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  • 18/02/2024
En manque d’inspiration et de talent, l'OM s'est incliné à Brest ce dimanche soir (1-0), en clôture de la 22e journée de Ligue 1 (1-0). Réduits à dix en seconde période, les Bretons l’ont emporté grâce à un but en fin de match de Pierre Lees-Melou. De quoi laissé très pessimiste Daniel Riolo pour la fin de saison marseillaise.

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Transcription
00:00 Je vais te faire une passerelle avec le match et qui passe par Benazia.
00:02 Pareil, moi je le connais bien, il a joué à Tours, c'est un gars dont je suis à carrière,
00:06 j'aime beaucoup, mais je découvre.
00:07 Maintenant, le DS.
00:09 Ben pareil, tu vois, tu sais...
00:10 - Il est conseiller sportif. - Oui, pardon.
00:11 Enfin bon, CS, DS, mais en tout cas, tu découvres.
00:15 Ce mec, que j'ai vu dans sa façon de répondre à l'interview, d'une part,
00:19 en tant que DS, on y reviendra tout à l'heure sur les dossiers en question.
00:22 Pour moi, ça n'est pas possible.
00:23 Mais en plus, pour faire la passerelle avec le match,
00:26 ces recrues, ces joueurs, aux nanas, nuls,
00:30 ils sont sur le terrain, c'est eux qu'on voit en ce moment.
00:33 L'OM qui est nul, c'est aussi ce recrutement.
00:35 Donc si tu veux, là on en arrive au match, Gilbert.
00:37 Je vais pas le dédouaner, mais je suis pas sûr qu'il arrive depuis quelques semaines.
00:39 - Je suis pas sûr que... - Non, non, non, non, non.
00:41 - Je suis d'accord. - Ce soit sûr, mais moi...
00:42 Mais c'était pour faire la passerelle avec le match.
00:44 Ça suffit largement de parler de Gloss et de Lodi.
00:46 Non, non, mais moi c'était pour faire la passerelle avec le match,
00:48 parce que maintenant, t'as raison Gilbert.
00:50 Dire ce qu'on a vu ce soir, à 11 contre 11,
00:53 j'étais persuadé que Brest allait gagner.
00:55 - Ah oui, ça oui, bien sûr. - C'était fait.
00:56 Mounier, but de Mounier d'ailleurs, j'avais dit,
00:58 bon il l'avait mis à côté juste avant de se faire bêtement expulser.
01:00 Et quand tu laisses Pelloua marquer,
01:03 j'imagine que t'as réagi comment, t'as fait "mais non, c'est pas vrai".
01:06 Ouais, enfin, j'ai quand même vu qu'avant qu'il marque,
01:08 à 10 contre 11, il continuait d'être dangereux.
01:10 Il prenait pas... Marseille ne prenait pas l'ascendant.
01:12 - Pas une occasion ! - Mais on en a l'habitude.
01:14 - Ils ont joué à 11 contre 10. - À 11 contre 10.
01:16 - Oui, t'as raison. - Ils ont joué contre Monaco.
01:18 Il y a peu de temps et ils ont enchaîné contre Metz.
01:21 Et les deux fois, ils n'ont pas gagné.
01:23 Donc, là, je me suis dit,
01:25 allez, ils vont pas le perdre le match.
01:27 Ils vont pas le gagner, mais...
01:28 Tout le monde attendait à 0-0, c'est vrai, là.
01:30 - Ouais, c'est vrai. - Et quand les Sméloux a marqué,
01:32 dans la télé, j'ai fait "mais non, c'est pas vrai, c'est pas possible".
01:34 - Parce que sur cette action... - C'était trop gros, en fait.
01:37 C'était trop gros.
01:38 Après tout le cirque qu'on a entendu,
01:40 les déclats sur les joueurs,
01:41 que le match se déroule de cette façon,
01:43 qu'on fasse tourner l'effectif en disant
01:45 "il y a eu le match de jeudi qui n'était pas brillant,
01:47 le retour jeudi, il fait tourner,
01:50 il met une équipe",
01:51 avec toujours ce milieu de terrain qui ressemble à rien du tout.
01:54 Mais rien du tout.
01:55 Unai et Harit...
01:56 Bon, c'est à l'attaque, ça ressemble encore moins à rien du tout,
02:00 comme j'ai pas d'expression pour...
02:02 Je sais pas quoi dire.
02:03 Donc, je veux parler du milieu.
02:04 Donc, Harit, Unai, Onana, là.
02:06 Onana qui est donc arrivé, c'est trop cru, là.
02:08 Je sais pas.
02:10 Je sais pas ce que c'est faire, ce garçon.
02:12 On sait ce qu'il sait pas faire.
02:13 Je sais pas ce qu'il sait faire.
02:14 La relance dans l'axe,
02:15 les fautes...
02:16 Y'a un arrière-droit
02:18 que donc,
02:19 le club, officiellement,
02:22 traite comme un mal propre,
02:24 mais il est titulaire.
02:26 C'est vrai que c'est assez logique.
02:27 Bon, ok.
02:28 Donc, pour la énième fois, le gars démarre le match alors
02:31 que c'est le...
02:33 Comment dire ?
02:34 Le paria.
02:35 Exactement.
02:36 Le paria aux yeux du club.
02:37 Mais il joue !
02:37 Et Daniel, je me permets,
02:39 Daniel, Daniel,
02:40 dans l'interview de Benassia,
02:41 je mélange un peu, Gilbert, désolé, mais
02:43 à la fin de l'interview,
02:44 quand il est demandé à Benassia,
02:45 est-ce que son comportement a un peu changé depuis ?
02:47 Parce qu'il dit qu'il a recadré.
02:49 Il fait l'amour,
02:50 pas suffisamment,
02:51 mais c'est pas grave.
02:53 Donc, c'est lunaire.
02:55 Totalement lunaire.
02:56 Et sur le but, quand même,
02:58 la façon de défendre de l'OM,
03:01 ce soir, en général...
03:02 Balerdi sur le but,
03:03 c'est cataclysmique.
03:05 Sur la façon de défendre.
03:06 Donc, si tu veux...
03:07 C'est des fous territoires.
03:07 C'est pas que Balerdi,
03:08 c'est tellement toute l'équipe,
03:09 elle est disloquée.
03:10 — La position de Balerdi, elle est folle.
03:11 — Mais je suis d'accord avec toi,
03:12 mais l'équipe est tellement disloquée.
03:14 Comment tu veux qu'à 10 contre 11,
03:15 tu rentres dans une équipe comme ça ?
03:17 C'est même pas du beurre, quoi.
03:19 C'est de l'huile.
03:19 — Bon, Choukri est là.
03:20 Il est supporter marseillais.
03:21 Choukri, bonsoir.
03:22 — Salut, Choukri.
03:23 — Salut, les gars.
03:24 — Salut.
03:25 — Bon, c'est la crise.
03:27 — Bah écoutez, les gars.
03:29 Moi, je vais pas m'énerver.
03:30 Je suis même plus énervé.
03:32 C'est...
03:34 Des débats, on en a fait.
03:36 Moi, je vous le dis,
03:37 cette équipe-là,
03:38 c'est une équipe de remplaçants.
03:40 C'est pas des...
03:41 — Ah bah ça, ce soir, c'est vrai.
03:42 Oui, ils l'ont bien dit, en plus.
03:43 — Tu as raison.
03:44 — C'est une équipe...
03:45 Là, le 11 qu'il y a eu ce soir,
03:47 c'est une équipe de remplaçants.
03:48 — Pas tous, hein.
03:50 — Pour moi, ce que j'ai vu là...
03:51 — Non mais Clos, ça ne l'est pas.
03:52 La vérité, c'est que Clos...
03:54 — Je suis même pas énervé.
03:55 Je m'y attendais, ce genre de match.
03:57 Je le savais.
03:58 J'ai vu jouer Brest.
03:59 Je le savais.
04:00 C'est compliqué.
04:01 Moi, j'attends plus rien de cette équipe.
04:04 Et finalement,
04:05 ce que j'ai vu ce soir,
04:06 c'est...
04:07 Voilà, le deuxième contre le huitième.
04:09 Voilà.
04:10 Ce soir, ce que j'ai vu,
04:11 on est à notre place.
04:12 Il faut pas délirer.
04:14 Il faut arrêter de chercher,
04:16 de vouloir dire la Ligue des champions.
04:17 Y a rien.
04:18 Cette équipe, elle fera rien.
04:19 On est à notre place.
04:20 — Non mais là, que cette année,
04:22 vous ne ferez rien, c'est certain.
04:23 Mais maintenant, Choukri, si tu permets,
04:25 il faut...
04:26 Parce qu'on a répété quatre fois ce soir
04:28 que c'était la crise.
04:29 OK.
04:30 Sauf qu'il y a des différences de crise.
04:31 Il y a la crise du début de saison
04:34 où tu te dis,
04:35 bon, il est encore temps.
04:37 La crise, on la soigne,
04:38 comme on fait d'habitude,
04:39 c'est-à-dire on sort l'entraîneur.
04:41 OK.
04:42 T'as sorti un entraîneur.
04:44 T'en as pris un autre.
04:45 Ça s'améliore pas vraiment.
04:47 Ça s'améliore pas vraiment.
04:48 Deuxième étape,
04:49 bon, y a le Mercato d'hiver.
04:52 Tu fais deux, trois trucs.
04:52 C'est ce qu'a fait Lyon.
04:54 Lyon, c'est le parcours est le même.
04:56 Crise,
04:57 on vire l'entraîneur.
04:59 Deux fois même.
05:01 Et on ajuste au Mercato d'hiver.
05:03 Visiblement,
05:04 on a mis au moins les pansements sur la crise
05:06 parce que le Mercato a permis d'ajuster l'équipe.
05:09 Lyon est revenu à la onzième place.
05:11 Alors, ils vont pas finir en Ligue des champions,
05:13 mais on va dire qu'ils ont trouvé des solutions.
05:15 Le problème de l'OM,
05:16 c'est que là, au point où on en est,
05:17 on a déjà utilisé le premier pansement.
05:20 Le deuxième, on a raté.
05:22 Et là, honnêtement,
05:24 je ne vois pas.
05:25 Là, je ne vois pas de solution.
05:28 Là, la saison, c'est en roues libres maintenant.
05:30 Mais plus qu'en roues libres, on n'y arrive pas.
05:32 Tu l'as bien vu, c'est le troisième match
05:34 qu'on fait en infériorité numérique.
05:36 On n'y arrive pas.
05:37 On n'y arrive pas dans le jeu.
05:39 On n'y arrive pas.
05:40 Est-ce que c'est normal à 10 contre 11
05:43 que t'arrives même pas à te créer des occasions ?
05:44 Ah non, c'est certain que c'est complètement fou.
05:46 En fait, c'est complètement fou.
05:48 Mais tu sais, Choukri...
05:50 C'est des joueurs qui...
05:51 Tu le vois,
05:53 ils ont envie de bien faire,
05:54 mais ils n'y arrivent pas.
05:55 Choukri, est-ce que tu peux...
05:57 Ce qui est le plus choquant dans cette histoire,
05:59 c'est pendant que les dirigeants,
06:01 dont le conseiller sportif,
06:02 s'en prennent aux joueurs,
06:04 le coach, lui,
06:06 dont moi j'avais dit dans un avis tranché récemment
06:09 qu'il était insuffisamment pointé du doigt,
06:12 s'est permis quand même depuis 10 jours
06:14 en gros de dire "les gars, si vous pouviez me sortir de là",
06:16 parce qu'en fait, il fait tous les déclats pour se faire sortir.
06:19 3-5-2, ah non, moi en fait, je joue pas.
06:22 Il est cramé, sauf qu'il a envie de partir.
06:24 C'est Laurent Blanc, version marseillaise.
06:26 Exactement.
06:26 Tu as raison, c'est comme Blanc et Noël,
06:28 mais sauf que dans ce cas-là...
06:30 Si tu le vires, tu le soulages.
06:32 Sauf que dans ce cas-là, les joueurs le sentent.
06:33 Et ce soir, les joueurs sentaient qu'ils n'ont plus de coach.
06:37 Y a plus rien.
06:38 Alors apparemment, les gars, juste par parenthèse,
06:39 mais on va voir Arthur dans quelques instants,
06:41 mais il est là, parce qu'apparemment,
06:43 il y a grosse discussion...
06:45 Longoria-Benatia, là...
06:47 Il est même possible qu'il s'en aille de lui-même, gars,
06:49 tous aux ronds de connaissance.
06:49 Arthur, décris-nous ce que tu as vu.
06:52 En fait, je suis en zone mixte,
06:55 et depuis de longues minutes déjà,
06:57 Mehdi Benatia et Pablo Longoria sont arrivés ici,
07:00 d'abord en parlant des décisions arbitrales,
07:02 et puis il y a eu un long échange entre les deux hommes,
07:04 juste à côté du bus de l'OM,
07:05 qui d'ailleurs se tient prêt à partir encore.
07:08 Et l'échange s'est d'abord tenu face à moi,
07:11 j'étais tout seul, et là l'échange est en train de se poursuivre,
07:13 et voilà, Pablo Longoria, qui est juste devant mes yeux,
07:15 qui est au téléphone depuis de longues et longues minutes,
07:17 après avoir échangé avec Mehdi Benatia, voilà,
07:20 il est en train de se diriger derrière le OM, Pablo Longoria.
07:23 Donc, beaucoup, beaucoup de discussions en coulisses
07:25 depuis quelques minutes, messieurs.
07:26 Moi j'ai envie de... J'aimerais bien savoir, quand même,
07:29 je pense qu'il y a eu quand même...
07:31 convergence entre les deux hommes, hein, j'imagine,
07:34 mais sur cette stratégie de com',
07:35 puisque Benatia a répété ses propos sur Canal,
07:38 puis sur Prime ou vis-à-vis Arsane.
07:39 En tout cas, il a répété à peu près deux fois la même chose.
07:41 Donc, c'était une communication assez... — Ah bah là, là, s'ils discutent là,
07:44 ils discutent pas de close, ils discutent de gâteau, les mecs !
07:46 — Non, non, je sais bien, mais ce que je veux te dire, c'est que...
07:48 si cette communication est assumée, très bien.
07:51 Donc on va mettre Longoria dans le coup.
07:53 Je veux savoir aussi que...
07:54 si Longoria était vraiment d'accord avec la façon dont Benatia l'a dit,
07:57 mais bon, admettons.
07:58 Et puis après, effectivement, ensuite...
07:59 Ah, je pense qu'il parle du coach, hein.
08:01 — Ah oui. — Parce que...
08:01 — Évidemment, qu'est-ce qu'on fait ? — Il attaque un levier, hein.
08:03 — Bah oui, euh... — Il attaque un levier, là.
08:04 — Sauf que là, va trouver un... — Merci Arthur !
08:06 Rappelle-nous s'il y a quelque chose, évidemment.
08:08 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
08:11 Merci à tous !

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