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Dans "Impact", Olivier Norek crée un éco-terroriste : "Je l'invente parce qu'il me fait peur et parce que je pense qu'il va arriver"
franceinfo
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30/01/2025
Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Jeudi 30 janvier 2025 : l’écrivain Olivier Norek. Il publie l'adaptation de son livre, "Impact", en roman graphique, aux éditions Michel Lafon, illustré par Frédéric Pontarolo.
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00:00
Bonjour Olivier Norek, vous êtes un écrivain et scénariste assez atypique,
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engagé dans l'humanitaire pendant la guerre en ex-Yougoslavie.
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Vous êtes aussi un ancien capitaine de police judiciaire à la section Enquête et Recherche du 93,
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donc de la Seine-Saint-Denis, fonction que vous avez occupée pendant 18 ans,
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avant de rendre vos insignes et de signer l'écriture de romans.
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Vos romans, justement, sont principalement policiers
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et avec systématiquement des messages sociaux et engagés.
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Vous n'hésitez pas à pointer du doigt ce qui vous affecte.
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Je pense au sort des migrants, au désastre du tourisme.
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Avec votre ouvrage Les guerriers de l'hiver,
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vous avez remporté le prix Jean Giono 2024 et le prix Renaudot des lycéens.
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Je crois que tout est dit.
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L'histoire d'un tireur d'élite finlandais pendant la Seconde Guerre mondiale.
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On aurait pu croire que ça n'allait pas fasciner les lycéens.
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Et bien au contraire, ça les a complètement attirés et absorbés.
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Aujourd'hui, vous publiez Impact chez Michel Laffont, illustré par Fred Pontarolo.
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C'est l'histoire de Virgile, un ancien soldat des forces spéciales
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qui perd sa fille dès sa naissance d'une maladie respiratoire liée à la pollution.
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Il va évidemment décider de se venger.
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Il va créer un groupe écoterroriste Green War.
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Deux personnes vont tenter de le raisonner.
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Finalement, on va en finir par l'accompagner dans tout ça.
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C'est Diane et Nathan, l'un est flic, l'autre est psychologue.
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Et le lecteur est invité à réagir, à s'engager.
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Est-ce que c'est un manifeste écologiste radical, Olivier ?
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Alors, il est radical dans le sens où je mets en place le premier terroriste écologiste
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qui va décider d'utiliser la violence.
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Pourquoi je l'invente ? Je l'invente parce qu'il me fait peur.
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Je l'invente parce que je pense qu'il va arriver.
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En fait, c'est la création d'un monstre avant qu'il ne surgisse.
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C'est presque, c'est plus un avertissement.
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C'est cette nécessité que j'ai ressenti quand j'ai compris qu'il y avait
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ce concept de débattre avec les mots et se battre avec les points.
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Quand la parole n'est plus écoutée, quand la voix est muselée,
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alors il reste assez peu de choses, il reste les points.
01:57
Le MIT, en 1972, nous alerte déjà sur la finitude des énergies fossiles,
02:03
mais on ne l'a pas écoutée.
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Les accords de Paris de 2015 nous invitent à ne pas dépasser de 1,5 degré
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la chaleur sur la planète et on l'a dépassé l'année dernière en février.
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Même Jules Verne, dans l'île mystérieuse, nous invite à faire attention
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un petit peu à l'hydrogène parce que les énergies fossiles ne seront pas éternelles.
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Donc, qu'est-ce que c'est à avoir ce sentiment de crier dans le vide
02:24
depuis si longtemps ?
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Et puis, je comprends aussi qu'on ne veuille pas nous écouter.
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Enfin, je veux dire, c'est plombant l'écologie, c'est menaçant l'écologie.
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Et puis, aujourd'hui, on parle de Gaza, on parle de l'Ukraine,
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on parle de tous ces métiers si importants qui ne sont pas regardés,
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qui sont ceux qui nous nourrissent, ceux qui nous soignent,
02:41
ceux qui nous protègent, ceux qui nous enseignent.
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En fin de compte, on a la main posée sur une plaque chauffante
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et on est en train de se brûler la main.
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Et évidemment, on en oublie que la maison est en train de prendre feu
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parce que la chose la plus importante, c'est de déjà gérer le problème
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qui nous fait souffrir immédiatement.
02:55
Mais il n'y a pas d'immédiateté dans le combat écologique.
02:57
Le combat est l'écologie qui prend du temps.
02:59
L'humanité, c'est un super tankeur.
03:01
C'est ce genre de bateaux qui mettent des kilomètres et des kilomètres
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et des kilomètres avant de pouvoir faire demi-tour,
03:06
même si l'ordre en a été donné des kilomètres avant.
03:09
L'humanité prend énormément de temps pour changer.
03:11
Donc, c'est aujourd'hui qu'on protège demain.
03:13
Mais plus on prend de temps pour ne pas protéger demain,
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plus l'addition est salée et plus l'addition sera de toute façon à payer
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dans quelques années.
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Il n'y a pas qu'il y a des moments forts, Clé.
03:22
Dès les premières pages, d'ailleurs, vous décrivez le quotidien
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des peuples trimbalés à droite, à gauche et laissés pour compte,
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tout simplement, dans cette jungle gigantesque de la pauvreté.
03:31
Parce que c'est de ça qu'il s'agit.
03:33
L'un des personnages est la conscience, celle de Virgile notamment.
03:37
Vous écrivez, il les regarda sans vraiment les regarder.
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Il ne fallait pas que les images aillent de ses yeux à son cerveau
03:42
et de son cerveau à son âme. Tout est dit.
03:44
Oui, c'est le concept que les journalistes connaissent bien.
03:48
C'est la peine au kilomètre et les morts au kilomètre.
03:50
C'est à dire que si ça se passe loin, alors c'est moins grave.
03:55
La mort de trois petits enfants français dans un accident de manège
03:59
à la fête à Neneu sera toujours plus importante
04:02
que les 6000 enfants d'Afrique subsaharienne
04:05
qui meurent tous les jours de faim ou de soif.
04:08
Ce concept de peine au kilomètre, c'est un peu comme si je vous proposais
04:12
dès demain, et ce serait esthétiquement assez dégueulasse,
04:14
d'avoir nos poumons à l'extérieur.
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Il n'y aurait plus de fumeurs parce qu'à chaque latte tirée,
04:19
à chaque bouffée de nicotine tirée, on verrait nos poumons se contracter.
04:23
On aurait une vision sur l'immédiateté de la conséquence de nos actes.
04:27
Mais nos actes, leurs conséquences, elles se passent ailleurs.
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Aujourd'hui, par exemple, dans le delta du Niger, on en est à la 4000ème marée noire.
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Il y a des endroits en Afrique qui sont tout simplement impropres à la vie,
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qu'elles soient végétales, animales ou même humaines.
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Il y a des centaines de morts, d'ailleurs.
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Des milliers, des dizaines de milliers, des centaines de milliers, malheureusement.
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Effectivement, par jour, on en est à 10 millions de morts par an
04:52
dues à la pollution. C'est un décès sur six.
04:54
Alors, je m'étais promis en venant vous voir de ne pas essayer d'être menaçant,
04:57
catastrophiste, mais c'est vrai que c'est terrible parce que l'écologie
05:02
n'est pas un sujet. L'écologie, c'est le sujet qui doit infuser
05:06
toutes les nouvelles lois, tous nos nouveaux actes.
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Et on aurait presque tendance à penser qu'en fait, tout ça s'est réglé depuis longtemps.
05:13
Parce que si c'était si important en 2015, est-ce que vous avez remarqué
05:16
que ça fait quasiment trois ans qu'on n'a pas prononcé le mot écologie ?
05:19
Alors, j'ai bien vu, comme tout le monde, qu'on est dans une sorte de
05:23
mascarade et de manège à sensation
05:27
au niveau de cet ancien politique et que rien ne semble avancer
05:30
ou tout semble se perdre un peu. Je sais que ce n'est pas le bon moment,
05:33
mais pourtant, il va falloir que tout ça infuse la politique, infuse nos actes.
05:38
Et pourtant, ça fait déjà des années qu'on ne parle plus, qu'on ne prononce
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même plus le mot d'écologie.
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Il y a un moteur, c'est le son qui coule dans vos veines quand même.
05:48
On va en parler, Olivier Norek, puisque vous êtes le petit fils d'Hubert Norek,
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un migrant siletien devenu citoyen français, sous-officier
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de la Légion étrangère naturalisée français en 1935.
05:58
Cette histoire féminine, elle fait partie de vous, justement ?
06:00
Absolument. Elle parle du courage
06:07
d'un homme et de tous ces hommes et de ces femmes qui, un jour,
06:10
ont quitté leur pays pour un meilleur.
06:13
Mon grand-père, c'est quelqu'un qui compte énormément pour moi
06:17
parce qu'il a eu toujours des métiers de la terre,
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des métiers compliqués.
06:23
Et son premier fils a été professeur au MIT.
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Son second est devenu énarque.
06:27
Il y a eu comme ça, cet ascenseur social.
06:29
Il y a eu comme ça, à un moment donné, une France qui ouvrait les bras,
06:32
qui acceptait et qui permettait qu'on puisse grandir en son sein.
06:37
C'est la question que je me suis posée en écrivant entre deux mondes,
06:39
dans la jungle de Calais, où on en est, où on en est de cet accueil.
06:43
France, terre d'asile, malheureusement à capacité limitée.
06:47
Et c'est ça qui est compliqué.
06:48
La différence entre la générosité ou l'ouverture que l'on doit avoir
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vers les gens qui ont peu ou qui n'ont rien.
06:55
Et puis aussi, cette chose assez égoïste, mais nécessaire de protection
07:00
de soi-même et de protection de son pays.
07:01
Tout ça se percute, tout ça s'entrechoque et tout ça nécessite
07:04
beaucoup de réflexion.
07:06
Et la réflexion, elle prend du temps.
07:08
Et aujourd'hui, le temps, c'est ce qu'on n'a pas.
07:10
La réflexion se fait sur des punchlines, se fait sur des grands titres.
07:14
On n'a presque plus le temps de retourner la pièce,
07:16
puisqu'à chaque pièce, il y a un recto, un verso.
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Il faut être notre propre journaliste.
07:20
Quand on nous dit quelque chose, il faut le prendre et puis essayer
07:23
d'avoir d'autres sources, d'autres informations.
07:25
Mais tout ça prend du temps.
07:26
Et donc, c'est aussi à ça que j'invite.
07:28
J'invite à prendre le temps d'être son propre journaliste,
07:31
à ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on nous dit,
07:33
puisqu'on nous dit beaucoup, beaucoup de choses.
07:36
C'est étonnant, d'ailleurs, parce que vous avez vraiment choisi une autre voie.
07:38
Au début, c'était une association en tant que bénévole,
07:41
médecin sans frontières, pharmacien sans frontières.
07:45
Vous avez connu l'ex-Yougoslavie, la Guyane aussi.
07:49
Vraiment, il y a eu tout un travail.
07:52
Vous avez commencé en tant que gardien de la paix.
07:55
Ensuite, vous avez obtenu le grade de capitaine quand même à la PJ,
08:00
aux enquêtes et recherches.
08:01
C'est étonnant, d'ailleurs, d'en être passé par là.
08:04
Est-ce que c'était aussi pour être confronté au vrai monde ?
08:08
Cette espèce de chemin initiatique ?
08:12
C'est surtout le chemin initiatique de quelqu'un qui ne s'aime pas beaucoup
08:16
et qui a très, très vite compris qu'il trouverait sa place dans la société
08:19
ou une justification, ne serait-ce que d'exister dans le regard de l'autre.
08:23
J'ai besoin de l'autre pour exister.
08:26
Donc, quand j'ai fait l'émission Manitaire,
08:28
c'était pour me trouver une place.
08:30
En fait, je ne sépare jamais un acte de générosité
08:33
de l'égoïsme qu'il génère.
08:37
Si je suis allé en ex-yougoslavie pour apporter des médicaments
08:40
et du matériel médical aux abords des zones de front et dans les camps de réfugiés,
08:44
ce n'était pas pour sauver l'ex-yougoslavie.
08:45
En tout cas, je ne pense pas que je l'ai fait.
08:47
C'était essentiellement, je le pense en fin de compte, pour me trouver moi.
08:50
Puis après, je suis devenu flic, gardien de la paix, lieutenant, capitaine.
08:53
Là aussi, pour que chaque journée soit différente
08:55
et pour que chaque journée soit dirigée vers l'autre.
08:56
Qu'est-ce qu'aujourd'hui, je peux faire pour l'autre ?
08:58
Parce que c'est dans le regard de l'autre que je vais trouver une justification.
09:01
Bon, si à la fin, le résultat, il est que j'ai pu aider de temps en temps,
09:05
alors on oubliera mon égoïsme.
09:07
Mais je pense qu'il faudrait être bien prétentieux
09:11
pour dire qu'on a une sorte d'altruisme totalement pur.
09:15
Non, je pense que quand on donne de l'argent à quelqu'un,
09:17
c'est pour se trouver formidablement généreux.
09:19
Mais oui, en tout cas, l'autre a été le moteur d'absolument toute ma vie.
09:24
Et c'est pour ça, comme vous le disiez tout à l'heure,
09:26
que je n'écris pas de simples romans policiers.
09:28
À chaque fois, il y a un sujet méta, un sujet social,
09:30
un sujet qui peut nous faire avancer, un sujet qui alerte et qui propose
09:33
de prendre du temps pour s'attarder sur un sujet ou un autre qui, moi, me heurte
09:36
ou que je pense qu'on peut modifier et améliorer.
09:40
Olivier Norel, pour terminer, l'écriture, ça vous procure quoi, alors ?
09:45
L'écriture, ça me provoque une responsabilité d'un recommencement.
09:50
Je n'écris jamais le même livre.
09:52
Donc, une fois qu'un bouquin est terminé, on pourrait penser que...
09:55
Je pourrais penser que je vais m'accorder un petit peu, m'octroyer un petit peu de repos.
09:59
Et en fait, non, il faut absolument que je trouve une nouvelle histoire à raconter.
10:02
Pourquoi il faut que je trouve absolument une nouvelle histoire à raconter ?
10:04
Parce qu'il faut que j'intéresse. Pourquoi je veux intéresser ?
10:06
C'est parce que je veux être intéressant dans le regard de l'autre et donc exister.
10:09
C'est-à-dire que j'ai réussi à pousser ma névrose au maximum.
10:12
Avant, le regard de l'autre était essentiel.
10:16
Maintenant, si je n'ai pas l'autre, je n'ai pas de lecteur, je n'ai pas de lectrice,
10:19
donc je ne suis rien. Donc, voilà, j'ai réussi à pousser à l'extrême cette
10:22
névrose et c'est cette névrose qui me fait faire des choses.
10:25
Alors, peut-être que je suis un des seuls à chérir ses propres névroses.
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