Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 Un homme de 55 ans toujours en garde à vue en Moselle, il est accusé par sa femme de l'avoir séquestré pendant plus de 12 ans à leur domicile de Forbach.
00:08 Mais le procureur de la République appelle à la plus grande prudence et souligne qu'aucun élément n'apparaît avec évidence.
00:14 Les précisions de notre journaliste Police Justice dans un instant.
00:18 La famille du petit Emile se constitue partie civile. L'enfant de 2 ans et demi est porté disparu depuis le 8 juillet dernier dans les Alpes de Haute-Provence.
00:26 Le Auvergnet, village où l'enfant a disparu et de nouveau accessible, nous le ferons point avec nos envoyés spéciaux sur place.
00:32 Plusieurs pays européens font face à de nombreux incendies en France, même si la situation est moins dramatique que l'an dernier.
00:39 Les pompiers restent bien sûr mobilisés sur le terrain et sont surtout sollicités tout au long de l'année pour intervenir à tout moment.
00:45 Notre reportage dans ce journal.
00:47 Et puis depuis plus d'une semaine maintenant, la pluie ne cesse de tomber dans plusieurs régions de France.
00:52 Malheureusement, parfois gâcher les vacances de certains d'entre vous.
00:55 Une météo qui a également des conséquences sur nos habitudes alimentaires.
00:58 Les fruits et légumes de saison n'ont pas la cote cet été. Vous verrez tout ça à la fin de notre édition.
01:03 Bonsoir à tous. Très heureux de vous retrouver sur CNews pour l'édition de la nuit.
01:20 Un homme de 55 ans est donc toujours en garde à vue, accusé par sa femme de l'avoir séquestré pendant 12 ans à leur domicile de Forbach en Moselle.
01:27 Le procureur de la République appelle à la plus grande prudence sur le terme de séquestration,
01:32 puisqu'il souligne qu'aucun élément n'apparaît avec évidence aux yeux des enquêteurs.
01:36 Cette femme de 53 ans a pu bénéficier d'examens médicaux et les avancées de l'enquête sont beaucoup plus nuancées que les accusations initiales.
01:44 Les précisions de Sandra Buisson du service de la justice.
01:47 La femme de 53 ans de nationalité allemande qui avait appelé au secours en disant être séquestrée,
01:52 torturée et violée par son mari à Forbach a bien été retrouvée ce lundi matin dans un état physique qui n'est pas bon,
02:00 mais en l'état des investigations. Rien n'atteste d'actes de torture et de barbarie.
02:04 C'est ce qu'a expliqué le procureur de Sargemin dans une conférence de presse.
02:08 En audition, en garde à vue, d'ailleurs, le mari de cette femme nie ses actes de torture et de barbarie.
02:14 Contrairement aux premières remontées d'informations, il n'y avait pas de banc de torture dans l'appartement,
02:19 pas de traces de sang, signe de maltraitance et le scanner qu'a passé cette femme ce lundi ne montre aucune fracture ancienne ou récente
02:26 et aucune échymose qui corresponde à des brutalités.
02:30 Parallèlement, aucun élément n'est apparu avec évidence démontrant une quelconque séquestration.
02:35 A 6h du matin, quand les policiers sont arrivés au domicile du couple, cette femme était couchée dans un lit,
02:40 mais elle n'était pas entravée, elle n'était pas enfermée dans la chambre, elle avait à côté d'elle un téléphone fixe qu'elle pouvait atteindre
02:46 et les fenêtres de l'appartement étaient bien grillagées, mais selon le procureur, c'était plutôt pour les 9 chats retrouvés au domicile
02:53 et non pour l'empêcher de fuir elle.
02:56 Ce que révèlent les premiers éléments d'enquête, c'est que cette femme pourrait souffrir d'un cancer depuis un long moment.
03:01 C'est ce que disent son mari, le voisinage et même le propriétaire de l'appartement.
03:05 Le procureur explique d'ailleurs que la silhouette de cette femme semble davantage relever d'une maladie que de violences ou de mauvais traitements.
03:13 Alors est-on davantage sur une privation de traitements ou une mauvaise prise en charge médicale ?
03:18 C'est ce que vont devoir déterminer les policiers de la brigade criminelle de la police judiciaire de Metz.
03:24 La famille du petit Emile se constitue partie civile.
03:28 L'enfant de 2 ans et demi est porté disparu depuis le 8 juillet dernier dans les Alpes de Haute-Provence.
03:32 Par le biais d'un avocat, la famille d'Emile peut désormais avoir accès au dossier.
03:37 Sachez que le Auvergnet, village où l'enfant a disparu, est de nouveau accessible.
03:41 Marine Sabourin et Olivier Gangloff sur place.
03:44 Oui, les proches de l'enfant peuvent dorénavant avoir accès au dossier par l'intermédiaire d'un avocat.
03:50 Car depuis le 30 juillet, les recherches sur le terrain se sont terminées, même si l'enquête continue.
03:55 Se constituer partie civile permet donc aux proches d'être informés de l'avancée du déroulement de la procédure.
04:01 Cela signifie que dans l'éventualité d'un procès, la partie civile pourrait être assistée par cet avocat ou représentée par celui-ci à l'audience.
04:09 Nous avons échangé avec cet avocat, choisi par la famille d'Emile.
04:13 Celui-ci ne s'exprimera pas dans les médias, il préfère rester discret.
04:17 C'est une volonté des parents d'Emile.
04:19 Alors si cette démarche est possible, c'est parce qu'une information judiciaire a été ouverte le 18 juillet dernier par le procureur de la République de Digne-les-Bains.
04:27 Le maire du Haut-Vernay s'est exprimé à notre micro ce lundi.
04:32 Il parle d'une famille tout à fait normale, malgré ce qu'on a pu lire dans la presse.
04:35 La colère monte chez François Balik, qui affirme que quelqu'un sait où se trouve Emile.
04:40 Je vous propose de l'écouter.
04:41 Maintenant c'est un peu la colère, parce que quand on voit qu'on n'a pas retrouvé Emile sur la commune, c'est que nécessairement il a été déplacé.
04:48 Ça ne peut pas être autrement.
04:50 Il a pu être déplacé que par des adultes, donc par un ou plusieurs adultes, ou en affaire à un fou, ou en affaire à quelqu'un de vraiment machiavélique.
04:58 Heureusement, la justice est saisie.
05:00 Espérons que la justice...
05:02 Moi j'ai tout fait pour que la justice et les investigations puissent aboutir, que la justice trouve la raison de cette disparition, et qu'on sanctionne les auteurs de ces faits.
05:13 Dans le reste de l'actualité, c'est un danger quotidien qui guette chaque policier sur le terrain.
05:19 Vendredi soir à Lyon, un agent municipal a été victime d'un chauffard qui l'a traîné sur plusieurs mètres après un refus d'obtempérer.
05:26 Depuis plusieurs semaines maintenant, ces infractions se multiplient, ce qui inquiète particulièrement les forces de l'ordre.
05:32 Solène Boulan.
05:35 Ces traces de sang, encore visibles dans une rue de Limoges, sont les stigmates d'un refus d'obtempérer, au cours duquel deux jeunes à scooter sont morts alors qu'ils tentaient d'échapper à un contrôle de police.
05:47 Ces infractions se multiplient ces dernières semaines, après qu'un policier a été traîné sur plusieurs mètres vendredi à Lyon, et qu'une policière percutée a été grièvement blessée à Montbéliard samedi.
05:58 Les chiffres, eux, sont en hausse. En 2017, on dénombrait 27 942 infractions liées à des refus d'obtempérer, contre 35 226 en 2021, soit une augmentation de plus de 25%.
06:12 Le volume des chiffres, il est important de faire la distinction avec ceux qui se servent de leur voiture avec une arme par destination, et ceux qui parfois refusent le contrôle.
06:26 Tout simplement pour certains, parce qu'ils n'ont plus de permis de conduire, vous voyez, et c'est dramatique, parce que ça peut se compliquer, et on peut avoir des situations dramatiques,
06:36 et pour les policiers et gendarmes, et pour les conducteurs de véhicules à deux roues ou un quatre roues.
06:44 Les syndicats réclament davantage de sévérité dans les sanctions des auteurs de refus d'obtempérer, déjà considérés comme un délit passible d'un an d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende.
06:56 Je vous propose à présent d'écouter Thierry Colomard, président de la Fédération nationale des policiers municipaux, et nous fait part de son exaspération sur cette situation justement.
07:06 Lorsqu'un policier demande à quelqu'un de s'arrêter, on doit s'arrêter, c'est la règle. Aujourd'hui, ça ne l'est plus.
07:12 C'est vraiment un problème, et on en arrive à des situations comme hier, ou comme cette semaine, vous voyez, déjà trois cas.
07:20 Un policier municipal blessé, une policière nationale blessée, deux morts parce qu'on refuse d'obtempérer, à savoir aussi que les collègues très très souvent arrêtent la poursuite du véhicule,
07:32 à cause justement des risques pris par les délinquants, ce qui n'empêche pas les délinquants, comme on l'a vu encore ce week-end, de continuer à tenter d'échapper à la police qui n'est déjà plus derrière,
07:42 et on est arrivé à un drame comme ça, voilà, deux morts, c'est inadmissible.
07:46 C'est un fléau qui prend de plus en plus d'ampleur dans le milieu carcéral. Les établissements pénitentiaires constatent une nette augmentation du nombre de drones qui survolent les prisons.
07:56 C'est une pratique qui inquiète puisqu'elle consiste notamment à livrer de la drogue ainsi que des objets interdits. Raphaël Lasrègue le sujet.
08:03 C'est la bête noire des services de sécurité, le drone. L'an dernier, l'administration pénitentiaire a constaté 68 survols de ces prisons, dont 29 qui ont servi à livrer des objets illicites à des détenus.
08:17 Un chiffre en nette augmentation par rapport aux années précédentes, et qui risque d'augmenter en 2023.
08:23 À Perpignan, c'est toutes les nuits pratiquement qu'on a des livraisons par drone. Malheureusement, comme ils viennent livrés entre 3 et 4 heures du matin, il y a des livraisons qui passent inaperçues.
08:37 On récupère généralement des portables, des produits stupéfiants, après ça passe des clés Amazon, des écouteurs. La crainte c'est évidemment les armes et les explosifs surtout.
08:48 42 prisons possèdent un dispositif anti-drone en France, mais ça c'est suffisant pour stopper ce phénomène de livraison.
08:55 Les dispositifs tels qu'on les connaît aujourd'hui sont efficaces, suffisants dans leur efficacité, mais très largement insuffisants sur leur déploiement.
09:03 C'est l'ensemble des établissements du parc pénitentiaire qui devraient être dotés de dispositifs anti-drone.
09:08 Les sommes allouées dans le budget 2023 pour la sécurité et en particulier l'autorité drone, 3,2 millions d'euros, c'est très largement insuffisant.
09:16 Le survol d'une zone interdite est un délit puni de six mois d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
09:22 On va continuer de parler des prisons à Paris depuis 2019 et la réouverture de la prison de la santé.
09:28 Les riverains subissent une dégradation importante de leur qualité de vie en cause, les nuisances engendrées par les détenus en semi-liberté de cet établissement parisien.
09:37 C'est une situation que dénoncent les habitants du 14e arrondissement de la capitale, Axel Rebo et Mathilde Covillers-Flandoy.
09:44 Pendant très longtemps et jusqu'à la rénoviation de la prison de la santé, il y avait une voiture qui circulait 24 heures sur 24.
09:51 Cet homme vit dans le quartier qui borde la prison de la santé depuis plus de 20 ans.
09:55 Depuis la réouverture de la prison en 2019, les nuisances sonores se multiplient.
10:00 C'est invivable de fait parce que c'est rarement à 4 heures de l'après-midi, c'est toujours entre minuit et une heure du matin.
10:07 Ce sont des cris, ce sont des rires, ce sont des coups de klaxon.
10:11 Sur ces images amateurs, on peut voir des parloirs sauvages entre la rue et la cour de la prison.
10:16 Mais aussi des jets de sacs de marchandises illicites comme celui-ci, coincé en haut du mur.
10:24 Cet habitant du quartier est excédé.
10:26 Il y a des mots, il y a des regards, il y a un climat d'insécurité évident.
10:30 Le cœur de ces nuisances, c'est cette entrée de la prison.
10:33 Ici, les détenus sont en semi-liberté, ils sortent le matin travaillés et les rentrent le soir.
10:38 Mais le problème, selon ce riverain, c'est la surveillance défaillante.
10:42 Il y a un système de caméras qui est relié normalement, on suppose, au commissariat.
10:47 Mais avec une constante, c'est l'absence de la police.
10:49 Dans le quartier, les nuisances sonores se multiplient.
10:52 En décembre dernier, des tirs de mortier ont été tirés depuis la rue Jean Dolan, à l'angle de la prison.
10:57 A cela s'ajoutent les nombreux points de deal.
11:03 Autre conséquence de ces nuisances, le quartier aurait perdu 25% de sa valeur immobilière.
11:08 Et puis même situation à Marseille, où les riverains à proximité de la prison des Baumettes sont excédés par les nuisances sonores.
11:16 Des tirs de mortier d'artifice sont régulièrement entendus, parfois jusqu'à très tard dans la nuit.
11:20 On va écouter ce témoignage, celui d'Éliane Gastaut, qui habite justement à proximité de cette prison.
11:25 Pour ce qui est des feux d'artifice, c'est moins, on en a l'habitude.
11:30 C'est une fois, deux fois par semaine.
11:33 Des fois c'est à 10h, 22h, ça va.
11:35 Des fois c'est à minuit et demi, ça nous réveille.
11:38 Ils partent de la route qui est devant la prison.
11:41 Il y a une grande route devant la prison.
11:44 Et puis la dernière fois, ils sont partis du terrain vague, qui est un petit peu après la prison.
11:48 Et ça a mis le feu au terrain vague.
11:50 Et puis on va parler des incendies dans ce journal, même si certains parlent d'un début d'été assez calme,
11:56 en comparaison avec nos voisins européens.
11:58 Sur le terrain, les pompiers multiplient les interventions au quotidien.
12:01 Ils restent surtout sollicités tout au long de l'année pour d'autres types d'interventions.
12:06 Le reportage est signé d'Ougnatangour.
12:09 Incendie, feu de forêt à répétition, vigilance accrue.
12:14 Les soldats du feu sont plus que jamais sur le qui-vive en cette période estivale.
12:18 Même si certains parlent d'un début d'été calme, en comparaison avec nos voisins européens.
12:23 Sur le terrain, les pompiers multiplient les interventions au quotidien.
12:28 C'est le sacrifice de leur vie personnelle, parfois même aussi de leurs vacances,
12:31 qui permettent aujourd'hui de déplacer l'ensemble des moyens sur l'ensemble du territoire national
12:35 pour toujours répondre à cette stratégie opérationnelle d'attaque massive sur Fonessans
12:39 et en même temps répondre à toutes les sollicitations opérationnelles des interventions du quotidien.
12:44 Désormais, l'objectif des prochaines années est fixé avec la formation de plus de volontaires.
12:49 La Fédération nationale des sapins pompiers de France prône aujourd'hui un objectif de 250 000 sapins pompiers volontaires
12:56 d'ici cinq ans contre 197 000 aujourd'hui
12:59 et plus de 50 000 sapeurs-pompiers professionnels contre près de 40 000 aujourd'hui.
13:03 Même si cet été semble plus calme par rapport à l'année dernière,
13:07 le nombre d'hectares brûlés s'élève pour l'heure à plus de 21 000 et reste bien au-dessus de la moyenne.
13:13 Et puis cette question, quelles sont les peines encourues en cas de feu volontaire ?
13:19 On va écouter la secrétaire d'Etat à la biodiversité, Sarah El Haïry.
13:23 Aujourd'hui, un départ de feu par négligence, c'est d'abord un délit.
13:27 Ça veut dire que c'est un an de prison et 15 000 euros d'amende en cas de violation involontaire.
13:31 Parce qu'il y a eu un comportement qui n'a pas respecté les règles.
13:37 Deux ans de prison, 30 000 euros d'amende si c'est une violation manifeste.
13:41 C'est-à-dire que si vous savez, vous le faites, vous jetez volontairement votre mégot.
13:44 Trois ans de prison et 45 000 euros d'amende en cas d'incendie de bois, de forêt ou encore de maquis.
13:50 En réalité, c'est ce qui enclenche des feux.
13:53 Dix ans de prison et 150 000 euros d'amende en cas de la mort d'une personne dans cet incendie.
13:58 Je vous assure que la question de la punition est lourde.
14:01 Et puis je vous le disais dans le titre de ce journal, depuis plus d'une semaine maintenant,
14:06 la pluie ne cesse de tomber dans plusieurs régions de France.
14:08 Elle vient malheureusement parfois gâcher les vacances de certains d'entre vous.
14:11 Une météo qui a également des conséquences sur nos habitudes alimentaires.
14:15 Nombreux sont ceux qui boudent les fruits et légumes de saison.
14:18 Au Grand-Desarrois, bien sûr, des primeurs.
14:20 Tounia Tangour, le reportage.
14:22 Abricots, concombres, melons ou encore pastèques,
14:26 les fruits et légumes de l'été n'ont pas la cote sur les marchés.
14:29 En cause, le mauvais temps des dernières semaines dans une bonne partie du territoire français.
14:34 Comme il a moins fait beau, on a moins consommé, c'est vrai.
14:37 Parce que les fruits, c'est un peu quand il fait chaud qu'on a envie.
14:40 Alors quand il fait froid, on en a moins envie.
14:44 Avec des étals qui peinent à se vider, les primeurs constatent la baisse significative de la consommation.
14:49 Et ce, malgré des prix nettement réduits.
14:51 Sur tout ce qui est melons, pastèques, les tomates, on a une baisse d'au moins 25% de la consommation.
14:57 Sur la pastèque, on est plutôt à 50% de baisse de consommation.
14:59 Oui, on a baissé nos prix pour essayer que les gens consomment, mais ça n'a pas vraiment d'effet.
15:06 Mais la situation ne devrait pas durer et pourrait même s'améliorer très prochainement pour les maraîchers.
15:12 Avec le retour des beaux jours prévus cette semaine,
15:14 les fruits et légumes feront sans aucun doute leur grand retour sur la table des Français.
15:18 Et puis mauvaise nouvelle pour les automobilistes, surtout en pleine vacances d'été,
15:24 puisque les prix des carburants repartent une nouvelle fois à la hausse en France.
15:27 Cela faisait plusieurs mois que les tarifs n'avaient pas été aussi élevés.
15:31 Et nous sommes allés à la rencontre de certains automobilistes en région parisienne.
15:34 Et vous allez l'entendre, ils sont forcément agacés face à cette nouvelle hausse des prix.
15:41 Oui, ça a augmenté vraiment trop.
15:44 Le baril a baissé et à la pente ça augmente tout le temps.
15:48 Financièrement, je ne calcule même pas le prix de l'essence parce que j'en mets tout le temps.
15:51 Soit les vacances ou pas, il y a un mois, il y a quatre mois, il y a six mois, c'est toujours pareil.
15:55 Trop cher. Pour travailler, c'est trop cher.
15:57 Je fais 50 000 kilomètres minimum à l'année.
16:00 Donc effectivement, c'est une charge qui est énorme pour l'entreprise.
16:04 On subit, comme à chaque fois, malheureusement.
16:08 Et enfin, c'est un triste constat.
16:11 Des centaines, voire des milliers d'édifices catholiques sont en voie de disparition sur notre territoire.
16:15 Certains sont très abîmés, d'autres complètement abandonnés.
16:19 Les maires de certaines agglomérations évoquent un manque de moyens.
16:22 Et pour Marc Hainaut, journaliste et auteur de "Qui en veut aux catholiques ?"
16:26 Eh bien pour lui, l'État n'assure pas sa mission.
16:28 L'Église catholique s'est fait confisquer ses lieux de culte il y a un siècle,
16:32 pour des bonnes ou des mauvaises raisons.
16:34 Je ne dis pas d'historien, mais globalement, on peut dire que le sujet est passé aujourd'hui.
16:38 Néanmoins, l'État s'est arrogé le droit de faire ce qu'il voulait des Églises
16:42 et force est de constater que des centaines, des milliers de ces édifices sont aujourd'hui menacés d'ruines
16:46 parce que l'État n'assure pas sa mission, sa mission qui est d'abord et premièrement
16:51 l'entretien du patrimoine, l'entretien de ce qui lui a été laissé
16:54 et ce qu'il se doit de faire fructifier en quelque sorte.
16:58 Allez, vous restez bien avec nous sur CNews.
17:01 Dans un instant, c'est votre journal des sports.
17:03 On va parler bien sûr de la Coupe du Monde féminine,
17:05 puisque l'équipe de France affronte ce mardi le Maroc,
17:08 bien sûr pour une place en quarts de finale de cette Coupe du Monde.
17:11 On parlera aussi Mercato, le Mercato qui réserve beaucoup de surprises.
17:15 Et on parlera enfin de tennis.
17:18 On voit tout ça dans un instant, juste après le générique, c'est votre journal des sports.
17:21 Et on démarre ce journal des sports avec la Coupe du Monde féminine de football.
17:28 Et ce mardi, je vous le disais, les Bleus affronteront donc le Maroc
17:30 pour une place en quarts de finale de cette Coupe du Monde.
17:33 Après leur victoire face au Brésil et le chaud offensif face au Panama,
17:36 les joueuses d'Hervé Renard sont bien sûr favorites de ce match.
17:39 Mais le sélectionneur se veut très prudent.
17:41 Attention au Lyon de l'Atlas qui reste elle aussi sur deux succès de rang.
17:45 On va l'écouter.
17:46 L'important c'est de respecter l'adversaire, de respecter un huitième de finale.
17:54 Quand on se qualifie pour un huitième de finale, c'est qu'on a beaucoup de qualité.
17:59 L'équipe du Maroc n'est pas là par hasard.
18:02 Donc à nous de bien nous préparer avec une seule idée en tête,
18:07 de se qualifier pour le prochain tour.
18:10 Les Bleus sont donc prévenus, ce sera un match difficile ce mardi face au Maroc.
18:15 Alors à quel système s'attendre ?
18:17 Les réponses sur place avec Ludovic Derouin pour Canal+.
18:21 Des Françaises qui se sont entraînées à huis clos.
18:25 Avec une Maëlle Lacrare qui s'est encore entraînée à l'écart du groupe.
18:29 Elle a effectué quelques tours de terrain mais elle n'a pas ensuite participé au reste de l'entraînement collectif.
18:35 Selon nos informations, elle tiendra sa place avec Wendy Renard en défense centrale.
18:40 À gauche de la défense, Sakina Karchaoui.
18:43 À droite, Ev Perissé.
18:44 Devant la défense, au milieu de terrain, Sandi Toletti et Grasse Gueyero.
18:48 Et puis sur l'aile droite, Ken Zadalis.
18:51 Sur l'aile gauche, Selma Bachat.
18:53 Et puis devant, les deux avancées entre Eugénie Le Sommer et Khadij Diatou.
18:58 Diany, le match, c'est à 13h, heure française, France-Maroc, pour une place en quart de finale.
19:04 On va continuer de parler de cette Coupe du Monde féminine de football.
19:08 Parce qu'en cas de succès, les Bleus défieront en quart de finale l'Australie.
19:12 Payote de cette compétition, les Australiennes ont battu les Danoises 2 buts à 0.
19:17 Grâce à Kathleen Ford et Hayley Russell.
19:20 Une rencontre marquée par le retour de la star australienne, Sam Kierre,
19:23 blessée qui n'avait pas encore joué dans ce mondial.
19:26 Qualification également pour les Anglaises, malmenées par les Nigeriennes
19:31 et réduites à 10 après un mauvais geste de Lauren James.
19:34 Les Anglaises s'en sont sorties au tir au but.
19:37 Dans ce match, elles affronteront la Colombie ou la Jamaïque samedi
19:40 pour une place dans le dernier carré de cette Coupe du Monde de foot.
19:43 On va parler foot toujours, mais du foot masculin.
19:47 Avec la reprise ce week-end, le PSG et Lyon ont annoncé 2 nouvelles recrues.
19:51 En attendant Ousmane Dembélé, le club de la capitale a officialisé la signature de Gonzalo Ramos.
19:57 L'international portugais arrive en provenance de Benfica sous forme d'un prêt avec option d'achat obligatoire.
20:03 Montant total 80 millions d'euros, du 9 également pour l'Olympique lyonnais.
20:07 Avec la signature de Maitland Nils, laissé libre par Arsenal,
20:12 l'ancienne pépite anglaise s'est engagée dans le Rhône pour 4 saisons.
20:16 Et puis un petit mot de tennis pour terminer ce journal des sports à Montréal
20:20 et la déception pour Grégoire Barère à l'Open du Canada.
20:23 Puisque le français, 58ème à la TP, a chuté en 2 manches face à l'italien Matteo Berrettini.
20:29 Défaite en 2 petits 7, 6-4, 6-3 face à l'ancien finaliste de Wimbledon, Berrettini,
20:34 qui affrontera au prochain match son compatriote et 8ème joueur mondial Yannick Sinner.
20:44 Allez, vous restez bien avec nous sur CNews.
20:46 On se retrouve bien sûr dans un instant pour un prochain journal.
20:49 Et nous reviendrons sur cette actualité.
20:51 Un homme de 55 ans est toujours en garde à vue en Moselle.
20:54 Il est accusé par sa femme de l'avoir séquestré pendant plus de 12 ans à leur domicile de Forbach.
20:59 Mais le procureur de la République appelle à la plus grande prudence
21:02 et souligne qu'aucun élément n'apparaît pour le moment avec évidence.
21:05 On en parle dans un instant dans notre prochain journal.
21:08 Je vous souhaite une très belle nuit et d'excellentes vacances d'été si vous avez la chance d'y être.
21:13 Retrouvez-nous sur notre site !
21:15 Retrouvez-nous sur le site.