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Crise du logement : "Emmanuel Macron a fait un mea-culpa très tardif" dénonce Loïc Cantin (FNAIM)
Sud Radio
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18/06/2024
Avec Loïc Cantin, Président de la FNAIM (Fédération Nationale de l'Immobilier)
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##LA_VIE_EN_VRAI-2024-06-18##
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News
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00:00
la vie en vrai.
00:01
Et toute cette semaine, on s'intéresse aux conséquences de l'instabilité politique actuelle,
00:06
conséquences sur l'économie du pays, sur le monde réel.
00:08
Ce matin, la crise de l'immobilier, l'immobilier face à la crise politique.
00:13
Pour en parler, je reçois le président de la FNAIM,
00:16
la Fédération Nationale de l'Immobilier.
00:18
Loïc Quentin, bonjour.
00:20
Bonjour, Benjamin Gleize.
00:21
Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio,
00:24
le marché de l'immobilier qui reste encore largement fragilisé.
00:27
Comment a réagi le secteur depuis une semaine ?
00:30
Est-ce qu'il y a eu un effet résultat des européennes et d'y solution ?
00:34
Il n'y a pas d'effet immédiat sur le marché,
00:37
puisque le marché avait déjà entamé sa décélération en volume.
00:41
Rappelez-vous, il nous fait passer de 1,2 millions de transactions,
00:45
on arrive aujourd'hui à fin avril à 812 000,
00:47
donc vous voyez, sur une année.
00:49
Les prix aussi ont entamé leur adressement,
00:52
donc je dirais que les conséquences sur les marchés,
00:55
on le connaît depuis un moment.
00:56
Encore l'espace de dix jours,
00:57
les marchés d'immobilier n'ont pas réagi.
01:00
S'il n'y a pas de niveau automatique,
01:02
c'est plutôt que l'instabilité politique pour nous est synonyme d'un long terme.
01:06
C'est ce long terme qui risque d'amener une accélération encore,
01:12
ou de nouveaux dérèglements,
01:13
ou une nouvelle instabilité sur les transactions.
01:17
C'est-à-dire que, si je vous suis bien, Loïc Quentin,
01:20
aujourd'hui, il n'y a pas, à cause de cette instabilité politique
01:25
et de l'attente des résultats des législatives,
01:26
il n'y a pas, on va dire, de transactions bloquées ou reportées,
01:31
ou de travaux également reportés ?
01:33
Non, les transactions qui sont en cours,
01:35
je dirais, se finalisent,
01:37
parce que les gens n'arrivent pas du but.
01:39
Déjà, un parcours de combattant, d'obtenir un crédit,
01:42
de faire des démarches,
01:43
quand la transaction est finalisée,
01:45
on se poursuit, c'est plutôt les projets d'avenir,
01:47
parce que là, il y a une incertitude totale,
01:49
il y a l'absence de lisibilité, de visibilité,
01:51
et qui est indispensable avec les marchés.
01:54
Je dirais, les problématiques sont plutôt à venir,
01:56
qu'aujourd'hui existantes.
01:58
On commence à avoir les premiers soubresauts économiques,
02:01
avec notamment un écart de refinancement entre l'Allemagne et la France,
02:05
qui va peser sur les marchés français,
02:07
et quand bien même Mme Lagarde avait annoncé
02:09
la baisse de 25 points de base sur le taux de la BCE,
02:13
aujourd'hui, on le sent que les marchés,
02:15
finalement, vont plutôt s'orienter à la hausse.
02:18
Peut-être pendant un court temps,
02:20
le temps de restabiliser le pays politiquement,
02:23
et de redonner la confiance.
02:24
La confiance, je dirais, elle est toujours absente,
02:27
et elle est toujours fragilisée
02:29
lorsqu'il y a des élections politiques.
02:31
– Ces élections politiques, en tout cas,
02:33
elles ont, d'une certaine manière, redistribué l'écart,
02:35
ne serait-ce que de la part d'Emmanuel Macron,
02:38
qui a fait un peu son méa culpa,
02:40
tout de même, la semaine dernière,
02:42
sur cette crise du logement.
02:43
On a perdu peut-être un peu de temps, quand même,
02:45
à ce niveau-là, Loïc Quentin.
02:46
– Oui, mais culpa bien tardif, vous savez,
02:48
parce qu'on a eu le CNR,
02:50
ça fait 18 mois qu'on demande
02:52
que le logement soit enfin considéré.
02:54
Mais je dirais qu'Emmanuel Macron
02:56
n'a jamais affiché de préférence,
02:58
je dirais, d'intérêt pour l'immobilier.
03:01
Même son Premier ministre,
03:03
qui réagit tardivement,
03:05
en annonçant une mesure, hier,
03:07
d'exonération de la suppression des frais de notaire
03:10
pour les mois de l'éprimant excédent.
03:14
– Pour l'éprimant excédent, oui.
03:16
– Mais on ne connaît pas l'étendue de la mesure.
03:18
Qu'est-ce que c'est, suppression des frais de notaire ?
03:20
Je pense que nos amis notaires ont besoin de travailler
03:22
si c'est l'État qui veut leur payer les frais.
03:24
Ça, c'est un peu bien confus.
03:26
On a du mal, même, à avoir une approche
03:28
de la mesure économique, parce que le risque
03:30
qui est fondamental, c'est que
03:32
le marché de l'immobilier ne peut pas être soutenu
03:35
et n'est pas soutenu, mais simplement
03:37
on ne peut pas, non plus, dépenser plus
03:39
pour pouvoir avoir plus.
03:40
C'est un peu compliqué, aujourd'hui, la situation.
03:42
– On commence, en tout cas, à voir, un petit peu,
03:44
au niveau de la politique du logement,
03:46
les mesures, les programmes des différents partis,
03:50
des différents candidats,
03:52
notamment à gauche, le Nouveau Front Populaire,
03:55
également du côté du RN.
03:57
Est-ce que, d'un côté ou de l'autre,
03:59
il y a une certaine inquiétude des marchés,
04:01
quant à leurs propositions ?
04:04
– Dans tous les cas, on assiste
04:06
à des propositions, je dirais, extrêmes
04:08
ou de rétablissement, de régularisation.
04:10
C'est un peu la course aux enchères.
04:12
Enfin, il y a des mesures
04:14
qui ont été un véritable épouvantail.
04:16
Je vois, sur le Nouveau Front Populaire,
04:19
l'encadrement des loyers généralisés,
04:21
c'est vraiment, je dirais,
04:23
une catastrophe pour les marchés,
04:25
parce que les investisseurs
04:27
ont besoin de confiance.
04:29
Du côté du RN,
04:31
on ne peut pas dire que tout soit bien.
04:33
La suppression de l'impôt sur la fortune immobilière,
04:35
je ne vais pas vous dire, je suis contre,
04:37
je suis favorable, c'est quelque chose
04:39
qu'on me demande depuis longtemps.
04:41
La préférence nationale pour l'attribution d'un logement,
04:43
il faut encore décrire ce que ça veut dire,
04:45
mais nous, on a une profession,
04:47
discriminer dans le bon logement,
04:49
on n'a pas le droit de le faire,
04:51
c'est dans notre code d'éthique et de l'autologie,
04:53
c'est notre règle.
04:55
Bien évidemment.
04:57
Je dirais qu'il faut, vous savez,
04:59
les campagnes électorales font toujours l'objet
05:01
de propositions toutes plus,
05:03
je dirais, prometteuses les unes que les autres.
05:05
Il faut attendre de voir.
05:07
C'est cette période, je dirais,
05:09
qui va générer de l'incertitude et de la méfiance
05:11
et l'absence de confiance dans notre pays
05:13
qui risque de retarder les transactions
05:15
et d'avoir un impact sur le marché financier,
05:17
ce dont nous allons être extrêmement sensibles et observatoires.
05:19
Bien sûr. On va voir comment ça se dégrande.
05:21
C'est vrai qu'il y a des mesures fortes
05:23
sur le Nouveau Front Populaire.
05:25
On a aussi l'interdiction des expulsions locatives
05:27
pour un payé sans proposition de logement.
05:29
C'est insupportable.
05:31
C'est insupportable, bien évidemment,
05:33
parce qu'on ne peut pas imaginer un Français
05:35
propriétaire de son logement
05:37
ne pas être payé de ses loyers et ne pouvoir l'expulser.
05:39
Il faut tout reposer à nouveau le logement.
05:41
On n'a jamais vu ça, je te dirais,
05:43
on n'a jamais vu ça.
05:45
On revient avant la loi de 1948.
05:47
C'est encore plus compliqué.
05:49
Ce sont des très beaux signaux.
05:51
Je crois qu'on demande aux partis politiques
05:53
d'avoir un peu plus
05:55
de charisme et de pragmatisme
05:57
sur les propositions et qu'elles soient réalistes
05:59
et surtout pas, je dirais,
06:01
idéalistes et totalement
06:03
déconnectées de la réalité des marchés.
06:05
Il y a un sujet dont on n'entend pas beaucoup parler
06:07
depuis le début de cette campagne
06:09
sur l'immobilier, sur le logement,
06:11
c'est la question de la simplification
06:13
des normes. C'est pourtant essentiel aujourd'hui.
06:15
Oui, la simplification
06:17
est évidente. Il y avait un projet de loi
06:19
qui était en cours, mais évidemment qui est suspendu.
06:21
Oui, parce que notre pays
06:23
ne vit pas sous la simplicité.
06:25
Il y a beaucoup de choses à simplifier.
06:27
Aujourd'hui, on n'entend plus parler,
06:29
mais je crois qu'il y a aussi dans les campagnes
06:31
électorales beaucoup de modes, je dirais,
06:33
de stratégies beaucoup plus
06:35
populistes. Il faut séduire pour pouvoir
06:37
attirer et après le reste,
06:39
on verra. Je crois que mes promesses d'aujourd'hui
06:41
ne sont pas partie forcément de celle de l'aubeur.
06:43
C'est un peu évolué. Effectivement.
06:45
On l'a déjà vu, Loïc Antin. Un grand merci d'avoir été
06:47
avec nous ce matin sur Sud Radio. Président
06:49
de l'AFNAIM, la Fédération nationale
06:51
de l'immobilier. Très bonne journée à vous.
06:53
6h44 sur Sud Radio.
06:55
On revient dans un instant, ce qui fait réagir
06:57
sur les réseaux sociaux.
06:59
A tout de suite.
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