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[Martinique] Vœux de Serge Letchimy, président de la Collectivité de Martinique
France Antilles Guyane
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31/12/2024
Serge Letchimy : "Nous devons, de manière très déterminée, aller vers un autre modèle de développement pour cette année 2025."
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Personnes
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Mes chers compatriotes, chères martiniquaises et martiniquais, permettez-moi d'avoir d'abord
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une pensée très émue et très forte pour le peuple maorais.
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Mayotte vient de subir un drame, c'est peut-être un des drames les plus puissants de ce siècle,
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conduisant le pays au sol, dans la misère, dans la difficulté.
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J'ai eu le président Benissa, président du conseil départemental, et je lui ai fait
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part de notre solidarité, solidarité du peuple martiniquais.
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Cette année a été une année aussi, 2004 notamment, pour le premier semestre, de conquête
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d'une réorganisation de la collectivité territoriale.
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Cet effort d'organisation, d'optimisation est essentiel et nous avons fini par sortir
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un organigramme pour répondre aux besoins de la population.
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Nous avons quand même réalisé quelques performances, l'ouverture par exemple, la préparation
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et l'ouverture du centre territorial d'expérimentation biologique, ce qu'on appelle le CETIBIOM,
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pour nous permettre de nous occuper nous-mêmes de notre geste biologique.
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Nous avons aussi beaucoup travaillé pour que ce qu'on appelle la médecine nucléaire,
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ce grand laboratoire qui a été créé à la Ménard pour nous permettre de détecter
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nos cancers, c'est l'Institut caribéen sous l'énergie de la médecine nucléaire,
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et bien ça, ça devient une réalité, c'est très important, c'est le dixième au monde,
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ce centre d'expérimentation, de traitement concernant le cancer, et c'est le troisième
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dans la zone caribéen-amérique.
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Nous avons mis aussi en place un dispositif de lutte contre la chute démographique.
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Vous vous rappelez, nous sommes dans une situation très difficile puisque nous perdons 3 à
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3500 personnes par an et il fallait absolument réagir.
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Je considère clairement qu'il faut faire quelque chose sur la politique de la famille,
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et si nous voulons maintenir nos jeunes, ne pas les laisser partir, il faut leur offrir
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des possibilités d'épanouissement et de progrès localement.
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J'ai donné quelques exemples parce que l'année 2024 a été une année difficile,
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notamment pendant cette deuxième partie où nous devons répondre de manière déterminée,
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claire et obligatoire à un drame que nous vivons, et c'est la chérité de la vie,
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avec une mobilisation légitime, il n'y a pas de débat sur ce genre de choses-là,
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il y a un vrai problème de maldéveloppement structurel de la Martinique qui conduit à
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faire de nous une société de consommation, et de consommation principalement de ce qui
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vient de l'extérieur.
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Je rappelle aux Martiniquais et aux Martiniquaises que 80% de ce que nous consommons vient de
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l'extérieur, donc nous sommes dépendants du bateau, nous sommes dépendants du conteneur,
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et à ce titre-là, le système économique crée ce qu'on appelle des monopoles voire
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des illégopoles, et à ce titre-là, il fallait absolument se battre pour pouvoir réduire
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les prix.
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Ce travail, malheureusement, je le dis comme je le pense, la collectivité territoriale,
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et c'est dramatique de le dire, j'en souffre d'en parler comme ça, n'a aucune compétence.
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L'organisation institutionnelle de l'État aujourd'hui fait qu'on ne donne aucune compétence
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à la collectivité territoriale, ni pour juguler les prix, ni pour faire contrôler
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les comptes des distributeurs, ni pour travailler sur les illégopoles et monopoles, donc ça
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c'est extrêmement important, et encore pire, nous n'avons pas les moyens et les compétences
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réglementaires, les moyens financiers, les moyens législatifs pour relancer la production
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locale, tant par la maîtrise foncière que les politiques de distribution, etc.
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À partir du moment où vous parlez de l'ensemble des produits alimentaires, se pose la question
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du développement local, parce que s'il faut financer la réduction des prix sur l'ensemble
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de l'alimentaire, cela pose un problème à la production locale, puisque le niveau
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de concurrence, on le sait, dans la mondialisation que nous connaissons aujourd'hui, n'est
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pas en faveur de la production locale.
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Nous devons, de manière très déterminée, aller vers un autre modèle de développement.
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Je pense qu'on peut réussir assez clairement la question de l'autonomie alimentaire,
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de telle sorte qu'on se réconcilie avec notre système culinaire, nos traditions,
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nos légumes, etc., qu'on ne soit pas étrangers à notre propre histoire.
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Ce n'est pas normal que sous les 110 millions d'euros de poséid, qui est un fonds européen,
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la diversification agroalimentaire ne récupère que 4 à 5 millions d'euros.
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Pendant les trois années, il fallait se préparer et préparer des chantiers, ce que nous avons
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fait, et demain nous serons en possibilité, dès 2025, de lancer des chantiers très
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très importants, comme le carrefour de Montgouvulsin, chantier qui débute au premier trimestre
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de 2025.
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Nous travaillons à la liaison Carré-Bois-Sylorène, là je parle d'infrastructure, nous travaillons
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sur la rivière des Pères, du côté de Saint-Pierre-Précheur, pour éviter que Précheur s'accoupe
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complètement du monde lorsqu'il y a une pluie importante.
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Nous avons terminé, en partie, les travaux pour mettre en sécurité le sud de la Martinique
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par rapport à la plaine de Rivière-Salée.
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Nous travaillons à l'ouverture, très bientôt au lycée Churchill, du premier conservatoire
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de la musique, de l'art et de la culture.
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Nous devons continuer à améliorer nos réponses vis-à-vis des personnes fragiles, des personnes
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âgées, des personnes handicapées, les jeunes boursiers, les enfants, les personnes en situation
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de difficultés graves sociales.
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Nous sommes face à un paradoxe, un pays qui évolue, qui exprime sa richesse, et puis
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une catastrophe sociale qui crée un terreau fragile à tout.
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Il faut mettre le paquet sur ce qu'on appelle la solidarité, il faut mettre le paquet sur
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ce qu'on appelle la cohésion.
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Malheureusement, les moyens nous manquent, sur ce qu'on appelle les AIS, les Aides individuelles
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sociales, c'est-à-dire l'APA, PCH, RSA, le décalage entre les recettes que l'État
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me donne et ce que je paye, ce que nous payons, c'est 150 millions d'euros.
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Je m'excuse auprès de tous ceux qui n'ont pas encore leurs réponses, c'est parce qu'on
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travaille au corps d'eau pour éviter les déficits, pour pouvoir mieux organiser la
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performance de l'emprunt et de l'investissement.
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Je pense qu'il faut projeter ce pays et dire clairement à la France que nous voulons rester
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dans la République, c'est mon intention, je n'ai pas d'autre intention.
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Mais par contre, nous revendiquons un développement économique qui soit à la hauteur et une
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prise en compte de nos différences dans le bassin maritime transfrontalier qu'est
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la Caraïbe et aussi dans le contexte géographique, géostratégique que nous connaissons aujourd'hui,
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que sont les Amériques.
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En février, nous serons à la Caricom, en gros nous serons dans deux marchés, le marché
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européen et en même temps le marché caribéen.
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C'est une position géostratégique unique, il faut en profiter.
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L'année 2025 sera une année très importante, nous allons réaliser un congrès, certains
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ont souhaité que ce soit un congrès de la rupture, je suis prêt.
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Quand on dit rupture, ce n'est pas l'indépendance ou une déclaration de quoi que ce soit d'autre,
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c'est exiger d'exister pour nous-mêmes, par nous-mêmes, dans une République beaucoup
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plus ouverte.
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Nous devons absolument être extrêmement unis par rapport à ce qu'on appelle les
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dérives qui sont liées au narcotrafic.
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Je veux tout d'abord remercier les Martiniquaises et les Martiniquais de leur force, de leur
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capacité de mobiliser, de se parler, de dialoguer, dans le respect.
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C'est très important pour moi la question du respect, dans l'éthique même et dans
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le comportement, dans l'attitude.
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Et il n'y a rien de pire d'un pays divisé.
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Je ne combats pas les individus, quels que soient leurs couleurs de peau, je combats
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les systèmes.
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Je suis français, je suis européen, oui, d'abord martiniquais et caribéen, c'est
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ça qu'il faut.
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C'est pour cela que j'appelle à l'unité de tous et de toutes, c'est dans ce cadre
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que je vous invite à passer une très bonne année 2025.
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Nous donnons le plus possible, on ne pourra jamais donner la totalité, ce n'est pas
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vrai.
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Celui qui vous dit que tout problème est réglé, c'est faux, il y aura toujours des
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choses à régler.
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Mais restez extrêmement forts parce que ce n'est pas l'argent seulement que nous
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devons conquérir, c'est la dignité et la capacité de rester soi-même et de s'enrichir
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en toute conscience, de la nouvelle conscience qu'il va falloir mettre en œuvre pour pouvoir
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se pérenniser dans l'avenir.
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Tenez bon, ne lâchez pas, bonne et heureuse année 2025.
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