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Le Parti socialiste se divise sur l’attitude à tenir face à Emmanuel Macron et à Jean-Luc Mélenchon
Europe 1
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28/08/2024
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d’Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l’actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3
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00:00
13h47 sur Europe 1, Europe 1 13h, dernière partie avec vous Céline Giraud pour Décrypter l'actualité.
00:07
Jean-Michel Stavator est avec nous, communiquant et chroniqueur politique
00:10
et Alexandre Malafaille, président fondateur du think-tank Synopia.
00:13
Et on continue à parler de ce manège qui tourne toujours et encore et toujours pas la queue.
00:17
On ne sait pas qui va décrocher la queue du Mickey, on est un peu là-dedans.
00:20
Qui sera le Premier Ministre, même si les Français ont sans doute d'autres soucis en ce moment.
00:25
En attendant, le débat fait rage du côté de la gauche entre les défenseurs de l'union de la gauche
00:30
et ceux qui aimeraient peser dans les discussions sur la nomination du futur Premier Ministre.
00:34
On va écouter Hélène Geoffroy, c'est la maire PS de Vaux-en-Velin.
00:38
Elle était ce matin sur France Info et pour elle, le NFP ne se donne pas les moyens de gouverner.
00:43
Nous sommes arrivés en tête, il nous faut donc tendre la main aux partis de l'ancienne majorité,
00:48
notamment pour trouver des compromis sur des textes au Parlement.
00:51
Et si la solution proposée par la France Insoumise maintenant, c'est de manifester
00:56
et donc de créer les conditions éventuellement des ordres de chaos.
01:00
Je l'ai dit moi, je suis maire de Vaux-en-Velin, je sais le prix de l'émeute.
01:04
Et donc aujourd'hui, le sujet, ce n'est pas de tendre un pays qui est déjà crispé,
01:08
c'est de trouver les voies de l'apaisement.
01:10
J'ai appelé à la capacité de travailler et j'ai demandé que l'on poursuive les discussions avec le Président de la République.
01:16
Il faut essayer jusqu'au bout.
01:17
Voilà, Hélène Geoffroy, sur ce PS qui se fracture, qui se fissure,
01:21
Alexandre Malafaille, un dilemme se présente pour le PS,
01:27
et les fractures ont vraiment de plus en plus le parti.
01:30
Est-ce qu'il risque d'y avoir vraiment la fracture, la rupture selon vous ?
01:34
C'est ce que joue le Président de la République, et de cette façon c'est ce qui est inscrit dans l'histoire de ce NFP.
01:40
Ils ont fait un programme politique pour être non pas élu,
01:44
mais pour faire barrage au RN et, au bout du compte, obtenir le plus de ralliement possible sur leur plateforme,
01:49
avec des propositions complètement extrêmes pour une partie d'entre elles,
01:53
et on peut même s'étonner que François Hollande en ait validé un gros paquet,
01:55
mais il le dit dans l'interview au Point, il dit, avec LFI avec qui je ne partage rien,
01:59
j'ai fait le choix de faire ce pacte parce qu'il fallait faire le barrage.
02:03
Bon, et ils n'ont jamais fait ce programme pour gouverner.
02:05
Mais là aujourd'hui c'est la destitution et les manifs du 7 septembre qui créent la division aussi.
02:10
C'est ce que fera toujours LFI, c'est du bruit et de la fureur, c'est absolument pas constructif.
02:13
Après, oui, le problème c'est que les partis ne prennent pas leurs responsabilités entre eux,
02:16
ou en tout cas pas de manière visible, peut-être qu'en off, il se passe des choses, sûrement.
02:19
Mais en tout cas c'est pour ça que le président reste dans le jeu,
02:21
pour essayer de faire en sorte que les gens parlent et se parlent,
02:24
alors pour l'instant de manière séparée, idéalement il faudrait qu'ils se parlent de manière un peu décloisonnée.
02:28
En effet, c'est au rôle des chefs politiques du PS, des formations centrales et de la droite,
02:33
de se parler aussi entre eux, pour dire, bon, qu'est-ce qu'on peut faire ensemble ?
02:35
Et peut-être de chercher ensemble un nom, tant qu'il n'y a pas cette initiative-là,
02:38
et qu'on propose, j'allais dire des idiots utiles, pardon, c'est un petit peu méchant,
02:41
mais ça ne sert à rien de proposer des noms qui n'ont aucune chance,
02:43
ça ne sert à rien de proposer des gens qui n'ont plus aucune compétence pour exercer de tel poste, de telle fonction.
02:47
Donc il faut à un moment donné aller chercher les bonnes personnes,
02:49
sur des lignes programmatiques qui sont capables de faire à un moment donné un peu d'union,
02:53
et là les partis doivent prendre leurs responsabilités.
02:55
Évidemment, il faut faire voler les frontières du NFP.
02:58
Évidemment, ça va marginaliser l'FI.
03:00
Ce n'est pas absurde, parce que de toute façon, c'est incompatible avec le reste.
03:02
Et après, ce qu'il faut en effet, c'est qu'au niveau du PS,
03:06
il y aurait certainement une scission.
03:08
C'est sûr, en tout cas, ça risque d'exploser en vol.
03:10
Mais là encore, François Hollande donne le la aujourd'hui.
03:13
Son de voix socialiste donne le la aujourd'hui,
03:15
y compris Mme Tondelier, qui a plutôt acté de manière positive
03:18
ce qu'elle a entendu dire dans les propos de François Hollande,
03:21
parce qu'il faut avancer.
03:22
Il va bien falloir trouver un accord, des bases, un chemin,
03:24
et ça va forcément dépasser les frontières du NFP,
03:26
parce qu'il faut avoir le plus possible de députés
03:29
pour pouvoir contrer le cas échéant, une motion de censure,
03:31
parce que si vous faites bien sûr NFP plus RN,
03:35
vous faites tomber n'importe qui.
03:36
Donc il faut trouver un accord entre les socialistes,
03:39
pourquoi pas les communistes,
03:40
et jusqu'aux Républicains compatibles.
03:42
Jean-Michel Salvatore, on a Hélène Geoffroy,
03:44
on a aussi Nicolas Mayer-Essignol, le maire de Rouen,
03:47
qui est sur cette posture d'un compromis,
03:50
de nuancer un peu, et de surtout ne pas soutenir
03:53
à la fois la motion de destitution
03:55
et la mobilisation du 7 septembre.
03:58
C'est un peu les points de tension.
04:00
Parce que si vous voulez, ces deux maires,
04:02
ce sont des modérés,
04:03
et ce sont des modérés qui n'acceptent pas
04:11
d'avoir été écartés du pouvoir et de la direction du PS en 2023.
04:16
Et je pense qu'il faut revenir quand même à cet épisode-là.
04:19
En 2023, Olivier Faure s'auto-proclame
04:24
premier secrétaire du PS,
04:26
alors que les résultats n'étaient pas totalement dépouillés.
04:29
C'est un scrutin dont la sincérité peut être
04:32
véritablement interrogée.
04:33
Il faut bien voir que les instances du PS
04:35
n'ont jamais avalisé le résultat définitif
04:39
de l'élection d'Olivier Faure en 2023.
04:42
Et Olivier Faure, fort de ce peu de légitimité,
04:45
est en train de faire du Parti Socialiste
04:48
un parti supplétif de la France Insoumise.
04:50
Et c'est ça qui se règle aujourd'hui.
04:52
Quand Hélène Geoffroy dit
04:55
« Le PS est au bord de la rupture »,
04:57
c'est que là, il y a une divergence stratégique,
05:01
politique absolument monumentale
05:04
entre une minorité qui s'est fait voler sa victoire
05:07
et qui est pour une sociale-démocratie de gouvernement,
05:12
et puis une frange autour d'Olivier Faure
05:15
qui se met totalement au service de Jean-Luc Mélenchon
05:18
et qui emmène le PS finalement dans l'impasse.
05:22
On va écouter Manuel Bompard.
05:23
Il est coordinateur de LFI.
05:26
Il était ce matin sur Repin.
05:27
Et ses news, on l'écoute à propos du PS.
05:29
Je le constate comme vous,
05:30
qu'il y a une branche au sein du Parti Socialiste
05:32
qui préférerait en quelque sorte
05:34
venir participer à des opérations de soutien
05:39
ou de maintien de la Macronie au pouvoir.
05:41
Bon, je le regrette,
05:42
c'est pas pour ça que les électrices et les électeurs ont voté.
05:44
Ils ont voté pour qu'on tourne la page
05:46
de la politique d'Emmanuel Macron.
05:47
Et si certains qui ont été élus avec ces voix-là
05:50
finalement venaient servir de béquilles,
05:53
comme vous le dites, à Emmanuel Macron,
05:55
je pense que ce serait une trahison
05:57
du vote des électrices et des électeurs.
05:59
Voilà, il parle de trahison, Manuel Bompard,
06:01
ce matin sur Repin et ses news.
06:03
Michel, qui nous écoute en Haute-Loire, nous appelle.
06:05
Bonjour Michel.
06:06
Oui, bonjour.
06:08
J'ai bien écouté ce que vous disiez.
06:09
En fait, je considère que le nouveau parti de gauche
06:14
est un parti d'extrême-gauche.
06:15
Au plan géographique parlementaire,
06:17
tout ce qui est à gauche du centre,
06:20
c'est l'extrême-gauche.
06:22
Tout ce qui est à droite du centre,
06:23
c'est l'extrême-droite.
06:24
C'est ce qui s'est passé en 1950 avec le général De Gaulle.
06:27
Les partisans de De Gaulle étaient à l'extrême-droite du Parlement
06:30
et les communistes à l'extrême-gauche.
06:31
Alors qu'on arrête de parler de la gauche modérée,
06:33
ce sont tous des partis d'extrême-gauche.
06:35
Il n'y a qu'à voir le dividende qu'ils ont fait
06:37
entre Mitterrand, Jospin, Fabius, Montroy, etc.
06:40
J'en passe.
06:41
Il faut regarder un petit peu la veuve.
06:43
Et vous êtes surpris de ce qui se passe actuellement,
06:45
Michel, au sein du PS ?
06:48
Bon, c'est de la bagouille.
06:49
De toute façon, Macron est de gauche,
06:51
donc il cherche un petit peu à noyer le poisson.
06:54
Et puis, il veut surtout éviter l'union des droites.
06:56
Eric Ciotti a été remarquable.
06:58
Et ça, on ne l'a pas assez souligné.
07:00
Et je crois qu'il faut aller vers ce milieu des droites,
07:02
du centre-droite de Pécresse jusqu'à Zemmour, à droite,
07:07
pour qu'on puisse annoncer l'influence néfaste et nauséabonde
07:11
de l'extrême-gauche.
07:12
Et l'extrême-gauche, le socialisme,
07:13
jusqu'à la France foumise à l'islam.
07:16
F-S-I.
07:17
France foumise à l'islam.
07:19
Merci, Michel, qui nous écoute en haute loi,
07:22
qui semble plutôt content, si j'ai bien compris,
07:24
que l'alliance de la gauche se fracture.
07:28
On l'entend.
07:29
Voilà, c'est la vie, évidemment, de Michel.
07:32
Jean-Michel Salvator.
07:33
Oui, mais cet auditeur, finalement,
07:35
aurait préféré d'autres combinaisons.
07:37
Et on voit bien qu'il aurait préféré
07:39
que le président de la République appelle à Matignon
07:42
Jordan Bardella et qu'il essaye de bricoler
07:44
une majorité avec la droite républicaine.
07:47
C'est une option que le président de la République
07:49
a mis de côté immédiatement.
07:51
C'est vrai que la logique pour lui,
07:53
si vous voulez, il avait le choix.
07:55
Enfin, le choix le plus logique,
07:57
c'était soit d'appeler le chef du parti
07:59
arrivé en tête, et là, ça aurait été
08:01
Marine Le Pen ou Jordan Bardella,
08:02
soit appeler à Matignon le patron
08:07
ou l'inspirateur de la coalition
08:09
qui est arrivé en tête,
08:10
et là, ça serait plutôt Lucie Castex.
08:12
Bon, et là, je vois bien que cet auditeur
08:15
fait partie de tous ces électeurs
08:18
qui se considèrent totalement floués
08:20
puisque le Front National,
08:22
le Rassemblement National,
08:23
avait gagné à la fois les européennes
08:24
et le premier tour législatif.
08:26
Pour conclure, Alexandre Malafaille...
08:28
Ce qui est fou, c'est que ça fait un mois et demi
08:29
qu'on vit sur une imposture,
08:30
et l'imposture, c'est...
08:31
43 jours, c'est vrai.
08:32
C'est le NFP, et notamment les insoumis,
08:35
qui disent qu'on a gagné.
08:36
C'est une imposture.
08:37
C'est ça qui est extraordinaire.
08:38
Et ça marche, parce que ça s'est repris, repris,
08:40
et on débat tout le temps là-dessus.
08:41
C'est une imposture, pourquoi ?
08:42
Parce que certes,
08:43
il y a un certain nombre de Français
08:44
qui ont voté pour le programme,
08:45
et rien que pour le programme,
08:46
mais ils sont minoritaires dans le vote
08:48
qui a fait le score du NFP.
08:50
La grande majorité des gens
08:51
qui ont voté pour le NFP,
08:52
ils ont voté pour faire barrage.
08:53
Ils sont venus de la droite,
08:54
ils sont venus du centre,
08:55
ils sont venus de la Macronie,
08:56
ils n'ont pas voté pour ce programme.
08:57
Donc évidemment, c'est pas tenable.
08:58
Donc évidemment, ça va s'effriter.
09:00
Pour l'instant, ils ont joué à la montre
09:02
en essayant de faire en sorte que
09:03
si ça se casse, c'est pas de leur faute.
09:05
Comme ça, personne ne perd la face.
09:06
Et Emmanuel Macron a bien compris
09:08
qu'il fallait qu'il provoque la fracture.
09:09
Comme ça, ce serait de leur faute
09:10
et pas de la sienne.
09:11
C'est un jeu de qui perd, gagne.
09:12
De toute façon, à un moment donné,
09:13
pour l'instant, l'essentiel,
09:14
c'est que les Français n'y perdent pas.
09:15
Je ne suis pas encore certain
09:16
que l'on y soit encore.
09:18
Merci à vous deux.
09:19
Et le feuilleton est loin d'être terminé.
09:21
Merci beaucoup, Alexandre Malafaille
09:23
et Jean-Michel Salvatore.
09:25
Et je vous le rappelle, à 16h,
09:26
de 16h à 18h,
09:27
on marche sur la tête avec Cyril Hanouna.
09:30
On reviendra largement sur le témoignage
09:32
poignant, bouleversant,
09:33
d'Harmonie Comine,
09:34
la veuve de ce gendarme
09:36
mortellement fauché à Mougins,
09:38
suite à un refus d'obtempérer.
09:40
Vous pouvez réagir dès maintenant,
09:41
01.80.20.39.21.
09:43
18h, c'est Laurence Ferrari
09:44
et 19h, bien sûr, Europe Unsoir
09:45
avec Pierre Devineau.
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