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SMART BOURSE - LE QUART D'HEURE AMÉRICAIN du lundi 27 janvier 2025
B SMART
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27/01/2025
Lundi 27 janvier 2025, SMART BOURSE reçoit Pierre-Yves Dugua (Correspondant américain)
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News
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Le dernier quart d'heure de Smartbourg, chaque lundi, c'est notre rendez-vous américain,
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notre quart d'heure américain et nous retrouvons Pierre-Yves Dugas, notre correspondant américain,
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avec nous en visioconférence.
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Bonsoir et bienvenue Pierre-Yves, merci d'être là, fidèle au poste, fidèle au rendez-vous
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pour dresser, alors j'allais dire, on ne va pas compter tous les jours de la présidence
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Trump, on a compté Day 1, Day 2, 3, 4, 5, mais on va faire quand même le bilan de cette
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première semaine qui est une entrée en matière importante et qui a été suivie, observée
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par l'ensemble de la planète financière, notamment, quel est le bilan que vous dressez
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de la première semaine de Trump en exercice du pouvoir à nouveau, Pierre-Yves ?
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Vous savez, s'il y a une semaine, je vous avais dit, la personnalité qui a été sélectionnée
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par le président Trump pour être son secrétaire à la Défense, Pete Hexett, sera confirmée,
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vous m'auriez dit, waouh, vous croyez, parce que c'était mal parti, il y est arrivé,
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et ce soir, vraisemblablement, là il y avait beaucoup moins d'incertitude, Scott Benson,
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le secrétaire au Trésor, sera confirmé, donc en une semaine, on a le secrétaire d'État,
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le secrétaire au Trésor, vraisemblablement ce soir, le secrétaire à la Défense, l'attorney
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general, et j'en ai oublié un important, oui, la secrétaire à la Sécurité Intérieure,
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qui était gouverneur de Dakota du Sud, c'est très important, d'abord par le signal politique
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que cela envoie sur la capacité de Donald Trump à contrôler ses troupes, Mitch McConnell,
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l'ancien leader républicain du Sénat, a voté contre Pete Hexett, il n'a plus rien
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à perdre, il est en fin de carrière, Donald Trump ne peut pas lui porter tort dans sa
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prochaine campagne, il arrête la politique dans deux ans, mais il a voté contre parce
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qu'il pense que c'est une personnalité qui, de par sa moralité qu'il considère douteuse
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et son manque d'expérience, ne sera pas efficace à la direction du Pentagone.
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Malgré cela, le vice-président américain est venu départager le vote au Sénat, il
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y avait trois défections chez les sénateurs républicains, mais Trump l'a emporté, c'est
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une victoire très importante.
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Et c'est un signal politique très important, on sait la faiblesse des marges de manœuvre
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politique qu'il pourrait avoir dans certaines conditions, dans certains contextes, donc
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c'est un message important, et ça montre déjà un peu le rapport de force entre Trump
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et son congrès.
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Exactement.
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Ce rapport de force a été illustré aussi à l'avantage de Donald Trump, pour le moment,
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à l'occasion de la décision prise vendredi dans la nuit du président Trump de renvoyer
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carrément une douzaine d'inspecteurs généraux, sans en avoir notifié le congrès au préalable
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30 jours auparavant, et sans donner les détails des raisons pour lesquelles il avait considéré
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que ces inspecteurs généraux n'étaient pas fiables, n'avaient pas fait un bon job,
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ça c'est la phrase clé de Trump, « he's not doing a good job », alors ça s'est
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terminé, circulé, il n'y a rien à voir, c'est une décision dont le fondement juridique
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est douteux.
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Et bien néanmoins, il y a eu quelques hurlements à gauche chez les démocrates, quelques soupirs
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d'agacement et de surprise de la part de quelques leaders républicains, mais on va
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passer l'éponge, ça aussi c'est une indication que pour le moment, dans ces premiers jours
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de la présidence, Donald Trump arrive à tenir ses troupes, les gros combats qui vont
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devoir être tirés au cours des prochains mois vont être autrement plus délicats,
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en particulier sur la question de la reconduction des baisses d'impôts, des nouvelles baisses
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d'impôts supplémentaires qui veulent être ajoutées par Donald Trump en vue de tenir
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ses promesses électorales, et les autres grandes questions beaucoup plus délicates
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car, ne l'oublions pas, il n'y a que quatre voies d'avance des républicains à la chambre
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des représentants.
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Et puis il y a cet extraordinaire bras de fer qui a duré quelques heures la nuit dernière
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entre le président Trump et le président colombien, qui s'est terminé par, on va
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dire, une reculade des Colombiens qui, en dépit de leurs tempéraments chauds et de
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leurs sentiments bolivariens, ne pouvaient pas faire autrement que d'accepter que des
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avions militaires ramènent plusieurs fois par semaine, par dizaine, des Colombiens rentrés
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illégalement sur le territoire américain, qui se sont rendus coupables de différents
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délits et qui ont été frappés par des jugements à leur encontre sur ces délits.
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Donc la Colombie est obligée d'accepter ces ressortissants.
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Ça s'est très mal passé et Donald Trump en arrive maintenant convaincu que la menace
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qu'il abrandit pendant quelques heures d'imposition de droite douane de 25% sur tous les produits
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ajouté à la suspension des visas pour tous les officiels colombiens, que cette menace
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extrêmement dure a porté ses fruits, d'où la question, sera-t-il tenté de faire la
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même chose à l'égard du Canada et du Mexique ? On a cinq jours à peu près d'ici le 1er
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février pour voir si Donald Trump va mettre à exécution cette énorme menace, tellement
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énorme qu'on doute de sa crédibilité.
05:53
On verra, j'imagine que chaque cible dans le radar ou les viseurs tarifaires de Trump
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est une cible aussi à part.
06:01
Il y a du cas par cas, il y a du sur-mesure, mais c'est vrai que pour la Colombie, je crois
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que j'ai vu que c'était 30% de leurs exportations qui allaient vers les Etats-Unis, voire la
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menace de 25% qui pouvait d'ailleurs passer à 50% au bout d'une semaine.
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J'imagine que pour un pays comme la Colombie, c'est difficile de résister ou de faire face
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à ce genre de menace.
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Alors, on ne tient pas compte de la cocaïne qui n'entre pas dans les statistiques du
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commerce extérieur, mais outre le café colombien, les minerais, l'or en particulier, une grosse
06:34
exportation de la Colombie vers les Etats-Unis, ce sont les fleurs.
06:39
C'est très important que la Colombie exporte beaucoup de fleurs maintenant, car dans quelques
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jours, nous avons la Saint-Valentin, donc cette surtaxe de 25% aurait été catastrophique
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à la fois pour les Colombiens et pour tous les gens qui voulaient faire plaisir à leur amoureuse.
06:55
Ça mettait trop de couples américains en péril peut-être alors, effectivement.
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C'est ça, être obligé de payer le bouquet de fleurs 25% plus cher.
07:03
Que dire des relations entre Donald Trump, les Républicains et la Californie aujourd'hui
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qui arrive ? Et ce n'est pas un point mineur, la Californie étant l'Etat le plus riche
07:14
peut-être des Etats-Unis, avec une partie évidemment très importante liée à la reconstruction
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de Los Angeles et de sa région dans la suite des incendies massifs qui se sont déroulés.
07:25
Il y avait déjà des économistes qui disaient que ça peut créer ou recréer ici et là
07:28
des poches de tension, la reconstruction, la main-d'oeuvre, le bois, etc.
07:33
Ça peut recréer déjà, ça peut être quelque chose d'assez macro en fait.
07:36
Alors sur le plan politique, je ne sais pas ce qu'il en est.
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Ça va être délicat de reconstruire très très vite Los Angeles.
07:45
J'ai envie de parler du syndrome de Notre-Dame.
07:48
Le syndrome de Notre-Dame qui serait, j'invente cette notion, vous me direz si vous approuvez
07:57
Grégoire, quand il faut reconstruire quelque chose très très vite, on abandonne toutes
08:00
les réglementations, on fait une jette à la poubelle.
08:03
On trouve un chemin.
08:04
Quand il y a la volonté, il y a le chemin.
08:07
Oui, quand il y a une volonté, il y a un chemin.
08:10
Alors Gavin Newsom, le gouverneur très correct, très démocrate et très pro-réglementaire
08:18
de la Californie, une des premières choses qu'il a faites quand il a vu que ça chauffait
08:22
très fort, sans faire de jeu de mots, à Los Angeles, il a dit nous allons suspendre
08:26
le plus grand nombre possible de réglementations environnementales en vue de favoriser la reconstruction
08:32
le plus rapidement possible de toutes ces zones résidentielles mais aussi commerciales
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qui ont été détruites.
08:37
Plus de 10 000 structures ont été détruites par ces feux.
08:39
Même chose du côté de Donald Trump, nous allons suspendre toutes les réglementations
08:45
fédérales pour que les routes soient reconstruites rapidement, pour qu'en matière de protection
08:52
de l'environnement, les éventuels obstacles fédéraux à la reconstruction soient levés
08:57
le plus vite possible mais Donald Trump voudrait imposer des conditions à l'aide fédérale
09:04
qu'il devra accorder, avec la bénéliction du Congrès, aux Californiens et c'est là
09:09
que les choses se compliquent.
09:10
Vous vous souvenez peut-être que dans les jours qui ont suivi l'élection début novembre
09:14
de Donald Trump, à Sacramento, capitale de la Californie, le gouverneur Gavin Newsom
09:21
a très fièrement négocié avec son assemblée et son Sénat la création d'une cagnotte
09:29
de 50 millions de dollars en vue de s'affirmer comme le leader de la résistance, résistance
09:36
à Donald Trump destinée à protéger la Californie du Trumpisme.
09:40
Voilà des mots qui ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd et maintenant que la
09:45
Californie a besoin de Donald Trump, Gavin Newsom se fait un petit peu plus discret sur
09:49
cette cagnotte de 50 millions qui est destinée, figurez-vous, à financer les cabinets d'avocats
09:55
et à défendre les sans-papiers qui pourraient être capturés par la police aux frontières
10:03
fédérales et renvoyés chez eux en Colombie, au Guatemala ou au Venezuela ou que sais-je.
10:08
Donc, plus question de se protéger et de résister à Donald Trump, on vient demander
10:13
à Donald Trump d'aider la Californie, Donald Trump a dit ok, mais vous ne pouvez pas comparer
10:19
les feux de Los Angeles à un ouragan parce que l'un est un phénomène d'une catastrophe
10:26
naturelle, l'autre est une catastrophe naturelle mais dont la gravité a été considérablement
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accrue par vos mauvaises politiques environnementales, vous étiez mal préparé pour gérer le feu,
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vous n'avez pas bien débroussaillé, vous n'avez pas rempli les réservoirs d'eau qui
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sont nécessaires pour lutter contre les incendies, vous êtes de gros mauvais et vous allez devoir
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changer ces politiques environnementales et comme ça ne suffisait pas dans son esprit
10:52
en termes de conditions à imposer aux Californiens, il leur a dit, eh bien en plus, je vais vous
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demander de changer votre loi électorale afin d'obliger tous les électeurs de Californie
11:02
à présenter une pièce d'identité lorsqu'ils vont voter.
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Alors les démocrates hurlent, n'acceptent pas de telles conditions qui n'ont rien à
11:09
voir avec la reconstruction et avec les incendies mais le bras de fer va s'engager.
11:13
Bon, ben voilà, c'est l'art du deal, effectivement, à l'assaut Trump de retour depuis une semaine
11:19
maintenant, merci beaucoup Pierre-Yves, Pierre-Yves Dugas avec nous pour suivre évidemment tout
11:23
ce qui va faire l'actualité politique et économique aux Etats-Unis ces prochaines
11:28
semaines, ces prochains mois et pourquoi pas ces prochaines années.
11:31
Pierre-Yves Dugas, correspondant américain avec nous chaque lundi dans ce quart d'heure
11:34
thématique, ce quart d'heure américain de Smartbourse que vous pouvez suivre à la télévision
11:38
bien sûr mais retrouvez également en replay sur bsmart.fr ou encore en podcast sur l'ensemble
11:43
de vos plateformes préférées.
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