Bien sûr, il semble facile, une fois qu’un dirigeant a été remercié, de pointer les erreurs qu’il a commises. Pourtant, en ce qui concerne Carlos Tavares, l’emblématique patron du constructeur automobile Stellantis remercié par son conseil d’administration début décembre 2024, il y avait plus d’un an déjà que les langues commençaient à se délier et que ses mouvements stratégiques n’étaient plus paroles d’évangile. Les observateurs se demandaient déjà s’ils assistaient à une baisse de régime passagère – le groupe Stellantis restant très rentable - ou si la méthode Tavares avait atteint ses limites. Plutôt que de tirer sur une ambulance, mieux vaut tirer les leçons d’un mode de management. Car les erreurs qui ont été pointées ici ou là n’auraient pas forcément été commises avec un autre style de leadership. [...]