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Avec Maximilien Nagy, journaliste franco-britannique

Retrouvez Les Vraies Voix avec Judith Beller et Frederic Brindelle du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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Transcription
00:00Félix, le président Macron est reçu en grande pompe pour sa visite d'Etat en Angleterre.
00:05Tapis rouge, calèche et discours devant le Parlement de Westminster.
00:14Honneur rare pour un dirigeant étranger et notamment pour un dirigeant européen depuis le Brexit.
00:20Qu'est-ce que ça veut dire cette réception en grande pompe ?
00:22On est avec un spécialiste du Royaume-Uni pour en parler.
00:24Bonsoir Maximilien Nagy.
00:27Bonsoir Félix, bonsoir à tous.
00:28Bonsoir.
00:28Bonsoir.
00:29Merci.
00:31N'est-ce pas un match, Emilien ?
00:33Il manque l'accent quand même.
00:34Bienvenue dans les vraies voix sur Sud Radio.
00:36Journaliste franco-britannique, Maximilien Nagy.
00:39Que nous vaut ce privilège, si j'ose dire, selon vous ?
00:42Tout va bien entre la France et le Royaume-Uni quelques années après le Brexit ?
00:46Tout ne va pas bien.
00:48Peut-être déjà, parlons des choses qui vont bien,
00:51puisque beaucoup de choses ne vont pas bien, notamment à Marseille, on l'a entendu.
00:55L'accueil est remarquable, très chaleureux.
00:57Et pourquoi ? Parce que c'est la France.
00:59Et ça, c'est une chose qui restera.
01:01La relation franco-britannique est forte, même si, à mon sens, elle traverse aujourd'hui encore une période plutôt défavorable, à mon avis,
01:11au moins du point de vue de l'attitude de la diplomatie française à l'égard du Royaume-Uni depuis 2016.
01:19Et même si le discours d'Emmanuel Macron, qui a lieu en ce moment au Parlement de Westminster devant les deux chambres,
01:24donc la Chambre des communes et la Chambre des lords,
01:26est un discours enthousiaste pour l'avenir de la relation,
01:30qu'il y a la confirmation d'un nouveau projet de centrale nucléaire au Royaume-Uni,
01:38qui a été annoncé il y a à peine quelques heures, officiellement en tout cas.
01:43Bon, n'oublions pas que, pour l'instant, si on écoute la diplomatie française,
01:47le sujet reste que le Royaume-Uni est sorti de l'Union européenne,
01:50et que les attitudes demeurent que, parce qu'ils sont sortis,
01:54parce qu'ils ont fait un choix souverain,
01:56eh bien, au fond, ils sont différents de nous maintenant,
02:00et ils doivent être traités comme un membre extérieur.
02:03Cette attitude un peu négative n'est pas très constructive,
02:06et malheureusement, elle continue de se faire voir dans plusieurs domaines,
02:10notamment les négociations sous l'accord de défense, par exemple.
02:13Vous parlez des sujets qui fâchent, allons-y.
02:15Il y a eu aussi un peu de difficulté en le dernier match de rugby.
02:19Entre ministres de l'Intérieur, sur la question migratoire,
02:23il y a eu des petits échanges d'amabilité aussi ces derniers mois ou années.
02:28Absolument.
02:28Vous croyez que dans les mondanités, on va en parler un peu de ces sujets qui fâchent ?
02:31Oui, un peu quand même ?
02:32Maintenant, ils crèvent les bateaux, donc ça va, non ?
02:35Pardon, excusez-moi.
02:37Non, non, non, non, oui.
02:38C'est pas votre meilleur ?
02:41Non.
02:41Bon, d'accord.
02:43Allez-y.
02:44Merci.
02:45Bon, Bruno Retailleau et son homologue Yvette Cooper,
02:49se sont retrouvés plusieurs fois depuis le mois de novembre
02:52pour parler de cette fameuse question de la traversée de la Manche
02:57des migrants illégaux,
02:59donc qui sont des dizaines de milliers au minimum à vouloir traverser la Manche
03:03pour rejoindre Londres,
03:05enfin l'Angleterre et le Royaume-Uni.
03:07Il y a des chances, mais on n'est pas sûr,
03:10c'est bien le problème d'annoncer des accords à l'avance,
03:13qu'il y ait un nouvel accord franco-britannique sur ce sujet,
03:18jeudi, donc jeudi où il y a le sommet franco-britannique,
03:20le deuxième sommet depuis 2023.
03:23Alors, en 2023, et c'est là où le bilan n'est pas très positif,
03:26à mon sens, de la part de la France,
03:28c'est que le gouvernement britannique s'est engagé à verser 490 millions de livres,
03:33qu'on est aux alentours de 600 millions d'euros sur trois années,
03:37et que les chiffres de traversée cette année en particulier ont connu une explosion.
03:42On est à plus de 21 000 aujourd'hui,
03:44on était à moins de 16 000 l'année dernière à la même période.
03:48Donc la question, évidemment, c'est qu'a fait jusqu'à maintenant
03:51le ministère de l'Intérieur et le président, bien sûr, pour régler la question.
03:57L'argent n'a pas suffi, maintenant, quel sera l'accord signé ?
04:00On espère qu'il sera positif.
04:02L'idée de l'accord, en quelques mots, serait qu'un migrant renvoyé vers la France par le Royaume-Uni,
04:09un migrant qui a traversé illégalement la Manche,
04:12en retour, le Royaume-Uni s'engagerait à prendre un migrant
04:16qui souhaite se rendre vers le Royaume-Uni et qui a de la famille au Royaume-Uni.
04:20Donc on aurait un échange de migrants,
04:22mais les pays de la Méditerranée sont déjà opposés à ce projet.
04:26Alors, on est encore au début.
04:27Petite réaction courte de nos vraies voix, Maxime.
04:30Alors, on entend dans ce que dit Maximilien que, finalement,
04:33il y a une espèce d'équité entre cette histoire d'un migrant renvoyé pour un migrant envoyé.
04:39Qu'est-ce que vous en pensez, Nathalie Lebar ?
04:41Alors, moi, j'ai envie de dire que, d'autant plus que ça se passe, notamment dans ma région, les Hauts-de-France,
04:48mais au-delà des chiffres et des échanges, j'ai envie de rappeler aussi qu'on parle d'être humain, quand même.
04:54On a trop souvent, aujourd'hui, des drames avec des personnes qui décèdent en essayant de traverser la Manche.
05:00Effectivement, nous, on a une problématique sur nos territoires avec ces personnes qui ne veulent pas rester en France,
05:08qui veulent rejoindre l'Angleterre.
05:10Donc, comment on le gère ? Est-ce que c'est juste de l'échange ?
05:13Moi, je pense que c'est un problème beaucoup plus complexe.
05:15Il faut voir où et pourquoi les personnes veulent aller en Angleterre.
05:19La plupart du temps, il ne faut pas se leurrer, c'est juste parce qu'ils fuient la misère dans leur pays
05:25et ils ont cet aïe Eldorado qui, pour eux, est l'Angleterre.
05:29Certains parce qu'ils ont de la famille, des amis ou des exemples en tête.
05:33Très rapidement, Pierre-Yves Martin.
05:35Oui, moi, je voulais rebondir sur vos propos.
05:38Je vous trouve un peu sévère avec la France.
05:42Parce que, sur le sujet de l'immigration,
05:45alors, moi, les 600 millions d'euros, je ne les ai jamais vus.
05:47J'avais plutôt en tête 15 millions d'euros par an.
05:52Mais bon, ce n'est pas vraiment le même montant.
05:54Et je trouve que l'Angleterre, le Royaume-Uni,
05:55a fait preuve d'une bonne ingéniosité
05:59en mandatant la France
06:02et en signant un partenariat avec la France
06:03en disant que c'est à la France de gérer ça
06:05et on va la payer X euros par an.
06:09Et je pense aussi que vous avez évoqué
06:11le sujet de la posture de la diplomatie française depuis 2016.
06:15Ce n'est pas la France qui s'est engagée
06:18dans une démarche de Brexit
06:19et, du point de vue de la France,
06:23ça a été quand même perçu comme une petite claque.
06:27Parce que nos deux pays sont extrêmement liés.
06:30Parce que même si on se chamaille beaucoup,
06:33on s'apprécie beaucoup
06:34et on sait ce que l'on doit à l'autre.
06:36Notamment pour la France
06:38par rapport à la Seconde Guerre mondiale.
06:39Donc, j'aurais été plus rond
06:43et plus polissé sur ces aspects-là.
06:46Ainsi va le débat sur Sud Radio.
06:47Voilà.
06:48Merci Maximilien Nagy.
06:50On rappelle que vous êtes journaliste franco-britannique.
06:52Merci beaucoup Félix Mathieu.
06:53Pour cette info en plus.

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