Les Restes à payer sont des passifs financiers constitués de toutes les liquidations non encore réglées par le comptable public. En clair, il s'agit d'arriérés de paiement de l'État auprès de ses fournisseurs, des crédits engagés, mais non encore payés par la comptabilité publique. L’une des explications à la situation : l’instauration de ce fameux compte unique du Trésor, en 2018. Lequel était censé centraliser les ressources financières de l'État dans une caisse unique, dans le but de mieux aligner les décaissements sur les priorités nationales et faciliter ainsi le paiement des engagements de l'État. Mais depuis, les choses n’ont fait que se dégrader, notamment sur la rallonge des délais de paiement. Selon la Direction de la comptabilité publique en effet, ces délais sont passés de 110 jours en moyenne en 2018 à 160 jours aujourd’hui.