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Invité de la rédaction - Didier Gérard
ici Orléans
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30/09/2024
Didier Gérard, directeur de l'Open de tennis d'Orléans.
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News
Transcription
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00:00
On accueille notre invitée maintenant avec vous, Lydie Lahaye, en direct en studio à nos côtés.
00:04
C'est Didier Gérard, le directeur du Comet Orléans Open.
00:07
Bonjour Didier Gérard.
00:08
Bonjour.
00:09
Le 19ème Open de tennis d'Orléans, le Comet Orléans Open, comme il faut désormais l'appeler,
00:13
vient de se terminer.
00:14
Est-ce que vous êtes ce matin président heureux et satisfait ?
00:17
Alors, je ne suis qu'un simple directeur.
00:18
Un directeur heureux et satisfait.
00:19
Directeur fondateur.
00:20
Oui, absolument, en 2005.
00:22
En 2005.
00:23
Et donc, oui, je suis extrêmement heureux.
00:25
Mais avec le temps, c'est plus tard que je prends avec le recul la satisfaction qui va être la mienne.
00:32
Parce que quand on est dans le feu de l'action, comme je le suis avec toute l'équipe,
00:35
avec tout ce qu'il y a à faire autour, que ce soit le public, les joueurs, les partenaires,
00:39
et donc les problèmes à régler immédiats.
00:43
Donc, j'ai arrêté de me frustrer de ne pas être aussi heureux pendant l'événement.
00:48
Ça va venir une fois que j'aurai rangé avec mon équipe toute l'aréna.
00:52
Il y en a pour trois jours, quatre semi-remorques.
00:54
Donc, juste avant, je suis venu vous dire un petit bonjour.
00:57
Et là, fin de semaine, je vais pouvoir décompresser, repenser à toutes les images que j'ai eues en une semaine.
01:02
Et je sais que je vais avoir de belles images dans ma tête.
01:05
Satisfait du spectacle fourni par les joueurs, satisfait de l'ambiance aussi.
01:09
Oui, on a eu une très belle ambiance lors de la finale.
01:13
Donc, tout ça, c'est que du bonheur.
01:16
Et j'ai hâte de pouvoir le revivre tranquillement lorsque ce sera plus calme.
01:20
Jacob Fernley, vainqueur de cette édition 2024.
01:22
Le jeune britannique de 23 ans qui découvre quasiment la France.
01:26
Il avait gagné il n'y a qu'un jour à Rennes.
01:28
Il s'impose ici. C'est un beau vainqueur.
01:30
Oui, de toute manière, c'est un joueur atypique parce qu'il n'a pas fait le parcours habituel des joueurs.
01:35
C'est-à-dire, jeunes, dans les tournois internationaux.
01:37
Ensuite, on fait les futurs, après les challengers.
01:40
Lui, il est parti de l'université.
01:41
Et il ne voulait pas être sur le circuit avant d'avoir eu son diplôme.
01:44
Aux Etats-Unis.
01:45
Aux Etats-Unis, oui. Dans une université au Texas.
01:48
Et là, maintenant, il arrive sur le circuit.
01:50
Il gagne beaucoup de matchs. Il n'a perdu que 6 fois dans l'année.
01:52
Et donc, il est passé de la millième place.
01:55
Il rentre dans quelques jours le top 100.
01:56
Parce qu'actuellement, il y a le Tokyo.
01:57
Donc, le classement n'est pas sorti.
01:59
Donc, il va faire comme Machak.
02:01
Je vous signale que Machak, vainqueur du Comet Orléans Pound 2023,
02:06
est en demi-finale de Tokyo ATP 500.
02:08
Actuellement.
02:09
Actuellement. Machak est actuellement 35e mondial.
02:11
Avec une performance comme ça, il va rentrer dans les 30.
02:13
Donc, ça veut dire que c'est une rampe d'accès.
02:15
Et la finaliste de l'année dernière, il est 22e mondial.
02:17
Il est aussi en demi-finale de Tokyo.
02:18
Il va rentrer dans le top 20.
02:19
Donc, c'est exactement le même profil.
02:21
Parce que Stanley est un joueur vraiment identique à Machak.
02:25
Et vous allez voir, dans 6 mois, il sera dans le top 50.
02:27
Il a battu un Français, Harald Maillot, hier.
02:30
Le public poussait énormément derrière le tricolore.
02:33
Il y a eu des Marseillaises.
02:34
Il y a eu des Hauts-de-la-Dame dans les gradins.
02:35
C'est pour un directeur de tournoi, toujours la meilleure finale
02:37
lorsqu'il y a un Français avec un étranger.
02:40
Parce que du coup, on est en petite ambiance.
02:41
Une petite ambiance Coupe Davis.
02:43
Et ça, ça marche à tous les coups.
02:44
Lorsqu'on a deux équipes françaises,
02:46
on l'a eu en finale du double.
02:48
Qu'est-ce qui s'est passé ?
02:49
Les spectateurs applaudissaient de façon courtoise.
02:52
Les beaux points.
02:53
Mais il n'y a pas cette ferveur.
02:54
Et lorsqu'on a eu des finales de double avec Mahut ou Herbert
02:58
contre des équipes étrangères,
02:59
alors là, on avait le feu dans le stade.
03:01
Donc, on ne choisit pas, évidemment, en tant que directeur.
03:03
Mais toujours est-il que lorsqu'on a un Français et un étranger,
03:06
c'est une ambiance particulière.
03:08
Alors, vous parlez d'Herbert, notamment.
03:09
Pierre-Hugues Herbert qui était sur la ligne de départ
03:11
avec de nombreux autres Français.
03:13
La moitié du plateau, il n'y en avait jamais eu autant.
03:15
Non, jamais eu autant. 15, je crois, ou 16.
03:17
Il y avait aussi Lucas Pouille.
03:19
Abandon prématuré.
03:20
Il y avait Richard Gasquet battu premier tour, premier jour.
03:23
Ça, c'est une déception, au final, la performance des Français cette année.
03:26
C'est une déception d'abord pour eux, évidemment,
03:27
mais pour nous aussi parce que quand on les accueille,
03:29
on espère qu'ils passent plusieurs tours.
03:31
C'est pour deux cas différents.
03:32
Richard, qui a 37 ans, je le rappelle,
03:34
a gagné encore le tournoi ADP Challenger de Cassis 15 jours avant.
03:40
Évidemment, son corps n'avait pas encore encaissé
03:42
d'avoir gagné cinq matchs de suite,
03:44
ce qui ne lui est pas arrivé depuis des années.
03:46
Concernant Pouille, c'est un autre problème.
03:48
Pouille, que je ne suis pas médecin,
03:50
quand je l'ai vu arriver, blanc comme un cachet d'aspirine,
03:53
je lui ai dit « Rentre vite chez toi,
03:55
merci d'être venu pour constater que tu es malade,
03:57
mais rentre vite chez toi tellement tu es malade. »
03:59
Ça, ce n'est pas de chance pour lui.
04:00
Pour d'autres qui étaient en forme,
04:01
il était en finale la semaine d'avant à Saint-Tropez.
04:03
Côté fréquentation, Didier Gérard,
04:05
est-ce que vous êtes globalement satisfait ?
04:07
On avait dit 30 000 sur la semaine.
04:10
Non, on ne les aura pas atteints cette année.
04:12
On a fait exactement le même score que l'année dernière
04:14
avec un Richard Gaskin en demi-finale.
04:16
Ça a boosté les spectateurs.
04:19
Cette année, on a eu deux facteurs négatifs.
04:21
Le premier, c'est les têtes d'affiches
04:24
qui ont disparu d'entrée de jeu.
04:26
Ça, ce n'est jamais bon pour la fréquentation.
04:28
La deuxième raison, c'est qu'au milieu de la semaine,
04:30
on a eu une météo épouvantable.
04:32
Je peux comprendre que les personnes
04:34
étaient plus au chaud chez eux que de sortir
04:36
et d'aller jusqu'à l'aréna.
04:38
Le samedi, on a fait 70 spectateurs de plus.
04:42
C'est équivalent.
04:44
Le dimanche, je ne sais pas les chiffres exacts,
04:46
mais quand vous avez vu les travées,
04:48
il n'y avait que quelques petits points
04:50
où il n'y avait personne.
04:52
Hier, je pense qu'on était entre 4 500 et 4 700.
04:54
Si on généralise,
04:56
la concurrence est de plus en plus sévère.
04:58
Exactement.
05:00
Au niveau de ces tournois ATP Challenger.
05:02
Beaucoup de villes dans le monde
05:04
ont compris l'impact
05:06
que pouvait avoir un tournoi de tennis ATP
05:08
en catégorie Challenger
05:10
parce que ce ne sont pas les plus grands tournois
05:12
qui coûtent des dizaines de millions de dollars
05:14
pour une semaine.
05:16
Là, on parle en centaines de milliers de dollars
05:18
pour les petits tournois
05:20
et en petits millions de dollars pour le mien.
05:22
Pendant une semaine, on parle de votre ville
05:24
dans le monde entier.
05:26
J'ai commencé en 2005.
05:28
On était 115 tournois ATP Challenger
05:30
dans le monde. Cette année, 202.
05:32
Forcément, les joueurs ne se démultiplient pas
05:34
comme les petits pains.
05:36
À l'arrivée, ils doivent se partager.
05:38
C'est comment c'est déjà ?
05:40
Vous commencez à préparer ?
05:42
Il y aura des belles surprises ?
05:44
Je n'en sais rien.
05:46
Pour faire les idées,
05:48
il faut que ce soit des bonnes idées.
05:50
Ensuite, il faut trouver
05:52
des budgets supplémentaires
05:54
parce que si c'est des idées
05:56
qui vont apporter des choses, ça coûte toujours.
05:58
Il faut trouver les budgets pour.
06:00
Après, il faut que les personnes que je vais solliciter
06:02
pour faire quelque chose de nouveau,
06:04
que ce soit sportif ou extra-sportif,
06:06
qu'ils soient disponibles et qu'ils acceptent ma proposition.
06:08
Ça fait beaucoup de scies.
06:10
Néanmoins, je vais d'abord ranger mes
06:12
Smear Mork
06:14
et après, je vais me mettre.
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