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Les 4 vérités - François Rebsamen
Télématin
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17/01/2025
Aujourd'hui, dans « Les 4 V », Jeff Wittenberg revient sur les questions qui font l’actualité avec François Rebsamen, ministre de l'Aménagement du territoire et de la décentralisation.
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00:00
Bonjour François Ratzemel. Bonjour Jeff Wittenberg.
00:03
Merci d'être avec nous ce matin.
00:05
Comment le socialiste que vous êtes, puisque c'est votre parti d'origine,
00:08
vous nous direz d'ailleurs si vous y êtes toujours,
00:10
réagit-il à ce qui s'est passé hier à l'Assemblée nationale ?
00:14
Je le rappelle, une motion de censure votée par une partie de la gauche,
00:16
les Insoumis, les écologistes et les communistes,
00:19
mais refusée par l'immense majorité des députés socialistes.
00:22
Est-ce que c'est le début d'un nouveau paysage politique pour vous ?
00:26
Si vous me permettez, trois mots pour dire quand même
00:29
quelle est la chance ce matin peut-être de voir l'horizon s'éclaircir quelque peu.
00:35
D'abord, la trêve à Gaza annoncée et confirmée,
00:39
un espoir pour beaucoup, beaucoup de Français, d'Israéliens et de Palestiniens.
00:44
Ça, c'est la première chose.
00:44
La deuxième, vous venez d'indiquer, c'est évidemment le non-vote de la censure
00:49
avec une partie, une immense majorité des socialistes qui se détachent.
00:55
On sentait plutôt la motion de censure.
00:57
8 sur 66, donc on voit bien que l'immense majorité des socialistes présents à l'Assemblée,
01:02
bien sûr, et puis troisièmement,
01:06
permettez-moi de dire quand même l'adoption de mon budget des collectivités locales au Sénat.
01:10
Vous me posez la question sur les socialistes,
01:11
moi je suis très heureux de voir que les socialistes ont pris leur responsabilité
01:15
et ont accepté la main tendue de François Bayrou.
01:18
On n'en parle peut-être pas assez, mais il y a une main tendue,
01:21
il y a des socialistes qui ont des revendications, qui les exposent
01:25
et puis il y a le Premier Ministre qui répond par une lettre et qui leur dit
01:29
voilà ce que je réponds à vos propositions.
01:31
C'est ça la démocratie, c'est l'échange, c'est la recherche du compromis.
01:35
M. Rebsamen, vous avez entendu aussi le numéro 1 socialiste, il a été clair,
01:38
les socialistes peuvent à nouveau censurer à tout moment
01:41
et ils restent dans l'opposition, c'est clair et net.
01:44
Bien sûr, ils ne font pas partie, mais cela a été bien décrit par...
01:47
Vous leur dites, il faut aller plus loin ? Qu'est-ce que vous leur dites ?
01:50
Vous êtes toujours parti socialiste, vous avez toujours votre carte.
01:52
Continuons de discuter, continuons de discuter, continuons de débattre,
01:56
faites des propositions et nous accepterons, je parle du gouvernement,
01:59
celles qui semblent aller dans l'intérêt des Français.
02:02
C'est ce qui a été fait, augmentation de l'ondame,
02:05
un certain nombre de dispositions, notamment la suppression,
02:08
la fin des 4000 postes dans l'éducation nationale, cette suppression.
02:12
Bon, donc des réponses ont été apportées
02:14
et il y aura peut-être de nouvelles demandes qui seront faites et on les étudiera.
02:19
C'est ça le débat, le compromis.
02:21
Vous avez occupé des fonctions éminentes au sein de ce parti.
02:24
Est-ce que vous dites à Olivier Faure et à la direction du PS aujourd'hui,
02:27
allez plus loin et rejoignez-nous ?
02:29
Je ne me permets pas de leur dire ça.
02:31
Je leur dis, je salue le courage qu'ils ont eu hier de prendre cette position.
02:34
Je souhaite que ce débat avec le gouvernement continue,
02:37
que la main tendue soit toujours acceptée.
02:40
C'est l'essence même, je veux le redire comme ça, de la démocratie,
02:44
que de chercher des compromis, chercher à avancer ensemble.
02:47
Vous savez, c'est une des tares du scrutin majoritaire.
02:51
Dans le temps, à 51% on avait tout, à 49% on n'avait rien, c'était violent.
02:55
Et ça nous empêchait de passer ces compromis.
02:58
Maintenant, on peut le faire.
02:58
Vous avez toujours, parce que vous ne m'avez pas répondu,
03:00
vous avez toujours votre carte au Parti Socialiste.
03:02
J'ai créé un parti qui s'appelle la Fédération Progressiste
03:05
et je suis membre de ma section à Dijon,
03:08
voyez-vous, dont j'ai été maire pendant si longtemps, du Parti Socialiste.
03:10
Donc vous êtes toujours au Parti Socialiste, techniquement, comme on dit.
03:14
Vous parliez à l'instant de tout ce qui a été finalement,
03:17
non pas cédé, mais discuté et finalement adopté
03:22
grâce à une discussion avec le Parti Socialiste,
03:24
mais tout cela a un coût.
03:25
Comment on va compenser effectivement la non-suppression des emplois des enseignants,
03:31
le passage de trois jours, le maintien d'un seul jour de carence ?
03:34
Comment on va faire dans ce budget pour faire les économies
03:37
qui finalement sont les mêmes que celles du temps du gouvernement Barnier ?
03:40
Il faut faire des économies.
03:42
La motion de censure telle qu'elle avait été votée à l'époque
03:45
et qui a fait chuter M. Barnier,
03:47
eh bien, elle n'a pas effacé d'un seul coup, vous en doutez,
03:50
et la dette, elle est déficite.
03:52
Et donc, elle reste là, cette dette,
03:54
et il faut la réduire progressivement.
03:56
Je vais prendre l'exemple des collectivités territoriales.
04:00
Elles étaient imposées à plus de 5 milliards d'euros par Michel Barnier,
04:04
ce qui ne correspondait pas du tout à ce qu'attendaient les collectivités.
04:07
Elles sont prêtes, les maires, les conseils départementaux,
04:11
ils sont prêts à faire des efforts.
04:12
Ils savent très bien qu'il y a une part,
04:14
disons 7% de la dette nationale
04:17
qui est portée par les collectivités locales.
04:19
Donc, ils s'attendent à faire cet effort
04:22
parce que cet effort national doit être partagé,
04:24
mais à hauteur de ce qu'il représente dans la dette,
04:27
c'est-à-dire, par exemple, 2 milliards,
04:29
ce que j'ai fait adopter hier.
04:30
Ce que vous avez fait adopter au Sénat.
04:31
Grâce au Sénat, je voudrais le dire ici,
04:33
grâce au Sénat qui s'est très bien comporté
04:35
et qui a travaillé vraiment profondément.
04:36
Vous pensez, comme François Bayrou,
04:37
qu'il y a, et c'est encore une source d'économie selon lui,
04:40
trop d'agences en France pour accompagner l'action publique.
04:44
Par exemple, il y a l'ADEME, l'Agence pour l'Environnement,
04:47
qui est ciblée régulièrement par des élus de droite.
04:49
Est-ce que vous êtes sur cette ligne, vous aussi ?
04:51
Il faudrait, et je crois que ça va être fait,
04:53
il faudrait faire une revue quand même
04:54
de l'ensemble des agences qui existent en France.
04:57
Il y a plus de 1 000 agences qui sont là.
04:59
Il faut en supprimer, M. Rechavel ?
05:01
Je vous dis, on va faire la revue.
05:03
Je ne propose pas de supprimer,
05:05
mais il faut que chacun assume ses responsabilités.
05:08
Les agences qui sont les opérateurs de l'État,
05:10
empêchent bien souvent les Françaises et les Françaises
05:13
de savoir que l'aide qu'il leur est apportée au niveau local,
05:15
en réalité, elle vient d'une décision gouvernementale.
05:18
Et donc, les gens croient que c'est l'agence qui leur apporte.
05:21
Non, c'est un opérateur de l'État, donc il faut lister tout ça.
05:24
Il faut qu'eux aussi s'appliquent les mêmes consignes
05:26
que l'État, à savoir réduire leurs dépenses de fonctionnement.
05:29
Allez, deux questions pour terminer cet entretien.
05:32
Il nous reste deux minutes.
05:33
Une question d'abord sur la retraite.
05:35
Vous, en 2023, puisque les discussions vont s'ouvrir aujourd'hui,
05:39
le conclave venu par François Bayrou,
05:42
vous aviez dit, ce n'est pas un bon choix d'aller à 64 ans
05:46
et d'augmenter la durée de cotisation.
05:48
Vous êtes toujours sur cette ligne, il faut revenir sur les 64 ans.
05:51
Réponse simple.
05:51
Oui, je vais essayer d'être le plus impossible,
05:53
mais c'est brutal de passer comme cela par le 49-3
05:56
à la décision des 64 ans.
05:58
Les partenaires sociaux, et c'est le gros problème,
06:01
ont été écartés du débat sur cette modification
06:07
de l'âge légal de départ à la retraite.
06:09
Là, ils sont au travail.
06:10
Et moi, j'attends beaucoup des partenaires sociaux.
06:12
Je pense qu'on a cette chance en France
06:14
de pouvoir avoir du dialogue social avec les organisations.
06:17
Mais il faut revenir sur les 64 ans.
06:18
Mais c'est eux qui nous le diront.
06:19
Mais vous, monsieur Epsamen, vous le souhaitez ?
06:21
Vous avez un avis ?
06:22
Je prendrai, je laisse les partenaires sociaux.
06:25
Je ne vais pas faire d'injonction aux partenaires sociaux.
06:27
Je les laisse débattre.
06:28
Je sais très bien que la CFDT a pris des positions.
06:30
J'espère qu'avec Force Ouvrière et la CGT,
06:33
ils vont trouver les solutions et ils vont proposer les solutions.
06:36
Et elles seront transposées à ce moment-là au Parlement.
06:39
François Bayot en a pris l'engagement.
06:40
François Epsamen, une déclaration, c'est notre dernière question,
06:43
a fait couler beaucoup d'encre cette semaine.
06:45
C'est lorsque vous avez dit que vous respectiez
06:48
toutes les forces politiques, sauf le RN.
06:50
Les responsables du RN vous ont dit
06:52
que vous ostracisiez finalement 11 millions d'électeurs.
06:55
Et même la porte-parole du gouvernement,
06:56
Sophie Primat, a dit que ce n'était pas la digne du gouvernement.
06:59
Mais c'est toujours la vôtre ?
07:00
Non, ma position, elle est claire.
07:01
Bien sûr que je respecte l'ensemble des votes des Français.
07:04
Je respecte la représentation nationale.
07:06
Mais je combats depuis toujours la xénophobie,
07:09
le racisme et l'antisémitisme.
07:10
Et ça ne va pas s'arrêter aujourd'hui.
07:12
Mais vous mettez tous les élus du RN dans ce...
07:16
Je suis clair.
07:17
Tant que les élus du RN ne portent pas ces discours de haine,
07:21
de racisme, d'antisémitisme,
07:23
ils sont élus et je les respecte en tant qu'élus.
07:26
Vous les mettez finalement...
07:28
Enfin, vous les...
07:30
Vous dites aujourd'hui que vous respectez finalement ces élus.
07:33
Je leur demande de ne pas porter ces idées de haine
07:35
qu'ils ont portées bien souvent.
07:37
C'est clair.
07:38
Et je les combattrai, ces idées.
07:41
Bien évidemment.
07:41
C'est l'histoire de ma vie, de les combattre.
07:43
Merci François Repsamen.
07:44
Merci.
07:45
C'est l'aménagement des territoires
07:46
et c'est la suite de Télématin.
07:47
Merci beaucoup.
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