Elisabeth Borne : Riposte victorieuse face aux curiosités sur « sa prétendue orientation sexuelle »
  • il y a 10 mois
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Elisabeth Borne remporte une victoire judiciaire contre les rumeurs sur sa vie privée

Elisabeth Borne, actuelle Première ministre, a obtenu une victoire importante devant le tribunal judiciaire de Nanterre. Alors que des rumeurs persistantes circulaient concernant sa prétendue orientation sexuelle, une biographie portant atteinte à sa vie privée a été retirée après une décision de justice rendue vendredi dernier.

Une atteinte au droit à la vie privée

Le tribunal a jugé que le passage en question de la biographie, intitulée "La Secrète" et écrite par la journaliste Bérengère Bonte, portait gravement atteinte au respect du droit à la vie privée de la Première ministre. Il souligne que son seul objectif était de susciter la curiosité du public au sujet de son orientation sexuelle présumée.

Le magazine Closer avait diffusé des extraits de ce livre qui a été publié le 4 mai aux éditions de l’Archipel.

Des dommages et intérêts accordés à Elisabeth Borne

En plus du retrait du passage litigieux, la justice a condamné le magazine Closer à verser symboliquement 1 euro de dommages et intérêts à Elisabeth Borne, ainsi que la somme de 2 000 euros destinée à couvrir ses frais de justice.

La Première ministre avait décidé de porter l'affaire devant les tribunaux afin de demander le retrait de plusieurs passages du livre qui portaient atteinte à sa vie privée. Face aux caméras de l'émission Quotidien, elle avait exprimé son ras-le-bol de ces ragots sur sa vie sentimentale.

La maison d'édition fait appel de la décision

Néanmoins, toutes les demandes de la Première ministre n'ont pas été satisfaites. Le tribunal a jugé qu'une suppression de certains autres passages, comme celui évoquant une supposée anorexie entre 2012 et 2015, serait une restriction disproportionnée à la liberté d'expression.

La maison d'édition a annoncé son intention de faire appel de cette décision, affirmant que cela faisait partie de la lutte pour la liberté d'enquêter, un droit essentiel des journalistes.
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