- 09/06/2023
Le député LFI des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard, était l’invité de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS.
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00:00 - Le maire député de la France Insoumise débouche du Rhône.
00:03 Un mot de cette information, Emmanuel Macron, qui se rend à Annecy auprès des victimes,
00:08 c'est le rôle du président de la République ?
00:10 - Je crois, oui, bien sûr, et c'est normal que les autorités,
00:13 celles et ceux qui représentent le peuple tout entier,
00:17 démontrent la compassion, l'émotion de la nation tout entière.
00:21 Donc oui, je pense que c'est son rôle de se rendre sur place.
00:24 Je veux dire, avant de répondre à vos questions, bien évidemment,
00:28 ma compassion, mon effroi, ma compassion avec les victimes,
00:34 mes pensées qui sont pour elles, ma compassion avec leur famille,
00:37 et puis mes remerciements aussi, et je pense les remerciements de la nation aussi, tout entière,
00:43 pour les agents municipaux dont vous venez de parler,
00:45 qui se sont interposés pour ce jeune homme qui est au péril de sa vie,
00:49 et manifestement s'est interposé aussi, pour les forces de l'ordre
00:51 qui sont intervenues sur place, pour les secours.
00:53 - Il faut rendre hommage aux policiers ce matin ?
00:54 - Bien sûr, il faut rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont agi dans cette situation,
00:59 et espérer, puisque ces personnes ciblées, en particulier ces enfants,
01:04 sont dans une situation d'urgence absolue, qu'elles s'en sortent tout simplement,
01:08 et le plus rapidement possible.
01:09 - La question que tout le monde se pose, c'est au-delà des questions
01:15 sur l'état de santé des victimes, évidemment, mais bon, ça on va attendre de nouvelles informations,
01:20 qui est la question numéro un, au-dessus de tout.
01:23 Mais ensuite, que faire pour éviter à l'avenir d'un tel drame ?
01:28 Cette question je vous la pose.
01:30 Vous êtes un responsable politique.
01:31 - Mais d'abord, pour pouvoir répondre à cette question,
01:33 il faudra avoir les conclusions d'une enquête qui commence à peine.
01:39 On ne connaît pas aujourd'hui les motivations, c'est le terme qu'on utilise,
01:43 même si bien évidemment aucune motivation n'est acceptable pour ce type d'acte,
01:48 on ne connaît pas les raisons, on ne connaît pas la raison pour laquelle cette personne a fait ça.
01:53 Et bien évidemment, quelle que soit cette raison, elle est inacceptable,
01:56 mais il est normal qu'il y ait une enquête et que cette enquête,
01:58 elle permette de déterminer tout ça.
02:00 De la même manière, on ne connaît pas encore, on a des bribes d'informations
02:04 sur le statut exact qu'avait cette personne.
02:07 Et je dis, il faut être extrêmement vigilant dans ce type de situation.
02:11 - Alors on a plus que des bribes d'informations.
02:13 On a plus que des bribes d'informations.
02:15 Il avait obtenu le statut de réfugié politique en Suède,
02:18 il voulait obtenir l'asile en France et dimanche dernier, la France lui avait dit non.
02:22 - Oui, et vous le savez qu'aujourd'hui, en tout cas dans notre règlement national et européen,
02:28 une personne qui a obtenu l'asile dans un autre pays de l'Union européenne
02:32 a la possibilité pour un nombre de jours limités de se rendre dans un autre pays de l'Union européenne.
02:39 - Mais moins de huit mois, parce qu'il est arrivé en octobre.
02:42 - Bien sûr, je crois que c'est trois mois si mes informations sont bonnes.
02:46 Ensuite, il a la possibilité, une personne qui est dans ce statut,
02:51 de pouvoir demander de s'installer durablement dans un autre pays
02:55 que dans le pays dans lequel il a obtenu sa demande d'asile.
02:59 Il peut faire une demande, manifestement, ce n'est pas cette demande qu'il avait fait,
03:02 il avait fait une demande d'un titre d'asile.
03:05 Bref, vous voyez bien qu'il y a des informations qui sont compliquées.
03:07 Et si je vous dis qu'il faut attendre les informations,
03:09 ce n'est pas parce qu'on ne peut pas discuter de cette question,
03:12 mais c'est parce que sinon on dit n'importe quoi.
03:14 Parce que, pardonnez-moi de vous le dire, mais hier,
03:16 il y a un certain nombre de personnes qui ont dit n'importe quoi,
03:18 qui ont commencé à parler d'islam alors qu'on apprend manifestement,
03:21 là aussi selon les premières informations,
03:23 que cette personne serait plutôt ce qu'on appelle un chrétien d'Orient,
03:27 qui aurait fui la Syrie.
03:30 - Il a dit il y a quelque temps, on ne sait pas ce qu'il a dit aux policiers ces dernières heures,
03:35 mais il a dit il y a quelque temps qu'il était chrétien de Syrie.
03:38 - Voilà, on verra si c'est vérifié tout ça,
03:40 mais il y a des gens hier à peine connaissions-nous ce drame,
03:45 qui commençaient à dire c'est une question liée à l'islam.
03:47 Finalement ce n'est pas le cas.
03:48 Après on nous a dit c'est une question liée au terrorisme.
03:50 On se rend compte que c'est possible,
03:52 mais c'est aussi possible qu'il y ait un autre mobile que celui-ci.
03:55 Vous voyez, il faut faire attention dans ce type de situation,
03:58 parce que sinon on se met à raconter n'importe quoi.
04:00 Et en plus d'être indécent, c'est ridicule et absurde.
04:03 - La droite propose que les demandes d'asile soient faites en dehors du territoire national.
04:08 Ça aurait permis que cet homme n'entre pas en France,
04:11 puisqu'on ne lui a pas accordé l'asile.
04:12 Est-ce que c'est une solution ?
04:14 - Non, ça n'aurait pas permis...
04:15 Non, ce que vous dites est...
04:16 Excusez-moi de vous le dire, mais encore une fois,
04:18 si les informations qui sont à notre connaissance sont exactes,
04:20 ce que vous dites est inexact,
04:21 puisqu'il avait obtenu sa demande d'asile en Suède,
04:24 donc il avait la possibilité pour un nombre de jours limité
04:27 de venir sur le territoire national.
04:29 - Moins que le temps qu'il est resté.
04:30 - D'accord, mais ce que je veux vous dire,
04:32 c'est qu'il aurait pu dans tous les cas venir sur le territoire national.
04:34 Moins longtemps sans doute, on verra dans quelle mesure.
04:37 Ensuite, il a fait cette demande d'asile.
04:39 Quand on fait cette demande d'asile, on reste sur le territoire national.
04:42 Elle a été rejetée, il y a des possibilités de recours.
04:44 Ecoutez, franchement, soyons sérieux,
04:46 ni les propositions qu'ont formulées le parti Les Républicains ces dernières semaines,
04:51 ni les propositions de l'extrême droite, par exemple,
04:54 en matière de réforme de notre droit d'asile,
04:56 n'auraient changé quoi que ce soit à cette situation.
04:58 - Est-ce qu'il faut revoir les règles de circulation des réfugiés à l'intérieur de l'espace Schengen ?
05:03 - On verra, il faut en discuter.
05:06 Mais ça veut dire quoi, les revoir ?
05:08 Ça veut dire sortir de l'espace Schengen, en vérité.
05:10 Vous voyez, c'est pour ça que je vous dis,
05:14 attention, il y a le temps de l'émotion, il y a le temps de la compassion,
05:18 il y a le temps de l'effroi et de la nécessaire solidarité avec les victimes.
05:23 Et puis après, il y a le temps des débats politiques.
05:26 Il faut faire en sorte de pouvoir le faire sur la base d'informations
05:29 qui sont des informations précises et exactes.
05:31 - Ce qu'on essaye et ce qu'on s'astreint à faire ici, dans les rédactions...
05:36 - Je ne doute pas que ce soit votre intention,
05:37 mais vous voyez bien qu'on apprend des informations par abri,
05:39 c'est normal puisque l'enquête commence juste.
05:42 - On ne connaît pas les motivations, on a beaucoup d'informations,
05:44 en revanche, sur le profil de l'individu.
05:46 Un homme s'est interposé, il s'appelle Henri, il a 24 ans,
05:51 il sera d'ailleurs chez Pascal Praud à 10h ce matin,
05:55 il a choisi CNews pour parler.
05:58 Il fait un tour de France des cathédrales, on voit son visage à l'écran.
06:02 Il écrit qu'il va bien, il demande de prier pour les victimes.
06:05 C'est un héros pour vous ?
06:06 - Clairement, on l'a vu, je pense qu'il y a un certain nombre de personnes
06:10 qui ont vu cette vidéo, il s'est interposé, il a fait preuve de beaucoup de courage.
06:14 Il l'a fait au péril de sa vie, comme je le disais tout à l'heure.
06:18 Donc oui, il fait partie de ces héros qui font preuve
06:23 dans ce type de situation d'un courage extraordinaire, je pense qu'il faut le féliciter.
06:27 - Ce drame intervient, et on ne peut pas l'oublier, vous êtes un homme politique,
06:32 vous connaissez parfaitement la politique, vous êtes un proche de Jean-Luc Mélenchon
06:35 qui connaît parfaitement les règles.
06:37 Ce drame intervient en pleine préparation du projet de loi immigration.
06:40 Qu'est-ce que vous attendez de ce texte ?
06:42 - Le projet de loi immigration ?
06:44 - Oui, du gouvernement.
06:46 - J'attends qu'on pose la question de comment on accueille dignement
06:50 les personnes qui arrivent sur le territoire national.
06:53 J'attends qu'on pose la question de comment on fait en sorte
06:56 que des personnes qui quittent aujourd'hui leur pays
06:59 ne soient pas obligées de le quitter.
07:01 Et donc on pose la question de l'immigration de manière globale
07:04 à l'échelle internationale, qu'on pose la question des causes
07:07 qui génèrent des départs, qu'on réfléchisse aux solutions
07:10 pour faire en sorte que les personnes qui quittent leur pays
07:12 n'aient pas besoin de le faire.
07:14 Voilà ce que j'attends, plutôt qu'on se livre à une surenchère
07:17 avec des fantasmes sur une subversion migratoire
07:22 à laquelle la France n'est pas confrontée.
07:24 Quand on a 10% d'immigrés dans la population étrangère en France,
07:28 c'est inférieur à la moyenne de ce qu'on observe
07:31 par exemple au sein de l'Union européenne.
07:33 - La proportion monte d'année en année.
07:35 - D'accord, mais c'est inférieur à ce qu'on observe dans d'autres pays.
07:39 Et donc parler de subversion migratoire me paraît totalement absurde
07:44 et totalement faux.
07:45 - D'après un sondage BVA pour la Fondation Jean Jaurès,
07:47 69% des Français, parmi lesquels des électeurs de gauche,
07:52 estiment qu'il y a trop d'immigrés en France.
07:54 Si je vous suis, vous n'en faites pas partie.
07:56 - Mais le problème, c'est que d'abord, quand vous interrogez les Français,
08:00 il y a d'autres sondages qui ont été faits,
08:01 ils ont une vision qui est parfois une vision assez inexacte
08:04 sur le nombre d'immigrés qu'il y a en France.
08:06 Il y a un sondage qui a été fait il y a quelques semaines
08:08 où on posait la question aux gens de savoir,
08:10 de leur point de vue, combien il y avait d'immigrés
08:12 dans la population française.
08:13 Certains donnaient des chiffres de 30, 40%,
08:15 alors que vous l'avez dit vous-même, ce chiffre est de 10%.
08:17 Donc, ce n'est pas que j'en fasse ou que je n'en fasse pas partie,
08:19 c'est qu'il faut partir d'un constat qui est un constat exact et lucide.
08:22 Je crains qu'un certain nombre de personnes répondent à cette question
08:24 en ayant une vision assez déformée de la réalité.
08:27 Moi, j'appelle à ce qu'on puisse avoir sur ce sujet
08:29 des débats qui sont des débats sereins
08:31 et des débats qui sont à distance de ce qui me paraît parfois
08:33 des informations inexactes.
08:35 - Quand Édouard Philippe a été interrogé dans l'Express,
08:38 vous avez peut-être lu son interview, j'imagine,
08:40 l'ancien Premier ministre, il parle de non-dit
08:43 vis-à-vis de l'immigration.
08:45 Et le premier non-dit qu'il évoque, il fait allusion aux Français
08:50 qui disent "il y a trop d'immigrés en France"
08:52 et c'est leur sentiment, c'est ce qu'ils pensent,
08:55 et ils ont le droit de le penser.
08:59 Et il dit en réalité, ces Français parlent d'individus
09:06 qui sont arrivés depuis plusieurs années en France
09:08 et qui ne sont pas des étrangers, mais des Français.
09:12 Qu'est-ce que ça vous inspire comme commentaire ?
09:15 Est-ce que ça veut dire que certains étrangers sont arrivés en France
09:19 et ensuite, et leurs descendantes, ne se sont pas assez bien intégrés ?
09:22 - Non, je ne crois pas.
09:24 Et vous le savez, en France, par exemple,
09:26 on est un pays où il y a plein de mariages mixtes,
09:29 où il y a des gens, quelle que soit leur origine,
09:32 ou l'origine de leur famille, ou de leur descendance,
09:36 qui se sont totalement intégrés dans la communauté française,
09:40 qui sont d'ailleurs souvent les personnes les plus attachées à la République.
09:43 Donc je pense qu'il ne faut pas, comme ça, tout mélanger.
09:46 Et par ailleurs, j'ai lu cette interview d'Edouard Philippe.
09:50 - Il parle de l'immigration du fait accompli.
09:52 - Oui, mais attendez, il dit aussi des choses qui sont quand même des choses,
09:55 excusez-moi de vous le dire.
09:56 - Est-ce que vous n'avez pas une vision naïve des choses ?
09:58 - Je vais vous dire, parce qu'il faut parler sérieusement,
10:00 il ne faut pas dire n'importe quoi.
10:02 Quand M. Edouard Philippe dit, par exemple, dans cette interview,
10:05 "je veux dénoncer l'accord entre la France et l'Algérie",
10:08 vous savez ce qui se passe si on dénonce l'accord entre la France et l'Algérie ?
10:11 Est-ce que vous savez ce qui se passe ?
10:12 - Expliquez-nous.
10:13 - On revient à... Non, ce n'est pas mon point de vue, c'est le droit.
10:17 Si on dénonce cet accord, on revient aux accords préalables.
10:20 Les accords préalables, c'est les accords déviants.
10:22 Les accords déviants disent qu'une personne qui a une carte d'identité algérienne
10:25 peut circuler librement sur le territoire français.
10:27 C'est ça ce que veut Edouard Philippe ?
10:29 Donc vous voyez bien que c'est ridicule, c'est de la démagogie, c'est de la communication.
10:32 Il ne faut pas raconter n'importe quoi sur ce sujet.
10:35 Vous voyez, parce qu'il ne faut pas agiter comme ça les peurs des gens
10:38 pour des petites motivations électorales, parce que ça c'est absurde de le faire.
10:41 - Il peut y avoir une volonté politique de dire que l'Algérie sera traitée désormais
10:46 comme un pays normal et non revient aux accords déviants.
10:49 La France est maître de son destin.
10:51 - Oui d'accord, mais d'un point de vue du droit, d'un point de vue juridique,
10:53 c'est ça qui se produit si on dénonce ces accords.
10:56 Donc ce que je veux vous dire, c'est qu'on peut discuter de tous les sujets en France,
11:00 bien évidemment, aucun sujet n'est tabou, mais il faut pouvoir en discuter avec sérieux,
11:04 il ne faut pas en discuter avec démagogie comme on le fait en permanence.
11:07 - Pourquoi à votre avis ce sujet est si, j'aime pas ce mot,
11:12 ce mot de journaliste politique, mais est si clivant ?
11:16 - Mais parce que certains...
11:18 - Pourquoi est-ce qu'on n'arrive pas à en parler sereinement en France ?
11:20 - Mais parce que certains essayent d'en faire leur petite capitalisation politique.
11:25 Voilà pourquoi on en fait sérieux.
11:27 Et parce qu'une partie de la classe politique française
11:30 qui initialement était capable de discuter de ce sujet sérieux,
11:33 se fait absorber petit à petit par des idées complètement absurdes
11:36 portées notamment par la Rassemblement National en France.
11:38 Je vous donne un exemple, quand vous commencez à avoir le parti Les Républicains
11:41 ou même des personnes au sein de la minorité présidentielle
11:44 qui commencent à se poser la question de la remise en cause de l'aide médicale d'État,
11:47 est-ce que les gens qui nous écoutent peuvent comprendre
11:49 que si une personne sur le territoire national, qu'elle ait des papiers ou pas,
11:53 est porteur d'un virus, d'une maladie qui peut se transmettre à d'autres personnes,
11:57 on a tout intérêt pour tout le monde, pour eux,
12:00 mais comme pour l'ensemble de la population française, à les soigner.
12:03 Parce que sinon on favorise la progression de cette maladie.
12:06 Je vous donne un exemple.
12:07 Donc vous voyez le type de proposition démagogique et absurde
12:10 qui cherche à hystériser ce débat
12:12 plutôt que d'avoir un débat sérieux, raisonnable sur ce sujet.
12:16 - Quand Michel Barnier, qui n'est pas un démagogue,
12:19 à un extrême quelconque, dit qu'il faut un moratoire, il le disait…
12:24 - Vous savez on peut être démagogue sans être extrême.
12:27 - On peut être démagogue sans être extrême, si vous le dites.
12:30 Il proposait un moratoire sur l'immigration.
12:33 Ça veut bien dire qu'il faut, peut-être certains le disent,
12:36 en tout cas reprendre notre souffle.
12:38 - Mais qu'est-ce que ça veut dire un moratoire sur l'immigration ?
12:40 - Ça veut dire stopper, ça veut dire suspendre.
12:42 - Zéro alors ?
12:43 - Ça veut dire arriver au minimum.
12:45 - Non, un moratoire ça veut dire qu'il n'y a plus une seule personne
12:47 qui rentre sur le territoire national, quelles que soient les circonstances.
12:50 - Un minimum.
12:51 - D'accord, mais je ne sais pas ce que ça veut dire un minimum.
12:53 Ça veut dire qu'on ne répond plus aux demandes d'asile par exemple.
12:57 Donc en violation de toutes les conventions internationales
12:59 que la France a signées.
13:00 C'est ça que ça veut dire un moratoire ?
13:02 Ça veut dire qu'une personne qui vient pour travailler,
13:06 c'est pas possible non plus.
13:08 Qu'est-ce que ça veut dire ?
13:09 Précisément, vous me disiez "c'est pas un démagogue".
13:14 Ben si, c'est démagogique en fait, parce que c'est un effet d'annonce,
13:17 une proposition de cette nature.
13:18 Ensuite, il faut regarder quelle est sa réalisation concrète.
13:21 Et vous voyez bien que sa réalisation concrète,
13:23 elle est totalement impossible en l'occurrence.
13:25 - Merci beaucoup Manuel Bompard, député de la France Insoumise,
13:28 des Bouches-du-Rhône.
13:30 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale CNews,
13:33 d'avoir répondu aux questions de CNews.
13:36 Merci à vous, bonne journée.
13:37 - Merci.
13:38 [Musique]
13:41 [SILENCE]
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