- 27/05/2023
LOUP : IL EST DE RETOUR EN BRETAGNE
Un siècle d’absence et le voilà de retour. La présence du loup est désormais officielle en Bretagne. Une réapparition qui n’est pas sans causer quelques problèmes comme nous le montrera la chaîne TVR dès le début de ce journal.
HARES YOUSSEF : LA FONDATION GAIIA ET LA COP 28 À DUBAÏ
TOURISME : OÙ SONT LES SAISONNIERS ?
Eux se font beaucoup plus rares. Les saisonniers manquent encore à l’appel à quelques semaines de l’été. Dans la baie de Somme, les restaurateurs multiplient les astuces pour séduire les candidats. Les détails à suivre avec WeoTV.
GRAND ÂGE : À L’ASSAUT DE LA DAME DE FER
Et puis il sera aussi question de courage et de sport dans ce journal. Avec, vous le verrez, le défi relevé haut la main par des résidentes d’un EHPAD. Elles ont grimpé à pied le premier étage de la tour Eiffel. Un exploit suivi par la rédaction de Canal32
BOXE : JEUNE ET AMBITIEUX
Jeune et ambitieux, en fin de journal la rédaction de 8Mont-Blanc nous dressera le portait de Naim Bellahcene, un boxeur de 24 ans qui rêve de championnat du monde.
Un siècle d’absence et le voilà de retour. La présence du loup est désormais officielle en Bretagne. Une réapparition qui n’est pas sans causer quelques problèmes comme nous le montrera la chaîne TVR dès le début de ce journal.
HARES YOUSSEF : LA FONDATION GAIIA ET LA COP 28 À DUBAÏ
TOURISME : OÙ SONT LES SAISONNIERS ?
Eux se font beaucoup plus rares. Les saisonniers manquent encore à l’appel à quelques semaines de l’été. Dans la baie de Somme, les restaurateurs multiplient les astuces pour séduire les candidats. Les détails à suivre avec WeoTV.
GRAND ÂGE : À L’ASSAUT DE LA DAME DE FER
Et puis il sera aussi question de courage et de sport dans ce journal. Avec, vous le verrez, le défi relevé haut la main par des résidentes d’un EHPAD. Elles ont grimpé à pied le premier étage de la tour Eiffel. Un exploit suivi par la rédaction de Canal32
BOXE : JEUNE ET AMBITIEUX
Jeune et ambitieux, en fin de journal la rédaction de 8Mont-Blanc nous dressera le portait de Naim Bellahcene, un boxeur de 24 ans qui rêve de championnat du monde.
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00:00 (Générique)
00:28 -Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:31 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:33 Un siècle d'absence et le voilà de retour.
00:37 La présence du loup est désormais officielle en Bretagne.
00:40 Une réapparition qui n'est pas sans causer quelques problèmes,
00:44 comme vous l'expliquera TVR dès le début de ce journal à l'arène.
00:48 Eux se font rares, les saisonniers manquent à l'appel à quelques semaines de l'été.
00:53 Dans la baie de Somme, les restaurateurs multiplient les astuces
00:56 pour séduire des candidats.
00:58 Les détails à suivre avec WeHoTV, la chaîne de la Voix du Nord.
01:01 Et puis il sera aussi question de courage et de sport dans ce journal.
01:05 Avec, vous le verrez, le défi relevé haut la main par des résidentes d'un Ehpad,
01:09 grimper à pied le premier étage de la Tour Eiffel.
01:13 Un exploit suivi par la rédaction de Canal 32 dans l'autre.
01:16 Et puis jeune et ambitieux, en fin de journal, la rédaction de 8 Monts Blancs
01:20 nous dressera le portrait de Naïm Mélassène,
01:22 un boxeur de 24 ans qui rêve de championnat du monde.
01:27 Voilà, il n'y a plus de doute, le loup est de retour, en Bretagne en tout cas.
01:31 Cela faisait près d'un siècle que l'animal n'avait pas été aperçu dans la région.
01:35 Et comme partout ailleurs, la présence du loup n'est pas sans causer des débats sur place.
01:40 Entre attaques de troupeaux et défense de l'espèce,
01:43 le point avec ce sujet de Frédéric Lorenzo pour la chaîne TVR.
01:47 Arrête, regardez.
01:48 Le loup est de retour en Bretagne après un siècle d'absence,
01:52 c'est une certitude depuis l'enregistrement de cette image.
01:55 Le 4 mai 2022 à Béreyn, dans les Monts d'Arrée.
01:58 Le loup laisse aussi d'autres traces.
02:01 Cet éleveur estime avoir perdu plusieurs dizaines de brebis à cause du loup.
02:06 Moi, j'ai eu déjà cinq attaques depuis le 15 décembre 2022
02:12 qui se sont soldées par plus de 25 animaux tués.
02:15 Je sais que ce sont des attaques de loups pour plusieurs raisons.
02:18 La première raison, c'est sur la façon dont l'animal a été consommé.
02:23 Et ensuite, j'ai fait faire des analyses génétiques.
02:27 En effet, à chaque attaque supposée de loup,
02:30 les agents de l'Office français de la biodiversité enquêtent
02:33 pour indemniser ou non l'éleveur.
02:35 Mais les analyses génétiques ne sont pas systématiquement réalisées.
02:39 Clairement, aujourd'hui, l'analyse génétique permet d'attester avec assurance
02:44 que la prédation est bien liée à un loup ou pas.
02:47 Donc, il faut savoir que, par exemple, sur les quatre attaques que j'ai eues,
02:49 il n'y a qu'une seule attaque qui a été attestée loup.
02:52 Là où il y avait les autres attaques, c'était aussi du loup.
02:56 Pour être indemnisé, l'éleveur doit aussi montrer qu'il protège son troupeau,
02:59 notamment avec les chiens.
03:01 Pour cet élu très impliqué dans le dossier loup,
03:03 ces chiens sont inadaptés en Finistère.
03:06 Ces chains de protection, ils peuvent s'en prendre également aux humains.
03:09 Quand c'est sur un chemin de randonnée à 2000 mètres d'altitude,
03:12 parfois les maires ferment le chemin de randonnée.
03:14 Mais nous, en Bretagne, si c'est une ferme qui est à 150 mètres du bourg de la commune,
03:19 on ferme quoi ?
03:20 Ce que je souhaiterais, c'est que ce temps qui nous est imparti avant que la catastrophe arrive,
03:25 c'est qu'il soit mis en place une étude d'impact.
03:30 L'arrêté du 19 juillet 2019 fixe une indemnisation entre 58 et 720 euros par brebis,
03:37 selon la qualité de la bête.
03:40 Envisager le pire pour éviter un maximum de dégâts.
03:43 Direction la Gironde, dans ce journal,
03:44 où des brigades de pompiers s'entraînent déjà à lutter contre les feux de forêt.
03:50 Les incendies de l'été dernier sont encore gravés dans les mémoires,
03:53 alors mieux vaut être prêt pour les chaleurs et la saison estivale qui arrive.
03:58 Une mise en situation suivie par Yvan Branchy pour TV7,
04:01 la chaîne de groupe Sud-Ouest sur place.
04:04 Après plusieurs mois à l'arrêt, il faut retrouver les automatismes.
04:07 Cet exercice grandeur nature intervient lorsque le risque sur le massif est modéré
04:16 et c'est une nouveauté pour les soldats du feu.
04:18 C'est un groupe d'intervention feu de forêt qui est constitué de quatre camions
04:22 et d'un véhicule léger hors route.
04:26 On pratique nos techniques opérationnelles et on maintient nos compétences.
04:31 Une mise en situation sur le lac de Blagon,
04:34 environnement idéal pour perfectionner les techniques de lutte face aux flammes,
04:38 en prévision d'une nouvelle saison à haut risque.
04:41 Projeter des éléments humains et matériels au cœur du massif,
04:45 aussi dans une démarche dissuasive, aussi dans une démarche préventive
04:51 à l'égard des promeneurs, à l'égard de la population.
04:54 L'idée étant de montrer que les sapeurs-complis,
04:56 au même titre que les forces de l'ordre, les sylviculteurs,
04:59 sont présents dans le massif pour assurer sa surveillance.
05:03 Une surveillance menée également à plus de 40 mètres de haut.
05:07 21 tours de guets comme celle-ci sont réparties sur le territoire girondin.
05:11 Un panorama à 360 degrés sur le massif
05:14 qui permet d'indiquer rapidement au groupe d'intervention un départ de fumée.
05:17 Traditionnellement, on est sur un ordre de grandeur d'une dizaine de minutes,
05:21 ce qui est relativement court,
05:22 entre le moment où le guetteur détecte la fumée
05:26 et le moment où les premiers camions arrivent.
05:29 Ce délai va être raccourci, notamment par le concours des GIF.
05:36 Un délai réduit davantage avec l'installation prochaine de 8 caméras,
05:40 ce qui permettra de surveiller 24h/24 et 7j/7 le massif
05:45 et de réintégrer les 25 guetteurs dans les centres de secours.
05:50 Voilà, il n'y a pas que les pompiers qui préparent la haute saison,
05:53 les restaurateurs aussi.
05:55 Et vous le savez déjà, ils sont nombreux à rencontrer des difficultés de recrutement.
05:59 Les saisonniers se font rares partout en France,
06:02 et notamment en Baie de Somme,
06:03 où les professionnels redoublent d'astuces pour attirer les candidats.
06:07 Reportage de Jérôme Aubron pour Oéo TV, la chaîne de la Voix du Nord et du Courrier Picard.
06:12 Dernier préparatif avant le coup de feu de midi.
06:16 Pas de stress dans ce restaurant de la Côte Picarde.
06:19 Une quinzaine de salariés assurent le service.
06:21 C'est suffisant, du moins hors saison.
06:24 Là pour bien pouvoir renforcer les effectifs,
06:26 il faudrait qu'il y ait encore trois serveurs.
06:29 Et il me manquerait encore, on va dire, un cuisinier, voire un plongeur.
06:34 La chasse aux saisonniers commence apportant avec elle son lot de difficultés.
06:38 Trouver de la main d'œuvre en restauration n'est pas chose facile,
06:41 alors cette année, Jean-Philippe redouble d'astuces.
06:44 Ici, ce sera le studio pour les saisonniers, donc capacité une à deux personnes.
06:50 Un logement que le restaurateur aménage dans l'espoir de séduire plus facilement de potentiels salariés.
06:56 Ça vaut la peine ?
06:57 Je pense.
07:00 Au moins ils sont sur place, moins de fatigue, pas de tracas,
07:03 en sachant qu'est-ce qu'ils vont partir, est-ce qu'ils vont revenir.
07:05 Il y a ça aussi.
07:06 Car en baie de somme, le manque de logement et leurs prix ont de quoi refroidir les saisonniers.
07:11 Alors pas le choix, les professionnels de l'hôtellerie-restauration s'adaptent.
07:15 Tout va bien ?
07:16 Oui.
07:16 Ça donne quoi aujourd'hui ?
07:17 Ici, les frais de déplacement des salariés les plus éloignés
07:21 sont pris en charge à hauteur de 200 euros par mois.
07:24 Quasiment tous mes salariés ont à peu près un trajet d'une cinquantaine de kilomètres par jour.
07:30 Ce qui veut dire que ça a grévé automatiquement leur salaire.
07:33 Il y a deux avantages, en fait, c'est que c'est défiscalisé,
07:35 ce qui veut dire que le salarié c'est tout bénéfice pour lui.
07:38 Et pour ma part, c'est pas chargé.
07:40 Donc techniquement, on s'y retrouve mutuellement.
07:42 Au Crotoy, avant la crise de la Covid,
07:44 l'allocation d'un appartement s'élevait en moyenne à 500 euros la semaine.
07:48 Cette année encore, soumise à un contexte d'inflation,
07:51 la saison estivale s'annonce bel et bien tendue.
07:55 Nicolas Meier-Rossignol était l'invité jeudi matin de l'émission
07:59 "Face au territoire" sur TV5Monde.
08:01 Le maire de Rouen et premier secrétaire délégué du Parti socialiste
08:05 est notamment revenu sur la place de son parti dans le paysage politique français.
08:10 Regardez cet extrait.
08:12 On a besoin que le Parti socialiste se remette au travail.
08:16 Il y a une forme de paradoxe, c'est-à-dire qu'effectivement,
08:19 le Parti socialiste peut être vu en très grande difficulté,
08:22 comme vous l'avez décrit.
08:23 Et en même temps, c'est vraiment ce que je vois sur le terrain.
08:26 Beaucoup de Français, des Français ne se satisfont pas du paysage politique actuel.
08:31 Est-ce que vous avez beaucoup de gens qui ont le cœur à gauche,
08:32 qui ont pu voter M. Mélenchon, Mme Hidalgo,
08:35 qui ont pu voter Emmanuel Macron aussi,
08:38 sauf qu'Emmanuel Macron, il ne sera plus candidat.
08:39 Et qui aujourd'hui attendent une parole de gauche.
08:41 Et qui d'autre que les socialistes pour porter cette parole de gauche crédible qui rassemble.
08:47 Moi, je pense qu'on a besoin d'une équipe.
08:49 Vous avez parlé de tensions, etc.
08:50 Mais franchement, Rocarme et Terence, ils ne passaient pas leurs vacances ensemble.
08:54 Jospin Fabius, puisqu'on a cité M. Fabius,
08:56 ils ne passaient pas leurs vacances ensemble.
08:58 Aubry Royal non plus.
08:59 Et pourtant, à cette époque, le Parti socialiste a gagné des élections, a changé la vie.
09:03 Donc, je crois qu'en réalité, il y a un débat qui est sain sur l'avenir de la gauche.
09:07 Et moi, je ne veux rien faire avec d'autre.
09:08 – Face au territoire avec Nicolas Maillol-Rossignol,
09:11 et à voir ou à revoir sur le site internet de TV5MONDE
09:15 et des partenaires de l'émission,
09:16 Ouest France, Nice matin, France Antilles, 20 minutes,
09:19 La Montagne et le magazine Le Point.
09:22 Le Point, justement, qui sort cette semaine une édition spéciale
09:25 consacrée à la ville de Bordeaux.
09:27 Les hebdomadaires vous dévoilent notamment les bons plans gastronomiques
09:31 pour profiter de la douceur bordelaise.
09:33 Le marché immobilier est également évoqué dans cette édition spéciale du Point
09:37 à retrouver chez vos marchands de journaux.
09:41 L'actualité des médias, c'est aussi la présence en kiosque
09:43 du deuxième numéro de Géostratégie magazine,
09:46 dont vous voyez la une à l'écran actuellement.
09:48 Tom Benoît, le directeur de la rédaction du magazine, s'est entretenu.
09:51 Il y a quelques jours avec Arès Youssef,
09:54 l'ancien conseiller du président ukrainien Viktor Lutschenko
09:58 et créateur de la fondation Gaïa.
10:00 L'occasion notamment de l'interroger sur la tenue en novembre prochain
10:04 de la COP 28 à Dubaï.
10:06 Un choix étonnant au regard des enjeux environnementaux.
10:09 Écoutez sa réponse lors d'un entretien enregistré à Genève
10:12 au Palais des Nations Unies.
10:14 Dubaï est le symbole de l'énergie pétrolière.
10:17 Il semblerait plutôt que les politiques soient axées aujourd'hui
10:20 sur les énergies renouvelables.
10:21 Est-ce qu'il faut lire ici en symbole le fait que la COP 28,
10:25 qui porte principalement sur le changement climatique,
10:28 ait lieu à Dubaï à la fin de l'année ?
10:30 Oui, la COP a le potentiel d'être l'organe le plus influent de notre planète,
10:37 plus influent que le G20 et plus influent que le G7.
10:42 Année après année, son influence s'est accrue et naturellement,
10:46 plus les questions de la santé de notre planète,
10:48 de la santé de notre écosystème, est posée de manière forte,
10:52 plus il est difficile pour l'État d'y répondre.
10:55 Il me semble que le fait de repousser la COP vers des régions
11:02 où le problème environnemental n'est pas le plus urgent,
11:05 parce qu'il y a des problèmes plus pressants dans cette région
11:08 qui doivent être traités en priorité par rapport à l'environnement,
11:12 est une démarche visant à réduire la pression sur les principaux États du monde
11:16 qui, eux, doivent répondre d'une imminente catastrophe mondiale.
11:20 Et de l'avenir de la planète, il en était également question à Monaco
11:25 lors du sommet international MUSE consacré aux métaverses.
11:30 Durant trois jours, les principaux acteurs de cette industrie florissante
11:33 se sont donnés rendez-vous dans la principauté.
11:36 L'occasion de découvrir certaines des nouvelles technologies
11:38 qui façonneront nos vies futures.
11:41 Propos recueillis par Théo Pitou et Stéphane Attia sur place.
11:44 On a vu arriver à Monaco les acteurs majeurs de l'avenir de votre vie quotidienne.
11:52 Je suis très ému parce qu'il y a des grandes, grandes sociétés
11:55 qui ont profité et utilisé leur présence ici pour faire des annonces
12:00 qui ont un impact sur la vie quotidienne de tout le monde.
12:05 Et à ce propos, s'il y a bien une problématique qui impacte notre quotidien,
12:09 c'est celle de la production énergétique.
12:11 Passer d'un modèle fossile à un modèle vertueux,
12:13 c'est évidemment la promesse des énergies renouvelables.
12:17 Dans la Sarthe, vous allez le voir, la filière éolienne
12:19 est porteuse de débouchés professionnels.
12:22 Mais encore, faut-il la faire connaître aux plus jeunes.
12:25 C'est l'objectif justement de la Fédération France Énergie
12:28 qui organise des visites au plus près des parcs éoliens.
12:31 Un reportage de Laure Girard pour LMTV Sarthe.
12:35 Les regards sont souvent en l'air.
12:37 Et pour cause, ce groupe d'élèves du lycée Sud du Mans s'est déplacé
12:41 entre Toigny et Courguin pour découvrir ce qu'est une éolienne.
12:45 Pendant deux heures, toutes les questions sont évoquées sans tabou.
12:48 - Vous savez à combien de mètres on doit être des habitations ?
12:51 - Depuis qu'ils ont été créés.
12:52 - C'est combien de mètres ?
12:54 - C'est 500 mètres.
12:55 Parmi ce groupe, une quinzaine d'éco-délégués,
12:57 sensibles aux questions environnementales.
12:59 - On comprend comment ça marche et on va pouvoir expliquer aussi aux autres après.
13:03 C'est ça qui est intéressant.
13:04 Les trois machines du parc Nord Sarthe 2 alimentent annuellement 6500 foyers.
13:10 Leur mât culmine à 110 mètres de haut, 170 mètres avec les pales.
13:15 Et cette mécanique doit être entretenue et régulièrement surveillée.
13:19 C'est là qu'intervient l'ingénieur exploitation, qui parle aujourd'hui de son métier.
13:24 - Mon travail au quotidien, c'est vérifier le bon fonctionnement des éoliennes,
13:29 piloter les choses à prévoir sur chaque parc éolien.
13:33 Des métiers qui se développent en même temps que le parc éolien français et ligérien.
13:37 La région Pays de la Loire est particulièrement avancée dans le domaine.
13:40 - On est la seconde région en termes d'emplois dans l'éolien.
13:45 On est à peut-être 2600 emplois dans la filière éolienne.
13:49 Qu'ils s'orientent vers des filières générales ou technologiques,
13:53 ces jeunes ont pu découvrir des dizaines de métiers portés par ces éoliennes.
13:59 - Voilà, et de l'éolienne au moulin avant dans ce journal, direction le Tarn,
14:03 on va découvrir ces très belles images de l'un des derniers moulins en fonctionnement d'Occitanie.
14:08 Restauré il y a une trentaine d'années, celui-ci tourne comme au XVIIe siècle
14:13 et permet toujours la fabrication de farine.
14:16 Explication à images récoltées par Manon Hossy de la dépêche du Midi, notre partenaire sur place.
14:21 - Je suis très contente de travailler ici. C'est vrai qu'on ne s'en lasse pas.
14:23 Tous les jours, de monter au moulin et le mettre en route quand on peut,
14:27 et de produire de la farine, c'est très satisfaisant.
14:30 En premier, je vais vérifier la météo et en fonction de la météo, justement,
14:33 je vais pouvoir adapter les voilures à l'extérieur.
14:38 Je vais savoir effectivement si je vais toutes les installer en fonction de la puissance du vent.
14:44 Je saurai si le moulin va tourner au cours de la journée.
14:48 - Allez, sans transition, que diriez-vous de grimper 327 marches ?
14:52 Un défi pour le moins sportif que vient de relever 6 résidentes d'un Ehpad troyen.
14:57 Âgées de 84 à 99 ans, ces seniors ont monté à pied jusqu'au premier étage de la Tour Eiffel.
15:04 Un pari relevé en lettres capitales suivies par la rédaction de Canal 32 dans l'Aude. Regardez.
15:11 - Avant de commencer l'ascension, l'heure est à l'échauffement pour ces 6 résidentes d'Ehpad.
15:16 D'ici quelques minutes, elles graviront 327 marches pour atteindre le premier étage de la Tour Eiffel.
15:23 - C'est impressionnant, mais bon... Je l'ai fait il y a peut-être 40 ans, mais je ne me souviens plus bien.
15:29 - Vous les sentez comment, ce matin ?
15:31 - Alors, toujours un petit peu de stress. Content d'être ici pour tout le monde.
15:36 Et puis impatient de pouvoir monter les 1res marches.
15:38 11h15, début de l'ascension. Les seniors âgés de 84 à 99 ans avancent chacune à leur rythme.
15:47 - Comment vous vous sentez ? - Bien.
15:49 - Ça se passe bien pour l'instant ? - En rouge.
15:51 Dans le groupe de tête, Rose, Jeanne et Monique.
15:55 - On arrive doucement au bout, mais on y arrive, hein, je crois. Je crois qu'on est à la fin, là, presque.
15:59 - On reprend notre tension ? - On ne se pousse plus que les cécaliers, là.
16:02 Rose, 84 ans, est la 1re à atteindre le sommet en 30 minutes seulement.
16:07 - J'aurais jamais cru faire ça un jour. Un bon âge, je suis ravie.
16:11 Geneviève, 99 ans, la doyenne du groupe, arrive en dernier après 40 minutes d'ascension.
16:19 - Allez !
16:21 - 40 minutes pour monter ces 327 marches, sachant qu'elle a loupé en plus un mois et demi d'entraînement.
16:30 - On ne pensait jamais qu'on allait faire faire des choses comme ça, à mon âge.
16:35 - Bon, vous êtes fiers de vous ? Vous pouvez, hein. Vous pouvez vous prier. C'est super.
16:39 Mission accomplie pour les 6 résidentes. Une fierté pour le personnel de l'EPA Saint-Vincent-de-Paule.
16:46 - Vous vous rendez compte, ce projet un peu fou ? - Oui.
16:49 - Au final, avec les beaux sourires que vous avez aujourd'hui, c'est magnifique.
16:53 - La vie s'arrête pas à 60 ans, 70, qu'à n'importe quel âge, on peut se donner un objectif.
16:58 Quand on est correctement accompagné, ça fonctionne très, très bien.
17:01 Une fois remise de leur effort, les résidentes ont pu profiter d'un beau restaurant et d'une balade sur la Seine.
17:08 - Voilà. Et bravo à elles pour leur performance.
17:12 Ils sont un peu les anges gardiens de vos balades en forêt. Les randopisteurs sont en pleine action.
17:18 C'est ainsi pour nettoyer les chemins empruntés par les randonneurs.
17:22 Objectif, tout faire pour assurer la sécurité des promeneurs avec le retour des beaux jours, comme a pu le constater.
17:28 Justine Barraud pour Via Occitanie. Regardez.
17:31 - Dans la forêt de l'Escandorgue, les randopisteurs de l'héros s'activent pour préparer la saison.
17:40 Après l'hiver et les grands vents du printemps, l'heure est au nettoyage des sentiers de randonnée.
17:46 - La première des choses, c'est la sécurité des usagers.
17:49 Dans un premier temps, déjà par un balisage régulier et voyant.
17:54 Et ensuite, par les mises en sécurité, du débroussaillage pour que l'itinéraire reste bien voyant.
18:00 Et puis, essayer de gérer et d'anticiper tous les problèmes qu'on peut rencontrer par de la chute de branche ou de la chute d'arbre.
18:06 - Dans les Rho, ils sont 27 à exercer ce métier d'entretien des itinéraires de randonnées, pédestres, cyclistes ou même équestres.
18:14 Un large parcours à entretenir pour lequel les usagers n'hésitent pas à alerter les randopisteurs.
18:20 - On a des usagers qui utilisent une application qui s'appelle Suricate,
18:23 où on fait remonter les dysfonctionnements qu'il peut y avoir.
18:27 Un arbre tombé, par exemple, ils nous le préviennent.
18:31 Même si on a des patrouilles qui sont faites régulièrement par les agents, ça nous fait un retour.
18:35 Stéphane et son équipe sont de vrais passionnés, incollables sur la forêt dont ils prennent le plus grand soin, au point d'agir pour la biodiversité.
18:44 - On a eu la problématique de grosses attaques de pirales au début.
18:47 Et on s'est dit que si on peut favoriser quelque part un petit peu de nidification de certains oiseaux,
18:52 qui sont des gros prédateurs des chenilles, de la pirale, on s'est dit que peut-être, nous, à notre petit niveau, on arriverait à faire quelque chose.
18:59 Ils ont alors installé plusieurs nichoirs à mésange ainsi que des abris pour les chauves-souris.
19:04 Ces petites maisons de bois ont aujourd'hui toutes trouvé leur locataire.
19:09 - Une très bonne action pour la biodiversité qui nous conduit en Guyane, à présent dans cette édition.
19:15 Là-bas, ce sont les tortue-lutte qui sont menacées de disparition.
19:19 Alors pour tenter de sauvegarder cette espèce, un plan national d'action a été créé il y a 15 ans.
19:25 ONG et associations mènent ainsi des projets sur le terrain, comme la construction d'une écloserie pour protéger les oeufs de tortue.
19:33 La pêche illégale est également dans le viseur du gouvernement.
19:36 Les précisions avec ce reportage de Franck Chassagnon et d'Anach Saedeo.
19:41 C'est peut-être la solution de la dernière chance.
19:44 Quelques piquets plantés dans le sable en bord de mer et un grillage pour protéger les oeufs d'une espèce menacée d'extinction.
19:51 L'association Quata, qui lutte depuis 25 ans en Guyane pour préserver les tortues en partenariat avec la réserve naturelle d'Amana,
19:58 n'a pas eu d'autre choix que d'installer ce parc, une écloserie artificielle.
20:03 C'est une écloserie qui va accueillir les pontes de tortue lutte qui sont déposées par les femelles qui arrivent sur la plage d'Awala Yalimapo.
20:10 Malheureusement, ces pontes sont trop souvent braconnées ou attaquées par des chiens errants.
20:14 D'une part, d'autre part, les adultes sont trop souvent capturés par les pêches illégales qui viennent du Suriname.
20:19 Donc toutes ces raisons ont amené à ce qui est une nécessité de créer cette écloserie.
20:24 Après la ponte, chaque nid de tortue lutte sera déplacé par la main de l'homme pour le mettre à l'abri dans cet enclos.
20:30 Face à cette diminution vraiment très importante des tortues lutte sur Awala,
20:34 on s'est dit là on est vraiment sur une opération pratiquement de dernière chance.
20:38 On aurait tous bien aimé ne pas en arriver là, bien évidemment.
20:42 Mais voilà, l'an dernier, il y a eu 72 ou 73 pontes à Awala, donc 80 000 dans les années 80.
20:48 Et donc là, on se dit bah voilà, c'est quelques tortues qui viennent encore pondre.
20:51 Il faut absolument qu'on arrive à soustraire les nids des menaces qu'elles peuvent encore trouver sur la plage.
20:54 Et pour aller plus loin dans cette démarche de sauvegarde de la tortue lutte,
20:58 le secrétaire d'État chargé de la Mer a aussi annoncé un plan de lutte contre la pêche illégale.
21:03 J'ai annoncé une nouvelle unité, un nouveau bateau qui sera basé tout près d'ici à Irakoubo
21:09 et qui permettra, parce que c'est une unité plus petite, plus mobile,
21:12 d'aller pourchasser les pêcheurs illégaux le plus loin possible, notamment ceux qui vont dans l'embouchure.
21:17 Il y a un État, le Suriname, qui a vu sa biodiversité, ses ressources s'effondrer
21:21 parce qu'il y a beaucoup de surpêche, parce que c'est un État qui est pauvre.
21:24 Et donc si on veut travailler sur le long terme, et moi j'y crois beaucoup,
21:27 c'est avec l'aide au développement.
21:28 Il y a donc encore beaucoup à faire pour sauver cette tortue lutte
21:31 qui est menacée à chaque instant de sa vie.
21:34 Une goutte d'eau pour un combat dont les armes ne sont pas égales.
21:37 Mais il reste encore un espoir, à l'image de ce bébé tortue sauvé d'écrou d'un chien errant
21:43 par un agent de la réserve naturelle qui a pu prendre le large dans l'océan.
21:47 Avec la 76e édition du Festival de Cannes, événement majeur pour le 7e art,
21:54 la 15e est l'occasion, vous le savez, pour les réalisateurs et les acteurs
21:58 de briller aux yeux du monde entier.
22:01 Mais derrière les strass et les paillettes, les petites mains s'activent pour la réussite d'un film.
22:06 Parmi elles, celle des monteurs et des monteuses, qui sont évidemment absolument essentielles.
22:11 Nelly Kétié en sait quelque chose.
22:13 Primée l'an dernier pour le film Annette, cette monteuse, forte de 40 ans d'expérience,
22:18 est venue présenter sa récompense aux élèves de son ancien lycée de Mante-la-Jolie dans les Yvelines.
22:24 Une rencontre qui lui a permis aussi de faire découvrir son métier.
22:27 Écoutez-la au micro de Céline Charles pour TV 78, la chaîne des Yvelines.
22:32 J'ai essayé de trouver des photos, j'ai très peu de photos de moi dans une salle de montage.
22:36 C'est quelque chose qu'on filme pas, c'est quelque chose qu'on ne comprend pas en photo.
22:40 Le montage c'est un moment intime, on est trois dans une salle de montage.
22:43 Il y a le réalisateur, la matière et le monteur.
22:45 C'est quand même un métier assez mystérieux.
22:49 Ça relate de beaucoup de choses et peu de gens savent à quoi ça consiste.
22:54 Il est l'un des jeunes visages de la boxe en France.
22:57 À 24 ans, Naïm Belhassen est l'un des rares boxeurs professionnels de Haute-Savoie.
23:03 Formé chez lui dans sa ville par ses oncles et son père, il rêve aujourd'hui de grandeur et de titres.
23:09 Mais avant cela, il a encore tout à prouver au plus haut niveau.
23:12 Un reportage signé Sébastien Germain pour la rédaction de 8 Monts Blancs.
23:15 À 24 ans, Naïm Belhassen incarne peut-être le visage de la boxe aux Savoyards de Deux-Demains.
23:23 Choyé, couvé et façonné ici chez lui, au boxing club de Bonneville.
23:27 Cet athlète complet est aujourd'hui un des rares boxeurs professionnels du département.
23:31 Face à ce constat, il est aujourd'hui conscient de faire partie d'une certaine caste.
23:34 Ce que ça représente, c'est une fierté.
23:37 Parce que je me dis que c'est mon père et mon oncle qui m'ont formé.
23:40 On n'a pas besoin d'aller à Paris ou dans des grandes villes pour se faire former.
23:45 Passé pro en pleine période Covid, Naïm Belhassen n'a pas encore pu donner la pleine mesure de son talent.
23:50 En février dernier, après 8 mois éloigné des rings suite à une grave blessure au Metacarp,
23:54 le Bonnevilleois a renoué avec le succès en battant Kevin Jamois.
23:58 Et si son prochain combat est prévu pour l'instant le 20 mai,
24:00 celui qui a longtemps hésité entre la boxe et le football voit beaucoup plus loin.
24:04 J'aimerais bien commencer à être champion de France,
24:08 après défendre plusieurs fois mon titre, être champion d'Europe,
24:11 et monter, monter, être champion du monde.
24:12 Vraiment, c'est vraiment mon objectif.
24:14 Et je vois loin parce que je sais que je vais le faire.
24:16 Comme très souvent dans le noble art, chez les Belhassen,
24:19 la boxe est avant tout une histoire de famille.
24:21 Mohamed, l'oncle de Naïm, a créé le boxing club de Bonneville en 2002.
24:25 Et il est aujourd'hui un des entraîneurs du Haut Savoyard.
24:28 Et pour la structure très soutenue par la municipalité,
24:30 le passage en professionnel de Naïm n'est pas sans conséquences.
24:33 Ça implique beaucoup de choses parce que nous, derrière aussi, on doit monter de niveau.
24:37 On a les boxeurs amateurs à côté, on a la boxe éducative,
24:41 mais derrière, on a le boxeur pro avec nous.
24:44 On a déjà eu deux pros avant, donc pour ça, c'est bien
24:47 parce que ça nous a déjà formés, donc pour pas tomber dans les pièges.
24:51 Puisqu'aujourd'hui, il est encore très difficile de vivre de la boxe en France.
24:55 Naïm Belhassen a récemment fait un appel au don
24:57 pour venir compléter son groupe de sponsors.
24:59 C'est donc aujourd'hui tout un club et presque même toute une ville
25:02 qui pousse fort derrière son champion.
25:04 Et qui sait, peut-être un jour, une photo à l'effigie de Naïm Belhassen
25:07 viendra orner les murs du club bonnevillois, entre deux légendes de la discipline.
25:11 Voilà, et des rêves pleins la tête et les yeux,
25:15 les jeunes rugbymen martiniquais en avaient aussi ces derniers jours.
25:19 Ils ont pu approcher, comme vous le voyez sur ces images,
25:22 le vrai trophée de la Coupe du Monde de rugby.
25:25 La compétition internationale qui se tiendra en septembre en France
25:28 fait évidemment rêver ces jeunes sportifs.
25:31 Propos recueillis par Jean-Marc Coirteron pour Via ATV Martinique sur place.
25:35 Elle est toute belle la coupe.
25:38 Moi, je suis content de l'avoir vue.
25:40 Ça donne envie de jouer pour la gagner.
25:43 Une Coupe du Monde qui, en plus, c'est la vraie, la naturelle,
25:47 celle qu'on présente aux joueurs et qui se déplace dans les départements d'outre-mer,
25:50 c'est énorme pour les enfants.
25:52 Allez, encore un peu de rêve et de magie pour terminer ce journal
25:55 avec l'univers de la saga Harry Potter, présentée en plein cœur de Paris.
26:00 Harry Potter, l'exposition se tient en ce moment même à la porte de Versailles.
26:04 Une occasion unique pour les petits comme pour les grands
26:07 d'en savoir un peu plus sur le monde des sorciers.
26:10 Grâce à cette exposition, Poudlard et ses décors n'auront plus de secret pour vous.
26:15 Plus d'informations sur le site internet de l'événement harrypotter-exposition.fr.
26:21 Voilà, c'est la fin de cette édition.
26:22 Merci d'avoir suivi ce grand JT des territoires.
26:25 On se retrouve très vite pour une prochaine édition.
26:28 Au revoir à tous.
26:29 [Musique]
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