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  • 26/04/2024
"C'est mon meilleur souvenir avec le PSG. C'était une expérience incroyable." Abdou Diallo, invité de Rothen s'enflamme, revient sur l'épopée du PSG dans le final 8.

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Transcription
00:00— Abdou, si on revient donc sur cette saison 2019-2020 du Paris Saint-Germain,
00:04l'unique finale de Ligue des Champions,
00:05revenons surtout sur ce format inédit, souvenez-vous, donc c'était au mois d'août,
00:10vous aviez éliminé le Borussia Dortmund en huitième de finale,
00:12ensuite la pandémie est arrivée, vous vous retrouvez dans ce Final 8 à Lisbonne,
00:15avec des matchs secs à disputer tous les 3 ou 4 jours,
00:19d'abord la Tandanta, puis ensuite l'Eibsich.
00:21Est-ce que déjà dans l'approche des matchs, ça a changé quelque chose pour vous à l'époque,
00:24ce format un peu Coupe du Monde, Euro, voire Coupe d'Afrique ?
00:28— Ah, ça a changé tout. Pour tout te dire, c'est mon meilleur souvenir, je pense,
00:34avec le PSG, parce que c'était un format tournoi comme on les connaissait quand on était petits,
00:38c'est-à-dire tu vas, tu voyages, t'es dans un même endroit avec tes potes,
00:43et tous les 2-3 jours, match.
00:45Tu gagnes, tu restes, tu perds, bye-bye.
00:48Donc c'était intense, et au final, on va jusqu'en finale,
00:52même si on ne la gagne pas, mais c'était une expérience incroyable.
00:56— Quel souvenir tu gardes, toi, Géraud, parce que t'étais au commentaire de tous ces matchs,
00:59en plus toi, le supporter parisien, t'as vibré avec cette épopée, quoi.
01:03— Oui, oui, parce que... bah la période, de toute façon, Abdou, il va pas dire le contraire,
01:07la période était très très compliquée, et c'est vrai que s'il y avait quelque chose qui...
01:12qui nous permettait de retrouver un peu le mourage, c'était le football.
01:17Alors même s'il n'y avait pas de public, ça reste un moment... génial.
01:23Et c'était incroyable de vivre ça, moi, au commentaire, en tant qu'amoureux du Paris Saint-Germain.
01:29J'ai tout fait dans ce club, du moins tout fait, j'ai été supporter tout gamin,
01:33j'ai eu la chance de jouer dans ce club, de gagner des titres avec ce club,
01:36là, de me retrouver commenter la première finale de Ligue des Champions du Paris Saint-Germain.
01:41Oui, c'était un moment fantastique, même sans public.
01:46Le regret, il est là. Le regret, c'est juste...
01:49outre la défaite du Paris Saint-Germain,
01:51mais le regret, c'est de ne pas avoir communié ça avec les supporters du PSG,
01:56parce que t'imagines, les emmener là-bas en finale d'une Ligue des Champions,
02:01là, tu retournes tout Paris, quoi.
02:03C'est ça, c'était au Portugal, donc à Lisbonne.
02:06Abdou, revenons sur ce parcours.
02:08Est-ce que déjà, globalement, vous sentiez que c'était peut-être la bonne année pour gagner ?
02:12Tu as joué quatre ans au Paris Saint-Germain,
02:13est-ce que c'est l'équipe la plus forte dans laquelle tu as évolué, déjà, cette équipe-là ?
02:18Alors, l'équipe la plus forte, peut-être pas.
02:21Par contre, l'équipe la plus soudée, ça, à coup sûr.
02:23Il y avait un état d'esprit incroyable.
02:26Il y avait pas mal de joueurs qui avaient été blessés durant la saison, dont moi.
02:33Donc, il y avait beaucoup de joueurs en mission.
02:36Il y avait même des joueurs comme Thiago Silva,
02:37qui étaient même plus sous contrat, qui étaient mieux joués.
02:39Ouais, ouais, exactement.
02:41Donc, il y avait un contexte vraiment inédit.
02:44On n'avait jamais connu ça dans nos carrières.
02:47Et franchement, on était une équipe tellement imprévisible
02:51que sur un match, on pouvait battre n'importe qui.
02:54Donc, on sentait que c'était notre moment, c'était notre année,
02:57et que c'était la bonne occasion, en fait, pour le faire.
03:01Retourner tout Paris, tout le monde est chez soi,
03:03tout le monde a besoin de respirer.
03:05Et comme on dit, le foot, c'est l'opium du peuple.
03:08Je crois qu'on était tous dédrogués.
03:10Et franchement, c'était incroyable.
03:13C'est vrai qu'Abdou, les souvenirs que j'ai aux commentaires,
03:17à avoir déjà regardé tout au long de la saison,
03:20parce qu'on les a vus, les matchs, sans les commenter, forcément.
03:25Mais il y avait un...
03:26Tu parles des retours de blessures et tout ça,
03:28mais il y avait quand même Neymar qui avait été énorme,
03:30mis à part la finale, mais il a été sensationnel.
03:35C'était un extraterrestre.
03:38Il jouait à gauche, il jouait dans l'axe.
03:41À un moment donné, il se retrouvait seul en pointe.
03:43On avait une tactique.
03:44En plus, Thomas Tuchel, il aimait bien les expériences.
03:47On avait une tactique sur les dégagements de Navas.
03:50Il jouait en appui.
03:51Les petits ponts, les highlights, c'était un récital.
03:54Et puis derrière, en fait, ce qui était bien,
03:58c'est qu'il y avait dix mecs.
04:01Allez, dix et demi.
04:03On avait d'autres joueurs qui brillaient énormément,
04:05mais qui se mettaient au service de cette individualité.
04:09C'était un peu la cerise sur le gâteau,
04:11mais le gâteau, il était tellement consistant,
04:12tellement en mission et tellement prêt à se sacrifier
04:15que finalement, la mayonnaise, elle a pris direct.
04:19Mais Abdoul, c'est intéressant ce que tu dis,
04:23parce que ceux qui jugent le passage de Neymar
04:26comme un échec au Paris Saint-Germain,
04:28moi, ça me révolte parce qu'on oublie
04:32les bonnes saisons qu'il a pu faire, surtout au début.
04:34Et quand je le vois à ce niveau-là, sur cette période Covid,
04:38et donc cette finale, atteindre jusqu'à la finale de la Ligue des champions,
04:44quand je vois comment ça s'est fini, terminé,
04:49comment au fur et à mesure des années,
04:51en fait, il a perdu cette exigence-là.
04:56Exigence ?
04:57Ouais. Comment tu l'expliques ?
04:59Parce que je trouve que même physiquement...
05:01Exigence et Neymar, ça va pas dans la même phrase.
05:02Bah si, parce qu'il était...
05:04Abdoul, Abdoul, Abdoul, tu l'as vu tous les jours.
05:06Franchement, je te demande pas de dévoiler tous les secrets,
05:11mais physiquement, je le trouvais extrêmement affûté jusqu'à cette finale,
05:16et après, ça a capoté.
05:20Bon, personnellement, j'aime pas trop...
05:24Je suis pas trop langue de bois, pardon.
05:27Donc moi, ce que je pense, c'est que déjà l'exigence à son arrivée,
05:31elle est énorme, elle est trop grande peut-être même pour un seul joueur.
05:34On a l'impression qu'il va tout faire tout seul.
05:37Ensuite, ce qu'on peut à la limite lui reprocher,
05:41c'est certaines de ses absences,
05:43dans le sens où dans des moments clés des saisons,
05:46même s'il contrôle pas tout, puisqu'il y a aussi les blessures,
05:50il a été absent pendant plusieurs années.
05:52Donc ça, je pense que c'est la première des choses.
05:55Néanmoins, en termes de statistiques, en termes d'apport dans le jeu,
05:58en termes de personnalité et en termes de spectacle et d'émotions transmises,
06:02on peut pas parler d'échec.
06:04On peut pas parler d'échec. Je sais pas si on a eu un joueur plus excitant que lui
06:08en France, dans toute notre histoire, en vrai.
06:10Parce qu'à ce moment-là, dans cette équipe du Paris Saint-Germain,
06:15le leader technique et le leader d'attaque du PSG,
06:18c'est Neymar. Messi n'est pas encore arrivé.
06:20Mbappé est là, mais le leader, c'est clairement Neymar, et Mbappé est à son service.
06:25Oui, après Mbappé, il brille aussi de par son talent, et c'est normal.
06:30Mais à ce moment précis, c'est la compétition de Neymar, sans aucun doute.
06:35Sans aucun doute, il a écœuré tous les adversaires, et nous, il nous a régalés.
06:40En fait, il était animé par cette chose-là.
06:43Mais il y a beaucoup de joueurs de talent, si vous regardez,
06:46qui sont des joueurs qui se transcendent en tournoi.
06:49Je vois un petit peu la même chose avec un Paul Pogba, par exemple, en équipe de France.
06:53Dès qu'on parle de tournoi, tout de suite, il y a le déclic,
06:57et on tire le meilleur de lui-même.
06:59Donc là, c'était l'occasion parfaite pour Neymar.
07:02Après, comment ça s'est fini ?
07:05J'ai envie de te dire, son documentaire parle de chaos.
07:10C'est un joueur qui est comme ça, qui performe dans le chaos,
07:13qui a besoin de cette dualité.
07:17Malheureusement, là, ça s'est traduit avec une grosse partie des supporters, etc.
07:22Et les images ne sont pas belles.
07:25Mais bon, je pense qu'il faut aussi regarder tout le positif qui a été fait.
07:30Parce qu'Abdou, à l'arrivée, tu nous parles de cette période-là,
07:34qui est certainement, en termes de collectif,
07:37l'équipe qui était la plus proche déjà de la victoire finale.
07:42Mais pour atteindre la finale, ce n'est pas par hasard.
07:45Ça veut dire qu'il y avait un état d'esprit digne de ce nom.
07:48Et pourtant, on a souvent reproché au PSG,
07:51il y a trop de stars dans le vestiaire, et il y en avait des stars.
07:54Il y a trop de stars dans le vestiaire.
07:55Ils ne peuvent pas tirer tous dans le même sens.
07:57Les égaux vont prendre le dessus.
07:59Et là, tu es en train de nous expliquer, donc à cette période-là,
08:02les égaux, vous les avez mis de côté parce que tout le monde tirait dans le même sens.
08:06Oui, c'est ça, c'est ça.
08:08Et puis moi, à titre personnel, par exemple, je suis lucide.
08:11Je sais qui est capable de nous faire la différence.
08:15Et je sais aussi ce que représente le fait de gagner un titre dans la capitale.
08:20Je suis né en France, je sais ce que c'est.
08:23Donc si je peux avoir un titre en me mettant au service d'un mec hyper talentueux
08:26qui va me faire gagner, il n'y a pas de souci.
08:28Derrière, Paris est à moi.
08:29Donc je suis content.
08:31Abdou Diallo qui est donc en direct avec nous ce soir,
08:33l'ancien défenseur du Paris Saint-Germain.
08:36On revient sur les épopées européennes cette semaine de Marseille et du PSG.
08:39Ce soir, c'est le PSG version 2019-2020 avec ce Final 8.
08:43Cette finale face au Bayern Munich, on est obligé d'y revenir, Abdou,
08:47parce que c'est forcément un traumatisme pour tous les supporters parisiens.
08:51C'est la première finale de Ligue des Champions.
08:52Une défaite 1-0, but de Koeman.
08:54On a encore regardé les images aujourd'hui.
08:57Résultat très frustrant parce que Paris a eu les occasions.
08:59Et en plus, Paris se fait crucifier par un titi parisien.
09:03Quel souvenir justement tu gardes de cette finale ?
09:06Et peut-être de l'après, du vestiaire, de la déception ?
09:08Tu parlais de Neymar qui était en mission.
09:10Est-ce que tu peux nous raconter ce qui s'est passé justement juste après le coup de sifflet final ?
09:15Déjà quand on arrive pour la finale,
09:18on sait qu'on a un très très gros Bayern en face de nous.
09:22Mais par contre, il n'y a pas un seul doute.
09:26Il n'y a pas un joueur qui doute sur le fait qu'on va la prendre,
09:29qu'on va rentrer à Paris en héros.
09:31Et en fait, on commence le match.
09:35Le Bayern est super en place,
09:37mais on a ces occasions-là qui nous permettraient de plier le match.
09:43Finalement, on ne les met pas.
09:44Et derrière, on tombe sur une équipe qui, je pense,
09:47sur la globalité du match, a été légèrement supérieure à nous.
09:51Donc il y a la déception de ne pas les avoir surpris.
09:54Et ensuite, il y avait juste à tenir.
09:56Mais après, quand j'ai re-regardé le match une fois, deux fois, trois fois,
10:01bon, ils ont aussi mérité la victoire.
10:04Nous, c'était un grand pas aussi, nous, dans notre histoire en tant que club,
10:08d'atteindre cette finale parce que c'est le meilleur résultat de l'histoire du club.
10:13Mais c'est vrai que tu te dis...
10:15Si on en met une, ce n'est pas le même match
10:18et ce n'est pas la même histoire à la fin.
10:21Est-ce que ça a cassé quelque chose ?
10:23C'était la fin d'aventure pour un joueur comme Thiago Silva.
10:25C'est une page qui se tournait.
10:27Ensuite, il y a eu des saisons plus compliquées.
10:28Toi, c'est particulier, c'était ta première saison au Paris Saint-Germain.
10:32Est-ce que cette finale a laissé plus de traces qu'on pouvait le penser à l'époque ?
10:37Honnêtement, je ne pense pas du tout, du tout, du tout.
10:40Alors oui, il y a le départ de Thiago qui est un monument
10:42et à qui il faut rendre hommage.
10:44Mais néanmoins, derrière, il y avait une ossature qui était là
10:47et qui tenait bon, la preuve, on va en demi-finale l'année d'après,
10:50qui était le deuxième meilleur résultat de l'histoire du club.
10:54Donc, je pense que la bascule ne se fait pas après cette finale.
10:57Elle se fait plutôt le mercato après la demi-finale.
11:01Juste si on peut se projeter un peu...
11:03Moi, j'ai une question à vous sur le...
11:05Là, on parlait de Thiago Silva qui était en fin de contrat.
11:08On se rappelle aussi de Cavani, qui n'avait pas voulu le faire.
11:13Cavani, Meunier...
11:15C'est fou quand même que...
11:18Parce que le regret, il peut être aussi là.
11:21Tu te dis, en effet, le Bayern en finale, je suis assez d'accord avec toi,
11:24ils avaient fait quand même un bon match.
11:25Ils ne l'ont pas volé, cette victoire.
11:28Mais n'empêche que si tu rajoutes encore Cavani,
11:31qui était à l'époque le meilleur buteur de l'histoire du club,
11:34ça t'apporte encore quelque chose de différent, non ?
11:38Possiblement. Après, comme je te dis, chacun fait ses choix.
11:43Et il n'a pas eu une année facile, Cavani, cette année-là.
11:48Et c'est pour ça que je ne pourrais jamais lui jeter la pierre.
11:51Je ne pourrais que le remercier pour ce qu'il a fait pour le club.
11:53Maintenant, si au fond de lui, il ne ressentait pas cette flamme-là,
11:57et on sait à quel point c'est un joueur émotionnel,
11:59je pense que c'était mieux de ne pas le faire,
12:01puisqu'il fallait être transporté, en fait, pour un tournoi comme ça.
12:05Donc, il a fait son choix.
12:07Est-ce que je suis d'accord avec ce choix ?
12:10Peut-être pas. Est-ce que je le respecte ?
12:11Forcément, je le respecterai toujours.
12:14Mais là, c'est plutôt l'état d'esprit qui prônait.
12:18Et donc, si quelqu'un n'avait pas le sentiment de vouloir tout donner
12:22pour le Final 8, c'était mieux qu'il ait l'honnêteté de se mettre à côté.
12:27Abdou, il y a Elad Jidiouf qui a dit dernièrement...
12:31Tu as entendu ? Tu sais ce que je veux te dire.
12:34Si tu avais été international français,
12:36tu aurais été beaucoup plus respecté au Paris Saint-Germain
12:39qu'en étant international sénégalais.
12:42Qu'est-ce que tu en penses de ça ?
12:45Alors, qu'est-ce que j'en pense ?
12:47C'est peut-être vrai.
12:50Maintenant, que le club de la capitale d'un pays
12:56traite de la meilleure des manières les joueurs qui vont représenter ce pays-là,
13:01ce n'est pas quelque chose qui me surprend non plus.
13:04Moi, j'ai évolué en Allemagne.
13:06Les joueurs allemands sont très respectés.
13:08Ils sont mis en avant.
13:09Ils sont, pour ne pas dire protégés, mais presque.
13:13Donc, ce n'est pas quelque chose qui me surprend.
13:15Et ce n'est pas quelque chose sur lequel j'ai compté dans ma carrière.
13:18Moi, mon but, c'était d'atteindre le plus haut niveau.
13:22La France est mon pays.
13:23Le Sénégal est aussi mon pays.
13:24Et Dieu merci, j'ai pu gagner presque tous les trophées.
13:28Il me manquait cette Ligue des champions dans mes deux pays,
13:31puisque j'ai gagné le championnat, la Coupe de France, la Coupe de la Ligue plusieurs fois même.
13:36Et j'ai gagné la Cannes.
13:38Donc, je suis plutôt reconnaissant vis-à-vis du parcours que j'ai eu.
13:41Et puis, ce n'est pas fini en plus, Abdou, parce que tu n'as que 27 ans.
13:44Même si tu es parti, je sais que tu es parti pour le projet sportif là-bas au Qatar,
13:48mais peut-être que tu vas revenir en Europe.
13:51On s'éclate sur le terrain, mais tout est possible.
13:53Abdou Diallo, ancien joueur du Paris Saint-Germain international sénégalais.
13:58Moi, j'ai une question pour toi, Abdou, tout de même,
14:00parce que tu étais au PSG jusqu'à l'an dernier.
14:04Tu as donc vu ce qui est en train de se passer,
14:05et donc cette formidable saison pour les Parisiens.
14:08Tu vois tout ce qui se passe avec un regard extérieur,
14:10notamment la gestion de Luis Henrique.
14:12Il y a moins de statuts qu'auparavant.
14:14Toi, tu as connu la saison avec des attaquants qui ne sortaient jamais,
14:17des égaux à gérer.
14:18Quand tu vois tout ce qui se passe,
14:20quel est ton regard à toi qui a connu ça de l'intérieur, sur le terrain,
14:23comme ça, le fait que chaque joueur peut démarrer sur le banc
14:26et même ne pas jouer du tout certaines rencontres ?
14:30Ça ne me surprend pas parce qu'en début de saison, j'étais là.
14:36Donc j'ai vu déjà les prémices de ça.
14:40Par contre, avant l'arrivée de Luis Henrique,
14:42je n'imaginais pas le PSG prendre cette tournure-là.
14:45Pourquoi ? Parce que je considérais que limite ce côté un peu...
14:49Beaucoup de gens disent bling bling, qu'on reproche au PSG.
14:52Finalement, ça fait partie de la culture du club un peu.
14:55Oui, c'est vrai, et toutes les générations.
14:58Est-ce que tu trouves que c'est une bonne chose, du coup ?
15:00Il n'y a pas bon ou mauvais, si c'est la culture du club.
15:04Tu vois, c'est quelque chose, tu ne peux pas l'enlever.
15:06Ça fait partie de l'ADN.
15:08Finalement, il s'avère que Luis Henrique arrive
15:11à une très, très forte personnalité, un plus quelque chose,
15:15notamment avec le directeur sportif Luis Campos, que je salue.
15:19C'est lui qui m'a fait signer mon premier contrat pro.
15:21Donc je le salue et je connais le personnage.
15:26Et ils ont fait ce que je ne pensais pas pouvoir être possible au PSG.
15:32Donc chapeau à eux.
15:34Maintenant, encore une fois, il reste trois matchs.
15:37Et oui, trois matchs.
15:38Et je dis bien trois matchs parce qu'il faut gagner la finale.
15:39Il ne faut pas juste la jouer et y participer.
15:42Et j'espère qu'ils le feront et je serai comme un fou.
15:47Abdou, t'as joué dans les deux clubs.
15:49T'as joué à Dortmund, t'as joué au Paris Saint-Germain.
15:51Donc on vient d'en parler.
15:52Est-ce que tu as un prono sur cette demi-finale ?
15:59Tu sais, j'ai joué avec beaucoup de joueurs talentueux.
16:03Mais moi, j'aime les joueurs frissons.
16:05Il y a deux de mes chouchous qui vont jouer, qui vont s'affronter même.
16:08C'est Ousmane et Sancho et mon cœur balance.
16:12Mais je pense que le PSG va avoir un avantage.
16:16Tout simplement par rapport à la mentalité.
16:19Le PSG doit gagner.
16:21Le Boursier à Dortmund aimerait gagner.
16:24Donc dans les moments clés, je pense que ça, ça fait la différence.
16:27Ça peut faire à dix fois.
16:29Et puis il y a un passif avec Dortmund.
16:30On parlait du Final 8, mais on se qualifie pour le Final 8 contre Dortmund.
16:34C'est vrai.
16:34Dans des circonstances incroyables.
16:36Donc il y a un passif.
16:38Ouais, et franchement, je pense que le poids de l'histoire peut jouer.
16:42La communion.
16:43Oui, bien sûr.
16:43La communion.
16:44C'était incroyable.
16:46Merci à vous.
16:46Abdou, merci beaucoup en tout cas d'avoir participé à l'émission.
16:49C'était top.
16:51Moi, je te souhaite le meilleur.
16:52En tout cas, t'es brillant.
16:53On n'est pas déçu.
16:54Donc tu reviens quand tu veux dans l'émission pour parler du football.
16:58Et puis, je te souhaite.
16:59Si le projet sportif te laisse du temps, du coup.
17:01Je te souhaite le meilleur, Abdou.
17:03Merci beaucoup.
17:04Et Jérôme, on va le faire cette année.
17:05On va le faire.
17:06On espère.
17:06On est là.
17:07On va y aller.
17:07On va y aller à Wembley.
17:09C'est ça, c'est tout ce qu'on veut.
17:10Et surtout, Abdou, embrasse Marco.
17:12Voilà.
17:13Ouais, ça sera fait.
17:14Allez, je t'embrasse.
17:15Salut Abdou.
17:16Allez, ciao, ciao.

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