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Françoise Degois : "Une démission ? Le prochain fusible, c'et Emmanuel Macron"
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05/09/2024
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Transcription
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00:00
8h11, minute française de Goyla, bonjour François.
00:03
Bonjour mon cher Jean-Jacques.
00:04
L'attente interminable, ça dépend pour qui,
00:07
la nomination du Premier ministre,
00:10
hier Xavier Bertrand tenait la corde,
00:12
mais voilà, voilà qui reçoit un nouveau personnage,
00:15
c'est invité dans la pièce, Michel Barnier !
00:19
Oui, Michel Barnier, l'homme qui a négocié le Brexit.
00:24
Oui, en un mot, en un mot, démission.
00:28
Mais pourquoi vous prononcez le mot démission ?
00:31
Vous pensez à Michel Barnier, Xavier Bertrand et vous pensez à démission.
00:35
Je vais vous expliquer le contour, on se demande qui,
00:37
un monsieur qui s'appellerait Emmanuel, par son prénom,
00:40
et Macron par son nom, démission.
00:42
Parce que, écoutez, Jean-Jacques, votre mère vous l'a certainement répété,
00:45
la mienne aussi, il ne faut jamais dire jamais.
00:47
Emmanuel Macron, lui, depuis plusieurs jours,
00:50
depuis plusieurs semaines, il répète jamais je ne démissionnerai.
00:53
Mais il y a ce qu'on veut, et puis il y a ce qu'on peut, mon cher ami.
00:56
Quand on regarde la journée hier de Dupes,
00:58
on réalise la fragilité politique du président de la République.
01:01
Pourquoi ? Parce que cette journée de Dupes,
01:03
elle a vu Xavier Bertrand quasiment nommé,
01:05
il était à la signature à 17h.
01:07
Et puis il y a eu une contre-offensive,
01:09
menée notamment par le secrétaire général de l'Elysée,
01:12
pour tenter d'imposer qui ? Michel Barnier.
01:15
Il ne se passait rien, et à partir de 17h,
01:17
vous avez Michel Barnier qui apparaît.
01:19
Pourquoi Michel Barnier ? Il est moins social,
01:21
il est plus consignant surtout,
01:23
avec le milieu des affaires notamment.
01:25
Alors, je n'ai pas envie de dire les milliardaires,
01:27
parce que ça fait compotiste, mais quand même !
01:29
Poussé dans le dos par Alexis Kohler,
01:31
et puis un milieu affairiste,
01:34
et bien, paf ! Vous avez Michel Barnier
01:36
qui apparaît dans les petits écrans,
01:38
et là, sur toutes les chaînes info.
01:40
Pendant qu'Emmanuel Macron, lui, est un peu retranché dans son bureau,
01:43
et tente d'explorer d'autres pistes
01:45
à l'abri de toute pression. Lesquelles ?
01:47
On ne sait pas, mais cette journée montre surtout,
01:49
Jean-Jacques, que le président a compris
01:51
qu'il ne va pas survivre à une censure,
01:53
et que le prochain fusible, c'est lui.
01:55
Pourquoi ? D'abord parce qu'il répète
01:57
Urbi et Thorbi, qu'il travaille depuis le 7 juillet
01:59
à une solution politique durable.
02:01
Dans ces conditions,
02:03
comment survivre à une censure immédiate
02:05
de ce gouvernement ? Et comment peut-on imaginer
02:07
ce matin, chers amis, que Michel Barnier
02:09
lui-même échappera à la censure
02:11
de la gauche et du Rassemblement National ?
02:13
Par ailleurs, Jean-Jacques, autre argument,
02:15
le budget approche à grands pas,
02:17
il doit être bouclé le 1er octobre.
02:19
Plus le temps passe, et plus on se demande
02:21
comment un gouvernement peut parvenir à passer
02:23
cette épreuve capitale,
02:25
s'il chutait sur la barre, on ne peut pas imaginer
02:27
qu'Emmanuel Macron ne chuterait pas non plus.
02:29
Une présidentielle anticipée ?
02:31
C'est ce que vous dites ?
02:33
C'est ce que vous laissez entendre ?
02:35
Je ne laisse pas entendre ça, c'est un point de vue d'éditorialiste,
02:37
mon cher ami. Pourquoi ? Je vais vous expliquer.
02:39
Pour purger la séquence, aller au bout du processus
02:41
démocratique, rebattre toutes les cartes
02:43
avec la mer des batailles, plutôt que de
02:45
rester au milieu du guet. On sait très bien
02:47
que trois personnages, vous le savez parfaitement,
02:49
Jean-Jacques, la veulent, cette présidentielle
02:51
anticipée. Il y a Jean-Luc Mélenchon, il y a Marine Le Pen
02:53
et il y a François Hollande qui la veut aussi.
02:55
Je sais bien que l'argument réflexe
02:57
est toujours le même. Oh là là, c'est Marine Le Pen
02:59
qui va gagner.
03:01
Oui, Édouard Philippe, évidemment, c'est Marine Le Pen
03:03
qui va gagner. On ne peut pas prendre ce risque.
03:05
C'est un argument un peu pavlovien, car
03:07
on ne sait rien en fait, et je rappelle que Jordan Bardella,
03:09
à l'heure où je vous parle, devait être Premier ministre.
03:11
Parce que nous oublions aussi
03:13
que ce pays très politique, amoureux du débat,
03:15
eh bien il a déjà tranché,
03:17
51% des Français jugent que le
03:19
chef de l'État devrait démissionner
03:21
et l'interview d'Édouard Philippe ne peut qu'abonder
03:23
dans le sens de l'opinion, car le message
03:25
le plus important de cette interview, c'était quoi ?
03:27
Eh bien c'était, je suis là, parce qu'il va y avoir
03:29
une présidentielle
03:31
anticipée. Ce serait une façon
03:33
de purger cette séquence ouverte
03:35
par Emmanuel Macron.
03:37
Allez, on termine par cette phrase sublime.
03:39
Levez-vous au rage désiré !
03:41
Clamez René de Châteaubriand !
03:43
Pourquoi levez-vous au rage désiré ?
03:45
Levez-vous aux présidentielles anticipées !
03:47
Parce que rien de tel qu'un énorme
03:49
orage pour dégager le ciel.
03:51
Vous y croyez ? Elisabeth Lévière, une présidentielle
03:53
anticipée ? Alors vraiment bien, si j'y crois, je voudrais quand même
03:55
me dire mon désaccord sur le désir
03:57
de l'orage désiré,
03:59
parce que moi là, je crois, là je suis sérieuse,
04:01
je pense que ce serait une catastrophe pour la France.
04:03
Je me fiche du sort de X, Y
04:05
ou Z. Je suis assez d'accord, moi.
04:07
On n'est pas prêts pour une présidentielle.
04:09
Deuxièmement, la fin d'un quinquennat
04:11
dans une crise institutionnelle
04:13
avec une assemblée
04:15
qu'on ne pourra toujours pas dissoudre, etc.
04:17
Vous connaissez tout ça, mais je ne suis pas d'accord
04:19
avec le fait, si vous voulez,
04:21
je commence, et encore une fois,
04:23
maintenant la dissolution a eu lieu, à part
04:25
accuser Macron tous les jours, on peut
04:27
peut-être aussi réfléchir, il n'y a pas que Macron
04:29
qui est responsable de ce qui est en train de se passer.
04:31
Deuxième chose,
04:33
sur Barnier, la conclusion,
04:35
je suis d'accord avec vous, mais
04:37
c'est parce qu'il est gentil avec les milieux d'affaires
04:39
que vous appelez affairistes, et bien oui, vous avez raison.
04:41
Prenons donc un Premier ministre qui effraiera
04:43
tous les investisseurs du monde, ça va certainement
04:45
arranger nos bidons, là.
04:47
A mon avis, ce qui disqualifie Barnier
04:49
c'est d'abord sa nullité dans l'affaire
04:51
Brexit, et
04:53
bon, j'exagère un peu,
04:55
disons.
04:57
Et sur l'européisme.
04:59
Et troisièmement,
05:01
et j'en finis là,
05:03
moi ce que je trouve,
05:05
je continue à penser que
05:07
on peut trouver, avec
05:09
la bonne volonté des uns et des autres,
05:11
un espace vers la droite,
05:13
quelqu'un qui n'effraie pas trop
05:15
les uns et les autres, je pense que c'est tout à fait
05:17
possible, et quelqu'un qui ne brutalisera
05:19
pas le pays jusqu'aux
05:21
échéances normales. Parce que de toute façon, on ne va pas
05:23
faire de révolution. Mais ce qui est
05:25
quand même amusant, c'est de voir tous ces gens
05:27
qui hier préféraient s'allier
05:29
avec les agitateurs d'Anti...
05:31
Je n'ai pas fini, Françoise, merci.
05:33
C'est de voir tous ces gens qui hier préféraient s'allier
05:35
avec les agitateurs d'antisémitisme
05:37
de LFI
05:39
plutôt que de laisser des RN
05:41
gagner, faire la coutume à Marine Le Pen.
05:43
Et vous vous rappelez bien,
05:45
si c'est Marine Le Pen,
05:47
je vous ai écouté. Est-ce que vous
05:49
pourriez prendre l'attention de me laisser
05:51
finir mes phrases ?
05:53
Oui mais,
05:55
il lui faut la coutume,
05:57
elle pose ses conditions,
05:59
et donc ça prouve simplement une chose,
06:01
encore une fois, si on avait besoin de le
06:03
prouver, leur antifascisme
06:05
est juste une mascarade,
06:07
ils n'en pensent pas un mot, et ça c'est honteux.
06:09
Ils ont joué à l'anti-nazi.
06:11
Elisabeth, je ne vois pas de qui vous parlez,
06:13
la gauche, elle a toujours été constante,
06:15
j'espère que vous parlez du bloc central,
06:17
la gauche a toujours été constante sur Marine Le Pen,
06:19
la gauche se moque pas mal de ce que va décider
06:21
et faire Marine Le Pen, c'est pas le sujet.
06:23
Là, vous parlez certainement des macronistes,
06:25
vous ne pouvez pas parler d'une autre...
06:27
Des macronistes de la droite...
06:29
Ça c'est le premier point, le deuxième point, je ne suis pas d'accord avec vous deux,
06:31
mes chers amis, je pense que
06:33
à la crise, l'hume présidentielle
06:35
n'ajouterait pas la crise à la crise,
06:37
mais bien sûr, c'est la mer des batailles,
06:39
elle est obligée de clarifier,
06:41
nous devons clarifier, comment pouvez-vous
06:43
imaginer que ce gouvernement,
06:45
quel qu'il soit, dans la configuration
06:47
actuelle, tiendra jusqu'au budget
06:49
et encore un an ? Donc oui,
06:51
la présidentielle, absolument.
06:53
Merci, nous allons vous retrouver.
06:55
Oui, tout de suite, dans quelques minutes,
06:57
il est 8h18.
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