17:26et Zoé qui a ouvert
17:27les concerts de Nick Cave
17:28Lou Reed mais aussi
17:29Rodrigo et Gabriela
17:30elle jouera en trio
17:32puisqu'elle a invité
17:33la joueuse de Cornemuse irlandaise
17:35Louise Mulcahy
17:36à les rejoindre
17:37et jeudi
17:40autre ton
17:41c'est Trada
17:41place aux danses
17:42et aux balles irlandais
17:43à courriaux
17:44et une masterclass
17:45qui le précède
17:46ici
17:47avec les danseuses
17:48de Join the Dance
17:49on danse Trada
17:51encore vendredi
17:52à Saint-Victor
17:52qui accueillera
17:53les 6 alpins
17:53Piper
17:54en dérobilation
17:55tambour
17:55avec Cornemuse
17:56et un concert
17:57des Italiens
17:57d'art
17:58à Nthalam
17:59et vendredi
18:04samedi dimanche
18:05à Roche-Saillé
18:05le ton sera plus corsé
18:07avec les Celtics
18:08Social Club
18:09une version franco-irlandaise
18:11plus jeune
18:12du Social Club cubain
18:14et les rythmes ici
18:15sont accélérés
18:16avec les Mulins
18:17on passe
18:18à l'énergie brute
18:19à pop
18:19et punk
18:20ce sont à Roche-Saillé
18:22des concerts en mode clos
18:23le village n'est accessible
18:24qu'à pied
18:25vélo ou navette
18:26tout véhicule est interdit
18:27aussi
18:27le festival
18:28s'est doté
18:29d'ateliers
18:29chapeaux
18:30maquillage
18:31chevalier
18:31ou de licorne
18:32il y a autant d'activités
18:33pour s'occuper
18:34puisque Roche-Saillé
18:35est fermé
18:35on peut aussi profiter
18:36des balades botaniques
18:37pour nourrir sa réflexion
18:39sur la biodiversité
18:40les rivières
18:41et le furan
18:41l'an dernier
18:42c'est environ
18:427000 festivaliers
18:44qui ont rejoint
18:44l'enclave médiévale
18:46du monde celte
18:47des concerts corsés
18:48mais gratuits
18:49un feu d'artifice
18:51en bouquet final
18:51le festival des légendes
18:53c'est du 2 au 7 juillet
18:55sur les trois sites
18:56un événement
18:57Ville de Saint-Etienne
18:58et c'est la fin
19:01de cette édition
19:02merci de l'avoir suivi
19:03le journal revient
19:04mercredi à 19h
19:05en attendant
19:06l'actu continue
19:07sur nos réseaux sociaux
19:08et notre site internet
19:09merci d'autres idées
19:09tout le monde
19:13merci de l'avoir regardé cette vidéo

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