Des salles de classes dépenaillées, des infrastructures et équipements sommaires, de très nombreux enseignants absents et une charge éducative qui devient, dans ces conditions, forcément un chemin de croix. Des conditions qui ont historiquement toujours été celles-là, mais que certaines élites originaires du coin présentent comme constitutives de ce caractère de fer qui les a forgés. Au bout de cette longue route droite qui porte le regard et les pas à presque un kilomètre du cœur de ville, le destin ainsi tragique de l’unique établissement de formation secondaire général de la localité. Une pompe aspirante pour 30 000 personnes vivant dans les alentours et qui voient arriver de plus en plus de femmes et d’hommes conquérants, à la poursuite du bonheur.