Pierre-Louis, 18 ans, est passionné de beach art : du dessin sur la plage avec un râteau

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À 18 ans, Pierre-Louis, alias arteffetmer, est passionné de beach art : le dessin sur la plage avec un râteau. Il nous a présenté son travail minutieux et éphémère.

Transcript

00:00 Quand je dessine, j'ai vraiment cette sensation d'être dans ma bulle.

00:02 Et puis c'est surtout travailler dans un cadre pareil, au bord de la plage, c'est super.

00:05 Depuis tout petit, je prends des cours de dessin aussi.

00:08 Et en fait, ces techniques-là, je les ai reproduits sur le sable.

00:11 On commence vraiment marée descendante et après, si je le sens bien,

00:15 je peux continuer à faire évoluer la forme jusqu'à un moment où je n'en peux plus

00:18 et que la marée commence à monter.

00:19 Ça ne me rend pas plus triste que ça, que le dessin parte à la fin.

00:22 Je suis content parce que le lendemain, je peux revenir

00:24 et au même endroit, je peux faire de nouveau un dessin.

00:28 Je m'appelle Pierre-Luc Hullier, j'ai 18 ans et à 14 ans,

00:31 j'ai découvert une passion qui s'appelle le Beach Art,

00:33 chose que je pratique aujourd'hui.

00:34 Et en fait, le Beach Art, c'est dessiner sur la plage avec un râteau.

00:38 Je vais vous montrer tout ça.

00:39 Aujourd'hui, j'ai prévu de faire un mandala.

00:42 Alors là, ce que je vais venir faire, c'est que je vais venir planter le piquet.

00:47 J'ai commencé à dérouler ma corde.

00:49 Donc là, j'ai mis mon râteau à ma corde et je vais venir planter le piquet.

00:56 J'ai mis ma corde et j'ai un compas pour faire le premier cercle.

00:59 Ce que j'aime bien dire, c'est que le bout du manche, c'est crayon de bois

01:02 et là, on va dire que c'est pour la partie où on encre.

01:05 Quand je fais un dessin, ça peut me prendre de une heure à quatre heures.

01:09 Et en fait, là, ça dépend vraiment de la grandeur du dessin,

01:11 du détail que j'y mets aussi dedans.

01:13 Quand je commence mes dessins, la plupart du temps,

01:15 en termes de mandala, je ne sais pas du tout ce que je veux faire à l'avance.

01:18 Je commence par le centre et après, je vais être de plus en plus large.

01:21 Depuis tout petit, on va dire que je suis une personne assez solitaire.

01:25 Je ne sais pas si ça m'a vraiment devant.

01:27 Quand je dessine, j'ai vraiment cette sensation d'être dans ma bulle.

01:29 Toute la semaine, on accumule plein de choses et on va dire que c'est le petit moment de détente

01:33 où on ne se prend pas trop la tête et on profite.

01:35 C'est un peu méditatif, on va dire.

01:37 Là, du coup, j'ai le manche et j'ai les deux embouts.

01:43 Là, il y a le grand pour tout ce caratissage, coloriage, etc.

01:47 Et donc là, je vais changer et je vais mettre le petit.

01:52 C'est à 14 ans que j'ai découvert ça par un beach artist royonnais qui s'appelle J.B.Nart.

01:56 Et en fait, l'idée me plaisait beaucoup de refaire des dessins sur la plage.

02:01 Je dessinais déjà beaucoup sur papier.

02:03 Et donc, le lendemain, j'ai pris mon râteau, j'ai essayé.

02:06 On va dire que les techniques qu'on reproduit sur le sable, c'est un peu comme sur papier.

02:10 J'ai eu la chance de rencontrer d'autres, du coup, on dit beach artist.

02:14 Et grâce à eux, aussi, j'ai pu développer d'autres techniques, en parler avec eux.

02:18 Parce qu'on n'a pas tous la même manière de pratiquer, en fait.

02:20 Je vais allonger le trait comme ça.

02:26 Et ça va me permettre de pouvoir faire évoluer à la fin.

02:29 Quand je dis que le mandala, c'est une forme infinie, c'est que vraiment là,

02:34 si j'ai envie de continuer, je peux continuer, etc.

02:36 Faire de plus en plus de motifs et de plus en plus grands.

02:38 Je peux vraiment le faire jusqu'à la fin, juste avant que la marée passe.

02:42 Ça ne me rend pas plus triste que ça, que le dessin parte à la fin.

02:45 Sur le coup, on peut se dire que c'est frustrant et tout.

02:47 Mais en fait, il y a aussi le drone à la fin, où je peux prendre la photo.

02:51 Donc, ce n'est pas complètement éphémère.

02:53 C'est éphémère parce que ça part de la plage.

02:54 Mais par contre, c'est comme un peu un souvenir.

02:58 Le fait de ne pas être attaché à quelque chose de matériel,

03:01 ça ne me dérange pas plus que ça.

03:03 Après, c'est une habitude à prendre.

03:05 Je suis content parce que le lendemain, je peux revenir.

03:08 Et au même endroit, je peux faire de nouveau un dessin.

03:10 J'essaye quand même de dessiner régulièrement.

03:15 Si je peux, je dessine. Mais après, ce n'est pas tous les jours.

03:17 Je suis encore en formation.

03:19 J'ai une formation à distance.

03:22 Et ça me permet de pouvoir consacrer mon temps à réaliser mes dessins, ma passion.

03:28 Donc, j'ai monté mon entreprise.

03:29 Et j'aimerais pouvoir développer tout ça.

03:31 Ce que j'aimerais pouvoir proposer plus tard,

03:33 c'est faire de la reproduction de logos sur la plage.

03:36 Faire, par exemple, des demandes de mariage, s'il y a besoin.

03:39 Ou encore des dessins personnalisés pour des anniversaires, de l'événementiel.

03:44 Et aussi, à côté de tout ça, j'essaie de développer des tirages de mes photos sur la plage.

03:49 Mon but, ce serait de pouvoir en vivre.

03:51 [Musique]

03:56 [Générique de fin]

03:58 Merci.

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