Lucie Castets affirme être "plutôt favorable" à la régularisation de "tous les sans-papiers"

Sud Radio

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Transcript

00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:048h24, Maxime Trouleau, Lucie Castet vous a intéressé.

00:10Oui.

00:10Eh bien, elle a fait parler d'elle hier, elle est toujours candidate du NFP à Matignon.

00:17Toujours, toujours.

00:17Elle le dit d'ailleurs.

00:18On est sûr ou pas ?

00:18Elle l'a redit hier soir.

00:20Bon, parce que j'entends plus parler d'elle par les caciques du NFP, Nouveau Front Populaire.

00:25Elle veut régulariser tous les sans-papiers.

00:27Oui, écoutez, elle était en débat hier sur BFM TV.

00:30C'était quand même un peu confus, Jean-Jacques.

00:32Elle évoque donc tous les sans-papiers avant de dire

00:34« faut que je regarde davantage » et parle ensuite des migrants.

00:37Écoutez.

00:37Ma question, c'est est-ce que vous étiez pour la régularisation de tous les sans-papiers ?

00:40Pour la régularisation des sans-papiers, oui.

00:41De tous les sans-papiers ?

00:42Il faut que je regarde davantage, mais plutôt favorable à ça, oui.

00:46C'est-à-dire tous les sans-papiers ou seulement ceux qui travaillent ?

00:49Tous les sans-papiers.

00:51D'accord, donc même ceux qui ne travaillent pas.

00:52Ce que je dis, c'est que les migrants sont stigmatisés en permanence.

00:56Ce sont des gens qui contribuent au fonctionnement de la société.

00:58Ce sont des gens qui payent des impôts, qui font fonctionner la société.

01:01Par ailleurs, on l'a vu lors des débats sur la binationalité

01:04et sur la préférence nationale.

01:06On a vu à quel point ça mettait en difficulté le secteur économique

01:09que le Rassemblement national stigmatise à ce point

01:11et déclare vouloir écarter les étrangers du travail en France.

01:14Voilà, Lucie Castex finit d'ailleurs par sa déclaration.

01:19Elle dit « je ne sais pas si c'est pour l'intégralité des sans-papiers ».

01:22Il faut que je regarde, on en parle.

01:24Lucie Castex qui a précisé qu'elle parlait en son nom.

01:26On va essayer de l'inviter, Lucie Castex,

01:28pour essayer de savoir exactement ce qu'elle pense, de développer.

01:31Moi j'aime bien avoir des précisions.

01:34Qu'est-ce que vous en pensez, non ?

01:36Qu'est-ce que vous en pensez, Maxime Liedot, Jean-François Aquilli ?

01:39Déjà, elle parle en son nom et elle est toujours candidate,

01:43dit-elle, à Matignon.

01:46Mais quelle est la position du nouveau Front populaire là-dessus ?

01:50Elle est diverse.

01:52La France insoumise est pour une régularisation massive, oui, c'est clair.

01:56Au moins c'est une position claire.

01:58Mais que disent les autres formations, dont le Parti socialiste ?

02:01Je pense qu'ils sont, chez les socialistes, sur une position plus mesurée,

02:04c'est-à-dire plus réaliste.

02:06Il y a ceux qu'il faut régulariser qui travaillent, effectivement.

02:09Il faut faire preuve d'humanité,

02:11et qui contribuent à la richesse de la nation.

02:13Et puis il y a ceux qui n'ont pas vocation à rester sur le territoire.

02:16C'est un sujet au cas par cas, si je puis dire.

02:18On ne peut pas généraliser de la sorte.

02:20C'est ce qu'on appelle l'immigration choisie.

02:21C'est ça.

02:22Et régulée.

02:23Qui a fait l'objet d'une loi récemment.

02:25Et régulée, Maxime Liedau.

02:27Et puis c'est surtout l'incapacité, quand j'écoute Lucie Castex,

02:30à s'emparer de la réalité de ce que souhaitent les Français.

02:33C'est-à-dire aucun Français, ou très très peu, une infime partie,

02:36à part vraiment peut-être quelques militants durs du NFP,

02:39souhaitent une régularisation massive des sans-papiers.

02:43En revanche, tout le monde s'accorde pour dire qu'évidemment,

02:46la personne qui est là depuis un certain temps sur le territoire,

02:48qui aide, qui travaille, qui n'a pas de papier, c'est scandaleux.

02:51Et puis surtout, je n'arrive pas à comprendre dans son raisonnement,

02:54comment elle arrive à nouveau sur le RN,

02:56en disant que ça stigmatise les travailleurs,

02:58et qu'elle veut lutter contre ça.

03:00Je trouve toujours le raisonnement un peu absurde,

03:03pas forcément logique, et une fois de plus,

03:05toujours à contre-courant de ce que souhaitent les Français.

03:07Surtout sur ces sujets-là.

03:08Oui, Jean-François Kelly.

03:10Puisqu'on parle du RN,

03:14Michel Barnier a-t-il été obligé d'appeler Marine Le Pen

03:20pour lui présenter ses excuses, finalement ?

03:24Il lui a présenté ses excuses.

03:26Non, mais c'est de la politique.

03:28Il est sous la pression d'une censure possible,

03:31rapide, de la part du RN.

03:34Ce gouvernement est sous pression du RN et de Marine Le Pen.

03:36C'est une menace fantôme permanente.

03:38Cela dit, il avait fixé des règles, Michel Barnier.

03:41C'était des règles de respect de tous les Français.

03:45Je ne comprends pas la polémique sur ce sujet.

03:47C'est-à-dire qu'on a un nouveau ministre de l'économie.

03:50On sait que le budget va être une étape très importante,

03:53et on sait que n'importe quel parti au sein de l'Assemblée nationale

03:57a le doigt sur le bouton de la dissuasion nucléaire.

04:01On a un ministre qui fait fille de 11 millions de personnes

04:05qui ont voté pour le RN,

04:07et qui arrive en fonction en disant

04:08peut-être qu'on va se permettre de faire la politique sans eux.

04:10Cela n'existe pas.

04:11Le Premier ministre qui a quand même mis...

04:12– De ne pas les recevoir, il voulait ne pas les recevoir.

04:13– Mais cela n'existe pas, de ne pas les recevoir,

04:14de ne pas les consulter.

04:15Et un Premier ministre qui a déjà mis plus de deux semaines

04:17à constituer un gouvernement avec un équilibre

04:19plus que très complexe à trouver,

04:21il ne peut pas se permettre de faire la politique...

04:23– Est-ce qu'il aurait dû le virer ?

04:25Pardon, mais...

04:27– Je ne sais pas si c'est la solution de remercier un ministre

04:31qui peut-être...

04:33Pas de côté, mais de travers même.

04:35La difficulté, c'est que ce gouvernement est sous une pression extrême.

04:39Michel Barnier...

04:41– De tous les côtés.

04:42– De tous les côtés, il est coincé, Michel Barnier.

04:44S'il s'en sort, ce garçon est éligible à 2027.

04:47Non mais je suis très sérieux quand je dis ça.

04:49Michel Barnier est devant, face à une montagne.

04:51Il peut s'en sortir.

04:53Il faut qu'il trouve des points d'équilibre.

04:55Il a besoin de parler à tout le monde.

04:57– Bien, nous avons parlé de tout cela,

04:59d'Echirol, de la difficulté pour les maires

05:01de lutter contre les trafics de stupéfiants,

05:03de la situation politique avec notre invité,

05:05David Lissnard, dans un instant maire de Cannes,

05:07mais surtout président de l'Association des maires de France.

05:11Il est 8h29.

05:13Vous êtes sur Sud Radio.

05:15Le rappel des titres de l'actualité.

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