Le plus grand événement dédié au jeu vidéo en France attire les passionnés et les curieux jusqu'à dimanche. Cette édition vise à toucher un public élargi malgré les difficultés significatives rencontrées par le secteur.
## Une rencontre au cœur des défis La Paris Games Week espère attirer de nombreux visiteurs malgré un contexte morose. Ce salon, qui se déroule jusqu'au 27 octobre au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, rassemble des créateurs et des éditeurs de renom tels que Sony, Microsoft, Nintendo, et Ubisoft. Cependant, de plus petits studios, notamment les indépendants français, tentent de se faire remarquer, en espérant bénéficier des aides publiques malgré les incertitudes budgétaires.
## Une innovation scientifique dans le jeu vidéo Au salon, environ trente exposants présentent leurs créations. Parmi eux se trouve Raphaël Granier de Cassagnac, chercheur au CNRS et développeur du jeu Exographer. Ce jeu de plateformes en 2D, inspiré par Mario, propose une aventure pleine d'énigmes sur une planète désertée. "L'idée est de rendre la science accessible à travers le jeu vidéo, en intégrant des concepts de physique des particules dans le gameplay", déclare-t-il. Le projet a obtenu une aide considérable d'Ubisoft et de l'École polytechnique, cherchant à établir un lien entre le jeu vidéo et la science.
## Une approche qui séduit Les studios français indépendants, loin du style blockbuster du salon, attirent l'attention des visiteurs. Titouan, 22 ans, teste Symphonia, un jeu de plateformes conçu par des étudiants. Il exprime son enthousiasme pour son ambiance sonore immersive et sa direction artistique. "J'avais l'habitude de jouer à des titres populaires, mais aujourd'hui je découvre une autre facette des jeux vidéo qui m'a beaucoup plu", confie-t-il.
## Des ambitions au-delà de la compétition Pour ces studios, le défi n'est pas forcément de rivaliser avec les géants, mais de rester connectés à leur public. Linh Lacoste, cheffe de projet sur Machinika: Atlas, témoigne que l'objectif est de créer des jeux qui plaisent, tant aux développeurs qu'aux joueurs. Concevoir un jeu avec un petit budget nécessite de la créativité et souvent le soutien d'aides régionales.
## Une crise mondiale du secteur Le secteur du jeu vidéo fait face à une crise mondiale depuis un an. Les conséquences de la pandémie de Covid-19, qui ont entraîné une explosion de la production, se ressentent désormais avec une surabondance d'offres. Les financements se raréfient et de nombreux studios font face à des licenciements massifs.
## Alerte sur les aides publiques Dans ce contexte, les acteurs présents au salon souhaitent attirer l'attention sur l'importance de maintenir un soutien public à la création française. Pierre Faucheux, administrateur de Capital Games, estime que les aides permettent à des créateurs de prendre des risques. La ministre de l