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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30
00:00:05où vous êtes de plus en plus nombreux et sur CNews jusqu'à 10h30 où vous êtes
00:00:09toujours aussi nombreux. Il y avait du Céline, du Cioran mais surtout du Blié chez Bertrand,
00:00:16fils de Bernard qui a mis en scène des films que le désenchantement, la lucidité et la drôlerie
00:00:22imprégnaient. Dans Buffet froid en 1979 le commissaire Morvandio refuse d'emprisonner
00:00:30les criminels de peur qu'ils influencent les innocents. Dans Beau père en 1981 une adolescente
00:00:37de 14 ans refuse d'aller vivre chez son père. Après la mort de sa mère elle choisit son beau père
00:00:43pour vivre une histoire d'amour. Histoire d'amour qu'aucun réalisateur ne tournerait plus aujourd'hui.
00:00:49Le cinéma de Blié illustre les années 70, 80, 90 mélange de provocation, de liberté,
00:00:56d'originalité. Les valseuses 74 traduisent une époque. Calmos en 76 est un hymne à la femme
00:01:06même si les dialogues disent le contraire. Trop belle pour toi raconte l'esclavage qui est parfois
00:01:12un visage et que la musique de Schubert ne saurait dissiper. Regarder les films de Blié c'est aussi
00:01:18retrouver des acteurs que le temps ou la mort ont sublimé. Patrick Devers bien sûr, Gérard Depardieu
00:01:25évidemment, Carole Bouquet, Miu Miu, Michel Blanc, Michel Serrault, Bernard Blié, Jean Carmet, Jean-Pierre
00:01:32Mariel, Carole Lorre, Nicole Garcia. J'aimerais tous les citer. Ils incarnent un âge d'or du cinéma
00:01:40français avec des univers, des réalisateurs, des films si éclatants, si étonnants, si différents
00:01:47que je préfère le monde d'hier sur pellicule à celui d'aujourd'hui sur smartphone. Bernard Blié
00:01:55est mort, Bertrand Blié est mort, il avait 85 ans, il nous reste ses films. Merci la vie.
00:02:03Il est 9h02, Chana Lustau, le rappel des titres.
00:02:07Bonjour Pascal, bonjour à tous. On n'en sait plus ce matin sur l'assaillant de Tel Aviv. Hier soir,
00:02:22cinq personnes ont été blessées dans une attaque au couteau. L'auteur des faits a été neutralisé
00:02:27par les autorités israéliennes. Il avait 29 ans d'origine marocaine. Il était résident permanent
00:02:32aux Etats-Unis depuis septembre 2022. Il était arrivé en Israël il y a seulement trois jours.
00:02:38Donald Trump va mettre ses menaces à exécution. Le président américain veut soumettre les pays
00:02:44européens à des droits de douane. Il l'a dit cette nuit en conférence de presse. C'est le seul moyen
00:02:48selon lui pour que les Etats-Unis soient traités correctement. Écoutez. La Chine est un agresseur
00:02:56mais l'Union européenne est très très mauvaise avec nous. Ils nous traitent très très mal. Ils
00:03:01ne prennent pas nos voitures. Ils ne prennent pas du tout nos voitures. Ils ne prennent pas
00:03:05nos produits agricoles essentiellement. Ils ne prennent pas grand chose. Nous avons un déficit
00:03:09de 350 milliards de dollars avec l'Union européenne. Et puis vous pouvez d'ores et déjà réserver vos
00:03:16billets de train pour le printemps. Ce matin, la SNCF a mis en ligne les voyages compris entre le 31
00:03:21mars et le 11 mai prochain. On sait que cette période est particulièrement propice aux week-ends
00:03:25prolongés alors ne traînez pas. Plus vous réserverez tôt, moins les billets seront chers.
00:03:31Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal. En même temps, il y aura sûrement
00:03:34une petite grève à ce moment-là. Exactement. Donc on pourra les acheter au dernier moment.
00:03:40Merci Chana. Sarah Salman est avec nous ce matin. Éric Revelle, Éric Nolot, Yoann Ouzaï et puis
00:03:48Gilbert Collard, président Alternatives France. Nous avons deux avocats sur le plateau. Ah non,
00:03:54c'est fini. Il y a surtout beaucoup de coupables. On a de la clientèle. Tous coupables. Vous m'avez
00:04:04dit c'est terminé, avocat, vous ne plaidez plus. Ah non, mais j'ai été pendant 45 ans. Vous
00:04:09pourriez être toujours inscrit ou être avocat de l'horaire. En fonction des circonstances,
00:04:13je peux reprendre la robe. Imaginons que demain on vous poursuive. En vous faisant un prix,
00:04:19je vous défendrai. Il y a bien longtemps qu'on ne me poursuit plus.
00:04:24Ou si vous êtes victime. Oui, écoutez, on est tous victime et tous coupables. C'est Mitterrand
00:04:30qui avait dit je reprendrai ma robe quand il y a eu l'affaire des radios libres. Il était avocat.
00:04:34En 81. Il avait prêté serment à Vichy. Il avait vraiment prêté serment à Vichy ? Non. Il avait
00:04:44prêté serment à Vichy, oui, mais pas serment d'avocat. Oui. Vous faites bien de...
00:04:49Hier soir, j'ai regardé les 40 premières minutes de Buffet Froid. C'est sublime. C'est
00:05:03extraordinaire. Et puis les comédiens. C'est-à-dire qu'il y a Serot, il y a Depardieu.
00:05:09Le grand Depardieu, ce géant. Et il y a Bernard Blié qui joue le fameux commissaire Morvandio.
00:05:15Ça me scélénère, moi, le violon. Bon, si on voulait un exemple de la folie française,
00:05:24de la névrose française qui ne touche que la France, l'élection de Trump. C'est-à-dire qu'en
00:05:28Italie, en Angleterre, il n'y a pas ces réactions-là. Tout le monde ne quitte pas Twitter
00:05:31dans le camp du bien, dans les gens de gauche. Certains y restent. Même les grands médias
00:05:35progressistes américains ne quittent pas Twitter. CNN ne quitte pas Twitter. CBS ne quitte pas
00:05:40Twitter. La séquence du bras tendu d'Elon Musk montre une folie française. Alors on va revoir
00:05:47ce geste et puis on va l'expliquer et on va entendre les réactions.
00:06:10Où les éditorialistes nous prennent pour des imbéciles, ce qui est possible. Moi, j'ai lu,
00:06:18par exemple, le dénommé Thomas Legrand. Où lui-même l'est-il ? S'il ne comprend pas,
00:06:23je peux poser la question. Il écrit la réalité américaine que l'on voyait venir depuis longtemps
00:06:28nous saute aux yeux avec l'image de ce geste scandaleux effectué par le numéro 2 du futur
00:06:34gouvernement américain lors de l'investiture de Donald Trump. Bon, et ce qu'il faut expliquer,
00:06:40c'est que c'est un geste très courant aux Etats-Unis. Il faut peut-être le dire quand on
00:06:46est journaliste, c'est-à-dire que tu pars de ton cœur, tu tends le bras pour dire de mon cœur,
00:06:50je viens vers vous. En plus, on voit qu'il a une gestuelle assez désordonnée dans sa manière de
00:06:55faire. Honnêtement, il n'y a pas d'ambiguïté dans le travail des journalistes. Il n'y a pas
00:06:59de polémique en fait. Il y a une polémique manifestement. On ne devrait même pas avoir
00:07:04de polémique, pardonnez-moi. Oui, mais vous avez raison. Mais ce que je trouve intéressant,
00:07:07c'est comment c'est instrumentalisé et comment ces gens prennent le public, le mépris pour le
00:07:13peuple qu'ils peuvent avoir. Ils savent très bien la vérité. Ils font semblant de ne pas l'avoir.
00:07:17Je suis d'accord avec vous, mais il faut que vous nous laissiez parler et qu'on écoute Sarah
00:07:21Salman plusieurs interventions. D'abord, écoutez Rémi Féraud. Ce n'est pas n'importe qui. Rémi
00:07:29Féraud, c'est peut-être le futur maire de Paris. Écoutez ce qu'il dit. Et je veux dire que le
00:07:35salut nazi, le salut fasciste d'Elon Musk dans cette cérémonie d'investiture est un geste
00:07:41absolument effrayant envoyé au monde entier. Mais ces gens sont devenus fous. Non, mais Gilbert
00:07:48Collard, je vous assure, là, il faut s'inquiéter. Ces gens sont devenus fous. On est en psychiatrie
00:07:54là. Oui, on est en psychiatrie. Mais ce qui est grave, moi, je trouve, c'est que Gilbert Collard,
00:07:58en fond, ça dit toute l'indifférence qu'ils ont pour la réalité du nazisme et du fascisme. Ils
00:08:07s'en foutent. Ils savent très bien que ce geste fait par Musk est en aucun cas un geste hitlérien.
00:08:13Vous imaginez, en plus, l'Adolphe faire ce geste. Les SS auraient fini en robe rose. On voit très
00:08:19bien que c'est un truc affectif, cordial. Mais ça signifie qu'il n'accorde pas d'importance à la
00:08:28réalité du fascisme et de l'hitlérisme qui s'en servent comme instrument de propagande. Alors,
00:08:35on a l'impression qu'ils sont complètement cinglés quand ils développent leur théorie. Mais en
00:08:40réalité, ces pauvres gens sont dans le vide, dans le vide symbolique, intellectuel. Il leur faut des
00:08:49armes de rhétorique et ils n'ont plus rien. Alors, un geste comme celui-là, il l'interprète,
00:08:55il l'hypertrophie. « My heart goes out to you. » C'est-à-dire que c'est très célèbre aux Etats-Unis.
00:09:03« Mon cœur va vers vous. » « My heart goes out to you. » Vous imaginez l'Adolphe dire ça ? « Mon
00:09:10cœur va vers vous. » Si vous pouviez dire d'abord Adolf Hitler. Oui, je suis d'accord avec vous.
00:09:17Mais ne pas lui donner une forme d'intimité. « Ceux qui orchestrent cette polémique, c'est une
00:09:38assurance vie. Il faut, tous les 15 jours, prouver que le ventre est encore fécond. » Mais ça
00:09:43marche pas, ça. Mais si, ça marche auprès de certaines personnes. Ça marche auprès des derniers
00:09:48lecteurs de ces journaux, auprès des derniers lecteurs de ces partis. Et d'ailleurs, pourquoi
00:09:52ils le font ? Parce qu'ils n'ont rien d'autre à dire. Mais c'est très bête. Non, ils n'ont rien
00:09:56d'autre à dire. C'est surtout un aveu de faiblesse incroyable. Parce que si du discours de Trump,
00:10:03la cérémonie d'investiture, les gens de gauche ne retiennent que ça, ça veut dire qu'en fait,
00:10:08en fait, ils sont stupéfaits par ce qui est en train d'arriver des Etats-Unis. Pour moi,
00:10:12c'est un aveu de faiblesse incroyable. Ils n'ont rien à dire sur le fond. Donc,
00:10:16ils essaient de trouver une petite forme sur laquelle ils vont pouvoir polémiquer.
00:10:18Yoann Ouzahy. Oui, mais c'est le camp médiatique, c'est le camp du bien, c'est le cercle de la
00:10:24raison qui panique. Bien sûr, on le dit tous les jours. Yoann Ouzahy.
00:10:28« Je vous disais hier, et vous n'étiez pas trompé manifestement, que la gauche ne savait plus faire
00:10:32une phrase sans prononcer le mot nazi. C'est ce que vient de faire Rémi Féraud, le mot facho ou
00:10:36désormais maintenant le mot génocide. Nous avons en France la gauche intellectuellement la plus
00:10:41médiocre. La gauche la plus médiocre d'Europe. C'est un fait qui n'a pas su changer de logiciel
00:10:47depuis ces 40 dernières années. C'est vrai sur ce qui s'est passé là avec Elon Musk. Mais c'est
00:10:51vrai sur l'immigration. Partout en Europe, la gauche a considérablement évolué. Il n'y a
00:10:56qu'en France que la gauche nous dit qu'aujourd'hui, quand on parle d'immigration, on est raciste,
00:11:00xénophobe et d'extrême droite. Les sociodémocrates en Allemagne ont complètement revu leur politique
00:11:04migratoire. Les socialistes au Danemark mènent la politique la plus ferme en matière d'immigration
00:11:09de tous les pays européens. Il n'y a qu'en France que cette gauche est restée une gauche
00:11:15profondément médiocre. J'entends ce que vous dites, mais pourquoi l'élection de Trump déclenche-t-elle
00:11:21et x en est un révélateur, c'est-à-dire que tout le monde quitte x, alors que ça se passe pas en
00:11:27Angleterre, en Italie, etc. Le clivage n'a jamais été aussi important depuis que je vis. La gauche
00:11:38française, si je peux me permettre, a toujours dominé intellectuellement l'espace public français.
00:11:47Comme ça n'est plus le cas. Depuis l'après-guerre. Avant-guerre, c'était pas vrai.
00:11:52C'était pas vrai, non. Après-guerre, vous avez raison. En fait, c'est Vichy qui change ça. Comme
00:11:58tous les intellectuels se sont compromis à Vichy, tu changes après-guerre. On est d'accord. C'est
00:12:06la fameuse thèse de Gramsci, il faut gagner le pouvoir. Et aujourd'hui, tous les instruments du
00:12:12contrôle culturel leur échappent complètement. Ils n'ont plus les mots, ils n'ont plus les gestes,
00:12:18ils n'ont plus la rhétorique. Il leur reste, c'est vrai, ce fonds de commerce pour pouvoir habiter
00:12:26leur parole, qui est vide sinon. Vous les entendez sur quoi, à part ça ? Dès que vous discutez avec
00:12:30un homme de gauche, c'est pour vous faire traiter de raciste, de fasciste, de xénophobe. Moi, une fois,
00:12:37dans un débat, j'ai dit à un type, moi je ne suis pas xénophobe, je ne suis pas homophobe, je suis
00:12:42co-no-phobe. Voilà. Vous le comprenez, ça ? – Je le comprends assez bien.
00:12:46– C'est pas pour vous, hein ? – C'est bien, puisque nous vous invitons avec plaisir.
00:12:52– Non, mais vous me dites que vous comprenez, c'est pour ça.
00:12:54– Si vous n'aimez pas les saluts nazis d'Elon Musk, a dit Antoine Léaumont, et que vous ne voulez
00:12:58plus jamais voir ça en France, une méthode simple, rejoignez LFI, entrez dans la lutte, c'est Antoine Léaumont
00:13:03qui a dit ça. Elon Musk lui a dit, franchement, ils ont besoin de meilleurs coups tordus, l'attaque
00:13:08tout le monde est Hitler, tout le monde est Hitler est tellement usé. Bon, voilà ce qu'on pouvait dire,
00:13:13on va pas épiloguer là-dessus, mais voilà ce qu'on pouvait dire là-dessus. Le deuxième sujet que je
00:13:18voulais vous faire paraître, c'est Trump et le droit de douane, parce que ça, ça m'intéresse. On va
00:13:25écouter ce que dit Trump, la Chine est agressive, mais il n'y a pas que la Chine, dit-il, d'autres pays sont aussi
00:13:30de grands agresseurs. Écoutez Trump, et après vous allez me dire ce qui va se passer, parce que vous êtes,
00:13:35vous, en dehors de votre activité politique sur l'île de Ré, vous êtes un grand spécialiste économique,
00:13:43c'est ça votre formation ?
00:13:45– Oui, j'ai un doctorat en finance internationale, ça vous ne l'avez jamais su, on ne s'est jamais vanté.
00:13:50– Mais écoutez, moi je trouve que c'est intéressant que nos téléspectateurs le sachent.
00:13:55– Les finances de l'île de Ré seront bien gérées.
00:13:57– Et ça vous a servi, ça, à titre personnel, dans vos propres finances ?
00:14:02– Non.
00:14:03– Bon, écoutons Donald Trump.
00:14:07– La Chine est un agresseur, mais l'Union Européenne est très très mauvaise avec nous,
00:14:12ils nous traitent très très mal, ils ne prennent pas nos voitures, ils ne prennent pas du tout nos voitures,
00:14:17ils ne prennent pas nos produits agricoles essentiellement, ils ne prennent pas grand-chose.
00:14:22Nous avons un déficit de 350 milliards de dollars avec l'Union Européenne.
00:14:27– Bon, et d'abord, est-ce que c'est vrai ?
00:14:28– Oui, le déficit commercial est passé en gros en 3 ans de 140-150 à 350 milliards.
00:14:34– Est-ce que c'est vrai que l'Union Européenne est, de son point de vue,
00:14:37parce que c'est intéressant, parce qu'on ne l'entend jamais,
00:14:39on dit toujours que nous on va souffrir, mais moi je me mets du côté américain,
00:14:42je comprends qu'il défend ses intérêts, est-ce que c'est vrai ?
00:14:44– De quoi ?
00:14:45– Que l'Union Européenne est très mauvaise pour nous.
00:14:48– Il y a 4 pays qui posent un problème aux Etats-Unis,
00:14:52il y a l'Allemagne pour l'exportation de ses voitures,
00:14:55il y a la France pour ses exportations de biens de luxe, de vin et de champagne,
00:15:01il y a l'Irlande qui donne des conditions fiscales,
00:15:05y compris aux GAFAM américains en Irlande,
00:15:07vous avez des taux sur les sociétés qui sont très bas,
00:15:10et vous avez l'Italie, ces 4 pays-là, en gros c'est les 70-80% de l'excédent commercial.
00:15:14Donc Trump, il fait ce qu'il dit, il dit ce qu'il fait,
00:15:18il a dit je vais m'occuper des Etats-Unis,
00:15:21j'ai un déficit commercial avec vous trop important, donc je vais le réduire.
00:15:24Mais là où il se gourre quand même Pascal,
00:15:26c'est que quand il dit vous n'achetez pas assez nos voitures
00:15:29et pas assez nos biens agricoles,
00:15:31personne ne peut obliger un consommateur à acheter des voitures…
00:15:34– C'est quoi les voitures américaines qu'on pourrait acheter en France ?
00:15:36Tesla c'est très cher, Chevrolet c'est très cher…
00:15:39– C'est très intéressant Tesla, parce que vous avez vu ce qu'il a dit à Musk en fait,
00:15:43il a applaudi sur On va aller sur Mars,
00:15:45mais qui a fait plus la tête quand Trump a dit
00:15:47je vais faire des puits de pétrole et je vais redévelopper les voitures à moteur thermique,
00:15:52ça c'est pas bon pour la voiture électrique de Tesla.
00:15:55Donc ce qui est très habile quand même,
00:15:57c'est que dans le Carré d'or là, vous avez vu à la vestiture, il y a Bernard Arnault,
00:16:01Bernard Arnault c'est le leader mondial du luxe,
00:16:04parmi les produits qui pourraient prendre 10 à 20% de taxes supplémentaires,
00:16:08vous avez les produits de luxe, les cosmétiques, les vins et le champagne.
00:16:12Champagne chez LVMH, je ne vais pas vous citer toutes les marques,
00:16:14vous avez Dom Pérignon, vous avez Ruinart, vous avez Moët & Chandon,
00:16:17donc tous ces produits-là qui sont finalement les seuls qu'on exporte encore à peu près,
00:16:22ils risquent d'être taxés de 10…
00:16:24– Là aujourd'hui ils sont taxés de combien ?
00:16:25Une bouteille de champagne est taxée de combien, vous le savez ?
00:16:27– Je ne sais pas, alors…
00:16:28– Par exemple les produits chinois sont taxés à 10%,
00:16:31les produits du…
00:16:32– Jusqu'à 60%
00:16:33– Et les produits du Canada et du Mexique 25% des droits de douane,
00:16:37et les droits français vous le savez non, les uns les autres ?
00:16:39Aude Riberto peut s'en saigner peut-être, elle va me le dire.
00:16:42– Ça dépend des produits, par exemple les voitures chinoises on les a taxées à 35%,
00:16:47ou les américains les taxent à 100%.
00:16:48– Et puis nous on n'a pas… il y a des modèles qui nous intéresseraient en voiture,
00:16:51nous on est plutôt ces petites voitures qu'on aime,
00:16:53ces petites Renault, les petites Peugeot…
00:16:55– Ford a fait des petites voitures aussi, il y a aussi des petits modèles,
00:16:57ah bien sûr, Ford ils ont fait des petits modèles,
00:16:59non, où Trump se gourd à mon avis c'est que,
00:17:02vous on peut vous forcer à acheter des produits agricoles…
00:17:05– Non, des produits agricoles quoi comme produits agricoles ?
00:17:08– Bah j'en sais rien.
00:17:09– Mais qu'est-ce qu'il y a comme produits ?
00:17:10– Oui, qu'est-ce que j'ai, je n'ai pas acheté des pommes.
00:17:12– Le Coca-Cola, vous avez pas la différence entre du sucre qui viendrait des Etats-Unis
00:17:19et du sucre qui viendrait de France ?
00:17:21Bah non, vous pouvez pas faire la différence, ni les voitures.
00:17:23– Alors écoutez, François Bayrou qui a découvert que…
00:17:26– Les Etats-Unis vous les dominez.
00:17:27– Oui, il a découvert ça François Bayrou,
00:17:29il a découvert le rapport de force hier, donc écoutons-le.
00:17:32– C'est bien, c'est bon.
00:17:34Ce qui s'est passé avec la réélection du 47ème président des Etats-Unis
00:17:41a montré à quel point désormais, sous toutes les latitudes de notre planète,
00:17:49le rapport de force, la volonté de dominer
00:17:52était revenu au premier plan de l'histoire de notre humanité.
00:17:58Et pour cela, il est inimaginable que nous relevions ces défis en étant divisés.
00:18:04Dans l'injure, dans l'accusation réciproque,
00:18:07le choix que nous avons fait, c'est de nous regrouper
00:18:11pour précisément répondre aux défis qui nous attendent.
00:18:14– Sarah Salmane.
00:18:16– Ah, c'est bien.
00:18:18Pour M. Bayrou, il a l'air de découvrir qu'il parle ou qu'il parle pas,
00:18:21c'est exactement la même chose.
00:18:22Mais on a tellement l'habitude de se soumettre,
00:18:25que ce soit à l'Algérie ou aux uns et aux autres,
00:18:27que ça semble étonnant quand un pays voit ses propres intérêts
00:18:30avant celui des autres.
00:18:31Donc je pense que M. Trump a raison de voir l'intérêt des Américains
00:18:35avant ceux des autres, enfin c'est quand même…
00:18:36– Mais surtout, c'est pas nouveau.
00:18:38– Bayrou, c'est le soumis.
00:18:38– C'est du bon sens.
00:18:39– C'est pas nouveau ce que dit François Bayrou.
00:18:41– Bayrou, c'est le soumis qui découvre le fouet.
00:18:43– M. Bayrou, il s'enthousiasme de tout
00:18:45parce qu'il découvre tout après les autres.
00:18:47– Non mais vos métaphores montrent quand même un cerveau très étrange.
00:18:52Vous dites que c'est le soumis qui découvre le fouet.
00:18:55– C'est quand même… qu'est-ce qui peut passer dans votre tête ?
00:18:57– Mais non mais attendez…
00:18:59– Les souvenirs, s'il vous plaît.
00:19:00– Ah ! Du temps où vous connaissez Roland Dumas, c'est ça ?
00:19:03– Je ne sais pas.
00:19:04– Bon.
00:19:05– C'est vrai qu'il l'a tout largué.
00:19:06– Je veux dire par là qu'on est dans un état de soumission totale,
00:19:10on le sait, on est soumis à tout,
00:19:12on est incapable de réagir dans n'importe quel domaine.
00:19:15L'Algérie maintenant, il faut tourner la page.
00:19:17– Vous en parlez tout à l'heure.
00:19:18– Après les coups de pompe qu'on s'est pris, on tourne la page.
00:19:20– Non, M. Retaillou a dit l'exact contraire.
00:19:23– Il est tout seul, il est tout seul.
00:19:24– Il a été très cher, mais il a dit l'exact contraire.
00:19:27– Pascal, vous m'accorderez qu'il est le seul à le dire.
00:19:30– Oui, mais il est ministre de l'Intérieur, donc ça s'endort.
00:19:32– Oui, mais ça serait bien que M. Macron suive.
00:19:33– On est en état… il découvre qu'on est en état de soumission,
00:19:37non mais bon, d'accord, on est plus en retard que jamais.
00:19:40– C'est le conflit avec Trump qui fait mal,
00:19:41parce que moi je ne suis pas du tout Trump-Pollard,
00:19:43contrairement à vous Pascal.
00:19:45– Mais je ne suis pas…
00:19:46– Si un peu, je ne sais pas parler de Trump plus précisément,
00:19:48mais après avoir entendu Trump et son discours,
00:19:50on entend M. Bayrou qui est dans une forme de mollet centriste,
00:19:54où on sent qu'il ne va rien se passer, qu'il ne va rien dire.
00:19:56– Pourquoi vous dites que je suis Trump-Pollard ?
00:19:57– Parce que je trouve que…
00:20:00moi par exemple je trouve un peu court que de dire par exemple,
00:20:03comme vous le pensez, que les ennemis de mes ennemis sont mes amis.
00:20:06Moi je suis par exemple content que quelqu'un sonne la charge
00:20:09contre le wokisme que je combats,
00:20:12mais ce quelqu'un c'est Trump qui est un personnage épouvantable, voilà.
00:20:15– Mais épouvantable, pourquoi ?
00:20:17– Épouvantable parce qu'il a essayé de voler
00:20:19le résultat d'une élection par tous les moyens
00:20:21jusqu'à organiser un coup d'État, épouvantable par sa vulgarité,
00:20:25épouvantable parce qu'il a gagné…
00:20:27– Mais arrêtez Éric Nolot !
00:20:28– Il a été élu.
00:20:29– Parce que vous mélangez la personne et les mesures.
00:20:31– Il ne dit pas clairement à lui.
00:20:32– Très largement élu.
00:20:34– Mais arrêtez avec la vulgarité.
00:20:37– Voilà c'est ça que j'allais dire.
00:20:37– Je veux dire, les combattants ne sont pas des saints.
00:20:44Je suis désolé de vous le dire.
00:20:45– Alors mettez la vulgarité de côté.
00:20:48C'est d'ailleurs, je termine juste, le procès qui a été fait
00:20:50à Jean-Marie Le Pen parfois était celui-là aussi.
00:20:53Les combattants ne sont pas des saints.
00:20:55Voilà vous, vous êtes un bel esprit, vous êtes un esthète.
00:20:58Mettez les mains dans le cambouis et vous verrez si vous aussi on vous…
00:21:01– J'ai plutôt l'impression d'être votre esthète de Turc plutôt qu'un esthète…
00:21:04– Non !
00:21:05– Alors je termine, mais laissons la vulgarité de côté,
00:21:08je garde le coup d'État.
00:21:09– C'est quoi ce concept bourgeois de vulgarité ?
00:21:11– Vous fondez sur un détail de ce que j'ai dit,
00:21:14gardons le coup d'État, je termine.
00:21:17Je termine, si vous permettez.
00:21:19Sa manière d'agiter dans un contexte géopolitique vraiment très explosif,
00:21:23le Groenland, le Canada, le canal de Panama,
00:21:26le fait qu'en effet, ça ne va pas…
00:21:27– Le Groenland c'est à lui, c'est à lui.
00:21:30– Mais pas parce que, jusqu'à un certain point,
00:21:33il partage certains de mes combats, nos combats,
00:21:36qu'il faut dire que Trump c'est parfait et ne pas voir la face de son président.
00:21:39Eh bien si, on oublie un peu.
00:21:40– Même pas l'Abbé Pierre.
00:21:42– Et d'ailleurs la gauche fait un très mauvais boulot
00:21:44en se concentrant sur Elon Musk plutôt que sur Trump.
00:21:46– Mais vous voyez Éric, je trouve que vous êtes dans le même piège
00:21:48que la critique sur Musk et son salut.
00:21:52Vous vous attachez à la vulgarité de Trump, mais l'annonce…
00:21:55– Arrêtez avec la vulgarité, j'ai eu 5 arguments, arrêtez,
00:21:58soyez un peu plus fins, soyez un peu plus fins, la vulgarité…
00:22:03– Non mais, allez, le carillon, le carillon, le carillon.
00:22:06– J'ai eu 5 arguments et moi j'ai dit que c'était décent.
00:22:09– Après le carillon, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
00:22:12On a compris que vous n'êtes pas vulgaires
00:22:15et que vous vous êtes fins et que nous on est des ploucs.
00:22:18On est des ploucs, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:22:20Mais si, on est des… voilà.
00:22:21– Il nous a dit « soyez fins ».
00:22:23– « Soyez fins », non mais quel mépris pour le peuple.
00:22:27– Vous êtes vraiment bon, décent.
00:22:28– Vous prenez en compte la globalité de mes arguments
00:22:30et vous vous précipitez sur un homme.
00:22:31– Mais il y en a, mais il y en a…
00:22:33– Vous allez mieux que ça, vous qui n'avez pas fait d'études quand même.
00:22:35– Excusez-nous, voilà.
00:22:36– On n'a pas le niveau pour vous.
00:22:37– Non mais vous, vous vivez dans votre bibliothèque.
00:22:40– Absolument.
00:22:41– Le carillon d'Europe 1.
00:22:44– Ah, Thomas Hill !
00:22:45– Ah, c'est explosif ce matin.
00:22:47– Mais parce que c'est l'amitié, c'est ça, nous nous aimons les échanges,
00:22:51nous ne quittons pas Twitter, nous nous dialoguons,
00:22:55nous aimons nos adversaires d'idées, nous pratiquons la tolérance.
00:23:03Il y a des maisons pour ça, comme vous le savez.
00:23:05– Oui, bien sûr.
00:23:07Est-ce que vous avez déjà pratiqué le jeûne ?
00:23:09– Le jeûne ?
00:23:10– Oui.
00:23:11– Non.
00:23:11– Est-ce que vous avez déjà jeûné, jamais ?
00:23:13– Non, jeûner, non.
00:23:15Vous jeûnez, vous ?
00:23:17– Alors moi, je ne prends pas de petit-déjeuner.
00:23:19Et il paraît que ça donne un esprit plus vif, le matin.
00:23:23– Ben non, vous devriez en prendre, finalement.
00:23:26Non mais, paraît-il qu'au contraire, il faut bien déjeuner le matin.
00:23:32– C'est une erreur.
00:23:33– Mais pourquoi ? Vous allez faire un sujet sur le jeûne ?
00:23:36– On va parler du jeûne et vous allez voir que ça a de très nombreux bienfaits.
00:23:39Il y a un documentaire excellent sur la question.
00:23:42– Non mais alors là, nous on a un spécialiste,
00:23:44c'est notre ami Marc Menand, qui ne mange que des graines.
00:23:47– Ah oui, un esprit vif.
00:23:49– Ah oui, il ne mange pas de viande, il ne mange pas de sucre,
00:23:51il ne boit pas du Coca-Cola, etc.
00:23:53– Ce n'est pas le jeûne, c'est un peu…
00:23:54– Il a 118 ans, Marc Menand.
00:23:56– C'est très impressionnant.
00:23:58– Il a 118 ans, il est en pleine forme.
00:24:01C'est un homme, il ne mange que des graines.
00:24:04– Toujours aussi vert.
00:24:06– Ce n'est pas du jeûne, c'est une alimentation spécifique.
00:24:08– Il y a un mois que je pratique le jeûne, par exemple.
00:24:10– Ah ben voilà.
00:24:11– Un esprit vif.
00:24:13– Un esprit vif aussi, merci cher ami.
00:24:15– A tout à l'heure Pascal.
00:24:16– Merci beaucoup, on va marquer une pause
00:24:18et on vous remercie vraiment d'être avec nous,
00:24:21parce que votre présence nous éclairait.
00:24:23C'est vrai, c'est important que vous soyez là.
00:24:25– Ce n'est pas de votre niveau, c'est dommage.
00:24:27– Pascal, on se sent moins bête.
00:24:29– Je dois dire qu'Éric…
00:24:31– C'est dommage parce que c'est d'un bon niveau,
00:24:33vous ne pouvez pas résister à la facilité.
00:24:35– Je dois dire qu'Éric est d'une générosité totale
00:24:37parce que chaque dimanche matin, il m'envoie un petit texto
00:24:40pour me dire quelque chose de gentil
00:24:42sur les mots que j'ai écrits dans le journal du dimanche.
00:24:44Et sa générosité, sa gentillesse et sa bienveillance me touchent.
00:24:48– Oui mais ça on sent qu'il fait faim.
00:24:50– Et je voulais le dire,
00:24:52parce qu'il y a peu de gens qui sont généreux
00:24:54et qui s'intéressent aux autres.
00:24:56Mais je ne vous parle pas de vous,
00:24:58je vous parle d'Éric Nolot.
00:25:00– Excusez-moi, excusez-nous, c'est dégarré.
00:25:02– La pause !
00:25:04– Pardon !
00:25:06– Ah là là !
00:25:09– Mais bon, parlez moins de moi !
00:25:11Parlez moins de moi !
00:25:13– Je n'ai pas été hyper colère.
00:25:15– C'est pour ça que j'ai cru que j'étais sourd.
00:25:17– C'est comme ta lérence.
00:25:19On a des références.
00:25:21Allez, la pause,
00:25:23et on revient dans une seconde.
00:25:29– 1h32, Sommeil à la Midi, bonjour.
00:25:31– Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:25:35Après le regain de tension
00:25:37entre Paris et Alger,
00:25:39Bruno Retailleau a tourné la page.
00:25:41Dans un entretien à L'Express,
00:25:43le ministre de l'Intérieur estime
00:25:45qu'il nous faut désormais normaliser
00:25:47nos relations diplomatiques avec l'Algérie
00:25:49et a appelé à dépassionner les échanges.
00:25:51Elisabeth Borne a adressé
00:25:53tout son soutien à un professeur
00:25:55d'histoire-géographie de Montbéliard
00:25:57qui a été menacé de mort par une adolescente
00:25:59pour avoir montré des caricatures
00:26:01de Charlie Hebdo.
00:26:03Aucune menace contre les professeurs,
00:26:05la liberté d'expression ne sera tolérée
00:26:07a-t-elle écrit sur son compte X.
00:26:09Et puis, Monique Olivier dans l'Orne,
00:26:11depuis hier, pour tenter de retrouver
00:26:13le lieu où se trouve le corps de Lydie Loger,
00:26:15la veuve du tueur en série,
00:26:17Michel Fourniret a avoué son implication
00:26:19dans la disparition de la jeune femme
00:26:21en décembre 1993.
00:26:23Selon elle, l'ogre des Ardennes aurait étranglé
00:26:25la mère de famille après avoir tenté
00:26:27de la violer.
00:26:29– Merci Sommeil, un incident si j'ose dire
00:26:31à la cathédrale de Washington
00:26:33où une évêque, lors de son service religieux,
00:26:37a exhorté Donald Trump
00:26:39qui était assis au premier rang
00:26:41à côté de son épouse Melania
00:26:43à faire preuve de miséricorde.
00:26:45Alors voyez cet extrait
00:26:47parce qu'il y a une réaction assez violente
00:26:49de Donald Trump.
00:26:51– Je vous demande d'avoir de la miséricorde
00:26:53Monsieur le Président, des membres
00:26:55de nos communautés dont les enfants craignent
00:26:57que leurs parents leur soient enlevés.
00:26:59Il y a des enfants gays, lesbiennes,
00:27:01transgenres de familles démocrates,
00:27:03républicaines ou indépendantes
00:27:05dont certains craignent pour leur vie.
00:27:11– Et Donald Trump a qualifié
00:27:13de méchante l'évêque épice copalienne
00:27:15de Washington,
00:27:17elle s'appelle Maria Budd,
00:27:19lui réclamant des excuses
00:27:21au lendemain de ce sermon dans lequel
00:27:23elle s'inquiétait de la peur semée
00:27:25par le président américain chez les immigrants
00:27:27et les membres de la communauté LGBT.
00:27:29Cette pseudo-évêque
00:27:31qui a parlé lors du
00:27:33service national de prière mardi matin
00:27:35était une radicale de gauche
00:27:37qui déteste Trump avec acharnement.
00:27:39Elle a introduit son église dans le monde
00:27:41de la politique de manière très ingrate,
00:27:43elle était méchante par son ton,
00:27:45c'est drôle d'ailleurs, un président qui dit
00:27:47qu'elle est méchante, elle était méchante par son ton
00:27:49et ce n'était ni convaincant ni intelligent.
00:27:51Elle et son église doivent des excuses
00:27:53au public, poursuit le message.
00:27:55Trump a dit
00:27:57à part ses déclarations inappropriées,
00:27:59le service était très ennuyeux et sans inspiration,
00:28:01elle n'est pas très douée dans son travail,
00:28:03a-t-il jugé, tout en fustigeant à nouveau
00:28:05les migrants et illégaux.
00:28:07Alors vous qui êtes un
00:28:09Trumpophobe.
00:28:11Non, un critique de Trump,
00:28:13mais là je ne comprends même pas le débat
00:28:15parce qu'en réalité l'évêque est dans son rôle,
00:28:17elle rappelle les messages fondamentaux
00:28:19qui sont portés par la religion, par l'église,
00:28:21de tolérance, d'ouverture.
00:28:23C'est vrai que le Christ a beaucoup parlé des LGBT.
00:28:25Oui, oui, oui.
00:28:29Envers les plus faibles,
00:28:31mais évidemment que dans la politique,
00:28:33c'est tout à fait autre chose. Il y a le domaine du ciel
00:28:35et le domaine de la terre, il me semble que les deux
00:28:37sont dans leur rôle, mais ils ne peuvent pas
00:28:39s'entendre en effet. Elle, elle rappelle des grands principes,
00:28:41lui, il est confronté
00:28:43à la réalité de l'immigration aux Etats-Unis,
00:28:45des délires
00:28:47autour des trans et des minorités.
00:28:49Donc en fait, les deux
00:28:51discours sont parallèles,
00:28:53ils ne doivent pas s'opposer, ils parlent d'autre chose.
00:28:55Le ciel et la terre ne peuvent pas dialoguer, en l'occurrence.
00:28:59Oui, enfin,
00:29:01Maître Collard a raison sur le fond, pardonnez-moi Éric,
00:29:03mais c'est assez
00:29:05nouveau quand même que l'église s'empare
00:29:07de ce type de sujet. Alors je sais qu'ils sont poussés
00:29:09par un pape progressiste qui est François,
00:29:11mais du temps du précédent,
00:29:13le pape honoraire,
00:29:15Benoît XVI, c'était un peu différent.
00:29:17Vous savez à quoi ça peut passer ?
00:29:19Je vais vous dire, mais je rigole pas
00:29:21parce qu'il faut respecter le droit de tout le monde,
00:29:23mais vous savez à quoi ça peut penser, cette déclaration ?
00:29:25Ça me fait penser à la fameuse scène de la cérémonie
00:29:27d'ouverture des Jeux Olympiques avec la scène.
00:29:29Vous savez, la fin... Mais si !
00:29:31Mais on est dans la même idée !
00:29:33On est dans la même idée, Éric !
00:29:35Mais si !
00:29:37La scène aux Jeux Olympiques, c'est une caricature,
00:29:39c'est une insulte, c'est une parodie,
00:29:41c'est une insulte.
00:29:43Mais pas quand vous écoutez le créateur, il ne vous dit pas que c'est une insulte.
00:29:45Non mais sur le fond, pardonnez-moi,
00:29:47en quoi est-ce transphobe
00:29:49de simplement demander
00:29:51qu'il n'y ait que deux genres
00:29:53ou deux sexes, hommes et femmes ?
00:29:55C'est une réalité biologique.
00:29:57Pourquoi faire le procès
00:29:59que fait cet évêque
00:30:01à Donald Trump
00:30:03qu'il va attaquer les droits LGBT ?
00:30:05Ça n'a pas de sens, en fait.
00:30:07Je veux dire, ça n'a pas de sens.
00:30:09J'ai pourtant pris un petit déjeuner, mais...
00:30:11J'aurais dit, parce que mon esprit est pacifique,
00:30:13moi je suis pour cette réalité biologique,
00:30:15je l'ai tweeté hier, il n'y a que deux sexes.
00:30:17Mais pourquoi vous dites,
00:30:19pourquoi vous adhérez au discours...
00:30:21Je n'adhère pas au discours.
00:30:23Mais alors, laissez-moi poser une question.
00:30:25Pourquoi vous faites le procès
00:30:27à Donald Trump qui va s'attaquer aux droits LGBT ?
00:30:29Je ne fais pas ce procès.
00:30:31C'est ce que fait cet évêque.
00:30:33C'est ce que fait cet évêque.
00:30:35Je dis simplement que quand le pape, par exemple,
00:30:37défend de manière inconditionnelle les migrants,
00:30:39je ne suis pas sur cette position,
00:30:41mais il est dans une forme
00:30:43de message religieux évangélique.
00:30:45Mais moi, je ne suis pas du tout du côté...
00:30:47Et après, on parle de Biarritz.
00:30:49Je dis qu'elle est dans ce rôle.
00:30:51Dernier mot, après on parle de Biarritz.
00:30:53Aux Etats-Unis, les droits d'une partie des LGBT vont changer,
00:30:55c'est un fait, dans le sens où on ne pourra plus
00:30:57se définir qu'en tant qu'homme ou tant qu'homme-femme.
00:30:59Et je suis d'accord avec ça.
00:31:01Moi aussi je suis d'accord avec ça.
00:31:03Mais néanmoins, il y en a aujourd'hui,
00:31:05et c'est légal aux Etats-Unis, c'était légal jusqu'à présent,
00:31:07qui se définissent ni comme homme, ni comme femme,
00:31:09non-binaire, fluide...
00:31:11Fluide ?
00:31:13Fluide ?
00:31:15Je ne suis pas d'accord avec ça.
00:31:17Je ne suis pas d'accord avec ça non plus,
00:31:19c'est un droit qui va changer, c'est incontestable.
00:31:21De mon temps, il y avait le fluide glacial, mais bon...
00:31:23On va parler de la fin de vie dans une seconde,
00:31:25et c'est un sujet...
00:31:27On va parler de la fin de vie dans une seconde,
00:31:29mais un sujet à la fois anecdotique,
00:31:31mais en même temps qui en dit beaucoup.
00:31:33C'est la ville de Biarritz qui pourrait bientôt
00:31:35être contrainte de débaptiser son quartier de la négresse.
00:31:37Jugez raciste et sexiste par une association.
00:31:39Le rapporteur public a préconisé jeudi
00:31:41d'abolir une décision de justice.
00:31:43C'est ça qui est intéressant dans cette affaire.
00:31:45C'est l'État,
00:31:47le rapporteur public,
00:31:49donc c'est le Conseil d'État,
00:31:51le rapporteur d'État,
00:31:53c'est ça que je trouve le plus intéressant.
00:31:55C'est-à-dire combien l'État formate
00:31:57ces échanges...
00:31:59Oui, vous avez raison.
00:32:01C'est pour ça que c'est révélateur.
00:32:03Le tribunal administratif avait donné tort.
00:32:05Je voudrais qu'on voit le sujet d'Antoine
00:32:07et Steve, quartier de la négresse,
00:32:09et que vous me disiez ce que vous en pensez.
00:32:13C'est un quartier calme au sud de Biarritz.
00:32:15Des commerces portent son nom.
00:32:17Les habitants l'appellent ainsi depuis plus d'un siècle.
00:32:19Mais la ville pourrait être bientôt contrainte
00:32:21de changer cette appellation,
00:32:23jugée parfois raciste et sexiste.
00:32:25Tous les gens d'ici,
00:32:27tous ceux que je connais depuis que je suis installé
00:32:29depuis 15 ans,
00:32:31on va à la négresse,
00:32:33c'est pas péjoratif du tout.
00:32:35On dit souvent, on se joint au quartier de la négresse.
00:32:37C'est pas tout le monde ici, dans le coin.
00:32:39J'ai toujours entendu,
00:32:41la négresse, la négresse, la négresse.
00:32:43Après, changer, je ne vois pas pourquoi.
00:32:45Au contraire, c'est l'honneur.
00:32:47C'est une serveuse qui était de couleur.
00:32:49C'est effectivement une femme noire
00:32:51employée dans un café au 19e siècle
00:32:53qui aurait donné son nom au quartier.
00:32:55Sur ce commerce, c'est un dessin géant
00:32:57qui l'illustre et dérange parfois les plus jeunes.
00:32:59Ça dépendra toujours des personnes,
00:33:01comment elles le reçoivent,
00:33:03comment elles le perçoivent.
00:33:05Il y en a pour qui ça peut faire un progrès.
00:33:07C'est l'association Mémoires et Partages
00:33:09qui a porté l'affaire devant la justice.
00:33:11La mairie de Biarritz pourrait être condamnée
00:33:13à débaptiser le quartier.
00:33:15Nous avons à interroger notre langage,
00:33:17notre façon d'appeler les autres,
00:33:19quels qu'ils puissent être.
00:33:21Ce n'est absolument pas du wokisme,
00:33:23c'est juste une façon de respect,
00:33:25de décence et de considération à avoir
00:33:27vis-à-vis des femmes et des femmes noires.
00:33:29La cour administrative d'appel de Bordeaux
00:33:31rendra sa décision le 6 février prochain.
00:33:33On saura alors si ce quartier de Biarritz
00:33:35peut toujours porter son nom.
00:33:37Le 21 décembre 2023,
00:33:39le tribunal administratif de Pau
00:33:41avait rejeté la requête de Mémoires et Partages
00:33:43de cet homme que nous venons d'entendre.
00:33:45C'est le rapporteur public
00:33:47qui est sans doute influencé
00:33:49par le wokisme d'aujourd'hui.
00:33:51Je ne connais pas ce rapporteur public,
00:33:53mais j'imagine son profil.
00:33:55Il doit être plutôt jeune,
00:33:57imprégné d'une nouvelle culture
00:33:59et il veut faire changer les choses.
00:34:01L'évolution sémantique du mot lui confère aujourd'hui
00:34:03une connotation insultante
00:34:05qui peut porter atteinte à la dignité humaine.
00:34:07On est au cœur du wokisme.
00:34:09C'est une négation de l'histoire.
00:34:11À chaque fois qu'on a eu pour Agatha Christie,
00:34:13où ils ont voulu modifier le titre du livre,
00:34:15il y avait un gâteau
00:34:17dont j'ai oublié le nom qui s'appelait...
00:34:19Il y avait un gâteau qui s'appelait
00:34:21Le Negre en chemise,
00:34:23et il y avait également
00:34:25Les Têtes de Negre.
00:34:27Mais je peux comprendre,
00:34:29chaque cas est différent.
00:34:31Les Têtes de Negre, je peux comprendre.
00:34:33Si vous ne comprenez pas la négresse
00:34:35et que vous comprenez les Têtes de Negre,
00:34:37vous ne pouvez pas dire
00:34:39au cas par cas.
00:34:41Vous niez tout ce qui n'a pas posé problème
00:34:43pendant des décennies et là un siècle
00:34:45et vous dites au cas par cas ça me pose problème.
00:34:47Je vous dis mon sentiment.
00:34:49Je ne trouve qu'une Tête de Negre.
00:34:51Je trouve bien qu'on ne rentre plus dans une confiserie
00:34:53pour demander une Tête de Negre.
00:34:55Je trouve ça bien.
00:34:57Un quartier qui existe depuis 100 ans
00:34:59ou 150 ans, je peux avoir une position différente.
00:35:01Mais alors comment vous l'expliquez ?
00:35:03Parce que quand vous dites la négresse,
00:35:05une femme noire va vous dire je me sens insultée.
00:35:07Mais comment on l'explique ?
00:35:09C'est toujours la difficulté.
00:35:11Je vous dis que tel que je le ressens...
00:35:13Ça veut dire que c'est
00:35:15emprunt de subjectivisme.
00:35:17Je vous dis tel que je le ressens,
00:35:19je ne me vois pas commander un Negre en chemise
00:35:21dans un restaurant.
00:35:23D'ailleurs même ce dessert-là,
00:35:25vous savez ce que c'était un Negre en chemise ?
00:35:27C'était de la chantilly
00:35:29et puis il y avait du chocolat au milieu.
00:35:31C'était insultant.
00:35:33Je trouve effectivement que c'est insultant.
00:35:35Pourquoi ?
00:35:37Parce que c'est différent.
00:35:39Vous commandez-vous encore des religieuses en revanche ?
00:35:41Oui.
00:35:43Parce qu'il n'y en a plus là.
00:35:45Pourquoi pas ?
00:35:47Ça veut dire que si vous enlevez la Tête de Negre...
00:35:49Non mais attendez.
00:35:51Cette idéologie c'est stigmatisant.
00:35:53Vous demandez une religieuse.
00:35:55Vous tapez une religieuse.
00:35:57Vous tapez une religieuse.
00:36:01Non mais là je vous en prie.
00:36:03Il y a des choses qu'on ne peut pas dire sur ce plateau.
00:36:05J'ai voulu faire une colère là.
00:36:07Non mais c'est du cannibalisme.
00:36:09Non mais c'est vrai.
00:36:11Il y a des choses qu'on ne peut pas tolérer.
00:36:13Ça veut dire que vous tolérez le politiquement correct pour certaines choses.
00:36:15Mais je sais, mais on est tous pleins de contradictions.
00:36:17Je vous dis mon sentiment,
00:36:19je ne vous dis pas que j'ai raison.
00:36:21Je vous dis pas que j'ai raison.
00:36:23Eric Nolot.
00:36:25Quand Pascal fait preuve de nuance, au lieu de le rabrouer,
00:36:27encouragez-le.
00:36:29C'est le mot du jour.
00:36:33C'est un mot très familier, la négresse,
00:36:35puisque j'habitais quand j'étais gamin,
00:36:37Bayonne-Biarritz-Anglette, et vraiment ça ne posait aucun problème.
00:36:39Moi ma position sur le sujet c'est très simple.
00:36:41Si aujourd'hui on baptisait un quartier la négresse,
00:36:43je trouverais ça complètement hors de propos,
00:36:45même scandaleux.
00:36:47Mais c'est un nom historique,
00:36:49il doit absolument corriger le passé,
00:36:51expier les péchés de nos ancêtres, c'est pénible.
00:36:53C'est un mot historique, il doit rester comme ça.
00:36:55Après, en effet, tête de nègre,
00:36:57on ne va pas quand même pleurer sur la disparition des têtes de nègres.
00:36:59On ne va pas pleurer sur la disparition,
00:37:01mais est-ce qu'il fallait faire un recours ?
00:37:03De la même manière, je ne dirais pas,
00:37:05pour un écrivain, ce qui ne vous est jamais arrivé,
00:37:07évidemment, d'avoir un nègre pour écrire son texte.
00:37:09Je trouve que c'est inapproprié.
00:37:11Alors dans ce cas-là, où est la cohérence entre la négresse ?
00:37:13Pascal, le mot nègre,
00:37:15d'où vient le mot nègre ?
00:37:17Oui, mais aujourd'hui,
00:37:19il n'est plus perçu comme ça.
00:37:25On arrive à des dérives.
00:37:27Il y a un député qui avait dit,
00:37:29je veux interdire le mot travail au noir.
00:37:31Voilà les dérives auxquelles on assiste.
00:37:33Alors que, historiquement, ça voulait dire,
00:37:35j'ai plus le détail, mais c'était complètement incohérent.
00:37:37Et là, quand vous dites,
00:37:39je ne veux pas tête de nègre, mais la négresse, ça ne me choque pas,
00:37:41eh bien, il n'y a plus de cohérence.
00:37:43J'avoue que je ne suis pas toujours cohérent.
00:37:45Oui, mais des gens très sérieux.
00:37:47Je le truite immédiatement.
00:37:49Des gens très sérieux.
00:37:51J'avoue, mais comme tout le monde, en fait.
00:37:53Vous vous souvenez de Jean-Marc Ayrault ?
00:37:55Oui, mais là, vous ne trouvez pas de justification.
00:37:57Et là, votre ancien maire de Nantes,
00:37:59qu'est-ce qu'il avait fait ?
00:38:01Il avait voulu,
00:38:03je ne sais pas si ça a été fait,
00:38:05débaptiser la salle Colbert du palais Bourbon,
00:38:07au prétexte que l'ancien ministre de Louis XIV
00:38:09avait mis en place le code noir.
00:38:11En fait, je ne sais pas comment il voulait...
00:38:13Mais le comble de l'histoire, c'est que
00:38:15la cour d'appel administrative
00:38:17siège dans un bâtiment
00:38:19qui porte le nom
00:38:21de l'un des plus importants
00:38:23esclavagistes de l'histoire de la ville.
00:38:25Alors, est-ce qu'ils vont quitter le bâtiment ?
00:38:27Est-ce qu'ils vont le débaptiser ?
00:38:29Vous parlez de Nantes ?
00:38:31Ça serait cohérent.
00:38:33Mais il y a une rue Colbert à Nantes,
00:38:35il ne l'a jamais débaptisée.
00:38:37Jean-Marc Ayrault, il a...
00:38:39Ça ne s'arrête pas.
00:38:41Le couple Jean-Marc Ayrault-Joana Rolland,
00:38:43ce qu'il a fait de Nantes,
00:38:45je ne préfère pas
00:38:47vous en parler.
00:38:49Mais bon, c'est les électeurs
00:38:51qui ont voulu cette ville telle qu'elle est aujourd'hui.
00:38:53Il y en a beaucoup qui s'en vont, hélas.
00:38:55On va parler de la fin de vie.
00:38:57Non pas de la fin de Nantes, mais la fin de vie.
00:38:59François Bayrou souhaite scinder en deux
00:39:01le projet de loi sur la fin de vie.
00:39:03Il n'y aurait donc plus un seul texte, mais une loi consacrée
00:39:05aux soins palliatifs et une autre dédiée à l'aide à mourir.
00:39:07C'est très intéressant, ça.
00:39:09Effectivement, on ne peut...
00:39:11Je vois dans cette mesure
00:39:13le catholique qu'est François Bayrou.
00:39:15Ça, c'est clair.
00:39:17Et je partage sur ce point son approche.
00:39:19Donc je vous propose de voir
00:39:21le sujet
00:39:23de Corentin Alonso.
00:39:25C'est un rebondissement
00:39:27sur le dossier de la fin de vie.
00:39:29François Bayrou a annoncé
00:39:31vouloir examiner deux textes distincts.
00:39:33L'un, sur le renforcement
00:39:35des soins palliatifs.
00:39:37L'autre, sur la légalisation de l'aide à mourir.
00:39:39Cette rupture, avec la politique
00:39:41menée jusqu'alors sur la question,
00:39:43est saluée par les opposants de l'aide à mourir.
00:39:45Voter pour une augmentation
00:39:47des moyens aux soins palliatifs
00:39:49au vu de l'état du système de santé français,
00:39:51c'est difficile de ne pas voter pour.
00:39:53Et donc, coller
00:39:55à ce vote
00:39:57cette loi
00:39:59sur la fin de vie et cette possibilité
00:40:01de donner la mort,
00:40:03ça nous paraissait être extrêmement confusionnel.
00:40:05C'est donc bien la voie
00:40:07qu'il faut privilégier.
00:40:09Pour eux, augmenter les moyens des soins palliatifs
00:40:11permettra de régler la question de l'euthanasie.
00:40:13Les malades, quand ils sont bien
00:40:15accompagnés, les demandes
00:40:17d'aide active à mourir
00:40:19disparaissent, pour la plupart
00:40:21en moins de 48 heures.
00:40:23A contrario, les défenseurs du projet de loi
00:40:25dénoncent un flou artistique
00:40:27de la part du gouvernement.
00:40:29Depuis le départ, nous parlons d'un seul et même texte
00:40:31sur l'accompagnement en fin de vie.
00:40:33Ce texte s'est cédé aux représentants religieux
00:40:35et aux opposants à l'euthanasie.
00:40:37Selon la Cour des comptes,
00:40:39sur 380 000 patients susceptibles de bénéficier
00:40:41d'une prise en charge palliative
00:40:43en 2023, seule la moitié
00:40:45a pu en bénéficier.
00:40:47Je voulais vous faire écouter
00:40:49Mme Claire Fourcade, qui est une médecin.
00:40:51Ce matin, ce qu'elle a dit chez Sonia Mabrouk
00:40:53était vraiment très puissant
00:40:55et ce qu'elle dit est tout à fait remarquable.
00:40:57Écoutons lorsqu'elle parle
00:40:59de la crainte pour les patients,
00:41:01pour nos futurs patients que nous sommes.
00:41:03Quels sont les enjeux du débat ?
00:41:05Ces enjeux me paraissent très importants
00:41:07et pour que chacun puisse bien comprendre,
00:41:09parce qu'on a tous cette crainte de la façon
00:41:11dont notre fin de vie pourrait se passer
00:41:13ou celle de nos proches.
00:41:15J'ai rencontré au travers des débats,
00:41:17des commissions, des conventions citoyennes,
00:41:19des auditions, beaucoup de Français
00:41:21qui ont cette crainte des conditions
00:41:23dans lesquelles la fin de vie peut se produire.
00:41:25Il me semblait important de dire d'abord
00:41:27qu'on a les moyens que la fin de vie
00:41:29peut se produire jusqu'à la mort en France
00:41:31et de nommer ce dont il est question dans les débats.
00:41:33L'euthanasie, c'est la mort donnée par un tiers
00:41:35qui, dans tous les pays qui l'ont légalisé,
00:41:37est un soignant.
00:41:39Le suicide assisté, où la société donne
00:41:41à une personne les moyens de mettre fin à ses jours.
00:41:43Je crois que c'est important d'utiliser les mots.
00:41:45D'ailleurs, tous les pays qui l'ont légalisé
00:41:47utilisent ces mots-là.
00:41:49Tous les patients ne vivent pas dans la dignité
00:41:51jusqu'à leur mort.
00:41:53Les malades de Charcot, par exemple,
00:41:55ne vivent pas dignement jusqu'à leur mort.
00:41:57De mort naturelle, les patients de Charcot
00:41:59meurent étouffés.
00:42:01Ce n'est pas ce que j'appelle mourir dignement.
00:42:03Ensuite, il faut quand même expliquer
00:42:05pourquoi est-ce que François Bayrou
00:42:07veut scinder ce texte en deux.
00:42:09Il y aura un premier texte sur proposition
00:42:11du gouvernement sur les soins palliatifs.
00:42:13Là, il y a un consensus. Ce texte sera largement voté.
00:42:15Il n'y a pas de problème.
00:42:17Le deuxième texte sur l'euthanasie,
00:42:19ce qu'ils appellent l'aide active à mourir,
00:42:21sera sans doute un texte d'initiative parlementaire.
00:42:23C'est-à-dire qu'il ne sera pas présenté
00:42:25par le gouvernement. Pourquoi d'initiative parlementaire ?
00:42:27Parce que ça évitera à François Bayrou
00:42:29d'avoir à soutenir directement le texte.
00:42:31Il va dire aux députés
00:42:33c'est votre initiative, vous votez en votre âme
00:42:35et conscience, le gouvernement ne se prononce pas.
00:42:37C'est une question
00:42:39extrêmement importante,
00:42:41extrêmement délicate. Moi, je ne m'exprime à ce sujet
00:42:43qu'avec la plus extrême prudence.
00:42:45Simplement,
00:42:47je pense que ça mérite d'être proposé
00:42:49parce qu'il y a des cas, en effet,
00:42:51où l'aide active à mourir se pose.
00:42:53Pour une généralité, en disant que les soins palliatifs
00:42:55peuvent résoudre tous les cas, je ne pense pas
00:42:57que ça soit vrai et je ne suis pas partisan
00:42:59d'un dolorisme où il faut
00:43:01prolonger la vie à tout prix,
00:43:03même si ce sont des souffrances
00:43:05insoutenables.
00:43:07Personne ne l'est.
00:43:11Parfois, il y a cette tentation du dolorisme.
00:43:13Et moi, je trouve que
00:43:15ce problème
00:43:17devrait être abordé sans a priori
00:43:19idéologique ou religieux.
00:43:21Sans l'intérêt des malades, sans surplomb
00:43:23idéologique ou religieux.
00:43:25Avec beaucoup de prudence et de précaution.
00:43:27Il y a pour moi, sur le fond, sur un sujet très grave,
00:43:29une incohérence presque philosophique.
00:43:31C'est chacun
00:43:33en face de sa propre mort.
00:43:35Donc, légiférer d'une manière générale
00:43:37pour la collectivité, alors que ce problème
00:43:39se pose individuellement.
00:43:41Tu ne peux pas autrement.
00:43:43Moi, j'ai été très frappé
00:43:45par un livre de
00:43:47Marie de Haenzel, La mort intime,
00:43:49préfacé par François Mitterrand.
00:43:511995, un an
00:43:53avant la mort de François Mitterrand,
00:43:55qui était malade depuis très longtemps.
00:43:57Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu'en fait, on est très en retard
00:43:59sur les soins palliatifs. Quand Mitterrand préface ce livre,
00:44:01je pense qu'il veut mettre...
00:44:03On n'est pas en retard.
00:44:05Mais non.
00:44:07Je vais vous dire.
00:44:09On a eu un exemple.
00:44:11Personnellement, je préfère les soins palliatifs.
00:44:13On a eu un exemple.
00:44:15Malheureusement,
00:44:17dans cette maison, avec Audrey Missiraka,
00:44:19dont j'ai souvent parlé,
00:44:21qui est décédée, et auquel
00:44:23on pense très souvent,
00:44:25et tous, ici,
00:44:27nous sommes passés à Jeanne Garoui,
00:44:29qui est une maison absolument
00:44:31exceptionnelle,
00:44:33et qui accueille
00:44:35précisément...
00:44:37C'est l'exemple même d'un soin palliatif
00:44:39accompagnant avec des gens incroyables.
00:44:41Bien sûr.
00:44:43On a tous accompagné des gens.
00:44:45Vous avez raison.
00:44:47Je croyais que vous disiez...
00:44:49On est en retard sur...
00:44:51Il n'y en a pas assez.
00:44:53Je croyais que c'était sur les idées
00:44:55qu'on était en retard.
00:44:57Je vais vous donner un chiffre ce matin.
00:44:59Elle expliquait qu'un patient mourant
00:45:01sur deux n'avait pas accès aux soins.
00:45:03Voilà.
00:45:05Vous avez raison.
00:45:07Je pensais que c'était philosophiquement qu'on était en retard.
00:45:09On marque une pause.
00:45:11C'est un sujet passionnant, bien sûr.
00:45:13Je vous assure, cet institut
00:45:15Jeanne Garnier, que je ne connaissais pas,
00:45:17j'ai vu
00:45:19le personnel,
00:45:21j'ai vu les familles,
00:45:23j'ai vu évidemment les gens qui sont
00:45:25à l'extrémité de leur vie,
00:45:27et c'est très difficile
00:45:29sans doute de dire ça, mais ils éprouvent
00:45:31quand même eux-mêmes une forme de soulagement
00:45:33parce qu'ils savent
00:45:35que ces derniers moments vont se passer
00:45:39du mieux possible. La formule n'est pas
00:45:41évidemment bonne, mais en tout cas
00:45:43vous comprenez ce que je veux dire.
00:45:45C'est dans le 15e arrondissement, c'est à deux pas d'ici,
00:45:47c'est absolument sidérant.
00:45:49Et de voir même
00:45:51l'organisation des chambres,
00:45:53l'organisation du bâtiment, comment c'est fait,
00:45:55je vous assure, c'est absolument sidérant
00:45:57de visiter
00:45:59cet endroit-là.
00:46:01On marque une pause. On va recevoir
00:46:03Alain Bauer,
00:46:05la conquête de l'Ouest.
00:46:07Et comme Michel Onfray,
00:46:09ce sont des gens qui écrivent beaucoup.
00:46:11Donc, il va nous dire
00:46:13la conquête de l'Ouest,
00:46:15avec ce sous-titre,
00:46:17la vérité sur les migrations.
00:46:19La vérité.
00:46:21La vérité. Elle est en barre.
00:46:23Dans les Georges Clouseau. A tout de suite.
00:46:27Ça va être difficile de parler.
00:46:29Alain Bauer, Gilbert Collard,
00:46:31Éric Nolot,
00:46:33sur le plateau,
00:46:35ça va être difficile d'en placer une.
00:46:37Si il n'y avait pas Pascal Praud, ça irait.
00:46:39Je vais me taire.
00:46:41Sarah, on va se taire. Non, on va parler.
00:46:43Tous les deux. Mais c'est vrai que c'est
00:46:45des mâles dominants.
00:46:47Vous m'en aimez bien.
00:46:49Et d'ailleurs, je fais juste une petite parenthèse.
00:46:51Parce que la phrase que vous avez dite l'autre jour,
00:46:53les hommes jeunes
00:46:55de votre âge ne sont pas...
00:46:57Alors ça, vous avez fait un malheur avec cette phrase
00:46:59qui a été lue, vue...
00:47:01Ça a fait plus d'un million de vues sur Instagram.
00:47:03Incroyable.
00:47:05Autant de gens m'en ont parlé.
00:47:07Il y a même des gens qui ont entre 18 et 25 ans
00:47:09qui ne connaissaient pas l'émission et qui l'ont découvert
00:47:11comme ça. Il y a des gens qui ne connaissent pas l'émission ?
00:47:13Non, mais qu'ils ne la regardent pas.
00:47:15Par exemple, comme où vivent-ils ?
00:47:17Vous ne connaissez pas ? Mais je blague.
00:47:19Ils sont venus vers vous ? Oui, dans la rue.
00:47:21Peut-être que vous avez changé d'avis ?
00:47:23Est-ce que j'ai changé d'avis ?
00:47:25S'ils viennent vers vous et qu'ils vous invitent
00:47:27et qu'ils viennent vous chercher le soir...
00:47:29J'ai reçu énormément de demandes d'invitations à dîner.
00:47:31Vraiment beaucoup. C'est vrai ?
00:47:33J'ai reçu des centaines d'invitations.
00:47:35Parce que les gens ont votre numéro de téléphone ?
00:47:37Non, sur mon mail professionnel ou sur les réseaux sociaux.
00:47:39On ne peut pas lui donner votre numéro.
00:47:41Non.
00:47:43Vous refusez tous les dîners ?
00:47:45Je ne peux pas répondre à tout le monde.
00:47:47Je ne dîne que dans une relation de couple.
00:47:49Je ne veux pas aller dîner
00:47:51avec des inconnus.
00:47:53Vous ne dînez jamais
00:47:55avec quelqu'un qui n'est pas...
00:47:57C'est difficile de rencontrer quelqu'un.
00:47:59Vous faites déjeuner ?
00:48:01Oui.
00:48:03Et donc, les gens
00:48:05de moins de 35 ans
00:48:07il y a beaucoup de femmes qui m'ont dit
00:48:09vous avez tellement raison.
00:48:11Des femmes de plus de 50 ans me disent
00:48:13vous avez tellement raison.
00:48:15Et des hommes de moins de 35 ans
00:48:17qui disent non, pas du tout.
00:48:19Et quand on discute un peu avec eux,
00:48:21je me dis que je n'irais jamais faire un date avec eux.
00:48:23Un rendez-vous galop.
00:48:25Parce qu'ils ne viennent pas vous chercher par exemple chez vous.
00:48:27En plus, ils disent que l'addition c'est 50-50.
00:48:29Vous voulez l'égalité salariale ?
00:48:31Et bien voilà, vous l'avez.
00:48:33Qu'est-ce qu'on a en échange ?
00:48:35Rien. Être galant, ça devrait leur faire plaisir.
00:48:37C'est ça que je ne comprends pas.
00:48:39Pourquoi faire ça ?
00:48:41Tu es une femme, tu es indépendante, tu peux te le payer.
00:48:43Mais ce n'est pas une question d'argent.
00:48:45Ils manquent de finesse, d'élégance.
00:48:47Ils ont ce côté.
00:48:49Ils ne sont pas virils.
00:48:51Quand je les vois, je me dis que ce ne sont pas des hommes.
00:48:53Je me dis ça.
00:48:55Ce ne sont pas des hommes.
00:48:57Il y a Audrey Berto qui me dit
00:48:59qu'elle n'a pas peur.
00:49:01Audrey, vous allez venir à la fin de l'émission.
00:49:03Vous allez venir.
00:49:05Quand ils proposent un rendez-vous, c'est
00:49:07« Tu veux quoi ? Tu veux aller où ? »
00:49:09Un vrai homme, il vous dit
00:49:11« Je passe ce soir à 20h30. »
00:49:13Non mais Sarah, tu les rencontres où ?
00:49:15Tout le monde n'est pas comme ça.
00:49:17Tu décris des personnes qui ont l'air un peu spéciales.
00:49:19Ce n'est pas spécial de dire
00:49:21« Tu veux aller où ? »
00:49:23Ce n'est pas spécial de dire à quelqu'un
00:49:25« Tu veux manger ? Dîner ? »
00:49:27Tu veux aller où ?
00:49:29Je veux qu'on me dise
00:49:31« Je viens te chercher à 19h. »
00:49:33Je m'en mains, je gère les choses.
00:49:35Parce que vous aimez les hommes.
00:49:37Maintenant, on est obligé
00:49:39de rajouter l'adjectif « vrai »
00:49:41devant « homme ».
00:49:43C'est Jean Gabin dans
00:49:45« Ne touchez pas au Grisby ».
00:49:47C'est exactement ça.
00:49:49C'est exactement ça.
00:49:51Soumaya.
00:49:53Soumaya Labidi.
00:49:57Depuis son arrestation
00:49:59au Maroc en mars 2024,
00:50:01son extradition vers la France se faisait attendre.
00:50:03Le chef présumé du clan Yoda,
00:50:05organisation criminelle de narcotrafiquants
00:50:07et de tueurs d'origine fosséenne
00:50:09Félix Binghi, va être extradé
00:50:11vers la France aujourd'hui.
00:50:13Il devrait arriver sur le territoire français en fin de journée.
00:50:15Dans le Gard,
00:50:17le feuilleton de la crèche de Bocaire
00:50:19connaît un nouvel épisode.
00:50:21Le maire erraine, Nelson Chaudon, a annoncé ce lundi
00:50:23déplacer la crèche qui se situait
00:50:25dans le hall de la mairie.
00:50:27Une crèche jugée illégale équivaut à la ville
00:50:29de payer désormais 5000 euros d'astreinte par jour
00:50:31tant que la situation n'a pas évolué.
00:50:33Et puis, colère des pêcheurs
00:50:35du golfe de Cascogne,
00:50:37la pêche est interdite aux bateaux de plus de 8 mètres
00:50:39et ce jusqu'au 20 février.
00:50:41Une interdiction qui frappe aussi bien
00:50:43les pêcheurs français qu'étrangers
00:50:45comme le fait de protéger les dauphins.
00:50:47Les protéger, c'est aussi préserver la biodiversité
00:50:49et les ressources en poissons,
00:50:51rappellent les autorités.
00:50:53Merci Somaya.
00:50:55On est très heureux d'accueillir Alain Bauer,
00:50:57que vous connaissez bien évidemment.
00:50:59Je ne sais pas comment vous réagissez
00:51:01au propos de Sarah Salmane
00:51:03parce qu'ici nous parlons à la fois
00:51:05de choses très concrètes, banales,
00:51:07qui font la vie et puis aussi de Donald Trump.
00:51:09Je vais revisiter la manière
00:51:11dont je vais inviter mon date de ce soir
00:51:13et le lieu a été fixé.
00:51:15Qui l'a fixé ?
00:51:17Une troisième personne qui vient de très loin
00:51:19pour venir à un endroit particulier.
00:51:21Nous nous retrouvons tous là-bas.
00:51:23Mais là, ce n'est pas un date.
00:51:25C'est un date qui précède.
00:51:27Mais c'est un date à trois, c'est autre chose.
00:51:29Vous êtes en trouple.
00:51:31Un date à quatre, c'est encore autre chose.
00:51:33Ah, c'est compliqué.
00:51:35Donc vous partagez mes propos ?
00:51:37Moi, je suis pour une sorte
00:51:39de négociation permanente
00:51:41entre la proposition qui doit être faite
00:51:43et la négociation qui peut arriver.
00:51:45Oui, mais pas dans un rendez-vous
00:51:47pour un restaurant.
00:51:49On ne va pas négocier.
00:51:51Ce n'est pas le Yalta.
00:51:53On ne va pas faire le Yalta de la cuisine.
00:51:55On peut choisir entre Venise et ailleurs.
00:51:57Moi, je dis toujours
00:51:59tu proposes, je dispose.
00:52:01Oui, nous sommes d'accord.
00:52:03Exactement.
00:52:05On va terminer le chapitre
00:52:07fin de vie.
00:52:09J'ai un avis
00:52:11pour la conquête de l'Ouest
00:52:13avec la vérité sur les migrations.
00:52:15Moi, je vous connais bien
00:52:17et c'est quand même un peu toujours la même chose.
00:52:19C'est le grand relativisme.
00:52:21C'est-à-dire que quand vous écrivez
00:52:23Quand vous écrivez
00:52:25en matière criminelle
00:52:27ce qu'on entend dire des Africains ou des Maghrébins
00:52:29de nos jours ressemble étrangement à ce qui se racontait
00:52:31des Polonais, Italiens et Espagnols il y a cent ans.
00:52:33Si la dimension ethnique, religieuse ou culturelle
00:52:35ne peut plus rien justifier,
00:52:37il reste l'élément essentiel, la question démographique
00:52:39et la surreprésentation des jeunes mâles
00:52:41dans les vagues migratoires, etc.
00:52:43Même Eric Zemmour
00:52:45était d'accord.
00:52:47Je pense que ce n'est pas comparable.
00:52:49Pourquoi ?
00:52:51Parce que le nombre.
00:52:53C'est bien ce que je dis.
00:52:55La démographie, c'est le nombre.
00:52:57Qu'est-ce que c'est d'autre que le nombre et la démographie ?
00:52:59Contrairement à ce que vous imaginez,
00:53:01ce n'est pas l'origine.
00:53:03Nous avons accueilli des vagues migratoires
00:53:05innombrables
00:53:07pendant des milliers d'années.
00:53:09Pourquoi vous dites ça ?
00:53:11Sous Louis XIV,
00:53:13les vagues migratoires,
00:53:15c'est quoi l'expansion géographique ?
00:53:17Pardonnez-moi.
00:53:19Sous Louis XIV, quelle est la vague migratoire ?
00:53:21Tout ce qu'on a récupéré en conquête et annexion
00:53:23avant de se le faire reprendre.
00:53:25Nous avons récupéré des positions...
00:53:27Il y avait des vagues migratoires dans Paris,
00:53:29des gens qui arrivaient...
00:53:31Paris est une ville qui a jamais...
00:53:33Vous êtes en général extrêmement cultivé, précis et documenté.
00:53:39Dites-moi, au XVIIIe siècle,
00:53:41où les gens arrivent ?
00:53:43A Paris, à Lyon et à Marseille.
00:53:45Mais quelles vagues migratoires viennent d'où ?
00:53:47Elles viennent de partout.
00:53:49Mais d'où ?
00:53:51Nous occupons les Antilles.
00:53:53Il n'y a pas de Noirs dans la société française au XVIIe siècle.
00:53:55On est sur la période de l'esclavage.
00:53:57Ce sont des esclaves.
00:53:59Ils ne vont pas venir d'eux-mêmes.
00:54:01Enfin, ils sont transportés ici.
00:54:03Vous dites de l'esclavage.
00:54:05Qui vous dit qu'ils sont volontaires ?
00:54:07Vous dites des vagues.
00:54:09Vous comparez des milliers.
00:54:11Des milliers de personnes arrivent à Bordeaux et à Marseille,
00:54:13volontairement peu,
00:54:15involontairement beaucoup,
00:54:17et sont invités ou contraints
00:54:19de venir sur notre territoire
00:54:21pour des raisons essentiellement
00:54:23de manœuvre ou de repeuplement.
00:54:25La question de Pascal est très pertinente.
00:54:27Je ne dis pas qu'elle n'est pas pertinente.
00:54:29D'habitude, il s'agit de localiser
00:54:31la population qui viendrait
00:54:33à l'époque. Et vous n'y arrivez pas.
00:54:35Mais si, j'arrive très bien.
00:54:37J'ai un livre.
00:54:39Il va falloir lire.
00:54:41Il y a la posture et l'affirmation.
00:54:43Je n'ai pas besoin de lire le livre.
00:54:45Je vous pose une question.
00:54:47Sa question est gentille et précise.
00:54:49Je suis sur une question pédagogique, Gilbert.
00:54:51Sa question est gentille et précise.
00:54:53Mais elle est toujours gentille.
00:54:55Vous me dites qu'il y a eu des vagues et des milliers.
00:54:57Je vous dis.
00:54:59Par exemple, au XIXe siècle.
00:55:01Écoutez.
00:55:03De quand date le comté de Nice ?
00:55:05Quand est-ce qu'il arrive en France ?
00:55:07Le comté de Nice.
00:55:09Le XIXe siècle.
00:55:11Et la Corse.
00:55:13Vous connaissez les allers et les retours.
00:55:15Pardonnez-moi.
00:55:17Déjà, il y a la même religion.
00:55:19Ce qui est quand même une différence fondamentale.
00:55:21Pas toujours.
00:55:23Je vous rappelle qu'on a un petit sujet protestant
00:55:25sur ce sujet.
00:55:27C'est pour ça qu'on y arrive.
00:55:29Ce n'est pas du relativisme.
00:55:31Ça s'appelle l'histoire.
00:55:33C'est ce discours-là
00:55:35qui fait qu'aujourd'hui on en est là.
00:55:37Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:55:39Ce discours qui fait qu'on en est là,
00:55:41c'est quand on a arrêté
00:55:43de gérer les crises migratoires
00:55:45en intégrant dans un État
00:55:47qui a créé la nation en France
00:55:49ce qui est une curiosité historique
00:55:51et inédite dans l'ensemble du monde occidental.
00:55:53Et qu'on a décidé qu'entre l'assimilation
00:55:55qui niait les origines et rien,
00:55:57on n'a choisi rien.
00:55:59Ça c'est le problème.
00:56:01Mais ce n'est pas la vague migratoire qui est le problème.
00:56:03C'est la non-gestion de la vague migratoire
00:56:05au nom de la globalisation heureuse,
00:56:07de besoins considérables issus de notre démographie
00:56:09après la première guerre mondiale,
00:56:11un peu après la seconde
00:56:13et des gens qu'on a fait venir
00:56:15peu volontairement et beaucoup involontairement.
00:56:17On va reprendre le débat dans une seconde
00:56:19mais terminons sur la fin de vie.
00:56:21La première fois Claire Fourcade.
00:56:23Elle a parlé tout à l'heure de la crainte pour les patients
00:56:25et cette fois-ci elle voulait parler des soignants.
00:56:27Ecoutez Claire Fourcade.
00:56:29La confrontation
00:56:31à la question de la souffrance et de la mort au quotidien
00:56:33c'est difficile pour les soignants.
00:56:35C'est un choix particulier
00:56:37parce que ce qui est difficile ce n'est pas la mort une fois
00:56:39c'est la répétition de la mort.
00:56:41On a des très jeunes soignants dans le service
00:56:43je suis toujours très impressionnée
00:56:45de leur capacité à être là, à être présent
00:56:47et on peut faire ce chemin
00:56:49pour les patients aux portes de la mort
00:56:51on revient et on refait ce chemin avec d'autres
00:56:53et pour qu'on puisse revenir et repartir avec d'autres
00:56:55il y a un moment où on doit laisser le patient
00:56:57on ne peut pas mourir avec chaque patient qui meurt
00:56:59et je crois que c'est vraiment important
00:57:01de se dire que notre métier
00:57:03c'est le soin, prendre soin, soulager, accompagner
00:57:05et c'est possible, je veux vraiment le répéter
00:57:07c'est possible.
00:57:09C'est un débat évidemment qu'on a eu
00:57:11il y a quelques secondes
00:57:13et qui est très différent avec M. Bayrou
00:57:15qui l'était avant la manifestation.
00:57:17Je pense que le fait
00:57:19que François Bayrou soit catholique
00:57:21pratiquant
00:57:23influence
00:57:25la position
00:57:27c'est certain, bien évidemment
00:57:29et on peut le rejoindre
00:57:31je ne sais pas si vous avez un mot de conclusion
00:57:33sur ce débat à apporter
00:57:35La liberté me semble-t-il
00:57:37c'est de laisser chacun choisir
00:57:39et pour que chacun puisse choisir en son âme et conscience
00:57:41il faut une loi, parce qu'aujourd'hui vous n'avez pas le choix précisément
00:57:43Il y a des directions anticipées
00:57:45On peut être un loi Néonéti, on peut
00:57:47Non, la loi Néonéti ne règle pas tout
00:57:49et vous le savez bien
00:57:51beaucoup de soignants vous disent
00:57:53que la loi Néonéti n'a pas réglé un certain
00:57:55nombre de problèmes. Si on veut pouvoir choisir
00:57:57la loi ne le permet pas aujourd'hui, il faut légiférer
00:57:59Ça a été un secret pour personne
00:58:01de dire que vous êtes passé par le Grand Orient
00:58:03et que vous avez été grand maître pendant de nombreuses années
00:58:05La dernière grande loi maçon
00:58:07c'est d'ailleurs la loi sur l'avortement
00:58:09Non, non, la dernière grande loi
00:58:11c'est le support
00:58:13au droit de vivre et mourir
00:58:15dans la dignité qui a amené à la loi Néonéti
00:58:17Il y a une passerelle d'ailleurs
00:58:19entre ces lois de l'IVG
00:58:21On ne peut pas dire qu'effectivement
00:58:23les maçons se soient rangés du côté de la religion catholique
00:58:25Justement la religion catholique
00:58:27il n'a pas beaucoup aimé les maçons
00:58:29Ce n'était pas symétrique
00:58:33L'entente était difficile
00:58:35Nous sommes d'accord, je ne sais pas sur ce sujet
00:58:37si vous avez une position précise
00:58:39Non, j'ai la même position que celle qui a été indiquée
00:58:41tout à l'heure
00:58:43Il y a tellement de situations personnelles et individuelles
00:58:45que le cadre aujourd'hui
00:58:47ne permet justement pas leur expression
00:58:49C'est-à-dire que soit il est interdit
00:58:51d'aider à mourir
00:58:53quelqu'un qui n'a pas d'autres possibilités que mourir
00:58:55Il y a eu un cas qui a été donné
00:58:57sur Madi Tcharko, mais on peut en citer
00:58:59un certain nombre où l'impossibilité
00:59:01et la douleur ne sont pas gérables
00:59:03L'impossibilité de l'expression et la douleur
00:59:05insupportables ne sont pas gérables
00:59:07y compris dans des incapacités d'expression de la douleur
00:59:09qui est quand même un sujet
00:59:11où on est un légume
00:59:13et donc la question du légume est un problème
00:59:15très compliqué, ce sur quoi
00:59:17les directives anticipées d'une part
00:59:19et l'amélioration de la loi Leonetti
00:59:21notamment le doublement de ceux qui pourraient
00:59:23enfin avoir accès aux soins palliatifs
00:59:25car aujourd'hui il y a quand même un déficit considérable
00:59:27qu'il faut traiter
00:59:29et donc cette partie-là est tout à fait audible
00:59:31et parfaitement compréhensible
00:59:33et je partage totalement ce qui a été dit
00:59:35par Claire Fourcade
00:59:37Claire Fourcade ce matin
00:59:39très bien édité chez Fayard aussi
00:59:41donc ça tombe bien
00:59:43Mais par ailleurs, la question qui est posée
00:59:45c'est les autres cas
00:59:47et quand vous prenez chaque cas individuel
00:59:49vous prenez le cas individuel, vous en discutez individuellement
00:59:51et tout le monde dit ah bah oui dans ce cas-là
00:59:53effectivement
00:59:55sauf que si le texte
00:59:57ne le permet pas
00:59:59on est dans l'illégalité et dans la poursuite criminelle
01:00:01autant trouver une solution intelligente
01:00:03qui ne force pas les soignants à faire
01:00:05ce qu'ils ne veulent pas faire
01:00:07et derrière il y a toute une série de textes, y compris sur l'IVG
01:00:09qui permet le retrait devant cette possibilité
01:00:11dès lors que le service public
01:00:13permet à celles
01:00:15qui en ont besoin et envie
01:00:17de trouver une réponse à leur problème
01:00:19de grossesse involontaire
01:00:21ou qu'elles ne veulent pas porter à leur terme
01:00:23et puis voilà
01:00:25donc la loi doit être améliorée
01:00:27ça n'est pas que le soin palliatif
01:00:29il y a un petit élément qui n'est pas résolu encore
01:00:31et qu'il faut prendre en compte pour permettre
01:00:33un travail individuel sans contrainte
01:00:35sur le personnel.
01:00:37Avant de revenir, vous écoutez sur la conquête de l'ouest
01:00:39la vérité sur les immigrations
01:00:41un mot sur monsieur Retailleau
01:00:43qui a donné un entretien à l'Express
01:00:45il est revenu sur les relations entre la France et l'Algérie
01:00:47il a notamment dit qu'il fallait
01:00:49quitter la manière douce
01:00:51pour arriver à une manière plus rude
01:00:53nous devons notamment retrouver un regard
01:00:55équilibré sur la période coloniale
01:00:57cette phrase m'a intéressé parce qu'il y a simplement un an
01:00:59je ne suis même pas sûr qu'on aurait pu la dire
01:01:01nous devons retrouver un regard équilibré
01:01:03sur la période coloniale, la colonisation c'est bien sûr
01:01:05des pages chambres qu'il faut dénoncer, nous l'avons fait
01:01:07il y a eu aussi des apports
01:01:09et des liens qui se sont créés
01:01:11c'est formidable parce que c'est une phrase qu'on ne pouvait même pas dire
01:01:13dans l'espace public sans être taxé
01:01:15de raciste et de fasciste
01:01:17et etc.
01:01:19Boalem Sansal
01:01:21on en est aujourd'hui à
01:01:2367 jours
01:01:25je ne sais pas si les uns les autres
01:01:27vous avez des informations
01:01:29je crois que son avocat français
01:01:31n'a pas pu le voir
01:01:33je comprends très bien que la guerre d'indépendance soit un événement fondateur
01:01:35de l'Algérie moderne a dit monsieur Rataillot
01:01:37depuis des années le président de la république a tendu la main
01:01:39à l'Algérie pour réconcilier les mémoires
01:01:41forcés de constater que les efforts de la France n'ont pas reçu
01:01:43en retour
01:01:45beaucoup de considérations, c'est vrai que tout a été
01:01:47on a donné en plus le dossier
01:01:49à monsieur Stora
01:01:51qui est d'un parti pris absolu
01:01:53donc forcément
01:01:55les petits français
01:01:57on les élève dans cette idée
01:01:59que la France a fait n'importe quoi
01:02:01toujours et tout le temps
01:02:03et la télé algérienne
01:02:05il faut regarder la télé algérienne
01:02:07le français est présenté dans les émissions de télé algérienne
01:02:09dans les séries
01:02:11comme l'allemand
01:02:13pendant la seconde guerre mondiale
01:02:15dans les journaux d'information aussi
01:02:17si vous écoutez les journaux
01:02:19qui sont évidemment sous le contrôle du pouvoir algérien
01:02:21on vous explique aujourd'hui en Algérie
01:02:23que les services de renseignement sont en train
01:02:25de comploter contre l'Algérie
01:02:27tout ça les Algériens
01:02:29mais il y a beaucoup de gens qui l'écoutent tous les jours
01:02:31non mais pas que les Algériens
01:02:33les jeunes français d'origine algérienne
01:02:35ils écoutent ça
01:02:37mais bien sûr
01:02:39ce qui explique du reste cette haine contre la France
01:02:41chez certains, peut-être pas chez tous
01:02:43je ne l'espère pas
01:02:45vous écoutez la télé française
01:02:47moi je rappelle que monsieur Stora était présent
01:02:49lors d'un lynchage médiatique de monsieur Boilemsa
01:02:51sur la télévision publique
01:02:53française, pas algérienne
01:02:55télévision publique française
01:02:57pas la peine d'écouter la télévision algérienne
01:02:59Eric Reuvel
01:03:01suspend pendant 90 jours
01:03:03les aides au développement des pays
01:03:05concernés
01:03:07et il reprendra, a-t-il dit, ses aides
01:03:09sur deux critères, est-ce que ça profite
01:03:11aux Etats-Unis et est-ce que ces pays nous respectent
01:03:13il a raison
01:03:15et bien dans ce cas de figure
01:03:17puisqu'on considère que l'Algérie a raison et ne nous respecte pas
01:03:19est-ce qu'on ne peut pas suspendre
01:03:21les 130 millions qu'on leur donne chaque année
01:03:23et leur faire payer ce qu'ils doivent
01:03:25à la sécurité sociale
01:03:27Bruno Retailleau d'ailleurs, il y a un nouvel influenceur
01:03:29algérien qui a été arrêté manifestement
01:03:31pendant le cours de cette émission
01:03:33et Bruno Retailleau a tweeté
01:03:35l'influenceur algérien Rafik Meziane
01:03:37qui appelait à commettre des actes violents
01:03:39sur le territoire français sur TikTok
01:03:41a été interpellé ce matin, merci aux enquêteurs
01:03:43aux forces de l'ordre pour leur professionnalisme
01:03:45on revient donc à la conquête de l'Ouest
01:03:47le relativisme historique au fond je trouve
01:03:49oui je pense qu'il nous a fait beaucoup de mal
01:03:51le relativisme historique
01:03:53vous parlez du comté de Nice tout à l'heure
01:03:55mais c'est pas de l'immigration, ça n'a rien à voir
01:03:57ça n'a rien à voir avec
01:03:59ça n'a rien à voir le comté de Nice
01:04:01c'est une adjonction territoriale
01:04:03je vous parle d'hémographie
01:04:05d'hémographie
01:04:07vous parlez d'origine culturelle
01:04:09je vous parle d'hémographie
01:04:11attendez attendez
01:04:13vous me dites qu'il y a eu des vagues
01:04:15en fait ce que vous le font de votre pensée
01:04:17toujours
01:04:19et pour mettre ça en place vous me dites que le comté de Nice
01:04:21non
01:04:23je réponds à une question récente sur un problème
01:04:25pointu qui est par ailleurs
01:04:27il n'y a pas eu de vague musulmane avant
01:04:291960 dans l'histoire
01:04:31de France ce n'est jamais
01:04:331492
01:04:35on peut remonter
01:04:37à Poitiers
01:04:39vous l'imaginez comme si ça avait
01:04:41disparu
01:04:43non non non
01:04:45c'est ça qui est compliqué
01:04:47pour ceux qui nous écoutent
01:04:49mais c'était une occupation du territoire
01:04:51comme c'était le cas en Espagne
01:04:53avant la Reconquista
01:04:55cette histoire n'est pas
01:04:57relativiste
01:04:59oui bien sûr parfois
01:05:01mais parfois
01:05:03une vague
01:05:05si vous admettez que c'est une forme d'occupation
01:05:07on est d'accord
01:05:09dans l'histoire qui n'est pas relativiste
01:05:11l'histoire elle est histoire
01:05:13on arrive quand même de temps en temps
01:05:15à avoir des éléments historiques qui nous donnent des points d'appui
01:05:17la France était un pays à moitié
01:05:19occupé par la Grande-Bretagne jusqu'à
01:05:21non mais Alain Bauer
01:05:23vous tournez autour du pont
01:05:25la question est la suivante
01:05:27quand les Normands envahissent la Grande-Bretagne
01:05:29ils l'envahissent
01:05:31mais parce que vous ne voulez pas prendre en compte
01:05:33la dimension historique
01:05:35vous êtes bloqué
01:05:37c'est pas mon métier
01:05:39je la comprends, je la respecte
01:05:41je ne la partage pas
01:05:43vous comparez les Plantagenets
01:05:45avec le narcotrafic
01:05:47non non je compare
01:05:49vous
01:05:51parce que le narcotrafic il est fait avec des migrants
01:05:53monsieur Collard
01:05:55vous n'avez pas bien vu les gens qui
01:05:57je crois que c'est ce qui a été indiqué
01:05:59par tous les rapports que nous avons
01:06:01pas du tout
01:06:03Alain Bauer
01:06:05Eric Nolot
01:06:07la question qui vous est posée
01:06:09c'est de penser sur la doxa
01:06:11qui dit que la France a toujours été une terre
01:06:13d'immigration
01:06:15c'est très contesté
01:06:17qui le conteste ? Un historien
01:06:19et là où il y a relativisme
01:06:21c'est qu'en effet une fois qu'on a dit ça
01:06:23c'est notre destin
01:06:25les immigrations ne se valent pas
01:06:27ni en nombre, ni en quantité
01:06:29ni en conséquence
01:06:31mais la différence
01:06:33c'est comment nous les avons gérés
01:06:35il y a des moments
01:06:37où nous les avons subis
01:06:39ça s'appelle une occupation
01:06:41il y a des moments où nous les avons appelés
01:06:43appelés
01:06:45c'est à dire venez travailler
01:06:47venez nous refaire de la démographie
01:06:49on n'a plus personne
01:06:51et donc après
01:06:53les italiens, les polonais, les espagnols
01:06:55ceux dont parlent jamais, les portugais
01:06:57une sorte de mystère historique
01:06:59dans le rejet migratoire
01:07:01pourtant c'est très communautaire aussi
01:07:03et puis il y a ceux qu'on est allé chercher
01:07:05les immigrés à durée déterminée
01:07:07qu'il ne fallait surtout pas les intégrer
01:07:09ni les assimiler parce qu'ils allaient repartir
01:07:11jusqu'au moment où on a fait le regroupement familial
01:07:13qui n'est pas le premier, contrairement à ce qu'on dit souvent
01:07:15c'est pas que la faune de Giscard et Chirac
01:07:17ça a commencé dans les années 1920
01:07:19mais la réalité c'est que jusque là
01:07:21l'état central en France
01:07:23qui avait décidé de créer une nation française
01:07:25en intégrant des tribus, des peuples
01:07:27des différences, des machins
01:07:29qu'est-ce qui est le plus proche ?
01:07:31un celte, un basque
01:07:33ou un alain parisien
01:07:35rien !
01:07:37la langue d'oïe, la langue d'oc, les religions
01:07:39tout ça a été intégré et à un moment on a arrêté
01:07:41cette politique en disant
01:07:43l'assimilation c'est mal
01:07:45donc on va rien faire
01:07:47et on a créé la communauté française
01:07:49dans les années 70
01:07:51et ça a été une erreur
01:07:53et c'est ça que je dénonce
01:07:55je suis d'accord avec vous parce qu'il fallait assimiler
01:07:57qui a décidé ? sous quelle influence ?
01:07:59l'économie
01:08:01non, c'est pas l'économie
01:08:03mais pourquoi vous enlever ?
01:08:05je sais que vous étiez jeune bariste, j'ai lu ça dans le JDN
01:08:07mais celui qui a intégré
01:08:09et défendu cette position
01:08:11au G7, sur l'ouverture
01:08:13des frontières, l'ouverture au travail
01:08:15et l'augmentation massive
01:08:17des populations pour retrouver
01:08:19de la force de travail, c'est Bernard Hiscard d'Estaing
01:08:21oui mais l'identité, il y a aussi
01:08:23une part aussi intellectuelle
01:08:25quand même de refuser
01:08:27notre identité, notre histoire
01:08:29c'était pas de refus
01:08:31c'était plutôt de la
01:08:33de la noyer dans autre chose
01:08:35oui et puis de la caricaturer, le béret
01:08:37les traditions françaises
01:08:39vous dites sur l'identité, le modèle français a vu l'Etat
01:08:41inventer la nation et l'universalisme républicain
01:08:43vous dites oui évidemment
01:08:45je suis d'accord avec moi
01:08:47heureusement que vous êtes d'accord
01:08:49avec ce que vous écrivez
01:08:51bon, c'est la troisième république
01:08:53dans le contexte de la rivalité prussienne
01:08:55qui assume ainsi la construction d'une identité nationale
01:08:57au nom d'un universalisme
01:08:59républicain fondé sur
01:09:01un syncrétisme mêlant message révolutionnaire
01:09:03occultant la terreur, séparation
01:09:05d'avec l'église catholique mais religion républicaine
01:09:07au sens de Jules Michelet
01:09:09incluant une forme de spiritualité laïque
01:09:11et le maintien d'un décorum et de cérémonial
01:09:13y compris les jours fériés raccrochés à la chrétienté
01:09:15franchement, il y a tout là-dedans
01:09:17là franchement, c'est vraiment
01:09:19le franc-maçon qui parle
01:09:21bien sûr, je l'assume
01:09:23mais la religion catholique, elle est un peu plus présente que vous ne dites
01:09:25heureusement d'ailleurs
01:09:27moi, je n'ai jamais nié les origines chrétiennes
01:09:29de ce pays
01:09:31avec mon collègue, grand maître de la grande loge
01:09:33je suis d'accord avec vous, mais vous écrivez, vous voyez, vous faites un méli-mélo quand même
01:09:35nous inventons
01:09:37sous la troisième république, le roman national
01:09:39nous inventons un roman national
01:09:41le roman national, c'est une fiction
01:09:43et nous l'inventons parce que la république
01:09:45a besoin de s'enraciner
01:09:47alors qu'elle sort de la guerre des deux frances
01:09:49mais ce roman national et le récit national
01:09:51ils vivent un peu en parallèle
01:09:53on en oublie une partie
01:09:55et on ne garde que ce qui nous intéresse
01:09:57ce qui nous permet de rassembler
01:09:59de réunifier jusqu'au moment où
01:10:01l'église dit, bon allez, on va faire avec
01:10:03la laïcité, pourquoi pas
01:10:05à condition que l'état continue
01:10:07à payer pour l'entretien des églises
01:10:09ce qui ne marche pas si mal
01:10:11pas toutes les églises, les cathédrales
01:10:13beaucoup, beaucoup
01:10:15autrement, c'est les mairies
01:10:17le roman national commence
01:10:19bien avant
01:10:21le roman national
01:10:23tel que la troisième république va le structurer
01:10:25ça commence par le tour de France
01:10:27par deux enfants
01:10:29bien évidemment
01:10:31je ne connais pas un peu le sujet
01:10:33il nous arrive d'être d'accord
01:10:35la troisième république
01:10:37elle va chercher
01:10:39à installer son système
01:10:41Thiers avait dit, on a trouvé la solution
01:10:43pour les tenir, parce qu'ils s'imaginent
01:10:45que leur maître, il les désigne
01:10:47voilà la définition de la république
01:10:49par monsieur Adolphe Thiers
01:10:51victime d'une motion de censure
01:10:53des deux extrêmes
01:10:55c'est arrivé plus d'une fois
01:10:57et à partir de là, on travaille le roman national
01:10:59on se serre bouc
01:11:01on hésite entre Chateaubriand et Victor Hugo
01:11:03et on prend Victor Hugo parce que c'est plus à gauche
01:11:05terminons avec Alain Bauer
01:11:07la conclusion
01:11:09Alain Bauer, en fait je vous taquine un peu
01:11:11mais votre livre est passionnant
01:11:13et il permet effectivement
01:11:15d'échanger
01:11:17c'est fait pour, je précise
01:11:19j'ai pas d'opinion
01:11:21la conclusion m'intéresse, ah bah vous n'avez pas d'opinion
01:11:23si vous avez une opinion, dites pas ça
01:11:25j'ai pas d'opinion dans ce livre, ce livre il est fait
01:11:27pour que les gens se fassent leur opinion
01:11:29non arrêtez, ça c'est pas vrai non plus
01:11:31je suis désolé, quand vous dites
01:11:33il y a eu des vagues, le relativisme
01:11:35c'est historique
01:11:37mais il y a historique, quelle est la vague musulmane
01:11:39vous me dites 1492
01:11:41c'est une vague immense
01:11:43il y a 6 siècles
01:11:45une deuxième vague tout aussi immense dans les années 50
01:11:47suivie d'une troisième vague
01:11:49tout aussi importante et inattendue
01:11:51dans les années 60
01:11:53suivie d'une quatrième vague économique
01:11:55dans les années 70
01:11:57j'entends bien mais comprenez que toutes ces autres
01:11:59vagues se sont assimilées
01:12:01que celle-ci a plus de mal
01:12:03l'état a voulu
01:12:05qu'elle s'assimile puis a arrêté
01:12:07de faire son métier d'assimilateur
01:12:09c'est ça la différence, les vagues s'assimilent pas
01:12:11volontairement, elles s'assimilent parce qu'on leur fournit
01:12:13un cadre pour s'assimiler
01:12:15oui mais peut-être que la religion est un frein
01:12:17à l'assimilation, vous pouvez aussi l'entendre
01:12:19que certaines religions sont un frein
01:12:21à l'assimilation
01:12:23il y a un très très bon texte sur
01:12:25pourquoi il faut garder l'Algérie en franc
01:12:27oui c'est peut-être de Jean-Marie Le Pen
01:12:29mais bien sûr que je veux bien vous le lire
01:12:31je l'avais noté
01:12:33le discours de Jean-Marie Le Pen
01:12:35je m'étonne de la répugnance
01:12:37qu'éprouvent de très nombreux français
01:12:39de métropole à l'idée qu'il y ait en Algérie
01:12:41un million d'hommes jeunes
01:12:43car ces jeunes hommes seront peut-être
01:12:45si nous le voulons, le fer de lance de la France
01:12:47africaine, si nous sommes capables
01:12:49d'atteindre cet objectif, alors
01:12:51le jeune Algérien ne sera pas celui à qui on vient
01:12:53donner l'aumône, il deviendra celui
01:12:55à qui on la demande
01:12:57et c'est vrai, la France a besoin de l'Algérie
01:12:59peut-être plus que l'Algérie n'a besoin de la France
01:13:01Jean-Marie Le Pen
01:13:03en 28 janvier 1958
01:13:05à l'Assemblée Nationale
01:13:07mais ce qui m'intéresse c'est la conclusion, et après on va parler de
01:13:09ce qui est au fil du temps
01:13:11quel est le fil rouge, écrivez-vous, qui
01:13:13de la colonisation à l'esclavage
01:13:15de l'exploitation agricole ou cotonnière
01:13:17et des travaux forcés aux grands travaux
01:13:19de l'importation massive de travailleurs
01:13:21pour combler les pertes des grandes guerres
01:13:23aux problématiques de survie démographique de l'Occident
01:13:25couvre l'histoire des mouvements
01:13:27migratoires contemporains, le besoin
01:13:29de bras pour produire, nettoyer, soigner
01:13:31accompagner, guéroyer aussi. Ben oui, l'économie
01:13:33a pris le dessus surtout, la globalisation
01:13:35heureuse a pris le dessus surtout, elle a supprimé les frontières
01:13:37elle a supprimé la culture, elle a supprimé les patries
01:13:39elle a supprimé les nations, elle imaginait qu'elle a supprimé
01:13:41la foi. Oui mais bon, l'économie
01:13:43a supprimé la culture, tout ça, moi je suis pas
01:13:45d'accord. Qui
01:13:47décide aujourd'hui qu'il faut importer ou pas
01:13:49des travailleurs étrangers aux Etats-Unis ?
01:13:51La tech qui vous dit, ah !
01:13:53Cela non, cela oui. C'est parce qu'on veut
01:13:55pardonnez-moi l'instruction nationale
01:13:57pour être en place, pour
01:13:59et c'est ce que fait Trump d'ailleurs
01:14:01en parlant de l'héritage, pour imposer
01:14:03aux jeunes français la littérature
01:14:05l'histoire de notre pays
01:14:07c'est pas l'économie ça, je suis
01:14:09désolé de vous le dire, on pourrait avoir
01:14:11ça ne sert à rien, ça fait perdre du
01:14:13temps. Mais arrêtez, ça ne sert pas
01:14:15à rien, je veux dire un Etat pourrait
01:14:17être volontaire là-dessus. Vous devriez assister aux réunions
01:14:19du comité des programmes
01:14:21la France est le seul pays
01:14:23où l'enseignement court, professionnalisé
01:14:25est extrêmement sélectif
01:14:27avec des logiques de passage
01:14:29direct au travail et l'enseignement supérieur
01:14:31long et culturel est ouvert
01:14:33à tout va et produit essentiellement
01:14:35des gens qui ne savent pas où ils vont aller
01:14:37dans des universités
01:14:39qui ne sont archi bourrés
01:14:41le 15 septembre et vivent
01:14:43le 15 janvier. C'est ça le problème
01:14:45et c'est un choix. Est-ce que vous aimez Bertrand Blier ?
01:14:47J'adore. Un peu disruptif
01:14:49quand même. Ah oui mais c'est génial
01:14:51je voulais vous montrer, on en a pas mal parlé hier
01:14:53je voulais vous montrer une scène, je trouve que c'est une des plus belles
01:14:55scènes de tout le cinéma
01:14:57français. Et je la regarde
01:14:59régulièrement, mais vraiment régulièrement
01:15:01C'est la scène d'ouverture
01:15:03de Beaupair, c'est Patrick Devers
01:15:05en plus il faisait du cinéma
01:15:07Bertrand Blier, il faisait de la mise en scène
01:15:09photos, d'éclats
01:15:11c'est la scène d'ouverture
01:15:13Patrick Devers qui est un comédien
01:15:15exceptionnel, génial parce qu'on
01:15:17sait pas comment c'est fait, on voit rien
01:15:19l'impression qu'il l'est
01:15:21et c'est la scène d'ouverture de Beaupair
01:15:23qui je le rappelle est un film qu'on ne pourrait plus tourner
01:15:25aujourd'hui puisque c'est une jeune femme
01:15:27qui n'a jamais retourné aucun film, qui s'appelle Ariel Bess
01:15:29qui a 14 ans, sa mère meurt
01:15:31sa mère c'est Nicole Garcia dans le film
01:15:33Maurice René, ça doit être un de ses derniers
01:15:35films, et sa mère meurt
01:15:37et cette jeune femme de 14 ans
01:15:39cette jeune fille de 14 ans
01:15:41décide de vivre avec son beau-père
01:15:43dont elle est amoureuse
01:15:45et qui était quand même l'amant de sa mère
01:15:47plutôt que de partir avec son père
01:15:49Maurice René
01:15:51Ce pitch là, vous l'oubliez
01:15:53dans le monde de Jean-Michel
01:15:55à tort ou à raison d'ailleurs
01:15:57et peut-être à raison
01:15:59mais voyez cette scène d'ouverture du film
01:16:01où il est pianiste, Patrick Devers
01:16:03et que je trouve éblouissante
01:16:28leur shrimp cocktail, leur T-bone steak
01:16:34Alors
01:16:36je jouais pour moi tout seul
01:16:39des vieux airs de Bud Powell
01:16:43dont j'essayais de retrouver le phrasé
01:16:46sans jamais y parvenir
01:16:50car je ne parvenais jamais à rien
01:16:53Allez donc savoir ce qui se passe
01:16:55dans la tête d'un pianiste
01:16:57derrière ses touches
01:16:59pendant que vous sirotez votre champagne
01:17:05Si ça se trouve
01:17:07lui aussi il est amoureux
01:17:09ou triste
01:17:12parce que sa femme l'attend
01:17:14ou parce que sa femme ne l'attend plus
01:17:18parce qu'elle vient de le quitter
01:17:20ou parce qu'elle va le quitter
01:17:50C'est formidable, vraiment formidable
01:17:52et c'est un film pas méconnu
01:17:54mais on ne le cite pas en premier
01:17:56c'est un film formidable
01:17:58Nicole Garcia est formidable
01:18:00elle a un rôle qui n'est pas très important
01:18:02mais elle est formidable
01:18:04dans ce film
01:18:06Moi mon préféré ce sont les Valseuses
01:18:08Et pour se recoller au débat précédent
01:18:10on peut aller voir 1000 milliards de dollars
01:18:12sur le poids de l'économie dans la réalité
01:18:14Avec Mel Ferrer qui joue le président GTI
01:18:16Et Patrick Devers
01:18:20Y compris sur le rôle de la petite presse de province
01:18:22qui tout d'un coup vient concurrencer
01:18:24Et vous savez comment il s'appelle
01:18:26celui qui joue la petite presse de province ?
01:18:28Le rédac chef ?
01:18:30Oui, qui est vieux, Fernand Ledoux
01:18:32C'est un des derniers
01:18:34films de Fernand Ledoux
01:18:36Et c'est Caroline Selier
01:18:38qui joue la femme de Devers
01:18:40et c'est Jean-Laurent Cochet
01:18:42et André Falcon
01:18:44Les directeurs de La Tribune
01:18:46Bien sûr
01:18:48C'est très bien, c'est un film de Verneuil
01:18:50On en a parlé l'autre jour
01:18:52Et il y a Mel Ferrer, le président GTI
01:18:54Et tout le monde entier
01:18:56est à l'horaire GTI
01:18:58Donc il y a un rendez-vous
01:19:00à 4h du matin
01:19:02Je ne sais pas si je vais prendre un whisky
01:19:04ou un café au lait
01:19:06Et Mel Ferrer a un discours
01:19:08de 45 secondes
01:19:10et il parle un peu avec l'accent
01:19:12Vous savez que sur ma tombe
01:19:14il y a deux chiffres
01:19:16Le chiffre du cours de GTI
01:19:18quand j'ai pris
01:19:20quand je suis venu aux affaires
01:19:22et le cours de GTI quand je mourrai
01:19:24Mais la plus belle réponse c'est celle de Devers
01:19:26qui est une réponse gaullienne
01:19:28Je n'ai pas compris que quand vous étiez venu
01:19:30nous libérer c'était pour nous occuper
01:19:32Exactement
01:19:34C'est lui qui dit ça
01:19:36C'est lui qui dit ça
01:19:38Et Mel Ferrer lui répond
01:19:40Il était beau Mel Ferrer
01:19:42Vous voyez qui c'est Mel Ferrer et Yoann Ouzaï ?
01:19:44Je dois reconnaître que mes connaissances
01:19:46cinématographiques
01:19:48Mel Ferrer
01:19:50Il y a Michel Auclair
01:19:52Le grand Jean-Laurent Cochet
01:19:54Jean-Laurent Cochet était le prof
01:19:56de Depardieu
01:19:58Et ce petit moment dans l'escalier
01:20:00ou celui qui a le dossier
01:20:02le rappelle en disant il y a eu ce petit moment
01:20:04où nous avons créé la compagnie
01:20:06Et c'est là que j'ai cité l'autre jour
01:20:08Robert Partie
01:20:10Nathalie Reims m'a dit tu as parlé de Robert Partie
01:20:12qui est arrivé à parler
01:20:14à 10h33
01:20:16Qui joue Jacques-Benoît Lambert
01:20:18avec Annie Dupéret
01:20:20qui enlève ses lunettes de soleil
01:20:22dans le musée de la marine et qui dit
01:20:24vous savez c'est atroce monsieur d'apprendre
01:20:26la mort de quelqu'un qu'on aime aux informations
01:20:28Je dis où ?
01:20:30Nous sommes avec Somaya Labidi
01:20:32Pardon Somaya, il est 10h33
01:20:34La liste s'allonge encore
01:20:36un nouvel influenceur algérien
01:20:38interpellé ce matin
01:20:40annonce de Bruno Retailleau
01:20:42dans un message sur X
01:20:44le ministre de l'intérieur qui précise
01:20:46que l'homme, un dénommé Rafik M
01:20:48a commettre des actes violents
01:20:50sur le territoire français
01:20:52via le réseau social TikTok
01:20:54Une ligne rouge pour le RN
01:20:56Pas question pour le parti que les retraités
01:20:58contribuent au financement de la protection sociale
01:21:00Une éventuelle taxe
01:21:02refusée catégoriquement ce matin
01:21:04par le vice-président Sébastien Chenu
01:21:06qui a menacé le gouvernement de censure
01:21:08si cette mesure était proposée
01:21:10dans le texte sur le budget
01:21:12Donald Trump lui menace d'imposer
01:21:14des droits de douane sur les produits
01:21:16européens et critique l'Union Européenne
01:21:18pour son traitement jugé inéquitable
01:21:20des Etats-Unis. Le nouveau locataire
01:21:22de la Maison Blanche dénonce un déficit
01:21:24commercial qu'il chiffre à 350
01:21:26milliards de dollars
01:21:28Merci Somaya
01:21:30On va remercier
01:21:32Anna Bauer bien sûr, la conquête de l'Ouest
01:21:34C'est à lire sur Fayard, Chosevul
01:21:36Vérité sur l'émigration
01:21:38Vous avez vu j'ai été bien, je n'ai pas parlé de la coarde
01:21:40aujourd'hui, de votre future présentation
01:21:42Je n'ai pas parlé non plus de votre amie
01:21:44Peggy Luton
01:21:46Votre opposante dont on peut voir
01:21:48Elle n'est pas contente
01:21:50Là j'ai mis une petite photo d'elle
01:21:52parce que c'est normal, on parle souvent de vous
01:21:54Et l'équilibre, oui, Peggy Luton
01:21:56qui se présente
01:21:58On la voit, Peggy Luton, une femme de son époque
01:22:00parisienne de naissance
01:22:02mariée à un couardet
01:22:04C'est totalement investi
01:22:06dans la vie rétaise économiquement
01:22:08et socialement, donnant libre cours à
01:22:10sa gourmandise et à son engagement social
01:22:12Parce que je parle de vous, mais
01:22:14il faut parler de votre futur adversaire à la mairie
01:22:16de la coarde. Comment ?
01:22:18Arrêtez de parler de moi, comme ça vous ne serez pas dans l'obligation
01:22:20Non mais ce n'est pas à peine de développer une femme de son époque
01:22:22Moi je suis convaincu, ça me suffit
01:22:24Très bonne mère adjointe
01:22:26Patrick Créton, qui est le maire de la coarde
01:22:28qui s'en va et qui, il faut rendre hommage
01:22:301492, c'est la fin de la reconquista
01:22:32c'est-à-dire la fin de l'occupation musulmane
01:22:34de la péninsule ibérique. Il est impossible
01:22:36d'assimiler et même d'intégrer au-delà d'un seuil
01:22:38très minimal des populations régénères
01:22:40du tiers monde, de religions
01:22:42musulmanes, de mœurs communautaires
01:22:44et animées consciemment ou non, de ressentiment
01:22:46post-colonial, nous dit un interlocuteur
01:22:50Lecture et discussion
01:22:52Merci monsieur Collard, c'est bien que vous veniez
01:22:54nous voir de temps en temps
01:22:56Je me sens beaucoup plus intelligent avant que d'arriver
01:22:58Grâce à Eric Dobon
01:23:00Tant que vous militez, nous étonnons
01:23:02Oui, mais comme ça, ça m'arrive une fois par siècle
01:23:04Nicole Baillet était à la réalisation
01:23:06Robin Dubois était à la vision
01:23:08Merci à Noa, qui était au son, à Audrey Berto
01:23:10et à Jean Delacoste, la Raimondi
01:23:12C'est Jean-Marc Morandini dans une seconde
01:23:14Rendez-vous ce soir

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