JT DES TERRITOIRES - 02/09/23 - ECONOMIE - ART - LOISIR

téléGrenoble

02/09/2023

ECONOMIE : SOUTENIR L’EMPLOI POUR TOUS
Soutenir l’emploi pour tous à l’heure de la rentrée. La rédaction de 8Mont-Blanc nous fera découvrir un institut dédié à la formation de jeunes sourds. La chaîne TL7, elle, nous parlera d’un secteur qui recrute : la sécurité.
ART : DES ŒUVRES ÉPHÉMÈRES SUR LA PLAGE
Des œuvres gigantesques et éphémères sur la plage. Connaissez-vous le « beach art » ? TVR, nous en dira plus sur cette pratique impressionnante et soumise aux aléas naturels. De très belles images à suivre.
LOISIR : À FOND LES CHAISES DE BUREAU
Et puis si vous reprenez le travail en ce moment, vous serez sûrement amusés de découvrir le principe de la course de… chaises de bureau. Une compétition aussi sérieuse qu’amusante, vous le verrez.

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00:00 [Générique]

00:14 Bonjour et bienvenue à tous dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.

00:18 Voici tout de suite les titres de ce journal.

00:21 "Soutenir l'emploi pour tous à l'heure de la rentrée".

00:23 La rédaction de 8 Monts Blancs nous fera découvrir un institut dédié à la formation de jeunes sourds.

00:29 La chaîne TL7, elle, nous parlera d'un secteur qui recrute, la sécurité.

00:34 Des œuvres gigantesques et éphémères sur la plage, connaissez-vous le beach art ?

00:38 TVR nous en dira plus sur cette pratique impressionnante et soumise aux aléas naturels.

00:43 De très belles images à suivre dans ce journal.

00:46 Et puis si vous reprenez le travail en ce moment,

00:48 vous serez sûrement amusés de découvrir le principe de la course de chaises de bureau.

00:53 Une compétition aussi sérieuse qu'amusante.

00:57 Mais on débute donc ce journal avec cette information qui n'aura échappé à personne

01:01 et qui ne devrait pas ravir beaucoup d'élèves.

01:04 Les vacances d'été, c'est fini.

01:05 Lundi, retour à l'école pour le début d'une nouvelle année scolaire.

01:09 Parmi eux, des millions d'étudiants prêts à se former pour intégrer ensuite le marché du travail.

01:15 Un objectif, on le sait, parfois difficile à atteindre,

01:17 surtout pour les personnes en situation de handicap.

01:21 Depuis 1840, l'Institut National des Jeunes Sourds, Cognin, en Savoie,

01:25 les accompagne pour les aider à s'insérer dans le monde professionnel.

01:29 Manon Toiti est allée à leur rencontre pour la chaîne 8 Mont-Blanc.

01:31 Regardez.

01:32 Après deux années de CAP menuisier,

01:37 Abed espère obtenir son diplôme et pouvoir travailler dans une entreprise dès la rentrée.

01:42 Lui, ce qu'il aime, c'est imaginer des aménagements et les créer.

01:47 Originaire du Maroc, quand il est arrivé en France, il a eu des difficultés à communiquer.

01:53 Auparavant, quand je suis arrivée, j'étais en intégration,

01:56 c'est-à-dire que j'étais avec des entendants en cours et je ne comprenais pas tout.

01:59 En plus, la langue des signes, je ne la connaissais pas.

02:02 Ensuite, je suis arrivée ici, à l'INGS de Cognin, et j'ai eu des cours de LSF.

02:07 J'ai commencé à apprendre petit à petit.

02:09 J'ai appris pendant deux ou trois mois.

02:10 C'est vraiment une langue où je suis très à l'aise pour l'apprendre.

02:15 Finalement, j'ai très vite découvert ce milieu-là, cette langue-là.

02:18 Maintenant, je suis dans ce mode de communication.

02:21 Plusieurs formations sont proposées à l'Institut.

02:24 L'objectif est de s'imprégner réellement du monde du travail

02:27 pour pouvoir s'y épanouir à la sortie des études.

02:30 Et grâce à cela, Alexia semble avoir trouvé sa voie.

02:34 J'ai appris à changer les couches, à prendre soin des enfants.

02:39 J'étais bien accueillie, on m'a très bien accueillie.

02:43 On m'a montré beaucoup de choses que je n'avais pas connues.

02:46 Souvent, l'accès à l'emploi relève du parcours du combattant.

02:50 Ces stages sont essentiels pour montrer que les jeunes sourds

02:53 ont les mêmes capacités que des entendants.

02:55 Je suis capable d'aller voir des personnes entendantes

02:58 et de faire des sensibilisations aussi pour la découverte de ce monde des sourds.

03:03 Et puis, si la communication ne passe pas,

03:06 prendre un interprète pour pouvoir communiquer, échanger.

03:09 Et puis, après, vraiment, dans un premier temps,

03:11 j'aimerais quand même essayer de m'exprimer moi-même

03:13 pour que la communication ne passe pas.

03:15 Et même si les étudiants sont déterminés,

03:17 d'autres obstacles peuvent se mettre sur leur chemin,

03:20 comme la méconnaissance de la surdité.

03:22 Il y a un gros travail à faire sur la sensibilisation

03:25 au niveau des entreprises et des chefs d'entreprise

03:27 sur qu'est-ce qu'est la surdité,

03:29 et la possibilité d'embaucher des jeunes sourds

03:32 en adaptant les postes ou en accompagnant.

03:34 En France, le taux de chômage des sourds et malentendants

03:37 s'élèverait à près de 40 %,

03:39 soit quatre fois plus que la moyenne nationale.

03:42 Voilà, et sachez que dans trois semaines, le 23 septembre précisément,

03:45 nous célébrerons la journée internationale des langues des signes.

03:49 Voilà, et sur le marché du travail,

03:51 de nombreux secteurs peinent aujourd'hui

03:52 à répondre à leurs besoins d'embauche.

03:54 Celui de la sécurité, notamment, n'est pas en reste.

03:57 La Coupe du monde de rugby et surtout les Jeux olympiques de Paris

04:00 appellent à un effort de recrutement,

04:02 un besoin qui se fait ressentir notamment dans les centres de formation.

04:06 Exemple dans la Loire avec ce sujet de Marie-Lise Pariot de Tl7.

04:10 - Dans ce cours, les lycéens n'ont pas un problème de mathématiques courant.

04:14 Ils doivent déterminer le nombre d'agents de sécurité nécessaire

04:18 pour un festival accueillant 4200 personnes.

04:21 Ce lycée forme une centaine de jeunes au métier de la sécurité,

04:24 un secteur en tension,

04:26 et ces alternants l'ont déjà remarqué dans leurs entreprises.

04:29 - La plupart du temps, on est en sous-effectif,

04:32 et là, pour les événements qui vont venir,

04:35 la sécurité recrute beaucoup et je le vois.

04:38 - L'avantage pour ces jeunes,

04:39 c'est que l'offre est particulièrement intéressante

04:42 pour les stages et les alternances.

04:44 - Dans la Loire, nous, on trouve facilement des stages,

04:47 et le fait aussi de bien travailler avec les entreprises

04:50 nous permet peut-être plus tard de pouvoir travailler avec eux,

04:53 de faire un peu notre promotion avec ces entreprises-là.

04:57 - Mais le métier d'agent de sécurité est difficile, physique,

05:00 aux horaires particuliers,

05:01 pour lequel il faut y accorder quelque chose en plus.

05:04 - Ce doit être un métier de passion.

05:06 Soigner, être au service des gens, au service des autres,

05:08 ça demande beaucoup de sacrifices, de sacrifices personnels,

05:12 de travailler de façon atypique,

05:14 c'est-à-dire vous travaillez pendant que les autres s'amusent.

05:17 - Une raison qui explique en partie le manque de personnel.

05:20 Pour les trois prochaines années, la profession estime

05:22 qu'il faudra 150 000 nouveaux agents

05:25 pour les trois prochaines années.

05:27 Ce chiffre est légèrement impacté

05:28 par les futurs événements internationaux.

05:31 Professeurs et élèves ont le même discours.

05:33 - C'est sûr que ça va être compliqué

05:35 parce qu'on a un manque d'effectifs,

05:36 surtout en sécurité privée,

05:38 donc ça va être assez tendu, mais on va y arriver.

05:42 - Les élèves du CAP se sentent déjà prêts à prendre la relève.

05:45 Aujourd'hui, ils réalisaient une simulation

05:47 pour sécuriser le bâtiment.

05:49 Le lycée Sainte-Thérèse est le premier établissement de la Loire

05:52 à avoir proposé une formation de sécurité en 2010 avec le CAP.

05:57 Depuis, ils ont ouvert deux autres formations

05:59 et en prévoient de nouvelles pour répondre aux nombreuses demandes.

06:03 - Interessons-nous à présent à un autre métier dans cette édition

06:07 et à un navire méconnu de la plupart d'entre nous,

06:10 la pilotine, un navire puissant à la fonction particulière,

06:13 transporté des pilotes spécialistes des entrées et des sorties de port

06:17 à bord des ferries, des paquebots ou des cargos,

06:20 comme vous le voyez sur ces images de nos partenaires en Corse.

06:23 Un bateau est un métier atypique et non sans risque.

06:26 Écoutez ces précisions recueillies par Maï Poupard et Paul Claret de Télé-Payser.

06:31 - Alors notre métier consiste à faire entrer des bateaux ici

06:34 sur la station de l'île Rousse et de Calvi.

06:38 C'est des bateaux à partir de 60 mètres, tout ce qui est yachts

06:41 ou navires de plaisance et surtout de commerce,

06:45 les faire entrer en sécurité.

06:47 - C'est surtout des bateaux qui sont très puissants

06:50 pour affronter les mauvaises conditions météorologiques.

06:54 Ce sont des bateaux qui sont relativement sables,

06:56 qui permettent de passer du portique que vous voyez à l'échelle de pilote

07:00 et qui nous amènent à bord en toute sécurité.

07:04 - Développer le langage dès le premier âge,

07:06 c'est l'objectif de l'action "Un bébé, un livre".

07:09 Des ouvrages distribués aux parents pour les inciter à pratiquer la lecture aux enfants.

07:14 En Martinique, plusieurs maternités sont impliquées dans ce dispositif

07:17 mené par la Fédération nationale des orthophonistes.

07:20 Sur l'île, l'illettrisme concerne près de 13% des adultes.

07:24 Un reportage sur place de Loïc Régis et de Diana-François Eudoxie pourvient à TV.

07:29 - Un livre pour stimuler le langage de l'enfant dès son plus jeune âge.

07:33 L'ouvrage est un support afin d'inciter les parents à pratiquer la lecture.

07:37 Les cadeaux sont distribués dans plusieurs maternités de l'île.

07:41 La maman de la petite Charlize est ravie de cette initiative.

07:44 - Je pense que c'est une très bonne idée pour le développement bébé

07:48 et finalement à un très jeune âge.

07:51 Moi, en tout cas, j'adore, j'aime beaucoup.

07:53 - C'est une bonne idée.

07:53 Je trouve que c'est mieux que d'offrir un vêtement ou un objet où c'est ludique.

07:58 Un bébé, un livre pour apprendre à communiquer, enrichir son vocabulaire

08:03 ou encore nourrir son imagination.

08:05 Le livre est un outil pour l'enfant, aussi bien que le parent, qu'il sache lire ou non.

08:10 - On a un taux d'illettrisme qui est un des plus élevés de tous les départements français.

08:16 Hier, on expliquait également qu'on a un taux de prématurité

08:21 qui est le plus élevé de tous les départements français.

08:24 Il faut savoir qu'un enfant qui est né prématurément aura malheureusement

08:29 plus de risques de développer des troubles du langage.

08:31 Cette action s'effectue dans le cadre de la lutte contre l'illettrisme.

08:35 Dans ce combat, la détection des troubles du langage est déterminante chez l'enfant.

08:40 - Un enfant qui ne regarde pas devant les yeux,

08:42 un enfant qui ne s'intéresse pas aux bruits environnants,

08:46 un enfant qui se referme un petit peu sur lui-même,

08:48 qui a du mal à rentrer justement en interaction avec son environnement et les autres.

08:52 Voilà, ça doit interpeller et ça très très tôt.

08:55 Le langage oral est une compétence socle pour le langage écrit.

08:59 Cette action de sensibilisation est menée depuis une dizaine d'années

09:02 par la Fédération nationale des orthophonistes.

09:06 C'est un secteur qui ne cesse de se développer.

09:08 L'industrie des drones s'installe durablement en Gironde.

09:11 Le territoire accueille depuis peu la plus longue zone d'essai d'Europe dédiée à ces engins.

09:16 Une aubaine qui permet de placer toute la région au cœur d'un écosystème porteur et d'avenir.

09:21 Un sujet d'Alex Fourcade pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.

09:24 Sur la piste d'Ourtain, le télépilote Julien Pévrole de l'entreprise de drones Milton

09:32 prend place pour tester son cargo.

09:34 Ça c'est un drone qui va permettre d'emporter des charges jusqu'à 10 kg,

09:37 des caméras plutôt lourdes, faire du largage ou de l'emport de matériel,

09:44 mettons pour du pompier.

09:45 La mise en place dure une bonne heure et pour cause.

09:48 C'est un bon processus, surtout que là c'est un drone qui va être validé.

09:52 Il n'a encore jamais volé pour l'instant.

09:53 Cette nouvelle piste la plus longue d'Europe a été mise en place par la Technopole Bordeaux Techno-Ouest.

09:59 La grosse nouveauté c'est que de cette zone terrestre,

10:01 il y a un corridor qui part plein ouest vers l'océan pour rejoindre notre zone longue élongation

10:05 qui fait 50 km de long, qui sera agrandi à 100 km de long très prochainement.

10:12 Un nouvel outil qui vient répondre aux besoins croissants de la filière du drone en plein développement.

10:17 L'entreprise Milton en est un bon exemple.

10:19 Fondée en 2017, elle dénombre déjà une trentaine de salariés et conçoit de plus en plus de prototypes.

10:25 Aujourd'hui, on a de plus en plus de demandes d'opérateurs drone ou de fabricants de capteurs

10:30 de tester leur matériel à des distances éloignées de leur base opérationnelle.

10:34 Et du coup, aujourd'hui, il fallait aller de plus en plus loin et la zone de Ourtin répond à ces contraintes.

10:40 Bordeaux Techno-Ouest a collaboré avec la municipalité d'Ourtin et la communauté de communes du Médoc

10:46 qui espèrent de leur côté des retombées économiques positives pour les commerces.

10:50 À long terme, il y a des applications qui peuvent être développées sur l'agriculture,

10:54 sur l'inspection des lignes EDF, sur le nautisme avec les drones nautiques sur les lacs.

11:03 Bordeaux Techno-Ouest paye un loyer symbolique de 1000 euros par an à la ville

11:07 en échange de l'utilisation de cette zone d'essai.

11:10 Pour financer sa construction, la Technopole a investi 30 000 euros.

11:15 Voilà, et les drones, vous allez le voir, peuvent aussi se mettre au service de l'art

11:21 et plus précisément au service du beach art.

11:24 Cette discipline encore méconnue vise à réaliser à l'aide de simples râteaux

11:28 des oeuvres gigantesques sur les plages.

11:31 Le sable comme simple support, le beach art est éphémère puisque soumis à la volonté des marées.

11:37 Une découverte et de sublimes images dans ce sujet de Simon Barraud pour TVR.

11:41 - Votre feuille de dessin, je vous la présente, elle est là.

11:44 Et dans quelques heures, la mer va tout effacer, comme ça demain,

11:47 nous aurons une nouvelle feuille de dessin.

11:49 En cet après-midi venteuse sur la plage du Sillon, à Saint-Malo,

11:52 8 personnes sont venues participer au cours de beach art animé par Inga.

11:57 Chaque groupe va devoir dessiner une rosace large d'une vingtaine de mètres chacune.

12:02 - Le tournevis, c'est la pointe du compas.

12:04 Et ça, c'est le crayon papier qu'on met au bout du compas qui va te servir à tracer.

12:07 Première étape, les contours de la rosace.

12:10 - Sur le moment, en fait, il faut vraiment faire attention à l'attention du fil et tout.

12:14 On ne se rend pas trop compte.

12:15 Je crois qu'après, on va voir, mais effectivement, en montant, que c'est dessiné

12:18 et que ça commence à ressembler à quelque chose.

12:20 Après avoir pris un peu de hauteur, il est temps de passer au remplissage.

12:24 - On se réchauffe.

12:25 C'est super agréable à faire.

12:28 On se concentre.

12:30 On prend un bon bol d'air. C'est génial.

12:32 Signe Gass, Mizinski, s'est fait un nom dans le beach art.

12:35 C'est grâce à ses oeuvres spectaculaires dessinées sur les plages de la région.

12:39 Une passion devenue son métier.

12:41 - Au début, c'était uniquement pour le plaisir.

12:43 Je dessinais des animaux, des mandalas.

12:47 Et puis, progressivement, j'ai des amis qui m'ont demandé des commandes pour des anniversaires.

12:52 Et puis, un jour, ça a été des entreprises, des associations.

12:56 Et puis, finalement, c'est devenu officiel.

12:58 Donc, en fait, la plupart de mon travail, ce sont des commandes.

13:01 Le tracé des beach artistes étant dicté par la marée,

13:04 il faut savoir s'arrêter quelques secondes et prendre le temps de contempler son oeuvre.

13:09 - Vous avez vu ? C'est magnifique, ce que vous avez fait.

13:14 Bravo, les artistes. Ils sont tous les 3 différents.

13:17 Ça n'a rien à voir. 3 rosaces, 3 ateliers.

13:20 Oh, il y a le soleil qui arrive. Regardez.

13:22 Waouh !

13:23 Des oeuvres gigantesques, éphémères, qu'il faut apprendre à délaisser.

13:27 - Il va falloir se détacher de cette oeuvre, la laisser à la nature,

13:31 qui, dans quelques heures, va tout effacer.

13:34 Et donc, demain, on aura de nouveau une nouvelle feuille.

13:36 Une nouvelle feuille prête à accueillir de nombreux dessins.

13:39 - Voilà, son travail à lui n'a rien d'éphémère, bien au contraire,

13:43 puisqu'il a pour objectif d'entretenir des mécaniques historiques.

13:46 Fabien Perrault est un garagiste, pas comme les autres.

13:49 Un atelier ambulant et des voitures anciennes sont ses outils de travail.

13:53 Frédéric Sillet, pour Via Occitanie, l'a suivi lors d'une intervention sur une dauphine de 1960.

14:00 Regardez son reportage.

14:04 - Je vais manger tout.

14:06 - Oui, il a tout. Bidon d'huile, piston de rechange et bougie d'allumage.

14:10 - C'est parti.

14:11 - Fabien Perrault est prêt à prendre la route pour remplir sa mission,

14:15 celle d'un spécialiste ambulant au service de la mécanique automobile ancienne,

14:19 à bord de son estafette de 1972.

14:22 - Elle s'appelle Choupette.

14:25 Mon principal outil de travail et surtout un super jouet au quotidien.

14:32 J'ouvre, hein ?

14:32 Aujourd'hui, il a rendez-vous avec Renaud Morin,

14:35 propriétaire d'une dauphine des années 60 qu'il souhaite remettre en état.

14:39 - C'est plutôt un redémarrage de ce que j'ai compris.

14:41 - Oui, elle n'a pas roulé. Elle est restée dans un garage pendant quelques mois.

14:44 - Je vais regarder ça. Je vais remettre la batterie neuve.

14:46 Je suis passionné. Les voitures, elles me parlent.

14:50 Je leur parle. Je suis un peu dans un autre monde quand je fais de la mécanique.

14:53 Sur les voitures modernes, il n'est plus question de faire de la mécanique comme on faisait à l'époque.

14:59 Là, je peux pratiquement tout réparer avec peu d'outillages.

15:03 Là, c'est plus empirique, quoi. C'est à l'oreille, aux sensations.

15:06 Bon, la batterie, c'est fait.

15:11 Ce que je vais faire, c'est que je vais contrôler l'allumage.

15:14 Après un contrôle général du moteur et quelques litres d'essence dans le réservoir,

15:18 c'est l'heure de vérité.

15:20 - Allez-y.

15:21 Elle redémarre pour le plus grand plaisir de son propriétaire,

15:24 réticent de laisser sa dauphine entre n'importe quelle main.

15:28 - J'ai la certitude d'avoir un professionnel qui connaît ce type de mécanique

15:32 et qui est capable de résoudre tous les problèmes que ces mécaniques peuvent avoir spécifiquement.

15:38 - La demande en France sur l'entretien et la restauration de voitures anciennes est en constante évolution.

15:43 Depuis la dernière décennie, certaines d'entre elles ont même vu leur valeur multiplier par 10.

15:48 Fabien et Choupette ont encore devant eux de nombreux kilomètres à parcourir ensemble

15:53 pour se rendre là où l'on aura besoin d'eux.

15:57 - Allez, pour ceux qui aiment le monde automobile et son histoire,

16:01 vous serez probablement intéressés par cette idée venue de la Sarthe.

16:04 Réaliser un jeu de pistes sur l'histoire des 24 heures du Mans,

16:08 une forme de chasse au trésor modernisée grâce à l'aide de vos portables.

16:12 Objectif, rallier 7 points le long de la boucle pour accéder à une cache mystère.

16:18 Les précisions avec ce sujet d'Anthony Piton pour LMTV de Sarthe.

16:26 Gabriela et Héloïse sont des chasseuses de trésors d'un nouveau genre.

16:30 Leur mission, remplir leur carte avec les indices qu'elles vont trouver dans des endroits géolocalisés,

16:35 dans une application connectée.

16:37 - C'est à côté de la poste, on s'est indiqué sur l'application.

16:41 Ça s'appelle le géocaching et l'activité compte de plus en plus d'adeptes.

16:46 - Parce qu'il y a des indices.

16:47 - Ça permet de faire une activité sous le soleil,

16:51 donc voilà, de se lever de bonheur et de partir à l'aventure.

16:55 L'aventure aujourd'hui les conduit sur la route du circuit de la Sarthe.

17:00 À différents endroits, des boîtes permettent de découvrir des pans de l'histoire automobile

17:04 et parfois des objets laissés par d'autres joueurs.

17:07 - On avait des petits souvenirs des gens qui ont trouvé la boîte.

17:16 Bon courage.

17:20 - Il faut bien avoir un GPS, je pense une carte, au pire, pour la trouver.

17:27 Et une fois qu'on la trouve, eh bien, c'est une sensation d'avoir accompli quelque chose.

17:34 Cette balade connectée a été imaginée par Émilie Gervais.

17:38 L'itinéraire reprend celui du Grand Prix automobile de France qui s'est couru entre 1911 et 1913.

17:45 - On a confilé toute la presse sportive de l'époque, l'auto, la vie au grand air.

17:48 On a récupéré des dizaines et des dizaines de photos.

17:51 On va découvrir un accident de voiture, un des premiers accidents en fait sur le circuit.

17:57 On va apprendre aussi les différentes marques de l'époque,

17:59 puisqu'en fait, il y avait déjà Peugeot,

18:02 mais il y avait énormément de voitures qui n'existent,

18:03 enfin de marques automobiles qui n'existent plus aujourd'hui.

18:07 Pour jouer, il suffit de télécharger l'application Geocaching

18:11 ou de se procurer la carte papier dans les offices de tourisme.

18:14 Comptez trois heures et demie pour terminer le parcours.

18:19 - Voilà, et il vous faudra un peu moins de temps pour parcourir le tracé,

18:23 écoutez bien, d'une course de chaises de bureau.

18:25 Oui, vous avez bien entendu, la première course de ce genre a eu lieu récemment dans l'Isère.

18:30 Et vous allez le voir, il fallait bien attacher sa ceinture pour espérer gagner.

18:34 30 pilotes ont tenté de rafler le trophée du jour, un sac de 10 kilos de pommes de terre.

18:39 Une course endiablée et originale suivie par Camille Havon pour Télé-Grenoble.

18:44 - C'est la première organisée en France.

18:46 Une course de chaises de bureau s'est déroulée à Voiron.

18:48 30 pilotes ont pris la piste.

18:50 Dans le lot, on peut retrouver l'excellent Jean Alési, l'impitoyable Labéhem

18:54 ou encore le talentueux Verstaboulet.

18:57 Pour gagner, il va falloir remporter plusieurs courses jusqu'à la dernière.

19:00 Pour le vainqueur, une statue et un sac de 10 kilos de pommes de terre sont offerts.

19:04 Mais avant de prendre la piste, tous n'ont pas le même objectif en tête.

19:08 - Ah, je veux gagner le sac de patates.

19:10 - Ouais, je veux gagner le sac de pommes de terre.

19:12 - Battre mon mari.

19:14 - Ah, c'est top 1. On vise que ça. On est là pour la gold medal.

19:19 Le drapeau se baisse et c'est le départ de la course.

19:22 Au programme, 6 tours de piste sur un circuit qui demande de la concentration

19:26 et de la précision à chaque virage.

19:28 Ici, chaque chaise sont les mêmes. Seul le talent des pilotes compte.

19:31 Et pour ça, chacun a sa technique.

19:33 - Je regarde le parcours et j'ai peur, mais on va y aller.

19:38 Du coup, entraînement vite fait dans le salon, un aller-retour.

19:42 Je ne savais même pas si c'était marche avant ou marche arrière.

19:45 Sur la piste, tout n'est pas permis, notamment de pousser l'adversaire,

19:48 de s'accrocher à lui ou encore de lui saboter ses roulettes.

19:51 Roues contre roues, les pilotes mettent toute leur force jusqu'à la fin.

19:53 Des bolides qui n'en finissent pas indemnes.

19:55 Alors, en cas de crevaison, les pilotes sont autorisés à réaliser un pit stop

19:59 pour prendre une autre chaise.

20:00 Après la course, l'effort se fait ressentir.

20:02 Tandis que pour d'autres, le regard est déjà tourné vers les prochaines courses.

20:06 - J'ai eu de la chance. Il y a le numéro 10 qui a pété la roue.

20:10 Ça m'a permis de prendre facilement de l'avance.

20:12 Et puis, du coup, j'ai contrôlé ma course tout en pensant aux prochaines.

20:16 Cette course est inspirée du Japon, qui avait réalisé une course-relais de chaises de bureau.

20:21 Ici, à Voiron, la course a été organisée par une association de parents d'élèves.

20:25 L'objectif est de récolter de l'argent pour que les enfants puissent partir en classe verte.

20:29 Une initiative qui a l'air de plaire.

20:31 - Les retours, je vois beaucoup de sourires.

20:33 J'ai l'impression que les gens sont surpris, effectivement, de la difficulté de la compétition.

20:38 On est vraiment sur une vraie compétition. C'est sérieux.

20:41 Donc, il fallait s'entraîner. Il fallait être motivé et savoir régler son effort.

20:46 L'association pense déjà à programmer une deuxième course.

20:49 Alors, pour ceux qui pensent être le prochain Lewis Hamilton de la chaise de bureau, rendez-vous en piste.

20:54 - De la bonne humeur encore dans cette édition, mêlée cette fois-ci à l'histoire et à la passion.

21:01 Dans les Vosges des bénévoles, travail est au maintien d'une série du 17e siècle.

21:06 Un bijou patrimonial inscrit à l'inventaire des monuments historiques et très prisé des touristes,

21:11 comme vous allez le voir avec ce reportage d'Anthony Sape et de Ludovic Biziglia pour Vosges TV.

21:15 En pleine nature, du côté de Bans-sur-Meurthe-Clefsy, dans la vallée de Straiture,

21:21 la série du Lançoire, un bijou patrimonial dont les origines remontent au 17e siècle.

21:26 Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques.

21:29 Et elle est le deuxième site touristique le plus visité en Déodacie avec environ 7000 entrées cette année.

21:36 Je crois que quand les gens rentrent, c'est une question d'odeur, le parfum du bois,

21:43 c'est une question d'ambiance, c'est le murmure de l'eau, le tambour du mécanisme

21:51 et bien sûr c'est toute une évocation tout d'abord.

21:55 Alors on essaye de concilier la précision historique, scientifique avec la bonne humeur.

22:02 C'est tout un univers.

22:04 Et vous remarquez qu'il a une partie pleine et une partie creuse.

22:07 C'est ce mouvement d'inertie qu'on va utiliser.

22:10 Quand la partie pleine est en haut, le cadre de l'acier est en bas.

22:15 Le site appartient à la communauté d'agglomération de Saint-Dié,

22:18 mais il est géré par une association de bénévoles passionnés avec tout de même un salarié,

22:22 Benoît, qui joue à la fois le rôle de guide et de sagar.

22:26 On est dans le lieu de vie, de travail du sagar.

22:29 Ça a une âme, c'est passionnant de le partager.

22:33 Parler des hommes comme en 1850, c'est plonger les gens dans la vie d'avant.

22:39 Et le retour des gens c'est de dire "Waouh, on vient de voyager, merci pour ce voyage".

22:45 C'est ça, le plus intéressant de ce métier.

22:48 Et ils étaient encore une cinquantaine ce jeudi à traverser les couloirs du temps,

22:51 avec en effet le même ressenti après la visite.

22:55 C'était très bien, très intéressant.

22:57 Puis au moins ils avaient du mérite à cette époque-là.

23:00 Et c'est autre chose que maintenant, on n'a plus le droit de se plaindre.

23:03 Quand je vois comment ils travaillaient, tout ça, je me dis mais c'était un autre monde.

23:09 Quand vous voyez les tracteurs maintenant, et puis vous voyez comment ils faisaient le travail à l'époque,

23:14 c'est vrai que c'était assez impressionnant.

23:17 La série du lanceur, témoin du passé qui a traversé les siècles sans trop d'encombre,

23:22 est choyée aujourd'hui par l'association Eponyme,

23:25 qui multiplie les projets pour mettre en valeur ce patrimoine.

23:28 De cette manière, on date un jeu de société sur lequel vont se pencher des étudiants de l'IUT de Saint-Dier,

23:33 dans le cadre d'un projet tutoré sur les trésors de la Déodacie.

23:37 Et bien entendu, la scierie en fait partie.

23:40 Allez, on referme ce journal avec la découverte d'un métier rare, celui de bronzier d'art.

23:46 Une profession que pratique depuis l'âge de 17 ans Jean-Maurice Scellerier dans l'aube.

23:50 Dans son atelier, ce passionné restaure des portails, des statues, du mobilier venu du monde entier.

23:56 Et parmi ses fidèles clients, le gouvernement américain, rien que ça,

23:59 fait souvent appel à son talent. Un sujet de la rédaction de Christian Vira pour Canal 32.

24:04 Les clients de ce bronzier d'art le qualifient de sauveur du patrimoine.

24:09 C'est par le gouvernement américain. Donc là, il a fallu que je refasse le plâtre d'après une photo.

24:16 Ce meilleur ouvrier de France ne compte plus les restaurations réalisées pour le gouvernement américain.

24:21 Dans son atelier de Vulaine, la dernière a nécessité quatre mois d'efforts.

24:26 Alors sur le portail, j'ai refait tout le mécanisme qui permettait de l'ouvrir.

24:32 Il y a tellement de manutention sur ce type de produit qui dépasse la tonne, que chaque manipulation est très longue.

24:38 Les patines sont en cours de finition. Hormis les aspects mécaniques, sa mission consiste parfois à recréer des pièces.

24:45 On pourrait bien évidemment refaire le médaillon central à l'identique.

24:48 Si 90% de ses commandes sont vouées à l'export, une exception au bois est en cours de restauration.

24:54 Pour la ville de Troyes.

24:55 Intitulée L'Idylle ou la Pêche, cette sculpture orne la place Fauche à Troyes.

25:00 Jean-Maurice l'a créée à partir d'un moulage de l'oeuvre originale de Joseph Marius.

25:04 Aujourd'hui, cette copie a subi les affres du temps.

25:07 Jean-Maurice Sellerier a commencé son parcours d'apprentissage à l'âge de 17 ans au sein de plusieurs écoles, dont Boules.

25:13 Hormis les commandes publiques, il crée également des pièces uniques, comme ces pieds de tabouret,

25:19 pour des particuliers exigeants, discrets et parfois fortunés.

25:23 Là nous avons l'objet qui a été entièrement ciselé.

25:27 C'est pour ça qu'on voit le bronze naturel qui ont été ciselés, donc avec des petits ciselés, des petits outils comme ceci.

25:35 Et en finition, ils vont être dorés. Donc voilà, l'objet fini doré avant d'être monté.

25:42 Le métier de bronzier d'art est un peu répandu. Grâce à son savoir-faire, les commandes se succèdent constamment.

25:49 Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci d'avoir suivi ce Grand JT des Territoires.

25:54 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition. Au revoir à tous.

25:58 [Musique]

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