BLOCAGE DES AUTOROUTES : LA RÉSISTANCE AGRICOLE SE POURSUIT EN OCCITANIE ET S'ÉTEND DANS L'HEXAGONE
Après les Pays Bas et la Belgique l’année dernière, c’est maintenant en Allemagne et en France que les agriculteurs manifestent leur exaspération par des actions spectaculaires. Le ras-le-bol et la mobilisation des agriculteurs s’étend en France, nous y reviendrons en détail avec nos partenaires TL7 et viàOccitanie.
BASSIN D'ARCACHON : LES BATEAUX DE PÊCHE À QUAI POUR PRÉSERVER LES DAUPHINS
Sur le bassin d’Arcachon, nous irons avec TV7 à la rencontre de ses pécheurs, eux aussi en colère. Ils sont plus de 500 entre le Pays Basque et le Finistère à être immobilisés afin de protéger les dauphins présents sur nos côtes.
FLIXECOURT ADOPTE LA CANTINE À 1€
Avec notre partenaire Weo TV, nous nous rendrons dans la Somme, afin de tirer les premiers enseignements de la décision de la commune de Flixecourt qui propose désormais sa cantine à 1 euros afin de contrecarrer les effets de l’inflation.
LE MMA À L'ASSAUT DES SALLES DE SPORTS DE COMBAT FRANÇAISES
Enfin, nous irons découvrir ce sport récent issu de multiples arts martiaux. Le MMA. Depuis son autorisation en France, le succès du MMA ne se dément pas, Au point que certains clubs mettent en place des cours spécifiques, c’est ce que nous verrons avec viàOccitanie.
Après les Pays Bas et la Belgique l’année dernière, c’est maintenant en Allemagne et en France que les agriculteurs manifestent leur exaspération par des actions spectaculaires. Le ras-le-bol et la mobilisation des agriculteurs s’étend en France, nous y reviendrons en détail avec nos partenaires TL7 et viàOccitanie.
BASSIN D'ARCACHON : LES BATEAUX DE PÊCHE À QUAI POUR PRÉSERVER LES DAUPHINS
Sur le bassin d’Arcachon, nous irons avec TV7 à la rencontre de ses pécheurs, eux aussi en colère. Ils sont plus de 500 entre le Pays Basque et le Finistère à être immobilisés afin de protéger les dauphins présents sur nos côtes.
FLIXECOURT ADOPTE LA CANTINE À 1€
Avec notre partenaire Weo TV, nous nous rendrons dans la Somme, afin de tirer les premiers enseignements de la décision de la commune de Flixecourt qui propose désormais sa cantine à 1 euros afin de contrecarrer les effets de l’inflation.
LE MMA À L'ASSAUT DES SALLES DE SPORTS DE COMBAT FRANÇAISES
Enfin, nous irons découvrir ce sport récent issu de multiples arts martiaux. Le MMA. Depuis son autorisation en France, le succès du MMA ne se dément pas, Au point que certains clubs mettent en place des cours spécifiques, c’est ce que nous verrons avec viàOccitanie.
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00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:22 Au sommaire de ce journal, après les Pays-Bas et la Belgique l'année dernière,
00:25 c'est maintenant en Allemagne et en France que les agriculteurs manifestent leur exaspération
00:30 par des actions spectaculaires.
00:32 Le ras-le-bol et la mobilisation des agriculteurs s'étend en France.
00:36 Nous y reviendrons en détail avec nos partenaires TL7 et Via Occitanie.
00:41 Sur le bassin d'Arcachon, nous irons avec TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest,
00:44 à la rencontre de ces pêcheurs, eux aussi en colère.
00:47 Ils sont plus de 500 entre le Pays-Basque et le Finistère
00:50 à être immobilisés afin de protéger les dauphins présents sur nos côtes.
00:55 Avec notre partenaire Weo, TV, la chaîne de la Voix du Nord, nous nous rendrons dans la Somme
01:00 afin de tirer les premiers enseignements de la décision de la commune de Flixcourt
01:04 qui propose désormais sa cantine à 1 euro afin de contrecarrer les effets de l'inflation.
01:11 Enfin, nous irons découvrir ce sport récent issu de multiples arts martiaux, le MMA.
01:17 Depuis son autorisation en France, le succès du MMA ne se dément pas
01:21 au point que certains clubs mettent en place des cours spécifiques.
01:25 C'est ce que nous verrons avec Via Occitanie.
01:28 Nous commençons ce journal avec les agriculteurs.
01:33 Malgré les premiers échanges avec le Premier ministre, leur colère prend de l'ampleur.
01:38 Toute la semaine, ils se sont mobilisés dans plusieurs départements d'Occitanie.
01:41 D'abord la Haute-Garonne, puis le Tarn-et-Garonne, le Gers ou encore les Pyrénées-Orientales.
01:47 Le monde rural attend désormais des actions concrètes du gouvernement.
01:51 Regardez ce reportage de Lisa Hervé pour Via Occitanie.
01:53 La reconstruction d'un mur de paille, symbole de la résistance agricole.
02:01 Voilà quatre jours que les agriculteurs aux Garonnées occupent la 64 dans les deux sens.
02:06 Chaque jour, ils se relaient.
02:07 Le soir, ils sont 400 à se rassembler.
02:10 La nuit, une dizaine d'entre eux dort ici, dans cette baigne à céréales.
02:14 Et ce n'est pas prêt de s'arrêter.
02:16 C'est les trois ou rien.
02:17 C'est le GNR, le gasoil non routier.
02:19 C'est l'irrigation, sans eau, pas d'agriculture.
02:23 Et après, bien sûr, il y a des mesures locales qui sont, pour nous, la MHE,
02:27 la maladie hémorragique épisodique qui touche nos septelles.
02:30 C'est comme on a des pertes considérables.
02:32 C'est la fin de nos exploitations, des petites exploitations de campagne.
02:37 Un mouvement suivi par des agriculteurs, éleveurs et viticulteurs dans d'autres départements,
02:41 le Tarnet-Garonne, le Gers, l'Ariège ou encore les Pyrénées-Orientales.
02:47 Devant le péage sud de Perpignan, une soixantaine de tracteurs, bennes remplies.
02:51 Une mobilisation forte dans ce département, particulièrement touché par la sécheresse.
02:57 On avait une très petite récolte, et le problème qu'il y a,
03:00 et derrière ça, on avait la grêle dessus qui est tombée.
03:03 Et le gros problème, c'est qu'il n'y en a pas plus, ça fait plus de un an et demi qu'il n'y en a pas d'eau.
03:06 Donc s'il ne pleut pas, même s'il pleut, je ne sais même pas la récolte qu'on aura.
03:10 Est-ce que les prix vont tenir ? J'ai déjà une vigne qui est morte, je ne sais pas comment ça va réagir.
03:14 Le monde agricole attend désormais des actes concrets de la part des politiques.
03:18 En attendant, tous se réjouissent du soutien de la population.
03:22 Couverture chaude, croissants ou encore soupes, les dons sont nombreux.
03:26 Je suis venu, alors je leur ai amené une cocotte de soupe, pour qu'ils aient bien chaud au ventre,
03:30 pour qu'ils puissent se tenir, parce que la nuit, moi quand je me couche, je me couche au chaud.
03:34 Et je pense à eux qui sont là dehors, avec les températures, puisque nous avons,
03:37 ce n'est pas l'été et ce n'est pas le Club Med.
03:39 Avec des réserves de nourriture de trois semaines, les agriculteurs ont annoncé poursuivre la mobilisation,
03:45 le temps qu'il faudra.
03:46 Un boycott et un blocage du Salon international de l'agriculture sont même envisagés à Paris en février prochain,
03:52 si aucune mesure n'est prise d'ici là.
03:54 Voilà la hausse des charges, les difficultés à respecter les normes, les maladies qui déciment le bétail.
04:01 Les raisons de la colère du monde agricole sont multiples,
04:04 mais la rémunération de leur travail reste le point central de leur préoccupation.
04:08 Cinq ans après la loi EGalim, qui devait rémunérer les agriculteurs en fonction de leurs coûts de production,
04:14 les syndicats agricoles de la FDSEA et des jeunes agriculteurs 42 ont empêché la sortie des camions sur le site de Lactalis.
04:23 C'est un reportage d'Anthony Verpillon pour TL7 dans la Loire.
04:28 Après les panneaux retournés, le slogan "On marche sur la tête" était de nouveau de sortie devant Lactalis à Andrézieux,
04:35 car l'exaspération repart de plus belle.
04:37 Cinq ans après la loi EGalim, qui devait rémunérer les agriculteurs en fonction de leurs coûts de production.
04:43 Autour de 45 centimes d'euro le litre en montagne, en pleine ça irait bien,
04:48 en montagne nous sommes plutôt à 50 centimes.
04:51 Aujourd'hui Lactalis pour vos cités est à 40,5 centimes.
04:56 Donc vous allez me dire que l'histoire de 4-5 centimes, mais c'est énorme.
05:01 Un agriculteur dans la Loire livre à peu près 250 000 litres de lait en moyenne.
05:06 Ça représente 10 000 euros à la fin de l'année et c'est de la marge nette.
05:11 C'est son revenu malheureusement.
05:13 Et s'il manque 4 à 5 centimes pour arriver au coût de production chez les éleveurs estampillés Lactalis,
05:18 le manque à gagner n'est que d'un centime chez le concurrent Sodial qui travaille avec 75% des exploitations ligériennes.
05:26 Un prix qui fluctue en permanence pour des éleveurs tenus par les contrats tacites passés avec les préleveurs.
05:33 Je ne suis pas sûr que l'herbe soit forcément plus vertaillée,
05:35 mais à un moment donné on veut juste qu'il y ait vraiment une cohérence et qu'on soit vraiment pris en considération.
05:41 C'est du local, c'est des gens du département qui travaillent,
05:43 donc je veux dire après peu importe l'entreprise dans laquelle on est,
05:46 c'est juste qu'ils nous payent en fonction de notre coût de production pour qu'on puisse vivre dignement de notre métier.
05:52 Et dans un contexte mondial instable qui les percute de plein foie,
05:55 les agriculteurs en ont assez d'être la variable d'ajustement du pouvoir d'achat des ménages.
06:01 Sous le prétexte du pouvoir d'achat et de l'inflation, ils matraquent les produits alimentaires.
06:09 Il faut à tout prix que les produits alimentaires soient le moins cher possible.
06:11 Alors que, je prends toujours cet exemple, quand on achète un téléphone portable à 1500 euros, ça ne choque personne.
06:17 Il n'y a rien qui est frais en France.
06:19 Par contre quand on augmente le litre de lait de 10 centimes d'euros,
06:23 et c'est ce qui sauverait la filière laitière de 10 centimes d'euros, tout le monde en parle.
06:28 Les négociations avec les industriels devraient encore durer 15 jours pour arriver enfin à un prix d'équilibre.
06:34 Autre chose dans l'actualité, 500 bateaux de pêche sont immobilisés depuis le début de la semaine.
06:40 Et pour un mois, entre le Pays Basque et le Finistère, pour assurer la protection des dauphins.
06:46 Le résultat d'un long combat des associations de protection de l'environnement
06:50 contre les captures accidentelles de ces cétacés dans leur filet.
06:54 15 bateaux se retrouvent ainsi bloqués sur le port d'Arcachon.
06:57 Alix Fourcade et Juliette Huard étaient sur place pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
07:02 Sur le port d'Arcachon, ce lundi matin, difficile d'échanger avec les pêcheurs,
07:07 tant la colère les laissait sans voix.
07:10 Ils votent des trucs ou ils décident de trucs.
07:12 En fin d'année, quand les bateaux sont arrêtés, tu commences ton année, tu prends ça dans la tronche.
07:18 On nous a parlé de subventions peut-être, mais on ne veut pas vivre de subventions, on veut travailler, c'est tout.
07:24 Jusqu'au 20 février inclus, la pêche dans le golfe de Gascogne est interdite aux bateaux de plus de 8 mètres,
07:30 équipés d'un certain type de filet.
07:33 Près de 500 bateaux français sont concernés entre la Bretagne et le Pays Basque.
07:38 À Arcachon, sur les 20 embarcations présentes, 15 ne doivent pas quitter le port.
07:44 On leur demande de réduire leurs captures et c'est ce qu'ils font.
07:47 On leur demande d'adapter leur matériel, c'est ce qu'ils font depuis des années.
07:50 Mais aujourd'hui, c'est un peu la goutte d'eau qui fait des portes de vase.
07:54 Ils sont résignés, ils ont du mal aussi à se projeter dans un avenir à court terme.
07:59 On espère ne pas hypothéquer aussi notre activité pour la reprise.
08:04 Parce qu'une fois que les flux auront été mis en place des ports notamment du Nord,
08:08 Danemark, Norvège, Royaume-Uni, c'est aussi de la concurrence pour nous.
08:12 Donc quand ça va reprendre, la réouverture, il faut aussi qu'on trouve un débouché pour nos produits.
08:18 C'est donc toute une filière qui ne sait pas sur quel pied danser.
08:22 Ce poissonnier se fournit habituellement en majorité à la criée d'Arcachon.
08:27 On pense que l'interdiction va impacter les prix, mais après c'est l'offre et la demande.
08:31 Et en période de février, il n'y a pas non plus une demande importante.
08:36 Donc il va y avoir un impact, mais pas non plus énorme en fait.
08:40 Affaire à suivre donc.
08:41 Rappelons que cette décision a été prise par le Conseil d'État pour limiter les captures accidentelles de dauphins dans le golfe de Gascogne.
08:49 Entre décembre et avril 2022, l'observatoire Pelagis a recensé 1380 échouages de petits cétacés sur le littoral atlantique.
09:00 Avec l'augmentation de la température de l'eau de 0,4 degré en moyenne tous les 10 ans,
09:05 la Méditerranée devient un lieu propice au développement des espèces tropicales.
09:10 Même à cette époque de l'année, les pêcheurs remontent trop souvent des barracudas, vous avez bien entendu,
09:15 ce qui n'est pas très bon signe pour l'avenir de la Méditerranée.
09:19 Pour la Provence, regardez ce reportage de Rudi Daron.
09:22 Gérard est l'un des pêcheurs plongeurs historiques de l'Aciota.
09:26 Un véritable témoin et acteur de l'évolution sous-marine au quotidien,
09:30 il a constaté comme beaucoup le retour en force des barracudas le long des côtes de la région.
09:35 Les biomasses de barracudas elles cessent d'augmenter, pas spécialement que l'Aciota,
09:40 on a des témoignages de copérailleurs aussi et c'est vrai que ce sont des poissons qui affectionnent les zones portuaires,
09:46 surtout quand elles sont aérées et grandes comme la nôtre et le plus important c'est la qualité de l'eau.
09:53 Si la qualité de l'eau est bonne, les barracudas viennent s'installer dans le port.
09:57 Aujourd'hui, dans les populations de barracudas, on a des spécimens qui commencent à ressembler aux barracudas du Pacifique.
10:07 Un bon signe donc pour la vie sous-marine qui témoigne d'une eau particulièrement saine,
10:11 mais cela peut aussi inquiéter car le réchauffement climatique n'est pas pour rien dans cette mutation du milieu aquatique.
10:18 C'est un des effets du réchauffement climatique, après on peut avoir un effet pervers comme celui qu'on a eu en 2022,
10:25 c'est-à-dire la méga mortalité des gorgones due à une période de chaleur trop importante et surtout trop longtemps.
10:38 Nous, on est des lanceurs d'alerte car on est un dérouateur de 5 jours par an.
10:45 C'est pour ça que l'agence de l'eau nous a attribué ce rôle, car ils sont ravis de constats, qu'ils soient positifs ou négatifs.
10:54 Là, sur le tas, on a une très belle zone autour de l'île verte.
10:59 Une faune marine qui se reconstitue, le résultat en partie donc d'une eau de plus en plus saine.
11:04 D'ailleurs, ce matin-là, un banc de dauphins est venu saluer notre équipe à quelques mètres du bord,
11:09 comme un témoignage de la nature qui reprend peu à peu ses droits sur son milieu.
11:15 Connaître la qualité de l'air extérieur dans notre environnement est rentré dans nos habitudes.
11:20 Comme notre ville en France, Limoges va plus loin en participant à ce projet de l'ADEME
11:25 qui vise à mesurer la qualité de l'air dans les espaces clos que sont les salles de classe par exemple.
11:31 16 classes de 4 groupes scolaires participent à cette étude.
11:35 Regardez ce reportage d'Alain Druault pour Satellimoges.
11:39 La qualité de l'air est une composante des bulletins météo.
11:43 Ces données suivent généralement celles du temps.
11:45 La ville de Limoges va plus loin dans un projet de l'ADEME, ACTER,
11:49 qui subventionne à 70% le coût de l'étude de la qualité de l'air dans les salles de classe.
11:54 16 classes sont concernées et équipées de capteurs dans 4 groupes scolaires.
11:59 Il existe une réglementation où on suit quelques polluants, quelques composés organiques volatiles.
12:03 La ville de Limoges qui s'est lancée en particulier sur la lutte contre les perturbateurs endocriniens,
12:08 on a souhaité compléter ce panel avec tout un volet de polluants,
12:12 que ce soit les particules fines, l'ozone, le radon, mais aussi des polluants comme les moisissures.
12:18 On a voulu suivre aussi d'autres paramètres de confort, température, humidité, le bruit aussi.
12:23 On doit considérer que tout ce qui entre dans une classe est un polluant.
12:27 En premier, l'air externe, la respiration des occupants,
12:30 mais du sol au plafond, tout entre en ligne de compte.
12:33 Il y a des modifications profondes, d'une part du cahier des charges des constructions,
12:37 mais aussi de façon peut-être plus pragmatique et au quotidien,
12:41 des adaptations du mobilier, des systèmes de nettoyage, du système de ventilation dans nos différentes écoles.
12:50 Avec la campagne de mesure et d'exploitation des données,
12:53 des actions d'information sont menées à l'école auprès des enfants.
12:57 Ils savent quand même beaucoup de choses.
13:00 Les fleurs, par exemple, c'est quelque chose que souvent, je me dis, ils ne vont pas y penser que ça pollue.
13:03 Et au final, ils y ont pensé assez rapidement et ils savent quand même beaucoup de choses.
13:08 Les aérosols, ils le savent. Donc c'est vrai qu'ils connaissent vraiment pas mal de choses.
13:11 Désormais, des tablettes permettent de suivre l'état de l'air en temps réel dans ces classes.
13:16 Restons dans la problématique de l'environnement avec cette initiative originale.
13:21 A pont de clé dans l'agglomération de Grenoble,
13:24 je vous propose de découvrir une entreprise qui développe des innovations
13:27 pour accélérer le processus de réhabilitation des friches contaminées.
13:31 Pour ces recherches, l'entreprise cède d'escargots et de vers de terre
13:35 qu'elle met en contact avec le sol pollué.
13:38 Regardez ce reportage de notre partenaire sur place, Télé-Grenoble.
13:41 A pont de clé, chez Crisalide, escargots et vers de terre collaborent pour analyser des sols pollués.
13:48 Ils vont brouter de l'herbe, ils vont manger de la terre,
13:51 ils vont inhaler les poussières, ils vont inhaler les gaz du sol
13:54 pour savoir si les polluants en place impactent leur santé
13:58 et également s'ils se transfèrent à ces organismes.
14:02 Un sol est considéré comme dégradé par la présence de produits qui ne s'y trouvent pas naturellement
14:07 et que cette dégradation crée des risques pour la santé et pour l'environnement.
14:11 L'objectif de la société est de trouver des innovations pour dépolluer et réhabiliter des friches.
14:17 Les friches sont contaminées en lien avec des activités passées, notamment industrielles.
14:22 Et sur des décennies d'activités industrielles,
14:27 il y a de la pollution qui s'infiltre peu à peu dans les sols et peu à peu dans les nappes
14:31 et qui crée à terme finalement une contamination non négligeable.
14:35 Des sols contaminés peuvent causer des maux de tête, des nausées ou encore des blocages neuromusculaires.
14:42 Il y a des effets divers et variés sur la santé chez l'homme mais aussi sur le vivant.
14:46 C'est ça qui nous intéresse, l'environnement.
14:49 L'idée va être d'exposer des escargots.
14:54 J'en ai 15. Ils vont être laissés pendant 28 jours pour pouvoir être en contact avec le sol.
15:01 On sait qu'ils vont absorber les contaminants.
15:05 L'idée, c'est après exposition, de leur faire une prise de sang pour connaître leur état de santé.
15:11 Et pour ça, on fait un petit trou dans la coquille et on va piquer dans le cœur.
15:18 Et il y a du sang qui coule.
15:21 C'est une technique qui est non létale, qui est non invasive,
15:24 dans le sens où il va réussir après à reconstruire sa coquille en 7 jours.
15:28 Pour décontaminer les sols, l'un des traitements efficaces est l'utilisation de champignons.
15:33 Le champignon va sécréter des enzymes qui vont permettre de dégrader le polluant
15:36 qui est compliqué à décomposer en molécules plus simples.
15:39 L'objectif, au final, c'est d'essayer d'avoir des molécules qui sont plus inoffentives.
15:44 Sans acteur public et privé gravite autour de Chrysalide.
15:48 A la fin de l'année, la société va passer à une recherche sur la contamination au perfluoré,
15:54 dit aussi polluant éternel.
15:57 Désormais à flics secours, le prix du repas proposé à la cantine repose sur les revenus des ménages.
16:03 Les écoles publiques de ce village de la Somme proposent depuis peu la cantine à 1 euro.
16:08 Pour le maire de la commune, cette cantine à 1 euro est une réponse cohérente
16:12 aux difficultés financières de certaines familles qui parfois hésitent à mettre leur tête blonde à la cantine.
16:19 Un reportage de Jérôme Houbron pour notre partenaire Weo TV, la chaîne de La Voix du Nord.
16:24 12 heures, l'heure de recharger les batteries pour les élèves de cette école de flics secours.
16:29 Au menu de ce repas végétarien fait maison.
16:32 C'est pommélose rose, ensuite on a steak de soja, basilic, tomate,
16:38 avec une fondue de poireau et pommes de terre et en dessert un kaki.
16:42 Un repas qui il y a peu coûtait encore 2,50 euros aux familles.
16:46 Mais depuis le 1er janvier dernier, le prix des repas est adapté aux revenus des ménages.
16:50 De 50 centimes pour les parents les plus modestes à 3 euros pour les plus aisés.
16:54 Une tarification basée sur le quotient familial qui ne met pas tout le monde d'accord.
16:59 Moi pas très contente parce que forcément je travaille, mon mari travaille,
17:03 donc pour nous c'est une augmentation.
17:05 On passe à 3 euros le ticket alors qu'on n'a pas le choix de mettre notre enfant à la cantine.
17:10 Je pense que c'est une bonne chose pour certaines familles,
17:12 ça peut permettre à certains enfants d'avoir au moins un bon repas par jour complet,
17:16 surtout si ça descend vraiment à 50 centimes pour d'autres.
17:19 Permettre de lutter contre la précarité alimentaire au sein des écoles publiques,
17:23 c'est tout l'enjeu de la cantine à 1 euro.
17:25 Lancé en 2019, le dispositif incite les communes volontaires à proposer un tarif adapté d'un euro maximum par jour.
17:32 En contrepartie, l'Etat compense la perte engendrée.
17:35 Pour le maire de Flixecours, c'est surtout une réponse logique à un besoin.
17:39 Il y avait beaucoup d'impayés, notamment de gens qui n'arrivaient vraiment plus à payer
17:42 et on voulait que les enfants mangent quand même,
17:44 parce que la solution c'est pas de leur interdire la cantine, surtout pas.
17:47 Avant c'était de 50, mais c'est vrai qu'il y a des parents qui hésitaient à mettre leurs enfants à la cantine
17:51 parce que de 50, ça faisait 10 euros par semaine.
17:54 Et donc au bout de 6 semaines, ça fait quand même une somme qui pour eux est très chère.
17:59 Pour l'heure, sur les 90 familles ayant renseigné leur caution familiale,
18:03 46 bénéficiaires du dispositif ont été identifiés.
18:07 Créée il y a 11 ans, cette entreprise de confection de jeans tissées dans les Vosges
18:13 propose une nouvelle gamme écologique de pantalons 100% made in France,
18:17 à base de coton français et de dénims recyclés.
18:21 Pour Vosges TV, je vous propose l'accompagnée Anaïs Gallet.
18:24 Anne Didier qui visite cette entreprise.
18:27 Le tissu c'est un mélange de fil blanc et de fil bleu.
18:30 Un fil naturellement clair pour un jean à la mode délavé.
18:33 Pourtant dans cette nouvelle gamme proposée par la marque 1083,
18:37 aucun processus chimique n'entre en compte.
18:39 Ce dénim tissé à rue sur Moselle est le résultat d'un mariage réussi
18:43 entre du coton cultivé en France et de vieux jeans recyclés.
18:47 - C'est très intéressant parce que ce jean émet 5 fois moins d'impact carbone.
18:53 Au lieu d'émettre 32 kg carbone avec un jean conventionnel,
18:58 ce jean n'émet que 6 kg carbone.
19:01 - Un dénim nettement moins gourmand en eau également.
19:04 Comptez-en 160 litres d'eau pour la confection d'un jean de cette gamme
19:08 contre 3200 litres en moyenne pour un modèle concurrent.
19:11 Ce tissu est également 100% français puisque depuis 2022,
19:15 l'entreprise cultive son propre coton sur 3 hectares de plantation
19:19 dans la Drôme et dans le Gers.
19:21 Récolté l'année dernière puis filé dans le nord de la France,
19:24 il est tissé pour la première fois dans les Vosges.
19:26 Une culture au rendement plutôt faible malgré tout
19:29 car le coton s'épanouit d'habitude sous des latitudes plus chaudes.
19:33 - On est tellement un pays surproducteur de textile qu'on en jette beaucoup.
19:37 Et ce déchet, on a développé une stratégie pour en faire une matière première.
19:42 C'est ce coton issu du recyclage qu'on mélange à notre coton cultivé en France
19:46 pour doubler les rendements de nos chaux de coton
19:48 et pouvoir proposer un jean 100% en coton français.
19:51 - Avec 600 kg de coton récolté et autant de tissu recyclé,
19:56 cette première salve permettra de tisser 1500 jeans
19:59 qui seront proposés à la vente d'ici mars 2024.
20:03 - Cette gamme-là, on la démarre, on ne sait pas trop quel poids
20:06 elle va prendre dans notre collection.
20:08 Mais c'est déjà 3% en 2023-2024.
20:12 Pour un projet de R&D, c'est beaucoup.
20:14 Et puis ensuite, c'est les consommateurs qui vont faire un petit peu le poids
20:17 de cette gamme dans notre offre.
20:18 - Prochain objectif désormais, élargir encore davantage cette offre
20:21 avec la plantation de nouveaux champs de coton dans la Drôme.
20:24 Rappelons que en 1083, ce sont 50 000 jeans se vendus chaque année
20:28 et 250 emplois directs et indirects, dont une cinquantaine dans les Vosges.
20:32 Pour une pièce, comptez en moyenne 130 euros
20:35 jusqu'à 169 euros pour la gamme 100% Made in France.
20:39 - Direction la Mayenne à présent, où se déroule l'un des plus gros
20:43 chantiers ferroviaires de la région.
20:45 La ligne de frette entre Château-Gontier sur Mayenne
20:48 et Sablé-sur-Sarthe est en cours de rénovation.
20:51 Sur cette ligne, pas de voyageurs, seulement des marchandises.
20:54 Un enjeu économiquement important pour tout un territoire
20:57 et un symbole aussi, celui de la renaissance du fret ferroviaire
21:01 très longtemps délaissé.
21:03 Enzo Mobert pour LNT Dessartes.
21:06 - Depuis septembre, plus aucun train à l'horizon.
21:10 Les ouvriers sont à pied d'oeuvre pour remplacer 68 km de rails
21:14 sur cette ligne classée en fin de vie par la SNCF.
21:18 - On était sur des traverses métalliques de 1910
21:21 et des rails de 1913.
21:23 Si rien n'était fait, la ligne ne pouvait plus s'entretenir
21:26 et le trafic fret n'aurait pas pu perdurer sur cette ligne.
21:29 - Un chantier colossal entre Château-Gontier en Mayenne
21:33 et Sablé-sur-Sarthe.
21:35 L'une des dernières lignes de marchandises en exploitation
21:38 dans la région.
21:40 - On va engager près de 34 millions d'euros sur la rénovation
21:43 de cette ligne et la pérenniser pour plusieurs dizaines d'années.
21:47 - Un investissement surprenant pour une ligne où ne circulent
21:50 que deux trains par semaine.
21:52 Mais ici, le fret trouve ses clients, comme ce chef d'entreprise.
21:56 Il se fait livrer ses matériaux par wagon et il a même décidé
22:00 d'aller encore plus loin avec la construction d'un entrepôt
22:03 au pied de la ligne.
22:05 - La rénovation d'une ligne de fret apporte à une société
22:08 comme la nôtre la garantie de pouvoir utiliser le fret ferroviaire
22:11 pour ses approvisionnements durant de nombreuses décennies.
22:14 Ce qui est absolument vital puisque le transport
22:17 des produits sidérurgiques, ça commode très bien
22:20 le transport ferroviaire pour des raisons environnementales,
22:23 pour des raisons de productivité.
22:25 - Un atout pourtant peu utilisé par les entreprises.
22:28 Le fret ne représente que 3% des marchandises transportées
22:31 en Pays de la Loire.
22:33 La SNCF et la région ont pour objectif de doubler cette part
22:36 d'ici 2030.
22:38 - L'enjeu est bien clair, c'est massifier les flux,
22:41 faire du transbordement, c'est-à-dire sur le travail
22:44 à longue distance de pouvoir utiliser plus des outils massifiés
22:47 comme le train et après décarboner.
22:49 Décarboner, c'est ce qu'on a mis en place depuis plus de 10 ans
22:52 avec le bio-GNV pour faire en sorte que désormais,
22:55 même le dernier kilomètre soit totalement décarboné.
22:58 - Décarboné, oui, encore faut-il des locomotives électriques,
23:01 ce qui n'est pas le cas sur cette ligne.
23:04 - Autorisé en France depuis seulement 3 ans,
23:07 le MMA est en plein essor et cela se ressent
23:10 dans les associations d'arts martiaux.
23:13 Elles croulent sous les demandes de nouveaux adhérents
23:16 désireux de s'essayer au MMA.
23:18 Certaines mettent en place des cours spécifiques.
23:21 Regardez pour Via Occitanie, Antoine Guillet nous emmène
23:24 dans un club au cœur de Nîmes à la découverte
23:27 de ces cours multidisciplinaires.
23:30 - C'est parti, un maximum de soumission en une minute.
23:33 Rapide, rapide.
23:36 - Comme chaque lundi, c'est jujitsu brésilien
23:39 au Fighting Club Nîmois.
23:41 Hicham Bouguet-Taya n'enseigne pas de MMA,
23:44 mais plusieurs disciplines utiles aux combattants
23:47 dans la pratique des arts martiaux mixtes.
23:50 - Ce soir, c'est jujitsu brésilien,
23:53 demain, ce sera kickboxing,
23:56 et vendredi, ce sera grappling MMA.
23:59 Un seul cours de MMA, on avait fait cette expérience-là,
24:02 on n'arrivait pas à mettre en place tout l'aspect
24:05 technico-tactique, l'enseignement, la pédagogie.
24:08 - Nombreux sont les jeunes combattants à se tourner
24:11 vers le MMA.
24:14 Et si les clubs spécialisés sont rares,
24:17 ils se retrouvent dans l'apprentissage de sport de combat
24:20 composant en direct du MMA.
24:23 - A la base, je voulais faire du MMA,
24:26 mais j'ai découvert le jujitsu, qui me passionne énormément.
24:29 Je suis satisfait parce que chez Hicham,
24:32 en plus, c'est complet.
24:35 On fait du pull-point, du sol.
24:38 - Le jujitsu brésilien permet aux combattants
24:41 de travailler le sol.
24:44 Les prises et les techniques ne sont donc pas les mêmes,
24:47 mais certaines passerelles existent entre les deux sports.
24:50 - Je sors de la garde, ouverture de garde, passage de garde,
24:53 je prends une position dominante.
24:56 Là, le travail, c'est celui qui est dans la garde.
24:59 Là, le travail, ça va être celui-là, de passer la garde.
25:02 Là, il n'y a pas les frappes parce qu'on n'est pas en MMA,
25:05 mais si on serait en MMA, ce serait la même chose.
25:08 - La pratique est en plein essor.
25:11 Légalisé en France en 2020, on estime aujourd'hui
25:14 à 60 000 le nombre de combattants, soit autant que pour la boxe anglaise.
25:17 Un nombre qui ne devrait pas faiblir.
25:20 Les organisateurs de combat s'arrachent de plus en plus
25:23 les salles françaises et leurs combattants.
25:26 - Cette semaine, je vous signale la sortie du nouveau numéro
25:29 du magazine Le Point spécial Nîmes, intitulé Nîmes, la Renaissance.
25:32 La ville qui mise sur ses entreprises qualifiées de pépites,
25:35 avec aussi la création de 2 à 3 000 emplois à l'aéroport.
25:38 Enfin, en matière d'art, ce sont les coups de cœur de Sophie Roulle
25:41 à l'exposition Claude Vialla.
25:44 Et enfin, le festival de la biographie avec le choix des libraires.
25:47 C'est la fin de cette édition. Merci de l'avoir suivie.
25:50 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:53 du Grand JT des Territoires. Au revoir à tous.
25:57 Sous-titrage Société Radio-Canada
26:00 ...