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« L’heure est venue pour LR de repartir à la conquête » affirme Bruno Retailleau concernant son ambition pour les présidentielles 2027
Europe 1
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15/02/2025
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News
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00:00
Europe 1 Soir Week-end. 19h21, Pascal Bellator du PAP.
00:05
Oui, Bruno Retailleau qui donne les grandes lignes de son projet.
00:09
Il est candidat à la présidence des DLR face à Laurent Wauquiez.
00:15
Il l'a annoncé et il s'explique.
00:17
Bruno Retailleau qui par ailleurs a lancé, vous savez, un grand plan contre le narcotrafic.
00:21
Et voilà le lien que j'y voyais entre ce rapport qui sera remis donc lundi
00:26
et le ministre de l'Intérieur qui se bat contre le narcotrafic.
00:30
Que dit-il Bruno Retailleau ? D'abord qu'il va ratisser large.
00:33
Je ne sais pas si vous avez lu cet entretien.
00:35
Il veut refonder un parti de droite qui puisse s'élargir à tous ceux qui veulent une politique de bon sens,
00:40
de fermeté, d'autorité sur la forme.
00:42
Je veux que l'on retrouve aussi une convivialité.
00:44
Et il dit qu'il est ouvert à tout le monde, qu'il ratisse large.
00:49
Bruno Retailleau, je ne sais pas si vous avez vu son entretien
00:54
avec toujours l'immigration et la lutte contre le narcotrafic dans les lignes de mire.
00:58
Il part pas un peu vite ?
01:00
Charles-Henri Dorglas ?
01:02
Ça l'avenir nous le dira. C'est toujours un peu compliqué de répondre à cette question.
01:05
Mais ce qui est sûr c'est que Bruno Retailleau parle énormément.
01:08
Notamment depuis qu'il est au ministère de l'Intérieur.
01:11
Alors c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui ont...
01:13
Enfin il a trouvé une existence, il a occupé même la scène politique et médiatique ces derniers temps.
01:19
C'est indiscutable.
01:20
C'est indiscutable avec un discours qui attire l'attention de beaucoup de Français.
01:25
On le sait, on le savait déjà avant.
01:27
Et il incarne ça.
01:29
Maintenant qu'est-ce qui va se passer au sein des Républicains ?
01:32
Qui va être appelé exactement à voter ?
01:34
Et qui va répondre à cette question-là entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ?
01:38
Comment est-ce qu'ils vont gérer cette guerre ?
01:40
Est-ce que les électeurs de droite ou plus largement les électeurs intéressés par ce projet
01:46
vont supporter une bataille de plus si elle devient sanglante et si elle devient politicienne ?
01:52
Ça je ne sais pas, ça les regarde.
01:54
Et à leur place je ferai attention.
01:56
Parce qu'il y a vis-à-vis du personnel politique une immense lassitude.
02:00
Enfin là je vais enfoncer des portes ouvertes mais il y a vraiment une immense lassitude.
02:04
C'est un fait Charles-Antoine, hélas.
02:06
Il y a vis-à-vis de la vie politique même cette idée-là.
02:10
Et là la question de la censure, de François Bayrou, de est-ce qu'il arrivera à parler ?
02:15
Est-ce qu'un tel et un tel se parlent ? Sur quoi exactement ?
02:18
À la fin je pense qu'il y a quand même beaucoup de gens qui se disent
02:20
bon tout ça est formidable, très bien, les engagements ici, les engagements là.
02:24
Maintenant concrètement quels sont les résultats ?
02:26
Non mais peut-être qu'il peut attirer du monde chez les LR Bruno Retailleau.
02:30
Non mais peut-être qu'il peut attirer du monde mais ça dépendra sur quelles questions.
02:33
Je ne sais pas, sur quelles questions, ça je l'ignore.
02:35
Bruno Retailleau, invité du Grand Début.
02:37
Voilà, repensez News, le JDD, demain à 10h, présenté par Jacques Sauré.
02:41
En termes de communication, je disais Bruno Retailleau, est-ce qu'il ne part pas un peu,
02:45
pas parler, mais ne part pas un peu trop vite ?
02:48
Vous comme communicant que vous êtes, M. Galliard.
02:52
Bien sûr, il est presque obligé.
02:54
Vous savez, il est rentré dans un gouvernement qui a été très vite abîmé.
03:00
M. Barnier a été censuré, puis il est resté dans un deuxième gouvernement
03:04
dont on ne sait pas trop quelle est la temporalité.
03:06
Donc il y a urgence pour Bruno Retailleau d'exploiter ce qui a été son choix,
03:11
de ne pas rester parlementaire, de ne pas rester au parti,
03:14
mais d'aller pouvoir se confronter au réel de la gouvernance.
03:19
Et à partir du moment où il se confronte au réel de la gouvernance,
03:22
dans un secteur qui était celui qui pour lui est le plus efficace en termes de performance,
03:29
je ne parle pas d'élection mais d'audience, c'est-à-dire sécurité et immigration.
03:35
C'était pour lui le siège parfait, il s'est battu pour l'avoir, c'est un truc qu'il voulait.
03:39
Après, il a très peu de temps pour le faire, et il a commencé par quoi ?
03:42
Par faire ce qui est, vous vous rendez compte aujourd'hui, le niveau de performance politique,
03:46
c'est de dire le réel.
03:47
Mais on avait tellement oublié que dire le réel sur la sécurité ou l'immigration,
03:50
je ne parle pas de tous les partis, je parle de la plupart des partis qui gouvernaient auparavant,
03:55
c'est-à-dire du Parti Socialiste jusqu'au Républicain,
03:57
ces gens-là avaient oublié un peu de dire le réel.
03:59
Donc lui, il est parti sur l'idée qu'il faut dire le réel.
04:01
Maintenant, il est dans l'étape où, une fois qu'il a répété, redit et puis répété le réel,
04:06
qu'il est changé de gouvernement, puisque le Premier ministre a changé,
04:09
là aujourd'hui, il va devoir commencer à délivrer.
04:11
Donc il fait le pari que sur cette trajectoire,
04:13
il a créé une bulle d'audience qui est effectivement très matérialisée,
04:16
il fait partie des personnalités les plus sympathiques, les plus aimées,
04:21
qui sont les plus connues.
04:22
Aujourd'hui, c'est celui qui parle le plus, vous avez raison de dire,
04:24
il parle beaucoup.
04:25
Par exemple, je le disais hors antenne, je n'ai pas tout à fait compris l'idée d'aller,
04:29
comme on va sur tous les sujets, aller se présenter à Grenoble devant un rideau de fer
04:33
parce qu'il y avait une grenade qui avait explosé dans une espèce de lutte entre deux gangs,
04:36
on ne savait pas trop.
04:37
Quand même, une grenade, c'était une première en France,
04:39
qu'une grenade soit balancée dans un bar.
04:41
La grenade, c'est déjà bien, on peut le commenter,
04:44
on peut le dire depuis l'hôtel de ville de Grenoble, dire qu'on ne laissera rien passer.
04:47
Aller là-bas, ça ne rapporte pas grand-chose, sauf à l'idée qu'on est encore présent.
04:50
Donc il exploite tous les moyens, parce qu'il a eu urgence dans sa tête à se dire
04:54
je ne sais pas combien de temps je vais rester.
04:56
Et donc forcément, il est au milieu, en plus d'autres candidatures.
05:00
C'est-à-dire qu'Edouard Philippe, sur le même créneau ou presque,
05:02
parce que c'est ça dont on parle, quand il dit qu'il va ratisser large, qu'est-ce qu'il va ratisser ?
05:05
Alors oui, il espère ratisser une partie de celles et ceux chez Les Républicains
05:09
qui sont partis chez Marine Le Pen au Rassemblement National.
05:12
Et puis en partie aussi, je pense encore davantage,
05:14
tous ceux qui sont allés chez Emmanuel Macron,
05:17
en tout cas qui sont restés à un moment donné,
05:19
quels qu'ils soient, qu'ils soient plus âgés, moins âgés, jeunes, moins jeunes.
05:22
Et donc c'est ça ratisser large.
05:24
Le bon sens, c'est le terme du moment.
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Même Donald Trump a parlé beaucoup de bon sens.
05:28
Même Vladimir Poutine a dit que le bon sens, c'était quelque chose qui était très important
05:31
et qu'il fallait penser la politique ou la géopolitique comme ça.
05:34
Donc vous voyez, c'est ça.
05:35
Et après, la convivialité.
05:36
Alors ça, je ne sais pas trop ce que ça veut dire.
05:37
C'est-à-dire en gros, peut-être ne pas se faire la guerre des chefs, en effet,
05:39
et de se dire qu'on veut gagner tous ensemble.
05:41
Ils ont tous, de toute manière, ce rendez-vous présidentiel.
05:43
Ils oublient un truc, c'est que, un, leur machine, leur moteur électoral,
05:48
parce que leur moteur politique est assez faible,
05:50
c'est quoi ? C'est une trentaine de députés, quelques sénateurs.
05:53
Certes, 2026, un grand rendez-vous parce qu'ils ont une grosse réserve territoriale,
05:57
sur laquelle se bat aussi un autre acteur potentiel candidat,
06:02
qui est le président de l'Assemblée des maires de France,
06:04
qui est donc maire de Cannes,
06:06
et qui dit, lui, moi aussi, ça m'appartient, quelque part, je vais y aller,
06:08
et puis moi, je peux faire autre chose.
06:09
Donc on a cette espèce de marigot sans grosse machine derrière lui,
06:13
qui veut aller lutter contre une énorme machine politique.
06:17
Aujourd'hui, qu'on ne le veuille pas,
06:19
l'Assemblée nationale est la seule grosse machine politique,
06:21
et donc électorale, potentiellement,
06:24
parce qu'ils ne l'ont pas confirmée à chaque fois,
06:26
parce qu'ils n'ont jamais réussi à gagner une énorme élection,
06:28
une grosse élection, mais certainement qu'ils le feront un jour,
06:31
et donc, en tout cas, ils ont cette machine politique,
06:33
et cette puissance politique, et leur faut un vrai moteur,
06:35
et de l'autre côté, il y a une petite mécanique,
06:37
parce que les républicains, aujourd'hui, c'est une petite mécanique,
06:40
en tout cas, à l'Assemblée nationale,
06:42
on verra ce qu'ils en feront aux municipales et aux élections locales,
06:44
et puis, là-dessus, il y a beaucoup de candidatures,
06:47
c'est-à-dire qu'ils sont très nombreux.
06:48
Oui, mais tout le monde n'est pas Bruno Retailleau, peut-être Charlotte Dornelaz,
06:50
donc il y a peut-être une chance de l'emporter,
06:52
si effectivement, ce n'est pas trop violent avec Laurent Wauquiez,
06:54
les adhérents, on va le supporter.
06:56
Et d'autres, oui.
06:57
Mais le gros enjeu, la notoriété, la popularité de Bruno Retailleau
07:03
tient, en effet, au fait qu'il dise ce qu'il est,
07:07
depuis son ministère de l'Intérieur, en disant,
07:09
voilà ce que je constate tous les jours,
07:11
en effet, vous n'avez pas des sentiments,
07:14
il y a bien une réalité qui correspond à ce que vous pensez,
07:17
vous êtes inquiet pour de bonnes raisons,
07:19
voilà, tout sur le terrain, je suis absolument d'accord,
07:21
c'est de là qu'il tire sa popularité.
07:23
Maintenant, s'il est empêché de passer à l'acte
07:26
autant qu'il le voudrait par rapport à son discours,
07:28
c'est pour une raison simple,
07:30
c'est en raison des verrous institutionnels,
07:33
essentiellement, ou supranationaux, qui existent.
07:36
Or, qui est le champion de la dénonciation de ces verrous depuis quelque temps ?
07:40
Laurent Wauquiez,
07:41
il n'arrête pas d'en parler, depuis déjà, quelques temps.
07:44
Donc, sur quoi va vraiment se jouer l'affrontement ?
07:46
C'est aussi une grande question.
07:48
Ils vont devoir, en effet, dire leur différence.
07:50
Aujourd'hui, la différence de Bruno Retailleau,
07:52
c'est qu'il est au ministère de l'Intérieur.
07:54
Si Laurent Wauquiez vient expliquer sur la scène
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que c'est précisément lui n'est pas au ministère,
07:58
mais il sait qu'au ministère, on ne peut pas faire grand-chose
08:00
parce qu'il a dénoncé les verrous,
08:02
bon, on va tourner dans un débat
08:04
où il va être difficile de les différencier.
08:06
Donc, après, sur quoi ça se jouera ? Je ne sais pas.
08:08
On verra. Il y aura le vote des militants le 17 mai.
08:10
Oui, mais ce qui est indiscutable,
08:12
c'est ce que disait Jean-Christophe,
08:15
c'est la bulle de popularité de Bruno Retailleau
08:18
est extrêmement identifiable.
08:20
Et ça, la droite, de manière générale,
08:22
les droites même, le savaient déjà
08:24
et le regardent forcément de près.
08:26
C'est sûr, mais ils ne seront pas les deux seuls
08:28
à se battre sur ce créneau, c'est certain.
08:30
Il y a un bureau politique qui est convoqué,
08:32
ça c'est sûr, lundi 18h,
08:34
qui va travailler sur deux choses,
08:37
peut-être que ce parti va changer de nom.
08:39
Il y aurait peut-être tout intérêt, non ?
08:41
Oui, mais ça c'est une solution
08:43
lorsqu'on veut effacer une mauvaise période.
08:45
Donc, c'est comme dans une marque,
08:47
on voudrait changer.
08:48
Si vous voulez changer le nom de la radio,
08:49
vous pouvez imaginer.
08:50
Alors, parfois, on dit au contraire,
08:52
il faut s'ancrer, garder une part de son identité,
08:55
parce qu'à trop changer, on finit par se perdre davantage,
08:57
se faire oublier.
08:58
Là, on sent bien qu'ils ont une envie,
09:00
c'est effectivement de repartir sur des bases très nouvelles.
09:02
Mais ça a été fait plusieurs fois chez eux,
09:04
ça a été fait souvent chez eux.
09:06
Et donc, à partir de là,
09:08
regardez en face, vous avez l'équivalent du socialisme,
09:10
ils n'ont pas trop changé.
09:11
Alors, ils ont eu des échecs,
09:12
ça n'a pas changé grand-chose non plus
09:13
dans leurs descentes respectives.
09:15
Donc, je crois que l'enjeu du parti,
09:18
c'est effectivement de considérer
09:20
comment ils vont choisir
09:21
et comment ils vont organiser ce combat qui vient.
09:23
Parce qu'inévitablement, il y aura un combat.
09:25
Ils en ont tous envie.
09:26
Alors, certains tiennent le parti,
09:28
et peut-être une partie à l'intérieur du parti,
09:30
des élus,
09:31
parce qu'il en reste quelques-uns quand même.
09:32
Je pense à Laurent Wauquiez,
09:33
qui n'a fait que ça pendant des mois et des mois.
09:35
Il a sillonné la France
09:37
pour se faire connaître non pas du grand public,
09:39
mais surtout du public intermédiaire.
09:41
C'est un spécialiste de la désignation.
09:43
Dans un parti politique,
09:44
ce n'est pas forcément celui qui est le plus populaire qui gagne.
09:46
C'est celui qui maîtrise l'appareil,
09:47
en tout cas ceux qui vont voter.
09:49
Mais c'est quand même dans toute élection.
09:50
Il faut maîtriser le corpus des gens qui vont voter,
09:52
qui vont désigner.
09:53
Là, si c'est les Français,
09:54
c'est les Français,
09:55
mais là, ce ne sont pas les Français.
09:56
Ça va être au mieux les militants,
09:58
voire quelque chose d'un public
09:59
un peu plus intermédiaire encore.
10:01
Donc ça, ça va être très compliqué.
10:03
Et puis de l'autre, vous avez des gens qui jouent à la parallèle.
10:05
M. Bertrand joue en dehors de ça.
10:07
On ne sait pas trop où il est.
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Et puis il y en a plein d'autres.
10:09
Et puis M. Philippe, on le redit,
10:10
ça fait un moment qu'il le dit qu'il est candidat.
10:12
Il est la personnalité aujourd'hui à droite,
10:14
qui est en tout cas ce qu'on considère être à droite aujourd'hui,
10:16
une des plus populaires.
10:19
Donc M. Retailleau, oui, son pari,
10:21
c'est maintenant de tenter de montrer malgré tout,
10:23
ce que disait Charlotte, des résultats.
10:25
S'il arrive à attraper des résultats,
10:27
et s'il veut démontrer,
10:29
il envoie plus de gens à l'étranger,
10:31
il y a moins de migrants,
10:32
il y a des choses qui sont là, qui sont tangibles pour les gens.
10:35
Maintenant, s'il y a trois ou quatre accidents,
10:37
comme le fait que l'influenceur ne peut pas être envoyé en Algérie,
10:40
et qu'il redit son impuissance à nouveau,
10:43
à ce moment-là, excusez-moi de le dire comme ça,
10:45
mais c'est bon, passe ton chemin,
10:47
parce que t'es pas capable, pas plus qu'les autres.
10:48
Et puis vous savez quoi ?
10:49
S'il commence à y avoir des résultats,
10:50
à ce moment-là, le RN,
10:51
il va regarder ce gouvernement différemment,
10:53
même s'il aime beaucoup M. Bayrou.
10:55
Mme Le Pen, elle va dire, attendez,
10:57
Dites-moi si vous avez une question à poser à Bruno Retailleau,
10:59
on va dire à Jacques Ceré, justement.
11:00
Quelle serait la question que vous poserez demain
11:02
au ministre de l'Intérieur, Charles Dornalas ?
11:04
Surtout ce qu'il dénonce,
11:05
quels sont les verrous exactement qu'il a identifiés à son action ?
11:08
Est-ce que ce sont des verrous circonstanciels ?
11:10
C'est-à-dire, il n'est pas le maître aujourd'hui,
11:12
il y a un Premier ministre et un Président de la République,
11:15
donc il y a certaines choses qui dépendent de l'un ou de l'autre,
11:17
mais quels sont les verrous exactement qu'il a identifiés,
11:20
et comment, finalement, ne pas être fataliste
11:23
devant la situation qu'il dénonce ?
11:26
Moi, je lui poserai la question qui viendra,
11:28
qui est posée, en regardant l'élection allemande en ce moment,
11:30
c'est-à-dire, qui est posée à M. Merz,
11:32
est-ce que vous allez, qui a été posée même par des acteurs étrangers,
11:35
M. Vance, qui lui dit carrément dans son propre pays,
11:38
que ferez-vous de la relation avec le Rassemblement national ?
11:41
Vous n'allez pas pouvoir gouverner tout seul.
11:43
Mais il le dit dans son entretien, il le dit.
11:45
Avec Mme Le Pen, ou M. Bardella, et je ne sais qui encore d'autre.
11:48
Qu'est-ce que vous ferez ? Est-ce que vous gouvernerez avec eux ?
11:51
Est-ce que vous leur proposerez ?
11:52
Est-ce que vous serez, ou est-ce que vous serez
11:54
ce que vous êtes aujourd'hui, c'est-à-dire que vous avez toujours dit
11:56
« Non, on n'ira pas. »
11:58
Et je demanderai une réponse.
12:00
Oui, et vous demanderez une réponse, ça fait clair.
12:03
Moi, je lui demanderai s'il va à l'Elysée.
12:06
Il est en train de prendre les, je ne sais pas,
12:08
de marcher dans les pas de Nicolas Sarkozy,
12:10
le ministère de l'Intérieur, la présidence du parti.
12:12
Mais il y en a un autre qui doit y penser aussi,
12:14
si on parle des pas de Gérald Darmanin.
12:17
Ah oui, Gérald Darmanin, bien sûr, évidemment.
12:20
Vous avez raison, vous avez raison, effectivement.
12:22
On l'a oublié.
12:23
Oui, on l'a oublié.
12:24
Mais là, moi, je trouve que le parcours ressemble un peu
12:26
à celui de Nicolas Sarkozy, non ?
12:28
Oui, mais c'est ce qu'on disait à Gérald Darmanin,
12:29
c'est pour ça que je me suis percutée.
12:31
Oui, vous avez raison.
12:32
Effectivement, on verra bien qui sera candidat en 2027.
12:35
Moi, je lui poserai la question.
12:37
Merci.
12:38
M. Sarkozy, il est au ministère de l'Intérieur,
12:40
vous avez M. Chirac qui l'embêtait beaucoup,
12:42
mais à l'époque, leur parti politique
12:45
était un parti qui avait une grosse machine
12:47
de guerre et d'élections.
12:49
Allez, il est 20h44 sur Europe 1.
12:51
Europe 1, le journal permanent.
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Droits de douane entre l'UE et les États-Unis: les responsables des secteurs les plus impactés seront réunis avec les ministres ce mercredi à Bercy
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Guerre en Ukraine: pour Sergueï Jirnov, ancien officier du KGB, "Poutine a blessé Trump dans son orgueil"
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Réforme du système judiciaire : «Il faut arrêter d'empiler les réformes, et donner aux magistrats les moyens d'appliquer les lois votées», estime Alexandra Vaillant
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Airbags Takata : les constructeurs automobiles obligés de proposer véhicules de remplacement pour leurs clients immobilisés
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La journée de défense et de citoyenneté repensée : un format plus «militarisé» dès la rentrée pour les jeunes de 16 à 25 ans
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EXTRAIT - Gérald Darmanin veut restaurer la confiance des citoyens dans la justice et dévoilera à la rentrée son projet de loi pénale baptisé «S.U.R.E»
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