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  • 07/10/2023
VACCINATION : 64 MILLIONS DE CANARDS VACCINÉS POUR LIMITER LA GRIPPE AVIAIRE
Avant la migration des oiseaux sauvages, 64 millions de canards d’élevage sont en train d’être vaccinés contre la grippe aviaire. Cette campagne est un soulagement pour les producteurs.

SANTÉ : MOINS DE SEL DANS VOS BAGUETTES
Depuis le 1ᵉʳ octobre, la baguette de pain n’a plus tout à fait le même goût. Elle contient désormais moins de sel, selon une recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé.

ENVIRONNEMENT : FORÊT EXPÉRIMENTALE DE CESTAS
A Cestas en Gironde, les scientifiques de l’INRAE testent depuis près de 20 ans, des solutions innovantes pour une gestion à la fois écologique et économique durable de la forêt.

INSOLITE : MÉDECIN À 67 ANS
Enfin, nous irons à la rencontre de Bernard Pino, qui à 67 ans vient d’obtenir son diplôme de docteur en médecine.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 Avant la migration des oiseaux sauvages, 64 millions de canards d'élevage
00:25 sont en train d'être vaccinés contre la grippe aviaire.
00:29 Cette campagne est un soulagement pour les producteurs
00:31 chez qui la rédaction de Via Occitanie s'est rendue dans un instant.
00:35 Depuis le 1er octobre, la baguette de pain n'a plus tout à fait le même goût.
00:39 Vous vous en doutez, elle contient désormais moins de sel.
00:42 Selon une recommandation de l'Organisation mondiale de la santé,
00:46 Via ATV Martinique nous expliquera pourquoi dans ce journal.
00:50 À ces stas en Gironde, des scientifiques testent depuis près de 20 ans
00:54 des solutions innovantes pour une gestion à la fois écologique et économique
00:58 durable de la forêt.
01:00 TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest à Bordeaux, nous en révélera la teneur.
01:04 Enfin, nous irons à la rencontre de Bernard, qui à 67 ans vient d'obtenir
01:08 son diplôme de docteur en médecine, et oui, et qui va exercer.
01:12 TBO a rencontré ce personnage hors du commun pour nous.
01:17 Et commençons ce journal avec Octobre Rose, la campagne annuelle de communication
01:21 destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein
01:25 et à collecter des fonds pour la recherche.
01:27 À Bastia, depuis 5 ans, une marche réunie des centaines de participants
01:31 à travers les rues de la cité.
01:32 Une marche dans la bonne humeur, comme l'explique le docteur Orsi Nisoli
01:36 au micro de Gilles Pierici pour Télé-Payser sur place.
01:40 C'est le démarrage du mois d'octobre rose.
01:43 Donc pour nous, c'est la fête.
01:45 Et puis en même temps, c'est la possibilité d'avoir beaucoup de dons aussi
01:51 à l'occasion d'aujourd'hui, mais aussi de toutes les marches
01:54 qu'on va avoir durant le mois d'octobre, parce que nous en avons
01:57 une dizaine, plus de nombreux autres événements.
02:01 Tout à fait autre chose rendue obligatoire par la France,
02:04 la vaccination des canards contre l'influenza aviaire a débuté
02:08 pour le plus grand soulagement des producteurs de foie gras.
02:12 64 millions de palmi-pèdes vont être vaccinés ces prochaines semaines
02:15 pour limiter la propagation du virus et permettre enfin aux éleveurs
02:20 de mettre fin à cet épizoutil qui sévit depuis près de 3 ans.
02:24 Geoffrey Priol s'est rendu dans le Gers pour, via Occitanie, regarder.
02:29 Plus de 10 000 canards sur les 30 000 de cet élevage à l'Abarthet,
02:32 à l'ouest du Gers, sont vaccinés contre la grippe aviaire.
02:35 Une vaccination nécessaire et attendue par les éleveurs,
02:38 fortement impactée ces dernières années.
02:40 On n'a pas voulu rentrer les canards tant que le vaccin n'était pas là.
02:45 C'était impossible de continuer ainsi, autant arrêter.
02:49 Donc c'est un soulagement pour nous, enfin, que le vaccin soit là.
02:52 La vaccination est obligatoire et réalisée par des vétérinaires
02:55 qui se rendent dans les élevages.
02:57 Elle est effectuée sur des canards âgés de 10 jours par voie sous-cutanée,
03:01 avec une deuxième dose de rappel 18 jours plus tard.
03:04 C'est une vaccination qui limite très très bien l'apparition de sines cliniques.
03:09 Par contre, on ne peut pas être sûr et certain
03:11 qu'il n'y ait pas d'introduction de virus sauvage dans l'élevage.
03:15 Et c'est pour ça qu'on réalise en parallèle un gros monitoring
03:19 dans l'élevage à partir du moment où ils sont vaccinés,
03:22 pour vérifier qu'il n'y ait pas de virus sauvage qui circule.
03:25 Coût total de cette vaccination, cette année, pour les 64 millions de canards,
03:29 100 millions d'euros, couverts à 85% par l'État, cette année et en 2024.
03:35 Le vaccin, qu'est-ce qu'il va faire ?
03:35 Il va réduire la capacité de diffusion, il va réduire les effets.
03:39 C'est ça qu'on voulait, qu'on ait une diffusion qui se limite
03:43 et qu'à terme, on puisse voir, si ce n'est disparaître en tout cas,
03:46 voir de façon résiduelle réapparaître des foyers.
03:48 Une protection collective pour favoriser une filière
03:51 qui espère se relancer pour les fêtes de fin d'année,
03:54 sans l'ombre de la grippe aviaire.
03:56 Vous l'avez sans doute remarqué, notre baguette de pain n'a plus du tout le même goût.
04:01 Depuis le début du mois, les professionnels de la filière
04:03 ont diminué la quantité de sel dans le pain afin de contribuer
04:07 à la réduction de 30% de la consommation de sel à l'horizon 2025,
04:12 préconisé par l'Organisation mondiale de la santé.
04:15 Aude Sioultidas s'est rendue dans une boulangerie de Fort-de-France
04:19 pour ATV Martinique.
04:22 En petit déjeuner, ou en encas,
04:24 la baguette de pain est un indispensable pour Alick.
04:27 Un sandwich le matin,
04:30 et ensuite je vais travailler.
04:32 Son pain du jour a sa saveur habituelle.
04:35 Pourtant, dès ce 1er octobre, le taux de sel présent dans la baguette diminue.
04:40 Elle passe de 1,5 g à 1,4 g pour 100 g de farine.
04:45 Un changement recommandé par le gouvernement,
04:47 notamment pour lutter contre l'hypertension artérielle.
04:50 Le changement passe inaperçu pour les clients de cette boulangerie.
04:54 Surtout pour les petits, nous on essaie de réduire le sel.
04:57 Du coup, moins il y a de sel dans une baguette, mieux c'est.
05:00 Si le goût est toujours là, de toute façon c'est le principal.
05:02 Si le gouvernement a décidé comme ça, je pense que pour nous,
05:05 c'est une bonne chose, surtout nous les Martiniquais,
05:08 nous mangeons beaucoup de salé, beaucoup de sucré.
05:10 Ça ne peut être qu'une bonne chose.
05:13 À l'atelier, la mesure est en vigueur.
05:15 On avait déjà l'habitude de baisser en sel,
05:17 on était tombé sur les 16 g au kilo.
05:19 Donc la législation actuelle nous oblige à descendre à 14 g,
05:23 ce qui ne fait pas une différence vraiment notable.
05:25 Donc le client ne va pas l'apercevoir.
05:27 C'est bien de descendre le sel par rapport à la santé des gens,
05:29 sans altérer le goût.
05:31 Parce qu'il faut quand même qu'on garde notre baguette craquante,
05:33 croustillante et avec le goût qu'on a toujours connu.
05:36 La bataille contre le sel n'est pas un combat français.
05:39 L'Organisation mondiale de la santé recommande de réduire
05:41 de 30% sa consommation de sel quotidienne d'ici 2025.
05:46 En moyenne, un adulte doit consommer 5 g de sel par jour.
05:50 En France, l'adulte type en consomme 2 à 3 g de trop.
05:55 Sans transition pour aider à la protection des populations civiles,
05:59 l'association Gilets ukraines sillonne la France
06:02 à la recherche de gilets pare-balles à la date de viabilité dépassée.
06:05 Ces gilets sont reconditionnés dans un atelier protégé de Bretagne
06:09 pour être remis aux autorités ukrainiennes.
06:12 L'association a reçu 30 gilets de la part de la ville de Limoges.
06:15 Au total, ce sont plus de 3000 gilets
06:17 qui, à ce jour, ont été reconditionnés et expédiés.
06:20 Voici le reportage de notre partenaire Seta Limoges sur place.
06:25 Un gilet pare-balle a une durée de vie optimale de 5 ans.
06:28 Habituellement, ils sont détruits ou partiellement recyclés,
06:31 dans le meilleur des cas.
06:32 Une association a lancé une opération de collecte
06:35 auprès des polices municipales
06:36 afin de les expédier pour la protection des civils en Ukraine.
06:40 En fait, plutôt que de les détruire en les brûlant,
06:42 on préfère les envoyer en Ukraine à l'association des civils
06:45 pour les protéger directement.
06:46 On est à plus de 3000 gilets pare-balles
06:48 envoyés en Ukraine et également en Arménie
06:51 parce qu'on se mobilise aussi sur les événements en Arménie.
06:53 Le gilet pare-balle fait désormais partie du paysage.
06:56 Les forces de l'ordre s'équipent pour travailler au quotidien.
06:59 Alors ce qui se passe, c'est que d'une fois qu'il a été utilisé,
07:02 c'est une matière qui est souple, clévelare,
07:04 à la fois résistante et souple.
07:06 Il peut quand même tomber, il est résistant.
07:09 Il est résistant également aussi à l'eau.
07:10 La composition, c'est plusieurs packs de clévelare
07:13 qui vont amortir les balles.
07:15 Les gilets restent efficaces au-delà de la durée d'usage préconisée.
07:18 Nous avons une autre utilisation au service des populations.
07:22 Cette hyper-consommation systématique avec les durées de préemption
07:26 sont quand même très particulières à nos sociétés occidentales.
07:30 C'est une trentaine de gilets
07:32 que la police municipale de Limoges a remis à l'association.
07:35 Ces gilets vont être traités en Bretagne
07:37 et transiteront par la Pologne avant la remise aux autorités ukrainiennes.
07:41 Voilà, et l'association ne compte pas s'arrêter à l'Ukraine.
07:46 Une première cargaison de gilets par balle
07:48 vient d'arriver également en Arménie,
07:50 toujours dans l'optique de protéger les civils de ce pays en guerre.
07:55 Comme chaque semaine, je vous propose de partir à la découverte
07:58 des innovations remarquables des territoires
08:00 en matière de responsabilité environnementale.
08:03 Commençons avec ce concept présenté par Renault
08:06 au salon X-Mobility du Mans,
08:09 qui regorge d'intelligence artificielle.
08:12 Des innovations rendues possibles grâce à un partenariat
08:14 entre la marque Holosange et deux grands groupes français.
08:17 Anthony Piton aurait bien aimé l'essayer pour notre partenaire LMTVS Art.
08:22 C'est un prototype qui sert de laboratoire
08:32 à bord de la Human First Vision.
08:34 Plus d'une vingtaine d'innovations promettent une expérience inédite.
08:38 La première expérience, c'est la surveillance
08:41 des données physiologiques avec ton électrocardiogramme.
08:43 C'était assez impressionnant, je dois dire.
08:45 Je suis arrivée, la voiture s'ouvrait toute seule.
08:48 On a pu aussi mesurer mon cœur.
08:50 On a même pu me dire si j'étais stressée.
08:53 Reconnaissance faciale,
08:55 surveillance de l'état de santé du conducteur
08:58 ou encore son immersif par des bulles sonores privatives.
09:01 On est plus proche d'une intelligence artificielle roulante
09:04 que d'une simple voiture moderne.
09:06 Dans le cas où le conducteur est en train de faire un malaise.
09:09 Ça, ça peut être détecté par le véhicule.
09:11 Le véhicule va prendre un certain nombre d'actions.
09:13 Par exemple, de garer le véhicule et de contacter les urgences,
09:17 une ambulance, voire même de faire une vidéo conférence avec un docteur.
09:22 La Human First Vision restera un concept car,
09:25 mais ses fonctions seront reprises dans les futurs modèles Renault.
09:29 On a voulu démontrer l'écosystème, qu'il fonctionnait
09:32 et puis montrer que cet écosystème était capable
09:35 d'amener des produits, des services dans la mobilité de demain.
09:38 Et on aura, dès 2025, un certain nombre des innovations
09:41 qui apparaîtront dans des véhicules de série.
09:44 Bon nombre des technologies du prototype
09:46 pourraient donc un jour faire partie du quotidien.
09:51 Voilà, ces technologies mises en œuvre ont pour ambition,
09:54 vous vous en doutez, de diminuer l'impact carbone des véhicules du futur.
09:59 Trouver des solutions innovantes, c'est aussi l'ambition des scientifiques
10:02 qui testent depuis près de 20 ans des solutions innovantes
10:06 pour une gestion à la fois écologique et économique durable de la forêt
10:10 en Nouvelle-Aquitaine.
10:11 Dominique Parmentier du groupe Sud-Ouest s'est rendu à Sestas en Gironde pour TV7.
10:17 Dans cette parcelle expérimentale appelée Arboretum,
10:20 les chercheurs de l'Inrae ont planté il y a une douzaine d'années
10:24 une trentaine d'espèces d'arbres de provenance différente.
10:28 Pour tester à la fois leur productivité
10:30 et leur adaptation aux changements climatiques ici, dans notre région.
10:35 C'est des cypresses, donc on voit que ces espèces-là
10:39 ne sont pas adaptées justement à cet environnement.
10:42 On voit déjà plusieurs sujets morts.
10:44 On voit ici tout en haut une descente de cime très très nette.
10:48 Quant aux eucalyptus, ils ont poussé ici plus vite que d'autres espèces.
10:52 Une autre expérimentation consiste justement à mélanger les essences
10:56 en introduisant des essences plus méridionales,
10:59 mieux adaptées aux fortes chaleurs et à la sécheresse.
11:02 Ici, sur cette parcelle conservatoire,
11:04 on travaille sur l'amélioration génétique du pain maritime.
11:07 Il faut savoir que c'est une espèce qui détient une très grande diversité génétique.
11:11 Chaque population de pain maritime s'est adaptée pour des environnements très différents.
11:17 Donc dans le cadre d'un programme d'amélioration génétique du pain maritime,
11:20 on va chercher à croiser des individus issus de ces différentes populations
11:25 pour essayer de rassembler chez un même individu des caractères favorables.
11:29 Un peu plus loin, on expérimente ce qu'on appelle des itinéraires sylvicoles innovants.
11:34 On teste différentes manières de cultiver la forêt
11:38 en vue d'adapter la sylviculture du massif landais au changement climatique.
11:44 On a des itinéraires intensifs à vocation de production de bois ou de biomasse
11:51 et on a également des itinéraires plus agro-écologiques.
11:55 Des expériences menées avec et pour les acteurs de la gestion forestière,
12:00 qu'ils soient publics ou privés.
12:02 À l'heure où la filière textile Vosgienne se cherche un avenir,
12:08 le centre d'essai textile Lorrain, installé à Épinal depuis une vingtaine d'années,
12:12 s'avère être un atout pour imaginer et lancer de nouveaux produits.
12:16 Le laboratoire a présenté il y a quelques jours un prototype de machine d'explosion
12:20 à la vapeur qui doit faciliter le recyclage du bois et des fibres textiles.
12:25 Un reportage de notre partenaire Vosges Télévisions sur place.
12:28 Sorte de cocotte minute géante, cette machine est l'objet de toutes les attentions.
12:34 Ce prototype d'explosion à vapeur doit participer à améliorer les procédés de recyclage du bois.
12:40 C'est-à-dire enlever les additifs qui sont présents dans le bois déchet,
12:43 dans les anciens panneaux de particules, les anciens déchets d'éléments d'ameublement,
12:46 pour pouvoir recycler ces particules pour en refaire des matériaux.
12:50 Mais ce qui en fait une machine unique en France et peut-être dans le monde,
12:53 c'est que cette technologie accepte aussi des fibres, comme le lin ou le chanvre,
12:57 auxquelles on donnerait une seconde vie.
12:59 On peut produire de nouveaux isolants, un isolant pour l'habitat par exemple,
13:02 à partir de plantes locales.
13:04 On peut améliorer les techniques actuelles pour aller vers l'application textile habillement.
13:08 Ces recherches universitaires intéressent hautement la région Grand Est
13:14 qui participe avec l'Europe et des investisseurs privés à cette phase test.
13:19 Le réacteur d'explosion à vapeur peut contenir 22 litres de matière
13:23 et sera 30 fois plus grand pour être utilisé à l'échelle industrielle.
13:27 On parle d'explosion à vapeur parce que l'eau pénètre dans les fibres de bois durant la cuisson
13:33 et au moment où on décomprime le réacteur, l'eau qui était dans le bois se vaporise et éclate,
13:41 explose les fibres.
13:44 Et ce n'est pas tout.
13:45 L'eau injectée pour créer de la vapeur est aussi récupérée,
13:48 répondant aux attentes de la chimie dite durable,
13:52 avec des vertus différentes en fonction de la fibre qui était dans la cuve.
13:55 On récupère également du liquide qui contient de nombreuses molécules
13:59 qui peuvent être valorisées pour des tas d'applications dans l'industrie cosmétique, pharmaceutique.
14:04 Et on a actuellement au Lermap des projets de recherche sur la valorisation de ces liquides qu'on récupère.
14:09 Du bioéthanol par exemple.
14:10 Les recherches vont consister à étudier la qualité des matières extraites
14:14 par ce procédé peu énergivore.
14:16 Un procédé qui existe depuis le début du XXe siècle,
14:19 mais dont l'étude avait été abandonnée après la Seconde Guerre mondiale
14:24 avec l'avènement et l'abondance du pétrole.
14:27 Phénomène expliqué ou inexpliqué en Champagne,
14:31 les Raymois ont eu la surprise de voir apparaître de longs filaments
14:35 un peu partout dans le ciel avant de finir au sol.
14:38 Intrigué, Antonin Lhuillier est allé poser la question à un spécialiste de la nature.
14:44 Pour le journal de l'Union, et sa réponse est étonnante.
14:47 Écoutez.
14:48 Ce drôle de phénomène s'appelle le ballooning.
14:51 Il s'agit d'un moyen de locomotion aérien pour les petites araignées.
14:55 Afin de se lancer, elles lèvent leur abdomen, expulsent un fil
14:59 et utilisent les courants d'air chaud, parfois sur plusieurs kilomètres.
15:03 Mais alors, pourquoi en ce moment, nous avons posé la question aux Raymois Alexis Bourgeois,
15:08 trésorier de l'association Mission Spider ?
15:12 Il nous précise que l'automne est une période très active pour les araignées,
15:16 avec de nombreux déplacements, notamment pour se reproduire.
15:20 Et si vous êtes arachnophobe, pas d'inquiétude,
15:23 ces araignées ne mesurent que 2 à 3 millimètres.
15:26 Une page économie dans ce journal, le coût de la vie peut être un frein
15:30 à l'implantation de fonctionnaires dans certains territoires.
15:34 Depuis des années, des élus hauts savoyards réclamaient une indemnité
15:38 pour faire face aux coûts de la vie dans certains départements limitrophes de la Suisse.
15:42 Le gouvernement a finalement décidé de l'octroyer aux fonctionnaires
15:45 qui travaillent dans 62 communes de la Haute-Savoie et de l'Ain.
15:49 Les précisions du ministre de la Fonction publique, au micro d'Emmanuel Jau,
15:53 notre partenaire Huitement Blanc.
15:55 – Je crois qu'on vient répondre à une problématique particulière,
15:57 et au fond, c'est une mesure de justice que je suis venu annoncer aujourd'hui.
16:02 Elle a un coût financier, 25 millions d'euros qui sera assumé.
16:06 Ces 25 millions d'euros qui seront donnés en pouvoir d'achat
16:11 aux 29 000 agents de la fonction publique dans 62 communes.
16:14 Mais c'est un outil supplémentaire donné aux employeurs
16:17 pour regagner en attractivité et, in fine, rendre le service public.
16:22 – Je vous propose maintenant de parler éducation et de confirmer ce vieux proverbe,
16:26 "la valeur n'attend pas le nombre des années".
16:28 30 ans après avoir abandonné ses études de médecine pour des raisons financières,
16:33 Bernard Pinault a repris son parcours universitaire
16:36 et vient d'obtenir son diplôme.
16:38 Maël Delmure l'a rencontré à Brest pour TBO et c'est étonnant, regardez.
16:43 – T'es même pas mort, t'es venu à la thèse.
16:45 – Voici les premiers mots de Bernard Pinault à sa mère,
16:48 qui a dû attendre 67 ans pour voir son fils devenir médecin généraliste.
16:52 Ce jeudi, le jeune nouveau médecin passait sa soutenance
16:55 à l'Université de médecine de Brest avant d'être diplômé.
16:59 – J'ai une partie âge normal, études jusqu'en 6e année,
17:03 un petit arrêt de 30 ans et puis ensuite reprise,
17:08 parce qu'entre temps ils avaient inventé le scanner,
17:10 ils ont inventé l'IRM, ils ont inventé l'échographie,
17:14 ils ont inventé des nouvelles thérapeutiques.
17:16 – Après une rapide délibération,
17:18 le jury a décerné la mention la plus élevée possible à Bernard Pinault.
17:22 Le médecin souhaite maintenant exercer la temps partielle sur l'île de Sein,
17:26 en remplaçant un mois sur deux la doctorée sur place.
17:29 Une bonne nouvelle pour l'île de Sein dont le maire attend déjà avec impatience
17:33 son nouveau médecin généraliste.
17:34 – Pour une île sans médecin ou infirmière, c'est une catastrophe.
17:37 Donc on est très content si une solution est trouvée
17:40 en remplacement du docteur Mastias, dont on regrettera le départ.
17:43 – Mais pour le moment, l'île de Sein va devoir tout de même
17:46 attendre début novembre pour pouvoir débarquer sur ses terres le nouveau médecin.
17:51 – Éducation encore, chaque année en France ce sont 100 000 jeunes
17:55 qui sortent du système scolaire sans diplôme.
17:57 Alors pour y remédier, l'école des 15 et son nom misent sur un concept ambitieux,
18:02 l'intégration par le sport.
18:04 Alors c'est autour des valeurs du rugby que les élèves apprennent
18:07 le dépassement de soi, le respect, le goût de l'effort aussi.
18:10 Un reportage de Nathan Vaché pour TL7 dans la Loire.
18:14 [Bruit de la foule]
18:16 – L'école est terminée pour aujourd'hui mais ses élèves retournent en cours.
18:19 L'école des 15 est née en 2013 à Aix-en-Provence.
18:22 Elle est arrivée en mars 2022 à Saint-Etienne
18:25 et accueille aujourd'hui 40 jeunes du CM2 à la 3ème
18:28 dans le but de lutter contre le décrochage scolaire.
18:31 – C'est mieux, on peut rire, on est moins nombreux,
18:34 on peut poser des questions, on peut parler, c'est mieux.
18:36 – Je suis fier parce qu'on est dans une salle à 5 ou à 4
18:42 donc c'est plus simple pour nous de faire les devoirs, de faire du soutien.
18:48 – Ces élèves viennent au minimum 12 heures par semaine sur leur tempérée scolaire.
18:53 L'après-midi est divisé en trois temps autour desquels des échanges ludiques,
18:56 du soutien scolaire et deux heures de rugby sont observées
18:59 pour pouvoir mieux accompagner l'enfant dans un cadre de proximité.
19:03 – Pour le coup c'est très enrichissant parce qu'on a autant de jeunes
19:05 que de profils différents, on a une relation assez particulière avec eux
19:11 puisqu'on n'est pas l'éducation nationale,
19:13 on n'est pas la protection de l'enfance non plus,
19:15 on est des personnes qui leur tendent la main
19:17 et on leur dit à chaque fois on te tend la main,
19:19 si tu la veux pas ce sera un autre qui va la prendre
19:20 mais pour le coup on croit en eux.
19:21 – Avant le goûter, tous au vestiaire,
19:24 direction le stade de Jeannot pour frapper le ballon au Val.
19:26 Avant d'entrer à l'école des 15, certains n'avaient jamais joué au rugby.
19:30 – Je connaissais mais je ne savais pas jouer.
19:33 On court, on parle, c'est bien.
19:35 – L'activité sportive a été déterminée pour ses valeurs.
19:38 L'école des 15 met en avant l'idée d'apprendre de ses erreurs,
19:41 de progresser dans la difficulté mais surtout d'aller de l'avant en équipe,
19:45 que ce soit dans la salle de cours ou sur le rectangle vert.
19:48 – Sport et éducation, Régis Henry les a toujours conjugués avec bonheur.
19:55 Il fêtera ses 100 ans en février prochain.
19:58 Si les années ont passé, la passion est toujours intacte
20:01 pour ce supporter de la première heure, instituteur,
20:05 il a été le témoin privilégié de l'histoire du football local.
20:08 Comme chaque week-end, il était bien sûr de la partie
20:11 pour la rencontre opposant l'ESTAC à Auxerre
20:14 et notre partenaire de Canal 32 l'a accompagné au stade de l'Aube.
20:18 Regardez.
20:20 – Comme avant chaque match de l'ESTAC, Régis Henry se prépare.
20:23 Au mois de février, il fêtera ses 100 ans.
20:26 Les années ont passé, les souvenirs se brouillent parfois.
20:29 La passion du football, elle, est toujours intacte
20:31 pour ce supporter de la première heure.
20:33 – Je suis né le 10 février 1924.
20:38 Quand j'étais jeune, j'ai fait du football.
20:40 J'étais supporter de la STS et puis de tous ceux qui ont suivi.
20:48 Je suis allé au stade de l'Aube, j'avais quel âge ? J'avais 12 ans.
20:53 – Le stade de l'Aube, Régis le connaît bien.
20:55 Il est né peu avant son inauguration.
20:57 Les derbies face au Reims de Juste-Fontaine,
21:00 la Coupe d'Europe à l'aube des années 2000.
21:02 Ce samedi après-midi, c'est un autre derby qu'il s'apprête à vivre,
21:05 face aux voisins au Serrois.
21:07 14 heures sonnent, l'heure de partir pour le stade.
21:10 Régis n'a plus de voiture, c'est Roland, son ami, qui assurera le trajet.
21:14 Une amitié insolite née il y a 8 ans.
21:17 – La première rencontre que j'ai faite avec Régis,
21:18 c'était au stade de l'Aube.
21:20 J'allais prendre mes places et puis j'ai vu arriver Régis.
21:23 Alors, je lui ai dit "Qu'est-ce que vous faites ?"
21:25 Il me dit "Je vais au match".
21:27 J'ai dit "C'est bien".
21:29 Je lui ai dit "Venez avec moi, j'ai une place de livre".
21:31 "Attendez", qu'il me dit, "je vais prendre la place".
21:33 Je lui ai dit "Non, je vous la donne, on y va ensemble".
21:36 – À 15 heures, le coup d'envoi est donné et l'ambiance est au rendez-vous.
21:39 90 minutes plus tard, malheureusement, c'est la douche froide pour les Stacks.
21:43 Défaite 2 buts à 1.
21:45 – Je reviendrai quand même.
21:47 – Comme n'importe quel supporter, Régis est déçu.
21:49 Il reste malgré tout philosophe.
21:51 Avec l'espoir d'avoir encore quelques beaux matchs devant lui,
21:54 l'année prochaine, Régis et son épouse Liliane auront tous les 200 ans.
21:58 – Il faut courir vite mais surtout ne pas en perdre une goutte.
22:02 La course des garçons de café de Grenoble
22:05 est l'occasion de mettre en avant les métiers de la restauration et de l'hôtellerie.
22:09 Dans cette épreuve atypique, le vainqueur n'est pas forcément le plus rapide,
22:13 vous allez le voir.
22:14 Emilien, d'ailleurs, le vainqueur du jour,
22:16 l'a expliqué à Ambrecrozet pour Télé-Grenoble.
22:19 – Ça fait plaisir, un peu essoufflé parce que, étonnamment,
22:23 on a quand même 400 mètres à parcourir, donc c'est assez imposant.
22:26 Le plus dur dans l'épreuve, c'est vraiment de garder tout sur le plateau,
22:29 de ne pas faire renverser, tout en prenant les distances avec chacun.
22:34 Voilà, c'est bien d'amortir sur les jambes et puis on regarde tout droit.
22:39 – Voilà, de futurs serveurs donc, qui deviendront peut-être sommeliers
22:43 et serviront à leurs clients l'unique vin récolté à Paris.
22:47 C'est d'ailleurs notre partenaire 20 Minutes TV
22:50 qui a assisté aux vendanges à Paris, au Clos Montmartre.
22:53 On regarde le reportage.
22:56 Depuis 8h ce matin, les employés de la ville de Paris coupent les grappes de raisin.
23:01 Le Clos Montmartre livre la récolte de sa nouvelle cuvée de vin,
23:04 une véritable tradition.
23:06 – On va faire quelque chose d'assez exceptionnel
23:08 dans une ville aussi dense que Paris
23:09 et dans un arrondissement aussi dense que les Etats-Unis,
23:11 on va couper du raisin, on va faire de l'agriculture
23:14 parce que le 18e c'est Montmartre, c'est aussi un arrondissement agricole
23:17 et donc tous les ans, au mois de septembre, on vendange, on coupe le raisin,
23:22 on offre ce raisin au comité des fêtes et d'action sociale du 18e qui va en faire du vin
23:26 et on prépare ce grand moment de la vie de l'arrondissement
23:28 qui est la fête des vendanges.
23:29 – Et les grappes de raisin parisiennes ne quittent pas un seul moment
23:32 le 18e arrondissement.
23:34 – On fait le vin physiquement dans la mairie,
23:36 je crois que c'est la seule mairie de France à l'intérieur de laquelle on fait du vin
23:39 et ce qui est atypique aussi c'est cette continuité.
23:41 Depuis 90 ans, on fait ce jus de raisin puis ce vin
23:44 et on le fait au bénéfice des plus pauvres et des plus en difficulté.
23:47 – Au sous-sol de la mairie, les grappes arrivent par caisse.
23:50 Première étape, trier les grains destinés au vin rouge et au rosé.
23:55 – Ça c'est pas mûr par exemple, ça c'est pas mûr.
23:58 L'idéal pour un vin rouge c'est d'avoir des petites grappes avec des petits grains.
24:02 Pour un rosé c'est d'avoir des grappes qui vont avoir une taille un peu plus grande
24:07 et qui vont avoir surtout beaucoup plus de jus.
24:09 – Processus de vinification en trois étapes.
24:12 La première, les raflages.
24:14 – Les rafles c'est ça, c'est la partie verte de la grappe, ça c'est la rafle.
24:17 Donc on va enlever parce que ça donne des goûts végétaux, amers.
24:21 – Les raisins passent ensuite dans le ballon du pressoir
24:23 puis la cuve de macération où ils reposeront une à trois semaines.
24:27 Si le processus est le même, impossible de savoir le goût de cette nouvelle cuvée.
24:32 – C'est ça qui est intéressant avec le vin, c'est qu'il est différent tous les ans.
24:34 – Et pour le découvrir, il faudra attendre la fin de la période d'élevage du vin.
24:39 Les 1500 bouteilles seront vendues lors de la 91e édition de la fête des Vendanges en 2024.
24:46 – Voilà, avant de nous quitter, je vous propose de partir à la découverte
24:48 d'un trésor bien gardé, la basilique de Pibrak.
24:52 À quelques kilomètres de Toulouse, cette basilique sainte germaine fait forte impression.
24:57 Ce monument de style romano-byzantin est unique en son genre
25:01 et Mathis Gardan et Clément Gassi sont nos guides pour la dépêche du midi.
25:06 [Musique]
25:09 – Elle est particulière d'abord parce qu'elle n'a pas été finie
25:12 et que c'était un projet qui était surdimensionné par rapport à la taille du village.
25:17 Il y a une église et une basilique juste face à face, c'est quand même énorme.
25:21 On a un autel rond aussi, ce qui est quand même pas tout à fait normal.
25:26 Normalement, un autel devrait être rectangulaire
25:30 et on a pris un petit os du pied de sainte germaine dans les reliques que l'on a
25:36 et on a scellé dans l'autel un métatars ou une tasse de l'autel du pied de sainte germaine.
25:42 Il n'y a aucune dorure, il n'y a rien de chair,
25:45 il n'y a rien, il n'y a que des choses qui sont données avec le cœur.
25:48 C'est-à-dire, vous avez beaucoup de tapisseries qui ont été données.
25:51 Sainte germaine méritait d'avoir une basilique.
25:53 On s'aperçoit qu'il y avait eu des miracles en Pagaï.
25:56 Et quand on regarde maintenant ce qui se passe avec les gens qui viennent,
26:00 il se passe toujours des choses extraordinaires.
26:02 Mais il n'est pas rare, moi, quand je fais des visites comme ça,
26:05 que les gens viennent me dire "vous savez, je suis miraculé de sainte germaine".
26:08 [musique]
26:14 – Voilà, c'est la fin de cette édition.
26:15 Merci à vous de l'avoir suivie.
26:16 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:20 Au revoir à tous.
26:21 [musique]

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