00:00Albin Tech, ça ira à trois mots dans l'actu qui sont dissolution, grève et baccalauréat.
00:04Bonsoir à tous. Un an après les législatives anticipées, Emmanuel Macron retrouve mardi le pouvoir de dissoudre l'Assemblée Nationale.
00:11Interrogé aujourd'hui sur cette éventualité, le président reste flou.
00:15Dans l'actu également, c'est la deuxième journée de mobilisation des contrôleurs aériens.
00:20Mille vols sont annulés. Et pour finir, les résultats du baccalauréat tant attendus par les plus de 720 000 candidats sont tombés dans la matinée.
00:28Les vrais voix Sud Radio
00:30Et souvenez-vous, c'était il y a maintenant un peu plus d'un an, le dimanche 9 juin 2024, précisément Emmanuel Macron s'adressait à la nation après le débâcle de son camp aux élections européennes.
00:41Et là, c'est le coup de théâtre.
00:42Après avoir procédé aux consultations prévues à l'article 12 de notre Constitution, j'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote.
00:53Je dissous donc ce soir l'Assemblée Nationale.
00:56Alors pourquoi je vous rejoue, on vous rejoue ce son aujourd'hui ?
01:01Eh bien c'est simple, à partir de mardi prochain, Emmanuel Macron retrouvera à nouveau le pouvoir de dissoudre l'Assemblée Nationale,
01:08puisque l'article 12 de la Constitution l'interdit pendant un an après les résultats des élections législatives anticipées.
01:15Alors va-t-on avoir une nouvelle dissolution ?
01:18En début d'après-midi, le chef de l'État était en déplacement à Saint-Germain-en-Laye, et lorsqu'on lui pose la question, il botte en touche.
01:25Écoutez, là les Français veulent que tout le monde travaille ensemble et qu'on ait des résultats concrets pour que la vie des gens s'améliorent.
01:31C'est la seule chose qui doit compter.
01:32Alors c'est assez court, mais officiellement, il ne ferme aucune porte.
01:36Je ne me prive jamais d'un pouvoir constitutionnel, avait-il dit en 2024.
01:40Une mise en garde à peine voilée, alors que l'Assemblée est toujours aussi fragmentée,
01:44et que François Bayrou est dans le viseur d'une possible motion de censure.
01:48Selon un sondage IFOP pour Sud Radio que l'on vous a dévoilé ce matin,
01:53un Français sur deux serait favorable à une nouvelle dissolution dans les mois à venir.
01:57Même si la rationalité devrait l'interdire, on n'est sûr de rien,
02:03et François ne sait mieux que personne avec Emmanuel Macron.
02:08En l'occurrence, moi je trouve que ce serait plus rationnel,
02:11aujourd'hui, s'il y a une crise politique, par exemple en septembre ou en octobre,
02:15sur le budget, le budget de la sécurité sociale, qu'il y a un an.
02:19À l'époque.
02:20Où là, c'était juste après les élections européennes.
02:22On avait dit avant les élections européennes que ce n'étaient pas des élections franco-françaises,
02:27que ce n'étaient pas des élections qui changeaient quoi que ce soit par rapport à la vie politique française,
02:30c'était juste des élections européennes.
02:32Et le soir même du résultat des élections européennes,
02:35on en tire une conclusion nationale qui est de dissoudre l'Assemblée nationale
02:38et de procéder à des élections législatives anticipées.
02:40Ça a été mal compris par les Français, c'est évident.
02:42Le résultat est d'ailleurs une Assemblée complètement fragmentée,
02:46ingouvernable, pas de majorité,
02:49des oppositions qui ne se retrouvent que contre.
02:51Et donc, on se sent bien, ce n'est pas sûr,
02:54mais que c'est quand même possible qu'il y ait une crise politique à l'automne.
02:58René Chiche.
02:59Moi, j'ai quand même un doute sur la volonté d'Emmanuel Macron
03:03de dissoudre prochainement, ou même en septembre, octobre, novembre,
03:06parce que le risque...
03:07Vous n'avez pas d'info là-dessus ?
03:08Non, s'il vous plaît.
03:10Si vous continuez, je quitte le plateau.
03:13Je vous lis dans les yeux, mademoiselle.
03:14Le plateau de la cantine.
03:16Non, oui, Maurice Chiche, Maurice Clavel.
03:18Non, franchement, parce que le risque est tellement grand.
03:21S'il dissout, qu'il perd encore.
03:23Là, je pense qu'il sera contraint à partir.
03:26Je ne le vois pas démissionner.
03:28Je pense qu'il va continuer, peut-être, de cette façon.
03:31Peut-être qu'il devra changer, effectivement, peut-être de Premier ministre,
03:33mais de là à dissoudre.
03:34Allez, c'est à vous, Cécile.
03:39Oui, non, c'est à vous.
03:40Allez, Albin, votre deuxième mot dans l'actu.
03:42Pardon, c'est grève et pas n'importe laquelle.
03:44La greffe des concrètes aériens.
03:46C'est le trouble du dernier jour, d'émission.
03:48Entre dans son deuxième jour et plonge une nouvelle fois le ciel français dans le chaos.
03:52Un millier de vols annulés aujourd'hui en plein début des vacances scolaires.
03:56Oui, au total, c'est près de 300 000 passagers qui sont impactés à l'échelle européenne,
04:01même si la France concentre l'essentiel des perturbations.
04:03Une situation qui fait vivement réagir.
04:05Écoutez, Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du tourisme,
04:09elle a alerté sur cette situation chez nos confrères de BFM TV.
04:14Le secteur touristique est un secteur majeur pour l'économie française.
04:18Et là, l'annulation des milliers de vols, d'un millier de vols,
04:23300 000 personnes impactées, ce sont des conséquences irrémédiables pour notre économie.
04:29Des fois, ce sont des économies d'une vie qui partent là, parce que nous avons 260 personnes qui font grève.
04:36À l'origine de ce mouvement, deux syndicats minoritaires qui dénoncent une réforme imposant le pointage biométrique des salariés,
04:42jugés intrusifs, mais qui réclament aussi plus d'effectifs et une amélioration des conditions de travail.
04:48Conséquence des vacanciers cloués au sol, des jets privés immobilisés.
04:52L'Union des aéroports français parle d'une stratégie de blocage systématique.
04:57Alors, si la grève doit officiellement s'achever ce soir, les perturbations pourraient se prolonger jusqu'à demain matin.
05:02Et ce n'est peut-être qu'un début.
05:04Une nouvelle mobilisation est déjà envisagée avant la fin de l'été.
05:08Et enfin, un troisième mot dans l'actu, c'est le baccalauréat.
05:11720 000 candidats ont donc découvert ce matin leurs résultats.
05:14Petite ambiance musicale, pour se mettre dans l'ambiance, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'Algerino.
05:27C'est un rappeur qui est en vogue et qui a sorti une musique sur le bac il y a quelques années.
05:33Visiblement, Philippe Bilger ne connaissait pas.
05:35Non, je suis en train de réfléchir d'obtenir un temps de parole d'une seconde de la part de ses signes et je me concentre.
05:43Allez-y, allez-y.
05:45Bon, je réfléchis.
05:46Allez-y.
05:47Comme vous l'avez dit, 720 000 lycéens étaient en attente de leur verdict final.
05:53Et cette année, le taux de réussite atteint, attention, roulement en haut, 85,75%.
05:58On y est presque.
05:59C'est pas mal.
05:59Avant rattrapage, donc il y a encore les scores du rattrapage qui doivent venir, en légère hausse par rapport à 2024.
06:05Et en plus, le contrôle continu pèse désormais 40% de la note finale.
06:09On ne va pas se mentir, ce qui allège un petit peu la pression.
06:12La ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne, a d'ailleurs félicité les lauréats ce matin.
06:17Je voudrais féliciter tous les nouveaux bacheliers qui, maintenant, ont ce couronnement de leur scolarité
06:24et puis vont pouvoir poursuivre leur parcours avec le bac en poche.
06:30Peut-être dire que, naturellement, moi je pense à ceux qui ont entre 8 et 10
06:34et qui vont pouvoir passer l'épreuve de rattrapage la semaine prochaine.
06:38Évidemment, je leur souhaite bon courage.
06:40Bon courage, ils en auront besoin puisqu'ils sont près de 100 000 candidats au rattrapage jusqu'à mercredi.
06:46Et ensuite, place à l'orientation.
06:47Les derniers résultats de Parcoursup tomberont jeudi prochain.
