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Punchline - Nouveau gouvernement : quelles-sont les attentes des Français ?
Europe 1
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23/09/2024
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent des attentes des Français sur le nouveau gouvernement.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline
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00:00
Qu'en pensent les Français ? Moi, c'est la vraie question que je me pose.
00:03
Qu'est-ce qu'ils pensent de ces nominations ? 39 ministres.
00:06
Au moment où on leur dit, Catherine, il va falloir vous serrer la ceinture,
00:09
on va couper dans les dépenses publiques, on ne sait pas lesquelles, on est bien d'accord,
00:12
les impôts vont augmenter, 39 ministres.
00:15
Qu'en pensent les Français ? Ils ont répondu à Jean-Michel Decaze à Nantes.
00:19
Écoutez leur réaction.
00:21
Qu'ils fassent quelques choses sur notre pouvoir d'achat, là.
00:23
Je vais à l'école, je suis étudiant et c'est compliqué, c'est compliqué de se loger,
00:27
c'est compliqué de tout, les loisirs, de manger, tout ça.
00:31
Éviter les augmentations d'impôts pour les petits salaires.
00:35
Plutôt taxer les gros salaires.
00:37
Donc, je pense qu'il y a beaucoup de choses à faire de ce côté-là.
00:40
Les priorités pour moi, c'est l'inflation et le pouvoir d'achat.
00:42
Il faut vraiment qu'on trouve des solutions pour qu'on ait un peu moins la corde
00:45
de ces retours du coût à la fin du mois.
00:47
Et puis, je pense qu'il faut remettre aussi du budget à la racine,
00:52
c'est-à-dire au niveau de l'éducation ou même de la sécurité.
00:55
La sécurité, on ne peut plus sortir, on a peur, il y en a marre.
00:59
Les villes appartiennent à des voleurs, à des gens comme ça.
01:07
Et nous, on n'a plus le droit de sortir, beaucoup de femmes ne sortent plus le soir.
01:11
Je sors deux fois par mois, la peur au ventre, parfois en attendant l'autobus, c'est la barbe.
01:17
Pour ses habitants de Nantes, avec Ravel, qui disaient...
01:20
Je ne sais pas qu'il y ait 39 ministres, parce que d'abord, Jacques Chirac, il y en avait 42,
01:25
le gouvernement Juppé...
01:27
Mais la France n'était pas en faillite, Catherine ?
01:29
Non, non, mais je veux dire, en tous les cas, Alain Juppé avait augmenté tous les impôts,
01:34
dont des plafonnées, il faut le rappeler, que l'ISF, et ça lui avait valu beaucoup d'ennuis.
01:40
Mais non, je veux dire, ce n'est pas ça, le problème.
01:43
Aujourd'hui, il y a 39 ministres, parce que c'est une coalition.
01:47
C'est une coalition, et qu'il faut, pour tout le monde...
01:50
Vous pensez bien que Michel Barnier, il connaît les RPR, il ne connaît personne.
01:54
Chez la Renaissance, enfin, la Renaissance s'appelle maintenant EPR,
01:58
donc évidemment, on lui a fait des propositions, des suggestions,
02:02
il a choisi, mais pas vraiment choisi, parce qu'il a choisi des gens qu'il ne connaissait pas.
02:08
D'ailleurs, des gens que personne ne connaît, et qui seront certains.
02:11
On en connaîtra certains, et d'autres qu'on ne connaîtra pas,
02:13
mais dans chaque gouvernement, il y a des gens qui arrivent et qui partent,
02:16
et on ne les reconnaît pas dans leur...
02:18
C'est très juste, ce n'est pas un gouvernement...
02:20
Sur ce que disent les Français aussi.
02:22
Ce n'est pas un gouvernement pour fixer un cas politique,
02:24
c'est un gouvernement pour tenter de résister le plus longtemps possible
02:26
à une censure à l'Assemblée nationale.
02:28
Ça n'a rien à voir.
02:29
Sur ce que disent les Français, c'est très bien résumé.
02:31
Inflation, pouvoir d'achat...
02:33
Sécurité.
02:34
Sécurité.
02:35
Vous savez, vu l'état des finances publiques françaises,
02:38
39 ministres, ce n'est pas ça qui fait malheureusement...
02:43
C'est très symbolique, vous avez raison.
02:45
La force de l'exemple.
02:46
Ce qu'on veut, c'est savoir quelle efficacité va avoir ce gouvernement.
02:48
Il pourra entreprendre...
02:49
Il n'y a pas du tout une réforme.
02:50
Il n'y a pas du tout de boulot, en plus.
02:51
Attendez, si, mais si.
02:54
Ce qu'on veut de les Français, c'est voir s'ils auraient une efficacité.
02:57
Mais je vous donne mon billet pour les raisons qu'on évoquait à l'instant
02:59
et que Catherine Ney évoquait très bien.
03:01
Comme ce n'est pas un gouvernement de projet politique,
03:04
de toute façon, il n'y aura aucune réforme.
03:06
Il n'y aura aucune réforme.
03:07
Donc, en fait, on ne va pas réduire la dépense publique...
03:10
C'est très encourageant ce que vous dites, Eric.
03:11
Très encourageant.
03:12
On ne pourra qu'augmenter les impôts, c'est tout.
03:15
Oui, tout le monde le sait, oui.
03:16
Juste, parce qu'il faut quand même faire rire tout le monde.
03:19
Non, mais...
03:23
Allez, c'est le quart d'heure, Eric Ravel.
03:25
Michel Barnier, qui, avec un ton ferme, explique que la situation budgétaire
03:29
de la France est très grave.
03:30
Très grave.
03:31
Et vous avez le nouveau ministre des Finances, Antoine Armand,
03:34
qui explique devant un Bruno Le Maire, j'imagine, ravi,
03:37
qu'il est très heureux d'hériter du bilan de Bruno Le Maire.
03:39
Mais attendez, ça ne fait rire personne, je vois bien.
03:42
Non, vous faites un bide, Eric, vous faites un bide total.
03:45
En tous les cas, pas le Premier ministre, parce qu'il s'est exprimé
03:48
sans lui demander son avis.
03:50
Et là, je crois qu'il s'est...
03:52
Ah, vous parlez de l'interview au journal du dimanche ?
03:54
Ah oui, j'ai joué les coups.
03:56
André Vallini, qu'est-ce que vous pensez de ces échanges ?
04:01
Moi, je pense que les réformes structurelles,
04:03
les grandes réformes de fonds, par définition impopulaire,
04:06
ne sont possibles qu'en cas de changement de majorité.
04:09
D'accord.
04:10
Après des législatives, qui suivent une présidentielle ou pas, d'ailleurs.
04:13
En 1981, la décentralisation, elle a eu lieu.
04:16
Après la victoire de Mitterrand, les grandes réformes, je le répète,
04:19
ne sont pas possibles au long cours, encore moins avec un gouvernement
04:22
aussi faible, avec une assise à l'Assemblée nationale aussi fragile.
04:25
D'ailleurs, il n'est pas majoritaire à l'Assemblée.
04:27
Donc, je crains qu'Eric ait raison et que le gouvernement
04:30
se contente, s'il y arrive, de faire voter son budget
04:33
et ensuite de gouverner au fil de l'eau.
04:35
Ça arrive aussi lorsqu'il y a cohabitation.
04:37
Joseph Macescaon.
04:38
Parce qu'en 86 et 88, on ne peut pas dire qu'il n'y ait rien eu.
04:41
Ah oui, changement de majorité.
04:43
Oui, changement de majorité.
04:44
Oui, mais il y avait une majorité.
04:45
Il y avait une majorité, Joseph.
04:46
Là, il n'y en a pas eu.
04:47
On ne peut pas dire qu'il n'y avait rien eu.
04:48
Louis Dregnel, qui réclame la parole.
04:49
Difficile.
04:50
Non, je la réclame.
04:51
C'est un tour de caliméro.
04:53
Vous êtes bien placé, cher Eric.
04:55
Allez, Louis, allez-y.
04:56
Mais quand vous êtes faible, comme Michel Barnier,
04:58
vous ne pouvez pas choisir votre gouvernement.
05:01
Il y en a 39, mais s'ils étaient 15,
05:03
aujourd'hui, il n'y aurait toujours pas de gouvernement
05:05
parce qu'à 15, il n'est pas capable d'avancer
05:07
et de former un semblant de coalition.
05:09
Très bien. Va pour 39.
05:10
Le seul objectif, c'est simplement de sortir
05:12
de la période d'arrêt total de la vie politique
05:15
et donc d'essayer de créer un semblant de quelque chose.
05:18
Ensuite, ce gouvernement tiendra,
05:20
tiendra pas, sera renversé.
05:21
Moi, je trouve que c'est assez démago
05:22
de simplement s'arrêter sur le chiffre 39.
05:25
Les Français, ce qu'ils demandent...
05:26
Alors, si c'est démago,
05:27
où est-ce qu'ils vont faire des découpes
05:29
dans les dépenses publiques ?
05:30
Allez, donnez-moi un point de coupe
05:33
dans les dépenses publiques.
05:34
Non, mais j'aime bien quand on nous dit...
05:36
Lesquelles ?
05:37
Comment ?
05:38
Lesquelles ?
05:39
Vous n'êtes pas au gouvernement, Louis Draxel.
05:40
Non, je ne suis pas au gouvernement.
05:41
Mais donnez-moi une piste d'économie
05:43
qui a été évoquée.
05:44
On peut renforcer le conditionnement
05:45
d'un certain nombre d'allocations.
05:46
Il y a plein de choses.
05:47
La lutte contre la fraude sociale,
05:48
vous l'évoquiez tout à l'heure.
05:49
Non, mais il y a des choses qu'on peut faire,
05:51
même simplement en luttant contre ceux qui abusent
05:53
avec les cartes vitales sur l'UMRR.
05:55
On est à 3 000 milliards de dettes.
05:57
Je sais bien, Laurence.
05:58
On doit trouver 20 milliards d'économies.
05:59
D'accord, mais ça, c'est la responsabilité
06:00
des politiques.
06:01
Ce n'est pas sérieux.
06:02
Juste une dernière chose, Laurence.
06:03
Ce n'est pas sérieux.
06:04
Les gens qui s'attendent à ce qu'il y ait
06:05
des grandes réformes,
06:06
et je rejoins ce que disait Éric Reuvel,
06:07
il n'y aura rien du tout.
06:09
Il n'y a pas de majorité absolue
06:11
de l'Assemblée nationale.
06:12
Allez, Catherine Ney.
06:13
Messieurs, Madame Ney parle.
06:14
Ils sont condamnés à avancer tout doucement.
06:18
Catherine Ney ?
06:19
On l'a vu hier soir, il est calme,
06:22
il dit qu'il veut gouverner dans la concorde,
06:25
la cohésion.
06:26
C'est vrai qu'il avait envie d'avoir des gens
06:28
dans lesquels il a confiance,
06:30
qu'ils ne parleront pas trop.
06:32
Pas d'esbrouf, Laura Théby.
06:33
Pas d'esbrouf.
06:34
Bon, il a aussi averti les Français
06:35
qu'il ne serait pas candidat, lui,
06:37
en 2000, dans deux ans, dans trois ans.
06:40
On verra.
06:41
Non, je veux dire là que si…
06:43
Il le dit plusieurs fois.
06:44
Il le dit plusieurs fois, non.
06:45
Non, non, non.
06:46
Il l'a dit hier.
06:47
Mais je veux dire, ce qui est incroyable,
06:48
il arrive et on voit qu'il marche.
06:50
On ne sait pas si c'est un tapis
06:51
de pommes de banane ou de bon.
06:53
Parce que ça éclate de partout.
06:54
Et tout le monde s'y met,
06:55
médias y compris,
06:56
que quoi qu'il fasse, il va rater.
06:58
Moi, ça me rappelle quand le général De Gaulle,
07:01
enfin là, trouvait que les médias étaient…
07:03
Enfin, en général, le média, c'était le monde.
07:05
Et il s'en prenait à Hubert Vermeer,
07:07
le patron, pour dire, c'est monsieur,
07:09
il faut que ça rate.
07:10
Tout ce que je fais, ça doit rater.
07:11
Mais on a l'impression,
07:12
je ne sais pas s'il fera un peu ou beaucoup,
07:14
mais déjà, à peine,
07:15
déjà, on dit il veut en faire un peu,
07:16
mais ça va rater.
07:17
Il faut lui donner…
07:18
Il faut voir.
07:19
Il faut attendre.
07:20
On se retrouve dans un mois.
07:21
On va dire, est-ce que vraiment,
07:22
il a tout raté ?
07:23
Est-ce que son discours de politique générale,
07:26
c'est vraiment raté ?
07:27
C'est un rendez-vous.
07:28
Comment ? C'est un rendez-vous.
07:29
Vous avez raison de tenser les journalistes.
07:31
L'équation, pour l'instant, numérique,
07:34
elle est très compliquée.
07:36
Et on a du mal à voir
07:37
comment on peut lancer des nouveaux projets.
07:39
Comme disait André Valigny,
07:40
c'est des choses plutôt de début de quinquennat,
07:42
début de mandat.
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