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L’Olympique de Marseille n’est pas à vendre, mais l’homme d’affaires américain Frank McCourt a avoué qu’il ne serait pas contre la venue de nouveaux investisseurs mais à certaines conditions. Le propriétaire de l’OM veut garder l’identité familiale de son projet, mais aimerait pouvoir plus rivaliser avec le Paris Saint-Germain.
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TVTranscription
00:00Jean-François Pérez, messieurs, dames, qu'il faut applaudir parce que c'est une légende de l'after.
00:04Jean-François est là en ligne avec nous. Salut Jeff.
00:07Salut Gilbert, salut à tous, grand plaisir et bonsoir aux collègues de l'Age des Gats.
00:11Bonsoir, bonsoir.
00:13Alors Jean-François, on reparlera de l'after plus tard, mais là, si on t'a passé un petit coup de fil,
00:18c'est parce que dans le journal du dimanche, tu as réussi la performance, le coup journalistique,
00:23Oui, c'est exactement ce que je me suis dit quand j'ai ouvert le journal.
00:26D'avoir une longue interview de Franck Maccourt qui dit pas mal de choses intéressantes et surtout...
00:31Et qui parle peu surtout.
00:32Voilà, et qu'on peut mettre en perspective avec Textor, d'ailleurs, on le fera tout à l'heure,
00:36mais restons d'abord sur Maccourt avec cette question ce soir.
00:38Maccourt est-il finalement une bénédiction pour l'OM quand on voit ce qui se passe à Lyon
00:42et quand on voit ce qu'il dit dans l'interview ?
00:44Parce que c'est en gros, Jean-François, l'interview rassurante pour les supporters marseillais.
00:49C'est l'interview du bon père de famille, voilà.
00:53Franck Maccourt, depuis 9 ans qu'il est là, d'ailleurs il l'a dit très vite dans l'interview,
00:56il a dit, vous savez, vous ne m'entendez pas souvent, vous ne me lisez pas souvent,
00:59mais j'entame ma dixième saison à l'Olympique de Marseille.
01:02Alors certes, il n'y a pas eu de trophée, mais le club est là.
01:04À chaque fois qu'il y a eu des problèmes ou des secousses,
01:06j'étais là pour faire en sorte de maintenir de la stabilité dans ce club.
01:11J'ai essayé d'installer les bonnes personnes aux bons endroits
01:15pour que petit à petit on arrive à performer.
01:17J'ai fait des erreurs.
01:18Alors hélas, Gilbert, on n'a pas suffisamment de place dans le journal
01:21pour mettre l'intégralité de l'interview.
01:22On est toujours obligé un peu de compacter.
01:24Mais il admet notamment qu'il a fait des erreurs,
01:26mais il a dit, voilà, moi je ne suis jamais qu'un homme,
01:28un homme d'affaires qui parfois en commet comme tout le monde,
01:30mais j'ai fait en sorte à chaque fois de l'écorger
01:32et d'essayer d'apprendre aussi de ce qu'on fait.
01:34De quelle erreur tu fais allusion ?
01:36Des erreurs de casting, sans doute.
01:39Des erreurs de casting, peut-être dans les premières années.
01:43Je voulais savoir un peu qui était aux commandes
01:45les premiers temps du club.
01:46Vincent Labrune, Jacques-Henri Hérault, surtout.
01:50Vincent Labrune, non, parce que c'est...
01:52Non, Labrune c'est avant, Labrune c'est avant.
01:54Non, c'est Hérault.
01:55Quand Franck Macourt est arrivé, c'est Jacques-Henri Hérault
01:57qui a été le premier président.
01:59Et si vous vous souvenez bien, quand Franck Macourt est présenté
02:01à l'hôtel de ville de Marseille avec Jean-Claude Godin,
02:03c'est Jacques-Henri Hérault qui établit la traduction
02:07et qui s'installe comme futur président de l'Olympique de Marseille.
02:11Voilà.
02:11Donc, il admet qu'il a fait des erreurs.
02:12Il essaie d'en tirer les leçons.
02:14Il essaie surtout de dire quelque chose d'important,
02:16mais qui est difficile à entendre à Marseille.
02:18Si vous avez beaucoup de supporters de l'OM,
02:19ils seront d'accord avec moi.
02:20C'est l'un des clubs les plus difficiles à stabiliser
02:22pour mille raisons.
02:23Et en fait, il dit, il faut qu'on y arrive
02:24parce qu'il n'y a que comme ça qu'on arrivera,
02:27qu'on parviendra à avoir des résultats dans les années qui viennent.
02:30Et il y croit encore.
02:31Moi, je trouve qu'il est méritoire.
02:34Je trouve vraiment que c'est...
02:35Je suis resté à peu près deux heures, on va dire, avec lui.
02:38Après l'interview, on a parlé un peu d'autre chose,
02:41de sa vie, de ses motivations.
02:42Je l'ai trouvé même touchant.
02:44Je vais être tout à fait franc avec vous.
02:45Ça paraît un peu étonnant quand on le voit
02:46parce que c'est quelqu'un qui a l'air un peu froid,
02:49qui est un peu business business au début,
02:50mais qui en fait te fait assez rapidement comprendre
02:53qu'il n'est pas venu à Marseille par hasard non plus.
02:55Ce n'était pas juste une opportunité de business.
02:57C'est parce qu'il y avait des supporters.
02:59Il m'a établi un...
03:01Puisque vous êtes aux États-Unis,
03:02il m'a établi un parallèle entre Boston et New York.
03:05Il m'a dit, moi, je viens de Boston.
03:06Et pour moi, Boston, à l'époque, avec les Red Sox,
03:09le club de baseball,
03:10c'était un peu, au MPSG, la rivalité qu'on peut avoir avec New York.
03:13Et New York, c'est la grande ville,
03:15celle qui attire toutes les lumières, etc.
03:16Et l'OM, je me suis un peu retrouvé,
03:18moi, le bostonien, dans ce club-là,
03:20avec une mentalité d'outsider,
03:22de underdog, comme on dit aux États-Unis.
03:25Et il me dit, voilà, pour toutes ces raisons,
03:26et parce que si mon père a participé
03:28à la libération de la Provence
03:29en débarquant à Marseille en 1944,
03:32pour toutes ces raisons, j'ai eu envie
03:33de m'installer dans ce club.
03:35Et la preuve, la fidélité est là.
03:37Et l'OM, même s'il n'obtient pas tout le temps
03:39les résultats souhaités,
03:41c'est quand même pas mal.
03:42Il dit, Jean-François, clairement,
03:43dans ton interview,
03:45l'OM n'est pas à vendre.
03:46Alors, quand on dit ça,
03:47est-ce que c'est, en fait,
03:48une feinte pour dire,
03:49oui, en fait, l'OM est à vendre,
03:51comme on peut l'entendre parfois,
03:52ou est-ce que tu as senti une sincérité absolue ?
03:55Non, parce que, en fait,
03:57je voulais terminer l'interview là-dessus
03:58en mode joke.
03:59Et puis, on va terminer avec une dernière joke.
04:00L'OM n'est toujours pas à vendre.
04:02Parce que je sais que ça l'agace.
04:04Moi, c'est la troisième fois
04:05que je le rencontre.
04:07Je sais que, voilà, c'est un sujet,
04:09il préfère le prendre un petit peu
04:11à la légère ou par l'absurdité maintenant,
04:13parce qu'il en a marre, en fait,
04:14de répéter tout le temps les mêmes choses,
04:16vu que, vous avez constaté,
04:17ça fait 9 ans qu'il est là,
04:18le club n'a toujours pas été vendu,
04:19et il n'y a rien de spectaculaire en ce sens.
04:21Mais je me suis dit,
04:22je vais poser la question différemment
04:23et je vais lui demander
04:24si, à court ou à moyen terme,
04:27il serait ouvert à faire entrer
04:28de nouveaux investisseurs
04:29à l'Olympique de Marseille
04:30pour faire grandir le club,
04:31pour essayer d'aller titiller le PSG.
04:34Et là, j'étais un petit peu surpris
04:35de l'entendre me dire
04:36qu'en effet, il n'était pas fermé
04:38au fait d'avoir de nouveaux investisseurs
04:40pour condition que ces investisseurs-là
04:43correspondent.
04:45Parce que ça aussi, c'est très important
04:46et c'est un truc qu'il faut comprendre.
04:47Ce n'est pas évident
04:47quand on ne connaît pas le personnage.
04:49Franck Macourt, c'est un groupe,
04:51Macourt global,
04:52c'est un groupe familial
04:53et il tient absolument à ça.
04:55Et il dit,
04:55les investisseurs qu'on peut avoir
04:57dans d'autres domaines
04:57comme l'immobilier,
04:58les parkings, etc.
05:00Ou internet,
05:00puisqu'il a pas mal de business
05:01là-dedans aujourd'hui.
05:03Tout ça, ce sont des partenaires
05:04qui adhèrent à la mentalité
05:07d'un groupe de famille.
05:08Il dit, nous, on n'est pas un club état,
05:10on n'est pas une société
05:11de capital investissement,
05:12c'est une société familiale.
05:13Donc, il est ouvert à des investisseurs
05:15s'ils rentrent dans le moule
05:17d'une certaine manière
05:18et si ces investisseurs-là,
05:20je pense, ne prennent pas le lead
05:21sur la gestion au quotidien
05:23de l'Olympique de Marseille.
05:24Plus des partenaires, finalement,
05:26que des repreneurs.
05:27Voilà à peu près ce que j'ai saisi
05:28de sa réponse.
05:29Alors, je vais donner mon avis
05:32sur cette interview.
05:34D'abord, j'étais étonné de le lire.
05:36C'était déjà en soi un coup
05:38d'avoir ma courte.
05:39Et effectivement, très vite,
05:40j'ai commencé la lecture
05:41en me demandant
05:43de quoi il allait parler.
05:45Alors, pour répondre à la question
05:46sur la bénédiction,
05:47au vu du contexte économique
05:48dans le football français aujourd'hui,
05:50avoir un patron que tu identifies facilement
05:52et sur qui tu peux compter,
05:53t'es obligé de dire que c'est une bénédiction.
05:56À chaque fois qu'il y a eu des trous dans la caisse,
05:57il est venu, il a fait le chèque,
05:59il a laissé les gens travailler.
06:02Peut-être aurait-on aimé
06:03qu'il soit parfois plus présent.
06:06C'est possible.
06:06Qu'il définisse un peu plus clairement
06:08ce qu'il veut faire de l'OM,
06:11quelle est la place qu'il veut donner
06:13à l'OM dans le football français,
06:16c'est-à-dire la taille du budget
06:18qui va avec la taille de l'ambition.
06:19Et comme ces dernières années,
06:21c'est plus d'instabilité qu'Araignée,
06:23évidemment que je comprends son discours
06:25sur la stabilité et la difficulté
06:26à l'OM de l'obtenir.
06:28Tout ça, c'était très intéressant.
06:30Ce qui m'a intéressé
06:33et où j'ai eu un petit peu de frustration,
06:35et je ne sais pas si tu as pu en parler avec lui,
06:37mais je suis quand même content de l'avoir lu,
06:39même si c'était en petit,
06:40même si c'était des mots
06:42qu'il fallait deviner,
06:43c'est institutionnellement,
06:45qu'est-ce qu'est l'OM aujourd'hui
06:46dans le football français ?
06:47Après les crises récentes de notre football,
06:51l'entendre enfin,
06:53même si moi j'aimerais,
06:53parce que c'est le deuxième club en France aujourd'hui,
06:56taper du poing sur la table
06:57et dire qu'on veut exister au niveau institutionnel.
07:00On a envie de dire haut et fort
07:02qu'un seul club dans une ligue,
07:06ça n'est pas possible.
07:07Qu'un seul club qui récolte tout l'argent,
07:09ça n'est pas possible.
07:10Et s'il ne le dit pas haut et fort,
07:13il le dit doucement et il le dit quand même.
07:15Et c'est déjà inavancé.
07:16J'aurais aimé qu'il le dise plus fort,
07:18mais on est bien d'accord Jean-François
07:19qu'il fait des allusions à ça quand même.
07:20Quand il parle,
07:22il ne cite pas la brune,
07:23mais il dit quand même
07:24que la gestion de la ligue a été catastrophique.
07:26Je ne crois pas me tromper,
07:27j'ai bien compris.
07:27Diffensionnelle.
07:28Voilà, donc moi j'emploie des mots
07:30qu'il n'a pas employés,
07:31mais si on veut faire une lecture approfondie,
07:33on est clair qu'il le dit clairement,
07:35que ce n'est pas possible.
07:36La gestion récente,
07:37et ça par exemple,
07:37Pablo Longoria ne l'a jamais dit,
07:39parce que Longoria dit qu'il est là pour le sportif
07:41et que celui qui doit parler de l'institutionnel,
07:44c'est ma courte.
07:45D'accord, ok,
07:46donc il l'a dit.
07:47Et il y a également une allusion,
07:50j'aurais aimé que ce soit plus qu'une allusion,
07:51sur la répartition.
07:53Et il aimerait qu'on évolue là-dessus.
07:56Je ne crois pas m'être trompé,
07:58Jean-François,
07:58il fait allusion à ça quand même aussi,
08:00et sur la répartition des éléments économiques
08:04de notre championnat,
08:05pour qu'il n'y ait plus cette disparité.
08:06Alors encore une fois,
08:07j'aurais aimé qu'ils le disent bien plus fort,
08:09parce que l'OM doit parler haut et fort,
08:11je le dis souvent à Pablo Longoria.
08:12Il n'a pas dit aussi fort dans cette interview-là.
08:14Jean-François Pérez, dis-moi.
08:16En fait, ce qui s'est passé,
08:18c'est qu'il y avait une volonté de sa part,
08:20il me l'a dit très vite,
08:21de prise de parole sur le sujet du football français,
08:24de l'état du football français,
08:25en disant, si vous avez lu l'interview,
08:26c'est maintenant ou jamais,
08:28de réformer en profondeur le football français.
08:30Ça, il le dit.
08:33Exactement.
08:34Il le dit bien volontiers.
08:35Absolument.
08:35À partir de là,
08:36qu'est-ce qu'il peut dire,
08:37sachant que le processus est en cours,
08:39et que ce processus-là de réforme,
08:41avec Philippe Diallo,
08:43le texte de loi qui va passer devant l'Assemblée nationale,
08:45si tout va bien, cet automne,
08:46ce processus est encore en cours,
08:48et il ne voulait pas en dire plus.
08:49Ce n'est pas qu'il n'en pense pas moins,
08:51c'est qu'il ne pouvait pas,
08:52ou il ne voulait pas pour l'instant en dire plus.
08:54Maintenant, moi, de ce que j'ai retenu,
08:56de la tonalité de la conversation,
08:58parce qu'il y a des propos qui sont écrits,
08:59et puis après, il y a ce qu'on se dit en face.
09:01J'ai senti quelqu'un qui était...
09:04Je ne dirais pas qu'il va se décourager
09:06si jamais la loi ne passe pas
09:07et si les réformes ne vont pas au bout,
09:08mais je pense que pour lui,
09:10c'est vraiment le moment, le momentum,
09:13comme il dit,
09:14pour réformer définitivement le football français
09:16et faire en sorte qu'il redécolle.
09:18Là-dessus, tu l'expliques...
09:19On est au mois de juillet,
09:20et c'était un peu compliqué.
09:21Là-dessus, tu l'expliques, Jean-François.
09:22Discrètement, il a rencontré quand même
09:25tous les décideurs.
09:26Le ministre des Sports, Nicolas Tavernault,
09:29enfin Diallo...
09:30Donc il a vu tout le monde.
09:31Donc ça veut dire qu'il est actif.
09:33Oui, oui, il est actif.
09:35Et vous avez bien fait de rappeler
09:37que Pablo Longoria...
09:39En fait, ce qu'il faut bien comprendre aussi,
09:40c'est qu'il est très attaché à ça.
09:41Alors ça peut paraître un peu frustrant
09:43parce qu'on est dans une ville, Marseille,
09:44qui est la plus bavarde de France.
09:46On aimerait que tout le monde
09:46s'exprime en permanence sur tout.
09:48Mais lui explique qu'il est là
09:50pour donner la ligne générale
09:52de la politique du club,
09:53que Pablo Longoria est là, en effet,
09:55pour parler du projet sportif,
09:56que Mehdi Benatia est là
09:57pour parler des joueurs
09:58et du management des joueurs
10:00et que Roberto Dozerbi est là
10:02pour parler de la tactique, évidemment.
10:04Plus maintenant le commerce
10:05avec Antonello, le nouveau DG
10:06qui arrive de l'Inter Milan.
10:08Donc si vous avez bien compris ça,
10:09lui se place au-dessus
10:11et lui est là pour dire
10:13que le football français va mal
10:14et que, je pense,
10:15vous avez compris ça aussi entre les lignes,
10:17il est prêt à prendre davantage
10:18de responsabilités
10:19pour faire en sorte
10:21que le football français
10:22se réforme le plus vite possible.
10:23Il y a une question
10:24que je n'ai pas pu laisser
10:24parce que je n'avais pas la place.
10:25Je lui ai dit
10:25qu'est-ce que la culture du sport américain
10:27peut amener au foot français ?
10:29Qu'est-ce que vous pensez
10:30qu'on pourrait adapter ici ?
10:31Il dit qu'il faut absolument
10:32respecter la culture du sport européen,
10:35de la méritocratie,
10:36des montées, des descentes.
10:37Il m'a dit ça.
10:37Vraiment, il n'y a pas de problème.
10:39Mais il m'a dit
10:39qu'en termes de business,
10:40évidemment, on n'y est pas
10:42et on peut faire beaucoup de progrès
10:43visiblement assez vite
10:47Bon, là-dessus,
10:48on le renvoie au podcast
10:49de l'After aux Etats-Unis.
10:50On a justement balayé
10:51tous ces sujets-là.
10:52Juste pour le plaisir,
10:54Jean-François et messieurs ici,
10:55Jean-Claude Godin
10:57avec Franck Maccourt
10:59quand il débarque
10:59à la mairie de Marseille.
11:00C'est magnifique.
11:02Nous nous tournons vers vous.
11:04Il va falloir gagner.
11:06Il va falloir mettre des sous.
11:08Alors, puisque vous en avez,
11:09c'est ce que vous ferez.
11:10Voilà.
11:11Balance l'oseille, merci.
11:12C'est magique.
11:14Balance la moula.
11:15Jeff, merci beaucoup.
11:17Merci beaucoup.
11:18Ah, c'est pas mal.
11:19Il a obéi à Godin.
11:21Il les a mis, les thunes.
11:22Bien sûr qu'il a mis la thune.
11:23Bien sûr.
11:24Ça, on ne peut pas lui faire le reproche.
11:25Eh oui.
11:26Tout ça dans le JDD, bien sûr.
11:29Si vous voulez lire l'interview
11:31que vous ne l'avez pas encore fait.
11:31Merci, Jean-François.
11:32On t'attend pour les 20 ans.
11:33Très bientôt.
11:33Merci, les amis.
11:34Salut, Jeff.
11:34Ciao.
11:35Avec grand plaisir.
11:36Je vous embrasse.
11:36A bientôt.
11:37Ciao.
11:37Ciao.
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