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Patrick Timsit et Patrice Carmouze sont les invités de Culture médias
Europe 1
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14/03/2025
Catégorie
🗞
News
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00:00
9h30-11h, Culture Média, Thomas Hill.
00:04
Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Média.
00:06
Nous en rejoint Joey pour la bonne musique et Olivier Pouls pour la bonne chaire.
00:11
Salut à tous les deux.
00:12
Et je vois qu'il a un breuvage.
00:14
En tout cas, j'ai des verres pour l'instant.
00:16
Ou alors juste c'est pour un tour de magie où les mecs font de la musique avec des verres.
00:20
Moi j'ai un petit doute parce que c'est un plateau de thé à la menthe.
00:26
Bien observé.
00:28
C'est pas du tout son truc.
00:31
On est toujours avec le journaliste Patrice Karmouz qui, à partir de lundi, monte seul sur scène au Théâtre Poche-Montparnasse à Paris.
00:37
Je voulais vous présenter Patrice, vous faire découvrir un petit nouveau dans le métier qui me semble assez prometteur.
00:43
Je ne sais pas encore dans quel domaine, peut-être la scène d'ailleurs.
00:46
Bonjour Patrick Timsit.
00:48
Bonjour.
00:49
Merci d'être avec nous.
00:50
Vous avez peut-être un conseil d'ailleurs à donner à Patrice Karmouz qui va monter pour la première fois sur scène.
00:54
Je ne fais que ça maintenant, c'est donner des conseils.
00:58
Ça c'est une retraite.
01:00
Quand on commence à donner des conseils, c'est qu'on est foutu.
01:03
Gratuitement ?
01:04
Gratuitement en plus, c'est ça, c'est un conseil.
01:07
Je ne peux pas vous employer, vous n'avez pas les qualifications.
01:11
Bientôt les hommages.
01:13
Je viendrai voir moi surtout.
01:15
Démarre lundi.
01:17
Non j'y suis, ça se voit que je suis vieux maintenant.
01:20
Moi j'avoue que ça me fait quand même quelque chose de vous voir tous les deux réunis dans ce studio
01:24
parce que vraiment c'est en vous regardant petit que j'ai eu envie de faire ce métier.
01:28
En regardant notamment cette émission.
01:39
Ça n'a pas duré très longtemps.
01:40
Coucou c'est nous.
01:41
Top show de 19h sur TF1, ça a duré deux saisons.
01:44
Deux ans seulement.
01:45
Coucou c'est nous.
01:46
Parce qu'au bout d'un moment on s'est dit on en fait le tour.
01:49
C'est quand même une émission que j'avais faite un jour où à la fin de l'émission on me dit
01:54
j'ai oublié de dire que tu jouais à TF1.
01:57
Donc ça veut dire vraiment qu'on s'amusait.
01:59
Et Christophe de Chavannes m'avait dit
02:04
bah reviens, c'est pas grave, tu reviens, tu reviens.
02:07
On s'est trop marré.
02:08
Parfois vous veniez, vous n'aviez même pas vraiment de promo.
02:10
On le sentait, c'était pour le plaisir d'être là.
02:12
À un moment on se demandait même qui j'étais.
02:14
C'est moi qui avais inventé profession invité.
02:16
J'allais invité, j'étais invité.
02:19
Oui parce que Patrice il n'était pas très connu à l'époque.
02:21
Au tout début.
02:22
Du tout.
02:23
C'était le premier.
02:25
Alors j'avais le temps de raconter.
02:27
Je me souviens d'une fois.
02:28
Bien sûr vous avez le temps.
02:30
Vous êtes Patrice Carboule là.
02:32
Faut prendre confiance.
02:34
Il nous a fait un malaise absolument terrible.
02:36
On recevait comme témoin une dame qui n'arrivait pas à être qualifiée pour les Jeux télévisés.
02:41
On passait des tests pour être qualifié pour les Jeux télévisés.
02:44
Et il y avait une question.
02:46
Alors on lui avait posé des questions des tests pour les Jeux télévisés
02:49
pour savoir si elle pouvait quand même un jour.
02:51
Et il y avait une question.
02:52
Elle était quel est l'animal qui a la bouche la plus proche de l'anus ?
02:57
Vous voulez dire en distance ?
02:59
Ah d'accord.
03:00
Il y a quelqu'un qui dit Michel Petrucci.
03:06
Le truc est marrant parce que tout le monde essaye de sortir.
03:09
Tout le monde se bat.
03:10
On essaie tous de sortir de l'image.
03:12
Alors moi j'ai vu que je n'avais pas été filmé.
03:15
J'ai demandé quel était le crétin qui avait pris ma voix.
03:17
Absolument.
03:18
Et c'est ça en fait.
03:19
Personne n'a l'image.
03:21
Donc c'est forcément un crétin.
03:22
Ce n'est pas moi.
03:23
Ce qu'il faut savoir c'est que moi j'étais très pote avec Michel Petrucci.
03:27
Je lui faisais des coups.
03:28
J'allais voir ses spectacles.
03:29
Parce que ce n'était rien dans mes spectacles.
03:31
Il fallait voir ce que je lui envoyais.
03:32
Je disais la première fois que j'ai vu arriver Petrucci.
03:34
Je croyais que c'était un César.
03:35
Ah non !
03:36
Si si.
03:37
Mais il adorait.
03:38
Il avait eu la réflexion la plus intelligente.
03:42
Mais magnifique.
03:44
On lui fait écouter.
03:45
Un jour on me dit.
03:46
On a fait écouter.
03:47
Je ne le connaissais pas.
03:48
A Michel Petrucci.
03:49
C'était sur France Inter.
03:50
C'était sur la radio.
03:52
Mais Europe 1 j'ai fréquenté longtemps aussi.
03:54
Et je fréquente encore.
03:55
C'est moi qui ai demandé à faire votre émission.
03:56
Et Europe 2 aussi.
03:57
Je me régale vraiment.
03:58
C'est sympa.
03:59
Merci.
04:00
Et Europe 2 j'ai fait un mois aussi.
04:01
Un bon bordel aussi.
04:02
Et donc qu'est-ce que je voulais dire ?
04:05
Petrucci.
04:06
Oui.
04:07
Il adorait.
04:08
Michel Petrucci a écouté.
04:09
On a fait écouter ce que vous dites sur lui.
04:11
On lui a fait écouter.
04:12
Voilà sa réaction.
04:13
Vous êtes en direct France Inter et tout.
04:16
Et il dit.
04:17
Mais moi ça me fait rire.
04:18
Ça me fait beaucoup rire.
04:20
La seule chose que je dis c'est.
04:21
J'espère qu'il n'a pas que ça.
04:23
Et voilà.
04:24
C'est ça qui est fantastique.
04:25
On ne peut pas rire qu'avec ça quoi.
04:28
Est-ce qu'on peut avoir la réponse à la question du coup ?
04:30
Quel est l'animal qui a la bouche plus belle ?
04:32
Je ne sais plus.
04:33
Parce que du coup on reste sur notre faim.
04:35
En tout cas cette émission.
04:36
C'est vrai qu'elle a beaucoup participé à votre popularité.
04:39
Oui.
04:40
D'ailleurs même une fois.
04:41
Et là je ne la ferai pas.
04:43
Je ne la ferai plus celle-là.
04:44
Il n'y avait pas de devinette.
04:45
J'avais fait une devinette horrible.
04:47
Pire.
04:48
Bien pire.
04:49
Non mais vraiment.
04:50
Inracontable.
04:51
En direct.
04:52
Et Christophe le lendemain il me dit
04:55
je ne peux plus rien pour toi mon vieux.
04:57
C'est fini.
04:58
Tu vas être Ricard.
04:59
On est Ricard.
05:00
Il me demande de t'interdire.
05:01
Alors tu vas quand même faire le jour de l'an et la journée.
05:04
Parce que en fait t'es interdit mais de direct.
05:08
Ah d'accord.
05:09
Il m'a appelé Ody Matador.
05:10
On pétait les scores.
05:12
Mais on ne voulait pas de mal.
05:14
Il y a eu des séquences incroyables.
05:16
Alors on se souvient tous.
05:17
Tout le monde l'a vu dans les bêtisiers de ce moment.
05:19
Patrice Kermouze vous ramenez une espèce de grosse balle vibrante.
05:23
A vous la première idée qui vous passe par la tête.
05:25
C'était avant les vacances.
05:27
Vous étiez en short.
05:29
Et la première idée qui vous passe par la tête
05:31
c'est de mettre évidemment cette balle vibrante dans votre short.
05:34
Attendez.
05:35
C'est une idée que chacun aurait eu.
05:37
J'ai représenté chacune des Françaises et chacun des Français.
05:42
C'est pour ça que ça a marqué.
05:44
C'était pas répété du tout ça ?
05:45
Non.
05:47
C'est sûr que non.
05:48
Oui, Patrick a cette idée.
05:50
Vous la choisissez au hasard ?
05:52
Ou vous dites qu'il y a peut-être un potentiel derrière ?
05:54
Oui, peut-être qu'on va trouver un truc à faire avec.
05:56
Mais pas forcément celui-là.
05:58
Vous faisiez exprès de les rater ?
06:00
Non.
06:02
C'est vraiment de mes si.
06:04
Non, non, non.
06:05
Je ne faisais pas exprès.
06:06
Il se trouve que, comme vous le disiez,
06:07
j'étais rédacteur de l'émission.
06:08
Je n'avais pas beaucoup de temps
06:10
à consacrer à ma propre rubrique.
06:12
Je découvrais un peu les trucs au moment où je les présentais.
06:16
Et en fait,
06:18
le truc où j'ai eu le plus honte,
06:20
c'était un jour où j'avais des chaussures,
06:22
je me souviens,
06:23
et il y avait les fabricants qui étaient là.
06:25
Je montre mes chaussures,
06:27
je dis « comment vous les trouvez ? »
06:29
et l'invité et Christophe disent « à chier ».
06:33
Et je dis « non, les types sont là ».
06:35
Je les remonte, je dis « non, à chier ».
06:37
Et les types après,
06:39
ils m'ont dit « ah, c'est formidable ».
06:41
Ben oui, il passe en télé.
06:43
Et l'animal, c'est le cthénophore.
06:46
Ah, il a fouillé.
06:48
Merci Olivier.
06:50
Pour vous dire, il ne faut pas qu'on fasse vieux combattant
06:52
parce qu'on peut encore.
06:54
Moi, je crois qu'on est vraiment encore dans une époque
06:56
où on peut s'exprimer.
06:58
Il faut arrêter avec le « c'était mieux avant »,
07:00
le « aujourd'hui, on ne peut plus rien dire ».
07:02
Parce que j'ai l'impression qu'il y a la mienne.
07:04
Ce n'est que mon avis et je partage mon avis.
07:06
C'est-à-dire que tout d'un coup, à un moment,
07:08
on dit « oui, tu vois, on ne peut plus rien dire ».
07:10
Et tu as envie de dire « non, là, c'est raciste ce que tu viens de dire ».
07:12
« Non, c'est misogyne, là, c'est antisémite ».
07:14
Et donc, vraiment,
07:16
je crois qu'on n'a jamais eu autant
07:18
de gens qui s'exprimaient sur les ondes.
07:20
Ça n'a jamais été aussi facile de s'exprimer qu'aujourd'hui.
07:22
Exactement. Sauf qu'il y a des règles
07:24
qui sont respectables.
07:26
Et donc, à respecter.
07:28
Avant de se séparer,
07:30
Patrice Carmaux, je voulais quand même vous faire réagir
07:32
aussi à votre comparse, Christophe de Chavannes.
07:34
Parce qu'il a fait
07:36
une forme d'adieu, un peu,
07:38
dans l'émission « Quelle époque ? ».
07:40
En tout cas, de revoir.
07:42
C'était assez particulier comme moment de télévision.
07:44
J'imagine que ça a dû vous émouvoir.
07:46
C'était très émouvant.
07:48
D'autant que, moi, je vois un peu
07:50
dans ce qui se passe
07:52
un peu de gâchis, un peu d'injustice.
07:54
C'est vrai qu'on est
07:56
dans un monde un peu particulier.
07:58
Il y a une décision de justice.
08:00
Il y a une condamnation.
08:02
Il y a un appel.
08:04
Il y a une présomption d'innocence.
08:06
Mais il n'y a pas que les jugements de la justice.
08:08
Il y a aussi le jugement médiatique.
08:10
Il y a le jugement des réseaux sociaux.
08:12
Oui, c'est une sortie par le haut
08:14
qu'il a faite.
08:16
Il n'a pas voulu
08:18
que l'affaire qui le concerne
08:20
pourrisse la vie
08:22
de l'émission dans laquelle il était.
08:24
Mais c'est vrai que
08:26
c'est un peu le tombeau
08:28
d'injures, d'insultes,
08:30
qu'on reçoit dans les réseaux sociaux,
08:32
et de condamnations. Et c'est ce qu'on disait tout à l'heure.
08:34
C'est-à-dire que, moi, je ne sais pas,
08:36
il y a un dossier, il faudrait le connaître.
08:38
Sans connaître le dossier, les gens jugent.
08:40
Et c'est toujours un peu
08:42
terrible.
08:44
Et il s'en est sorti avec dignité et honneur.
08:46
Parce que, finalement, pour ne pas
08:48
entacher les autres,
08:50
il a dit, je m'en vais, je reviendrai
08:52
quand tout ça sera passé.
08:54
Il y a un appel, peut-être qu'il sera
08:56
blanchi en appel.
08:58
Peut-être qu'il vous en parlera.
09:00
Et quand il rendra sa voiture, je pense qu'il va pleurer.
09:02
Il pleurait pour ça.
09:04
Ah mais non !
09:06
Allez voir Patrice Carmouze sur scène.
09:08
Oui, c'est une condamnation à une amende.
09:10
C'est bien la preuve qu'il n'y a pas
09:12
mort d'homme dans cette affaire.
09:14
Éloge de l'à-peu-près d'Eric
09:16
Patrice Carmouze sur une mise en scène de
09:18
Pierre Valsteau Théâtre de Poches-Montparnasse,
09:20
tous les lundis à 21h. Merci beaucoup,
09:22
Patrice, d'être passé nous voir ce matin.
09:24
Dans un instant, Patrick Timsit,
09:26
on va parler du festival où vous êtes, attention,
09:28
Monsieur le Directeur.
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