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«La journée internationale des droits des femmes est prise dans l'étau de l'extrême-gauche», estime Aurélie Assouline, présidente du Collectif du 7 octobre
Europe 1
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08/03/2025
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News
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00:00
Il est 19h17, on est en direct, on est sur Europe 1, on attend Aurélie Assouline, présidente du collectif du 7 octobre.
00:07
Je suis toujours avec Olivier d'Artigolle, Sarah Salmane qui sont dans ce studio,
00:11
juste un mot peut-être sur ces manifestations aujourd'hui qui étaient extrêmement tendues.
00:15
Mais extrêmement tendues, c'est-à-dire que même les journalistes ont du mal à faire leur travail.
00:19
On dit les choses, Olivier d'Artigolle, je vous le dis.
00:22
Non mais je vais le dire parce qu'on en a parlé avec Thomas Lacroix pour être tout à fait transparent avec vous.
00:26
Thomas a fait le choix pour protéger chez les journalistes, sachant que d'autres se sont fait agresser hier, notamment des collègues de BFM TV.
00:32
Thomas Lacroix, rédacteur en chef de cette émission, pourquoi vous n'avez pas envoyé de journalistes dans les manifestations ?
00:44
Est-ce que vous pouvez dire aux auditeurs d'Europe 1 ce que vous m'avez dit tout à l'heure ?
00:47
Thomas ? Thomas on ne vous entend pas, je vous le dis.
00:51
Non on ne vous entend toujours pas, enfin moi je ne vous entends pas, mais ça ne fonctionne pas.
00:55
La sécurité des journalistes n'était pas assurée.
00:58
Aurélie Assouline, bonsoir, merci d'être avec nous dans ce studio.
01:02
Présidente du collectif du 7 octobre, vous revenez de ces manifestations, de cette mobilisation.
01:06
Est-ce que vous pouvez juste nous donner un petit peu la tonalité, comment ça s'est passé ?
01:11
Est-ce qu'on sentait ces tensions ?
01:13
En fait je viens de passer un après-midi lunaire.
01:17
On a été parqués à l'extérieur de la manifestation.
01:22
On était dans l'impossibilité d'avancer pendant près de 3 heures et 45 minutes.
01:26
On a fini assise par terre, à attendre que les policiers,
01:30
que je remercie, qui ont fait un cordon de sécurité incroyable,
01:34
gazent les personnes qui ne voulaient pas avancer pour empêcher les femmes juives
01:38
de participer à la manifestation.
01:40
Non mais c'est incroyable, vous entendez ?
01:42
Vous entendez ? Non mais vous entendez, c'est quand même incroyable.
01:44
C'est-à-dire que les femmes juives...
01:46
En fait quand vous êtes juive, vous n'avez pas le droit de venir manifester avec les autres.
01:49
C'est-à-dire d'un côté on met les juives et de l'autre on met les autres.
01:51
La journée internationale des droits des femmes est maintenant prise dans l'étau de l'extrême-gauche.
01:57
C'est juste hallucinant.
01:59
Oui mais c'est inaudible. Que dit l'extrême-gauche ?
02:01
Evidemment qu'on les met face à leur responsabilité.
02:03
Ils ne peuvent pas refuser les femmes juives.
02:05
Attendez Sarah Salmane, je voudrais qu'Aurélie Asselineau réponde.
02:07
Nous sommes des fascistes, tout simplement.
02:09
Nous sommes des fascistes.
02:11
Fascistes hors de notre manifestation.
02:13
C'était ça.
02:15
Ils se distribuaient des papiers en disant
02:17
tout le temps que les sionistes seront là,
02:19
nous n'avançons pas.
02:21
Il n'y a pas un mot d'ordre.
02:23
Ça avait été programmé.
02:25
En revanche, pardon,
02:27
ça ne dérange personne
02:29
que des femmes,
02:31
l'action des fémenes qui a provoqué une polémique
02:33
qui crée Aïl Donald Trump, Aïl Poutine.
02:35
Je voudrais juste qu'on écoute en faisant des gestes
02:37
évoquant le nazisme.
02:39
Ça, ça ne dérange personne. Écoutez.
02:41
Aïl Donald Trump !
02:43
Aïl Donald Trump !
02:45
Aïl Vladimir Poutine !
02:47
Aïl Vladimir Poutine !
02:49
Aïl Elon Musk !
02:51
Aïl Elon Musk !
02:53
Aïl Elon Musk !
02:55
Pardon, excusez-moi,
02:57
mais qui sont les fascistes ?
02:59
Ça, en revanche, ça ne dérange personne, Aurélie Asselineau ?
03:01
Non, absolument pas.
03:03
Je pense qu'ils ne se rendent même pas compte
03:05
de ce qu'ils font.
03:07
Ce n'est pas possible. On avait avec nous
03:09
les femmes iraniennes qui se sauvent de leur pays
03:11
parce que si elles ne portent pas le voile,
03:13
elles sont tuées. En Israël,
03:15
il y a des femmes qui ont été violées, assassinées,
03:17
massacrées, brûlées.
03:19
Pour eux, on défend la cause palestinienne.
03:21
Mais je suis même certaine
03:23
que les femmes palestiniennes qui sont tuées par le Hamas
03:25
et le djihad islamique n'ont pas besoin
03:27
de leur soutien. Ils ont besoin
03:29
qu'on les sauve du Hamas et du djihad islamique.
03:31
Pas de...
03:33
Je suis dans un état...
03:35
Franchement, je viens de vivre un après-midi juste
03:37
incroyable, épouvantable.
03:39
On est sortis de la République.
03:41
Aujourd'hui, on n'avait pas le droit d'être
03:43
au sein de la République.
03:45
C'est incroyable. Olivier Dartigold, je voudrais vous entendre.
03:47
Vous n'aviez pas à vivre cela.
03:49
C'est-à-dire que, tout en étant moi
03:51
d'une sensibilité de gauche,
03:53
sachez qu'une gauche
03:55
qui s'oppose totalement à ça
03:57
existe encore dans notre pays.
03:59
Nous avions des élus de gauche avec nous, évidemment.
04:01
Il faudrait que, dans le cadre de ces événements,
04:03
elles s'expriment. Tout ça est inacceptable.
04:05
Normalement, le 8 mars
04:07
devrait être une journée positive
04:09
où des forces s'additionnent
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pour parler du sort fait aux femmes
04:13
dans le monde, pour parler des iraniennes
04:15
et pour, j'ai envie de dire,
04:17
aller sur une journée comme elles ont pu l'être
04:19
par le passé. Aujourd'hui,
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l'instrumentalisation par certains
04:23
du conflit israélo-palestinien
04:25
et leur ignominie
04:27
qui a fait qu'ils ont
04:29
en effet oublié
04:31
ces femmes israéliennes mortes
04:33
car juives, assassinées car juives.
04:35
Ils n'en ont jamais parlé et, d'une certaine
04:37
manière, ça les disqualifie à jamais
04:39
pour parler de la cause des femmes.
04:41
Mais je vous assure que ce qui s'est passé est
04:43
intolérable et que vous aviez bien sûr
04:45
toute votre place dans la
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manifestation. Par contre,
04:49
certains collectifs qui ne se situent pas
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à gauche et qui mènent des combats
04:53
politiques sur OQTF, etc.
04:55
peuvent, eux, avoir une
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attitude sur ces journées-là pour
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un peu créer, si ce n'est le buzz,
05:01
certaines tensions. Mais ce qui n'est pas votre cas.
05:03
Mais vous imaginez quand même le salut nazi ?
05:05
Non mais pardon, excusez-moi,
05:07
mais moi je suis extrêmement choquée. Le salut
05:09
nazi, ça ne dérange personne, Sarah Salman.
05:11
Ah non, mais moi je trouve ça vraiment révoltant ce que vous dites.
05:13
Ça veut dire que quand on est juive, on ne peut pas manifester.
05:15
Donc en fait, je comprends mieux pourquoi
05:17
les femmes juives israéliennes n'ont pas reçu de soutien.
05:19
C'est parce qu'en fait, comme elles sont juives,
05:21
on ne les soutient pas. Et pire encore,
05:23
parce qu'elles sont juives, on ne les croit pas
05:25
et on les évince, on les exclut,
05:27
on leur marche dessus. Et j'espère une réaction
05:29
exemplaire des élus de gauche,
05:31
du parti socialiste. Bon, la France insoumise,
05:33
je n'espère plus rien. Mais est-ce que
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le parti socialiste va réagir ? Ce qui s'est passé là est intolérable.
05:37
Moi je vous invite à en parler
05:39
vraiment le plus possible.
05:41
On a vu des élus du parti socialiste qui étaient là,
05:43
notamment Arielle Veil. Et heureusement
05:45
qu'il y a encore
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des personnes de gauche qui se situent dans le cadre
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républicain. Ils étaient
05:51
avec nous dans la manifestation, on était tous ensemble,
05:53
LR, PS, bloqués,
05:55
assis par terre, je vous assure, pendant
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trois heures de temps, assis par terre.
05:59
A la fin, on s'est assis. Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?
06:01
Bruno Retailleau. Bruno Retailleau s'est exprimé.
06:03
Le ministre de l'Intérieur a dénoncé sur X des
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organisations féministes qui appellent à empêcher
06:07
des associations de manifester pour la journée
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internationale des droits des femmes, au motif
06:11
qu'elles portent des idées politiques qui ne leur conviennent
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pas, ou qu'elles sont composées
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de femmes juives. Mais Bruno Retailleau
06:17
le dit. C'est quand même
06:19
incroyable. C'est incroyable.
06:21
Aujourd'hui, est-ce que vous pensez que le combat féministe est
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confisqué par une extrême gauche
06:25
pro amas ? Mais tout à fait.
06:27
On l'a vu encore hier soir.
06:29
Vous vous rendez compte que, sous prétexte
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de défendre la cause des femmes
06:33
palestiniennes, on a eu dans
06:35
Paris des cris et des appels à l'intifada.
06:37
On les a passés sur Europe 1 hier soir
06:39
dans cette émission.
06:41
C'est un appel à la violence.
06:43
Il n'y a aucune des deux
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intifadas qui s'est fait sans
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attentats à la bombe, sans coups de couteau.
06:49
C'est un appel à la violence. Et par
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définition, quand on appelle dans Paris
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à l'intifada, on appelle par
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extension à massacrer
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des juifs.
06:59
D'autant plus que c'est souillé
07:01
le combat de femmes palestiniennes
07:03
et de femmes israéliennes qui, en
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commun, depuis des années, essayent
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de construire une paix juste et durable
07:09
avec la reconnaissance des deux états
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dans une situation viable. C'est-à-dire que
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ils ne parlent même pas au nom des femmes
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palestiniennes en se comportant ainsi.
07:17
Des personnes qui n'ont pas dit très
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clairement que le Hamas est une organisation
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terroriste ne peuvent pas défendre
07:23
les femmes palestiniennes qui vivent sous le joug du Hamas.
07:25
Sarah Salmane, j'ai une question.
07:27
Vous êtes avocate. Vous parlez
07:29
de cette manifestation d'hier soir.
07:31
Ces appels à l'intifada dans les rues de
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Paris. Sarah Salmane,
07:35
Laurent Nunez, le préfet
07:37
de Paris, était sur le plateau
07:39
de Pascal Praud hier matin sur
07:41
CNews et dit bien que cette manifestation
07:43
est interdite. Sauf que la justice s'empare du dossier
07:45
et la justice
07:47
désavoue M. Nunez
07:49
et dit, oui, cette
07:51
manifestation sera autorisée.
07:53
Oui, le tribunal administratif
07:55
de Paris
07:57
a décidé que cette manifestation était autorisée.
07:59
Ce qui est intéressant, c'est la motivation du tribunal.
08:01
C'est l'ordre public qui est retenu.
08:03
L'ordre public, c'est une notion, bien sûr, juridique
08:05
qui repose sur la sécurité, la salubrité
08:07
et la tranquillité. Mais cette notion
08:09
est parfois à géométrie variable.
08:11
Ça veut dire qu'il y a finalement un ordre
08:13
public opportuniste. Là, on estime
08:15
que l'ordre public ne serait pas respecté.
08:17
Pourquoi ? Parce que depuis 2020,
08:19
ça s'est toujours bien passé, mais ça ne vous aura pas échappé
08:21
entre 2020 en plein Covid
08:23
et aujourd'hui, après le 7 octobre.
08:25
C'est plus exactement la même chose.
08:27
Deuxième argument, le préfet de police
08:29
ne démontre pas l'insuffisance des moyens.
08:31
Donc ça, je ne savais pas que c'était une condition.
08:33
Maintenant, on le découvre.
08:35
C'est plutôt surprenant. Et pourtant,
08:37
je ne suis pas pour les interdictions à tout va.
08:39
Mais là, c'est un appel à l'intifada clair et net.
08:41
J'avoue que c'est assez surprenant
08:43
quand on voit que d'autres manifestations sont interdites
08:45
pour bien moins que ça.
08:47
Très surpris si je peux me permettre qu'un référé
08:49
d'une manifestation soit allé aussi vite.
08:51
Ils n'avaient pas le choix.
08:53
Pourquoi ?
08:55
Un référé, c'est quand même
08:57
dans un cas d'extrême urgence,
08:59
quand il y a un cas de potentiel mort.
09:01
Ils devaient trancher avant des mandats.
09:03
Si on tranche dans deux semaines,
09:05
ça n'a plus de sens.
09:07
Voici un mot, car il nous écoute peut-être,
09:09
pour toutes celles et ceux
09:11
qui ont organisé des manifestations
09:13
dans les provinces, dans les territoires,
09:15
dans les départements, sur cette journée du 8 mars
09:17
et où les choses se sont bien passées.
09:19
Heureusement que ça peut se passer comme ça.
09:21
Sur Paris, nous savons que c'est difficile.
09:23
Il y avait 120 000 personnes à Paris,
09:25
d'après le collectif qui a organisé
09:27
cette mobilisation.
09:29
On va en reparler dans un instant.
09:31
Vous entendrez aussi
09:33
dans quelques minutes le témoignage de Nathalie.
09:35
Son fils est harcelé,
09:37
menacé de mort par un gamin
09:39
de 15 ans, qui était un de ses anciens copains.
09:41
Ça fait un an que ça dure.
09:43
La justice traîne.
09:45
Son fils ne va plus à l'école depuis 8 mois.
09:47
Il a peur de sortir de chez lui.
09:49
Vous entendrez le témoignage de Nathalie.
09:51
Il est 19h27.
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