Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
Les cliniques privées des Pyrénées-Orientales bientôt en "grève totale"
Sud Radio
Suivre
24/04/2024
Avec Pascal Delubac, directeur territorial du groupe Elsan dans les Pyrénées-Orientales et dans l'Aude
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
———————————————————————
▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75yzts
Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
———————————————————————
Nous suivre sur les réseaux sociaux
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##C_EST_A_LA_UNE-2024-04-24##
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Frédéric Brindel.
00:04
Eh bien très heureux vraiment d'être avec vous, réveillons-nous ensemble calmement,
00:08
on n'oublie pas de se couvrir, on n'oublie pas d'anticiper les petites choses,
00:12
il est 7h13, c'est à la une, je vous le disais.
00:14
Tiens, intéressons-nous au cas des cliniques privées et nous allons dans les Pyrénées-Orientales.
00:21
Bientôt les cliniques privées y seront en grève totale.
00:25
Prenons des nouvelles, Pascal Delubac est avec nous,
00:28
directeur territorial du groupe Elsan dans les Pyrénées-Orientales
00:32
et dans l'Aude, tout à côté, vers Carcassonne.
00:36
Je prononce bien Elsan, cher Pascal Delubac ?
00:40
Oui, bonjour, lui Elsan.
00:42
Oui, j'avais le doute, j'avais le doute, voilà, c'est ça, le petit doute matinal.
00:46
Bon, que se passe-t-il ? Les cliniques privées en grève.
00:50
En fait, c'est une réaction à une décision du gouvernement
00:54
parce que, évidemment, vous êtes privé, mais vous avez des comptes à rendre.
00:58
Oui, la décision, c'est que nous avons appris par voie de presse,
01:03
par le ministre délégué à la Santé, que nos tarifs allaient évoluer de 0,3%.
01:09
Nous n'avons eu aucune réunion technique, comme par le passé, et aucun échange.
01:13
Donc, en réalité, le ministre nous a informé dans un journal
01:18
et par la suite, comme nous avions manifesté notre mécontentement,
01:22
il nous a expliqué que 0,3% c'était très bien pour nous et que nous devrions être satisfaits.
01:27
Alors que, dans le même temps, les cliniques publiques, elles, avaient une augmentation de 4,3%.
01:34
Oui, tout à fait, les hôpitaux publics ont une augmentation de 4,6%
01:38
et nous, 0,3%, c'est une distorsion absolument inacceptable
01:44
pour une raison objective, c'est que l'inflation pour 2024 est prévue à 4%
01:50
et nos tarifs, fixés, je le rappelle, effectivement, dans le cadre de la loi de financement de sécurité sociale,
01:56
donc par l'État, augmentent de 0,3%, c'est un déséquilibre budgétaire affiché.
02:02
Vous faites bien de rappeler, parce que, évidemment, vos rémunérations viennent aussi de l'assurance maladie.
02:11
On peut peut-être rappeler, parce que ce n'est pas évident pour tout le monde,
02:14
moi-même, en préparant notre rendez-vous, cher Pascal Delubac,
02:17
je me suis dit, mais au fait, c'est vrai, comment ça marche ?
02:19
Alors, donc, déjà, l'assurance maladie, en fait.
02:24
Alors, la fixation des tarifs passe dans le cadre de la fixation de l'objectif national des dépenses d'assurance maladie,
02:33
où il y a un débat au Parlement et ensuite il y a une loi de financement de la sécurité sociale.
02:38
Là, le montant de nos tarifs ou l'augmentation des tarifs, quels que soient les secteurs, est fixé
02:45
et ensuite, bien entendu, c'est l'assurance maladie qui délivre le paiement des prestations,
02:51
qui sont les séjours des patients, via ces tarifs.
02:54
Sachant qu'il y a deux types de cliniques privées,
02:56
celles dites à but lucratif et celles dites à but non lucratif.
03:02
Oui, alors, en réalité, le secteur que je représente est le secteur commercial, à but lucratif,
03:08
et ensuite, il y a effectivement le secteur public et associatif
03:11
et il y a effectivement aussi deux échelles tarifaires historiquement appliquées,
03:17
mais ce que nous demandons, ce n'était pas une égalité au pourcentage près,
03:22
mais une équité de traitement qui nous permette surtout de travailler dans de bonnes conditions.
03:27
Bon, oui, donc, effectivement, on a bien compris votre préoccupation,
03:30
c'est-à-dire qu'avec l'inflation, cette proposition d'augmentation n'est pas suffisante.
03:36
Au-delà de ça, pensons à vos malades, à vos patients,
03:39
ça veut dire quoi faire la grève dans une clinique privée ?
03:43
Ça veut dire tout simplement que nous allons, face à cette situation qui est exceptionnelle,
03:50
et surtout une maltraitance, depuis l'arrivée du ministre délégué à la Santé,
03:55
qui est l'ancien président de la Fédération des hôpitaux publics, je tiens à le rappeler,
03:59
nous faisons l'objet d'une maltraitance institutionnelle affichée,
04:02
affichée et sans complexe de la part du ministre.
04:06
Donc, n'étant pas entendu, n'étant pas reçu,
04:09
alors aujourd'hui, il tente d'ouvrir au syndicat de médecins,
04:12
de réouvrir la porte des négociations pour diviser le secteur privé,
04:17
aujourd'hui, effectivement, nous allons rentrer dans un arrêt total d'activité à compter du 3 juin.
04:22
Arrêt total d'activité, ça veut dire que que font vos patients, alors ?
04:28
Les patients, les opérations programmées vont être annulées,
04:34
il va y avoir un arrêt total d'activité, les patients qui sortiront,
04:38
qui seront opérés pour aller dans des centres de rééducation,
04:41
leur entrée sera différée, on va très clairement bloquer le système.
04:46
Mais ceux qui, par exemple, deux jours avant la grève, ont été hospitalisés et nécessitent des soins,
04:52
vous ne les mettez pas à la porte ?
04:54
Les urgences vitales et les gens qui sont en cours d'hospitalisation seront, bien entendu, en charge.
05:01
L'urgence vitale, cardiologique ou autre, sera prise en charge.
05:06
Mais tout ce qui est du courant, qui représente 90% de l'activité, sera effectivement différé.
05:12
Ah oui, quand même. Juste une dernière question, Pascal Delubat, qu'on a vu notamment lors du Covid,
05:16
que la synergie entre le public et le privé était possible, souhaitable, c'est l'avenir aussi, non ?
05:23
Alors, le débat ou le combat n'est pas du tout entre les deux secteurs d'hospitalisation,
05:30
le débat, le combat, il est contre le ministère aujourd'hui.
05:35
Donc nous, c'est la position de l'État et de l'actuel gouvernement qui nous irrite profondément,
05:40
parce qu'on se sent humiliés, il faut aller au bout du raisonnement.
05:43
Pendant la crise Covid, l'hospitalisation privée, avec 25% des capacités de lits de réanimation,
05:50
a pris 30% des patients lourds Covid en charge.
05:53
Oui, c'est énorme.
05:55
Et effectivement, en coopération avec nos voisins du secteur public.
05:58
Donc le débat, il ne faut pas se tromper, le débat, c'est quelle garantie de l'accessibilité à des soins de qualité aux gens,
06:06
parce que depuis plus de 80 ans, depuis les ordonnances de 45 de la Sécurité sociale,
06:11
on a la jambe du privé, la jambe du public, qui prennent en charge l'ensemble de la population.
06:17
Si on affaiblit un secteur, c'est la garantie d'un accès à des soins de qualité qui risque d'être remis en cause.
06:24
Merci, message reçu, Pascal Delubac à 7h20, merci beaucoup.
06:29
Vous êtes le directeur territorial du groupe Elsan.
06:32
Allez, rappel des titres.
Recommandations
1:29
|
À suivre
Propos antisémites tenus par une réfugiée gazaouie : nouveau raté de la diplomatie française ?
Europe 1
aujourd’hui
0:50
Meurtre de Louise : les parents d’Owen L. mis en examen pour «non-dénonciation de crime»
CNEWS
aujourd’hui
1:26
Sciences Po Lille annule l'inscription d'une étudiante palestinienne après des publications antisémites sur les réseaux sociaux
BFMTV
aujourd’hui
1:32
Eliott Mamane : «Le ministre de l’Intérieur essaye de faire comme il peut»
CNEWS
aujourd’hui
5:35
Quelles stations de ski ouvertes dans les Pyrénées ?
Sud Radio
12/01/2024
5:40
"Ils font régner la peur" : Retour des violences en Nouvelle-Calédonie
Sud Radio
24/06/2024
2:44
Le domaine de Pyrène recrute (Cauterets)
Sud Radio
08/11/2023
6:13
Huîtres d'Arcachon interdites : "Nous sommes des victimes aussi !", Thierry Lafon (ostréiculteur)
Sud Radio
29/12/2023
7:18
Pyrénées : deux femmes meurent d'une chute à quelques heures d'intervalles
Sud Radio
03/01/2025
3:30
Olivier Dartigolles : "Le RN n'obtient pas son objectif, la conquête de pouvoir"
Sud Radio
09/07/2024
4:01
Focus sur le réseau Cap France, et l’Auberge Nordique (Grand-Bornand) - Coup de main pour l'emploi
Sud Radio
06/11/2023
3:02
Olivier Dartigolles : "Nous vivons une repolitisation"
Sud Radio
18/06/2024
19:54
Aurélien Saintoul (LFI) - "Grève à la SNCF : je soutiens le grévistes"
Sud Radio
23/12/2022
31:50
Les stations de ski des Pyrénées-Orientales enchaînent les records / Débat Alex Darmon x Erik Tegner
Sud Radio
21/02/2025
4:24
Inondations : "L'État est schizophrène !"
Sud Radio
05/01/2024
24:38
Sandrine Rousseau : "Cnews interroge la limite de notre démocratie"
Sud Radio
18/03/2024
3:39
Amine El Khatmi, en direct d'Israël : "Nous voyons des scènes surréalistes"
Sud Radio
31/10/2023
3:38
La grippe s'installe en France
Sud Radio
06/12/2024
5:38
L'Aveyron en Seine : coup d'envoi ce jeudi !
Sud Radio
05/10/2023
4:16
La Petite Ambasse : boulangerie artisanale à fermentation lente à Olette (Pyrénées-Orientales)
Sud Radio
30/04/2024
7:32
Sécheresse : un maire interdit toute construction de nouvelle piscine ou de forage
Sud Radio
10/03/2023
3:55
"CetteFamille", l'alternative des maisons de retraite et des EPHAD
Sud Radio
10/11/2022
23:01
"Israel a perdu la guerre" - Raphael Pitti, médecin humanitaire
Sud Radio
09/02/2024
18:50
Alona Fisher-Kamm - "Attaque de l'Iran : il y aura une réponse d'Israël"
Sud Radio
16/04/2024
19:55
Ils innovent dans le monde agricole - C'est ça la France
Sud Radio
03/03/2024