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  • 23/05/2023
POLICE : FILMÉS EN DIRECT
Souriez, vous êtes contrôlé et filmé en direct. C’est une première en France, la ville de la Grande Motte enregistre et retransmet en direct l’intervention de ses agents municipaux. Une nouveauté pour plus de sécurité

TOURISME : PREMIER BILAN POSITIF
Test printanier réussi pour le secteur du tourisme. A deux mois de l’été, les visiteurs sont de retour et profitent des longs week-ends de mai dans les stations balnéaires comme a pu le constater TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.

COMMERCE : CLIENTS ET PROPRIÉTAIRES
Coopératif et participatif, Tébéo, la chaîne du groupe Télégramme, nous fera, elle, découvrir le fonctionnement étonnant d’un supermarché brestois. Dans les rayons de « Ti coop », les clients sont propriétaires des lieux et bénévoles.

INSOLITE : LES GROTTES DE CHORANCHE
Et en fin de journal nous prendrons la direction de l’Isère, ou plus précisément des grottes de Choranche. Un site extraordinaire dans lequel nous guidera, presque dans le noir, la rédaction de Télégrenoble.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:28 Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:31 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:33 "Souriez, vous êtes contrôlés" et "Filmez en direct" en plus, c'est une première en France.
00:38 La ville de la Grande Motte enregistre et retransmet en direct l'intervention de ses agents municipaux.
00:45 Une nouveauté pour plus de sécurité nous expliquera Via Occitanie dès le début de ce journal.
00:50 Test printanier réussi pour le secteur du tourisme.
00:53 À deux mois de l'été, les visiteurs sont de retour et profitent des longs week-ends de mai dans les stations Maldéaires.
01:00 Comme a pu le constater TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest dans un instant.
01:04 Coopératif et participatif, TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme, nous fera, elle,
01:10 découvrir le fonctionnement étonnant d'un supermarché brestois.
01:14 Dans les rayons de ce Ticoop, les clients sont propriétaires des lieux et bénévoles.
01:18 Explication à suivre dans ce journal.
01:20 Et puis, à la fin de cette édition, nous prendrons la direction de l'Isère,
01:24 ou plus précisément des grottes de Chauranche.
01:27 Un site extraordinaire dans lequel nous guidera presque dans le noir la rédaction de Télé Grenoble.
01:34 Voilà des contrôles de police filmés et retransmis en direct à la Grande Motte.
01:38 Les policiers municipaux sont équipés de nouvelles caméras pour leurs interventions.
01:42 En plus de filmer, celles-ci retransmettent les images captées en direct au centre de commandement de la ville.
01:49 Objectif sécuriser encore un peu plus le travail des forces de l'ordre
01:53 et mieux réagir en cas de besoin.
01:55 Les détails et les explications avec ce sujet d'Eliott Fancôme pour Via Occitanie.
02:02 Dans le centre-ville de la Grande Motte, ces deux policiers effectuent un contrôle routier pas comme les autres.
02:07 Équipés de caméras sur leurs gilets, ils peuvent filmer en direct.
02:11 Ce nouveau dispositif, testé dans la station Balnéaire jusqu'à la fin d'année 2023,
02:15 est une première en France.
02:17 Elles vont remplacer les caméras actuelles qui n'ont pas de retransmission.
02:21 C'est bien d'avoir ces caméras sur nous pour filmer toutes nos interventions.
02:24 Le fait d'avoir une retransmission en direct, c'est un apport supplémentaire,
02:28 une sécurité supplémentaire qui va nous permettre d'envoyer des renforts en cas de besoin.
02:32 À quelques centaines de mètres d'ici, un policier peut analyser la situation
02:36 dans un centre de contrôle avec seulement six secondes de décalage.
02:39 Plusieurs améliorations devraient être effectuées sur ces nouvelles caméras.
02:43 Aujourd'hui, nous avons un petit boîtier qui va transmettre les images.
02:46 Demain, c'est la caméra elle-même qui transmettra les images au centre de supervision.
02:50 Ensuite, en termes d'alarme, nous allons mettre des alarmes sonores
02:54 qui pourront alerter le policier derrière les écrans,
02:58 de dire "le policier qui est sur la voie publique a besoin de toi".
03:00 Pour le moment, le commissariat est équipé de huit caméras comme celle-ci
03:04 et cela représente un coût total de 13 000 euros.
03:08 Voilà de technologie, il en est lui aussi bardé pour assister les déficients visuels.
03:13 Rango, c'est le nom d'un dispositif connecté
03:16 qui permet de cartographier l'environnement de son utilisateur.
03:20 Une révolution technologique et une aide aux déplacements précieuses pour les personnes.
03:25 Un sujet de Jérôme Houbran pour OEO TV, la chaîne de La Voix du Nord et du Courrier Picard.
03:29 Aucun besoin d'assistance pour Elisa ce matin.
03:34 C'est en solo, ou presque, que l'étudiante malvoyante depuis sa naissance se promène en ville.
03:39 Car dans sa main, une canne blanche ultra connectée la guide.
03:43 Quand l'obstacle est un petit peu éloigné de moi,
03:47 ça fait un bruit ralenti et très grave.
03:54 Mais quand l'obstacle se rapproche de moi, ça fait un bruit accéléré et plus aigu.
03:58 Du coup, ça sécurise énormément les trajets.
04:01 Et du coup, mes parents sont aussi plus en confiance pour me laisser sortir toute seule.
04:06 Et oui, car en extérieur, pour les personnes mâles ou non-voyantes, le danger est partout, même en hauteur.
04:15 Alors fixée à sa canne, Rango, c'est son nom,
04:18 détecte et informe la jeune fille des potentiels obstacles présents sur sa route.
04:23 Il peut aussi la géolocaliser en direct et même l'aider à emprunter les transports en commun.
04:28 Direction gare du Nord, prochain départ dans moins d'une minute de l'hôtel de ville à 89 mètres.
04:32 - Il t'indique tout sur les bus, c'est ça ? - Oui, c'est ça.
04:35 La direction, quand est-ce qu'il s'en va, dans une minute, exemple,
04:39 dans moins d'une minute, le nom du bus.
04:41 C'est très révolutionnaire, ce truc-là.
04:44 Une révolution d'une valeur de 2000 euros offerte par le Lyon's Club des Hauts-de-France
04:48 à une trentaine de personnes de la région, dont Elisa.
04:51 Et si le prix de Rango peut sembler exorbitant,
04:54 pour l'association, cela pourrait permettre aux communes de faire des économies,
04:57 notamment sur l'aménagement des lieux publics en faveur des personnes mâles-voyantes.
05:01 Il y a en France à peu près 300 000 personnes aveugles
05:06 et 2 millions de personnes déficientes visuelles.
05:09 Il y a vraiment un gros marché pour aider les gens,
05:12 sans que ça ne coûte non plus très cher à la collectivité,
05:15 parce qu'il y a des endroits reculés où ça peut être justement un déficient visuel qui habite
05:21 et il sort de chez lui, il n'a rien, il n'a aucun guidage, il n'a pas de picot au sol, il n'a rien du tout.
05:26 En France, plus de 500 personnes utilisent le dispositif Rango.
05:29 Le Lyonse Club des Hauts-de-France envisage déjà une levée de fonds pour continuer à distribuer les cannes connectées.
05:35 Des week-ends prolongés qui se succèdent et une météo plutôt clémente.
05:41 Le mois de mai s'ouvrit aux professionnels du tourisme.
05:44 Une bonne nouvelle à quelques semaines déjà de la saison estivale bien sûr.
05:47 Alors à Arcachon, la foule était au rendez-vous,
05:50 même si, vous allez le voir, les retombées économiques semblaient ne pas satisfaire tous les commerçants.
05:55 Alexis Cadart pour TV7, la chaîne du Groupe Sud-Ouest nous en dit plus.
06:00 Des week-ends de trois jours, du soleil et de la chaleur, le mois de mai s'annonçait radieux pour les commerçants.
06:05 Sur les terrasses d'Arcachon, les tables sont complètes et les restaurateurs sont optimistes.
06:10 Ces derniers week-ends ont été très bien pour nous.
06:13 On a eu de très beaux retours, on a eu pas mal de personnes, donc moi je suis assez confiant pour la saison estivale.
06:21 Mais derrière le sable blanc, certains commerçants de la ville font grise mine.
06:24 Ce gérant de magasins de prêt-à-porter perçoit l'affluence, mais les dépenses des touristes se font plus rares.
06:29 C'était pas tout à fait mon cas, mais j'ai quand même bricolé un petit peu.
06:32 Mais par rapport au nombre qu'il y avait, ça aurait pu être mieux.
06:37 Même son de cloche dans ce glacier du centre-ville.
06:40 Moi, ça fait 7 ans que je suis sur Arcachon, et là, oui, il y a une baisse d'à peu près 20% je pense,
06:46 de chiffre d'affaires, de fréquentation dans la globalité.
06:49 Et pour couronner le tout, malgré leurs recherches,
06:52 ils n'arrivent toujours pas à compléter leurs équipes pour le début de la saison estivale.
06:55 Je suis toujours à la recherche de personnel, très peu de CV se présentent à nous.
07:00 Les jeunes ne sont pas motivés.
07:02 On sent depuis quelques années un manque de personnel flagrant.
07:07 Des emplois à pourvoir, mais qui n'attirent plus les saisonniers,
07:10 qui ont de plus en plus de mal à se loger à prix raisonnable.
07:13 Voilà, se loger justement de façon originale et perché,
07:19 c'est la spécialité de Maxime Goulet.
07:20 Dans l'Aube, ce professionnel du tourisme propose depuis 9 ans
07:24 une forme d'hébergement insolite, des cabanes installées dans les arbres.
07:28 Leur aménagement permet d'accueillir des couples ou des familles.
07:31 Une clientèle qui a évolué depuis la crise sanitaire.
07:34 Un reportage de la rédaction de Canal 32 sur place.
07:36 Regardez.
07:37 Depuis 2014, Maxime Goulet propose des nuitées dans des cabanes perchées dans les arbres.
07:43 Situé à Briel-sur-Barce, sa saison reprend ce mois-ci et s'étend jusqu'en octobre.
07:49 Pour accéder aux quatre cabanes, ici, il faut emprunter son véhicule,
07:53 monté à 5 ou 8 mètres de haut, pour atteindre l'une des chambres
07:57 et apprécier, entre autres, depuis la terrasse, la livraison du petit-déjeuner.
08:01 Le petit-déjeuner est inclus avec la nuit.
08:03 Donc là, ça, ça plaît énormément aux enfants.
08:06 On fait l'ascenseur, on remonte son petit panier avec son petit-déjeuner.
08:10 9 ans après l'ouverture du site, Maxime Goulet constate une clientèle
08:14 qui choisit délibérément les cabanes pour savourer la nature.
08:18 90% des séjours, on est sur une à deux nuits.
08:23 Je conseille le séjour de deux nuits, parce que la première, on découvre la deuxième,
08:27 on l'apprécie un petit peu différemment.
08:29 Et on a des séjours qui vont jusqu'à une semaine, parfois.
08:32 Ce que je dis souvent, c'est qu'ici, oui, il n'y a pas le Wi-Fi, mais la connexion est bonne.
08:37 C'est-à-dire qu'on se reconnecte.
08:38 Là, vous êtes avec vos enfants, c'est des moments où ils vont s'en rappeler toute leur vie.
08:43 Au tout début, j'ai été très surpris de la part importante de la clientèle étrangère.
08:48 On est à la croisée des chemins, ici, dans l'aube.
08:50 Toute l'Europe du Nord qui descend dans le sud de l'Europe, Espagne ou sud de la France,
08:56 la plupart du temps font une étape d'une à deux nuits dans notre séjour
08:59 pour couper leur voyage en deux.
09:00 Selon Maxime Goulet, le taux d'occupation pour ces séjours de type slow-tourisme
09:05 s'élève à 120 nuits par cabane.
09:07 Voilà, restons dans une ambiance relaxante dans ce journal,
09:12 avec la découverte, cette fois-ci, de l'invention d'un jeune entrepreneur vaugien,
09:16 Clément Fayon, et le concepteur, écoutez bien,
09:19 de hamac fabriqué en toile de montgolfière.
09:22 Une matière originale pour des siestes vertueuses,
09:25 comme a pu le constater Thierry Lasson et Nicolas Obel pour Vosge Télévisions.
09:29 Regardez.
09:30 - On n'est pas bien, là ?
09:32 - Ah, là, on est très bien.
09:34 Prendre le temps de contempler le monde qu'on a en face de nous
09:38 et de promouvoir la détente, le fait de se reposer.
09:42 Et le nexe, c'est qu'il en a fait son métier.
09:44 Clément, qui partage son temps entre Nancy, où il vit et exerce,
09:48 et la maison familiale à Vannier, où nous l'avons rencontré,
09:51 s'est lancé dans la fabrication de hamac en toile de montgolfière.
09:56 Il est le seul, dit-il en France, à exercer cette activité,
09:59 une idée qui lui a traversé l'esprit, alors qu'en randonnée à la Chlourte,
10:03 il a décidé de passer la nuit à la belle étoile dans un hamac.
10:07 - Et c'est très froid.
10:08 Du coup, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit.
10:10 J'étais en dernière année d'école d'ingénieur.
10:13 J'avais 6 mois pour faire un stage et je pouvais le faire de manière entrepreneuriale.
10:17 Et je me suis dit que c'était un sujet qui pourrait s'y prêter parfaitement.
10:21 Et du coup, je suis parti de zéro, j'ai tout appris.
10:23 L'étoile de montgolfière, mais aussi aujourd'hui de parapente, sont venus bien plus tard.
10:28 Après finalement s'être rendu compte que la voie qu'il empruntait ne lui convenait pas vraiment.
10:33 - J'avais acheté du tissu en Chine pour réaliser 81 hamacs ultra légers,
10:39 sauf que c'est fait en nylon.
10:41 C'est un peu le problème dans le milieu du sport outdoor.
10:44 On ne peut pas se servir de tissus qui sont d'origine naturelle
10:48 parce qu'eux sont soumis au pourrissement.
10:50 Et du coup, on a besoin de matières plastiques.
10:54 Sauf que ces matières plastiques sont tellement résistantes au temps
10:56 qu'elles ne se décomposent pas et on gère très mal les filières de recyclage.
11:00 Et l'idée de la montgolfière, je me suis dit que ce tissu pouvait être parfait,
11:03 mais c'était un pari.
11:05 Pari en passe d'être gagné.
11:06 Il a vendu via son site Mandamac, c'est le nom de la marque.
11:10 50 hamacs en 2022, des hamacs en toile de montgolfière,
11:14 vendus 40 euros l'unité, prix de départ.
11:17 Avec leur housse intégrée, ils sont facilement dépliables et repliables,
11:22 installés en pleine nature, dans son jardin ou même en ville, entre deux poteaux.
11:27 - Bon, ben, bonne nuit.
11:30 Voilà, et si les hamacs peuvent être considérés
11:32 comme des compagnons de route de la vie forestière,
11:35 les chenilles processionnaires sont-elles bien nuisibles à la santé des arbres ?
11:40 Chaque année, les collectivités tentent d'endiguer le phénomène
11:42 de prolifération de cet insecte urtiquant.
11:46 Exemple dans la Loire, où une commune installe des pièges naturels sur les arbres,
11:50 pendant que les enfants, eux, construisent des nichoirs
11:53 pour attirer les mésanges, un prédateur de la chenille.
11:56 Reportage de Céline Hercilia pour TL7.
12:00 - Il y en a un autre en dessous, là.
12:02 C'est la petite boule blanche, là, qu'on voit.
12:04 - Ce genre de cocon se raréfie dans les arbres de la commune de Roche-la-Molière.
12:08 Depuis trois ans, les agents du service technique
12:10 ont pris le problème des chenilles processionnaires très au sérieux.
12:14 Plusieurs méthodes existent, comme ces pièges naturels.
12:17 - On fait croire à la chenille qu'elle est arrivée au sol en plaçant un sac,
12:21 et on lui donne un seul échappatoire.
12:23 C'est-à-dire qu'il y a une collerette qui fait le tour de l'arbre,
12:25 qui est parfaitement étanche.
12:26 Les chenilles descendent, elles arrivent dans la goulotte,
12:29 elles ne trouvent qu'une seule issue.
12:31 Et la seule issue, c'est le sac.
12:33 Au fond du sac, il y a de la terre, et elles viennent s'enterrer à l'intérieur,
12:36 et elles se croient d'arriver au sol.
12:37 Nous, à la fin de la procession des chenilles,
12:40 on récupère les sacs et on les détruit.
12:42 - 150 arbres de la commune sont équipés de ces sacs.
12:46 Une autre méthode existe, celle d'utiliser les prédateurs, comme les mésanges.
12:50 Et pour inviter ces oiseaux à venir s'installer en terre rouchonne,
12:54 les enfants des trois écoles leur fabriquent cette année des nichoirs,
12:58 le tout dans des matériaux naturels.
13:00 Une quarantaine de nichoirs devrait bientôt être installés un peu partout sur la commune.
13:04 Les sacs remplis de chenilles seront, eux, détruits dans quelques jours.
13:08 - Voilà, c'est un métier et un service méconnus de nos espaces urbains,
13:13 l'installation des terrasses de café.
13:15 Une profession, comme vous allez le voir, pour le moins physique et épuisante.
13:19 À Rennes, une seule et même entreprise installe jusqu'à 30 terrasses tous les matins.
13:24 Un service essentiel pourtant pour les bars de la ville.
13:27 Un sujet de la rédaction de TVR, regardez.
13:29 - Alors on va démarrer, j'ouvre et puis on commence.
13:32 Il est 9h et David a déjà installé une dizaine de terrasses.
13:35 - Parce qu'il y a des bars qui ouvrent à 7h30 le matin, donc il faut que tout soit installé avant.
13:39 J'ai 28, 30 terrasses et là, il doit nous en rester 5.
13:44 En 4 heures, lui et ses 5 salariés ont installé 2 500 places.
13:48 C'est le cas ici, dans ce restaurant qui fait appel à lui depuis 5 ans maintenant.
13:51 - Le boulot de serveur est déjà physique, les horaires sont quand même assez longs.
13:55 Même si chez moi, il ne travaille que 4 jours par semaine,
13:57 il faut savoir quand même qu'il y a des escaliers, il faut se faufiler entre les gens.
14:02 Il faut déplacer des tables tout le temps.
14:04 Donc si déjà, ils peuvent éviter d'avoir la terrasse à sortir, c'est un petit plus.
14:09 - Quand on arrive, c'est quand même plaisant d'avoir une demi-heure,
14:12 voire trois quarts d'heure si on est tout seul, de moins de charge de travail
14:16 pour pouvoir s'avancer sur autre chose.
14:18 Et en 10 ans, David est passé de 3 clients à une soixantaine en pleine saison.
14:23 Et parfois, certains font appel à lui en urgence.
14:26 - Les jours de manifestation, on ne met pas grand-chose
14:28 parce que personne ne veut prendre le risque que le mobilier serve de projectile.
14:32 Il m'appelle, il me demande si je suis encore dans le coin pour venir ranger.
14:35 - Service Terrasse est actuellement en recherche d'un contrat à mi-temps pour les prochains mois.
14:38 À terme, David souhaite se développer davantage
14:41 et proposer ses services dans d'autres villes du Grand Ouest.
14:46 - Tout à fait autre chose, être à la fois client et propriétaire de son magasin alimentaire.
14:51 L'idée vous paraît surprenante ?
14:52 Eh bien, c'est le concept original du supermarché Tikup à Brest.
14:57 Les propriétaires clients décident eux-mêmes des produits disponibles en rayon
15:01 et participent au bon fonctionnement du magasin.
15:04 Une manière de promouvoir une démarche coopérative.
15:07 Les précisions d'Enora Lenautre pour TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
15:12 - Il est 10h30 et Hélène commence son service.
15:16 - Alors nous sommes en train de couper le fromage, on le pré-emballe.
15:20 Et comme ça, on le pèse après.
15:23 - Contrairement aux apparences, Hélène n'est pas salariée
15:26 mais fait partie de l'équipe de 470 bénévoles qui se relaient chez Tikup.
15:31 Le principe est simple, en échange de 3h de travail par mois,
15:34 les bénévoles peuvent ensuite faire leurs courses au magasin
15:37 et certains y viennent pour le lien social.
15:39 - Je fais mes courses ici, tout d'abord pour la convivialité et le côté humain.
15:44 Quand on fait ses courses, on échange des recettes, on rencontre des gens qu'on connaît,
15:48 on rencontre des Brestois et des Brestoises.
15:51 - Le concept du magasin participatif est aussi une manière pour certains
15:55 d'échapper au modèle traditionnel des supermarchés.
15:58 - C'est une autre façon de vivre, une autre façon de voir la société,
16:03 différente de ce qu'on peut nous proposer.
16:06 - Car dans ce magasin, la plupart des produits exposés sont bio et issus de circuits courts.
16:11 Ce choix permet de faire vivre des producteurs locaux
16:14 tout en conservant des prix abordables en rayon.
16:17 - L'intérêt d'un magasin participatif étant donné qu'on est que des bénévoles,
16:20 c'est vrai qu'il y a un faible coût,
16:22 on retrouvera des produits qui sont à prix abordables.
16:25 Sur le sec, on prend 20% de marge et sur le frais seulement 25%.
16:29 Donc ça permet de retrouver des produits à des prix abordables.
16:31 On est tous bénévoles, donc ça va être la personne qui va nous faire la caisse.
16:34 On a été derrière la caisse un jour.
16:35 - Tikoup organise une porte ouverte tout le mois d'avril.
16:38 Tout le monde peut venir y faire ses courses et en profiter pour découvrir le magasin.
16:44 - Sans transition, prenons la direction de la Sarthe dans ce journal.
16:47 À la rencontre d'un amoureux d'horlogerie,
16:50 Didier, ancien restaurateur, s'est découvert une passion sur le tard pour cette activité.
16:55 Depuis, cet homme d'ordinaire impulsif dédie son temps libre à la fabrication d'horloges complexes.
17:01 Une tâche faite de minutie,
17:03 comme vous allez le constater avec ce sujet de Florian Wozniak pour LMTV Sarthe.
17:08 - Au fur et à mesure que le temps passe, Didier, lui, s'active dans son atelier.
17:17 Il vient de recevoir les plans de construction de sa 9e pendue.
17:21 - Je les achète à un concepteur, un designer qui est à Hawaï.
17:27 Je colle les plans sur le bois dont j'ai besoin et je découpe selon le tracé.
17:32 Un travail de longue haleine qui lui demande une grande précision.
17:36 - Et quand il y a des engrenages qui comportent 100 dents, t'en fais 95, elles sont nickels.
17:41 Et la 96e, un petit coup de trop et il faut que tu refasses la roue complète.
17:47 Ancien restaurateur, Didier n'avait pas prédit de faire de l'horlogerie sa future passion.
17:53 - Je m'étonne moi-même de... Moi, qui suis taxé de nerveux, de speed, de ce que tu voudras,
17:59 eh bien, bizarrement, je suis... Je peux refaire une pièce 10 fois.
18:05 C'est en descendant quelques marches que l'on peut admirer le travail de Didier.
18:09 L'ensemble des horloges confectionnés orne le mur de sa salle à manger.
18:14 - 250 heures, 300 heures, une pendule comme celle-ci.
18:17 Et après, ça peut être des semaines de réglage.
18:21 La fabrication, c'est une chose, mais après, pour la rendre fiable, pour la faire tourner,
18:25 pour qu'elle fonctionne correctement, c'est toute autre chose.
18:28 Et lorsqu'on lui demande s'il serait prêt à vendre ses pendules, la réponse est claire.
18:33 - À supposer que j'en donne une à quelqu'un, il aurait beaucoup de mal à en profiter, quoi.
18:36 Tous les jours, je suis à bricoler dessus. Si c'est pas quelqu'un qui les a construits
18:40 ou si c'est pas quelqu'un qui est hyper motivé, la pendule, elle tournera jamais chez lui.
18:45 Pour étoffer sa collection, Didier ne s'interdit rien. Il rêve même de voir plus grand.
18:51 - D'une passion à une autre dans cette édition, intéressons-nous à présent à la photographie
18:57 et à la plongée sous-marine. Alliées, ces 2 activités, c'est le quotidien de Séphane,
19:02 le galet, ce Corse d'adoption, qui a gagné de nombreux prix récompensant ses photos.
19:08 Spécialiste des épaves, il plonge régulièrement sur le B-17,
19:12 un bombardier américain vestige de la Seconde Guerre mondiale.
19:16 Paul Claret et Lucas David ont rencontré cet amoureux de la mer, un reportage de Télé-Payser en Corse.
19:25 Dans l'eau, le temps se fige et Stéphane le galet, lui, fige le temps avec son appareil photo.
19:34 Ce passionné capture les trésors que lui offre la vie sous-marine Corse depuis maintenant plus de 20 ans.
19:40 - J'ai commencé à plonger, comme tout le monde, par un baptême, un 2e baptême, un 3e baptême.
19:44 Et puis après, on a l'impression d'être à l'aise et en fin de compte, pas du tout.
19:49 Donc j'ai fait mes formations à Bastia.
19:51 Quand j'ai commencé à plonger, tout de suite, il me fallait que j'ai un appareil photo,
19:53 parce que ce que je voyais sous l'eau, j'ai dit c'est pas possible, il faut le montrer aux gens.
19:57 Aujourd'hui, il plonge sur le B-17, un bombardier américain échoué en 1944 au pied de la citadelle de Calvi.
20:05 Une épave qu'il connaît par cœur et grâce à laquelle il a remporté le 1er prix du Festival international de l'image du monde sous-marin en Bretagne en 2021.
20:16 Une fois son matériel prêt, Stéphane se jette à l'eau et un nouveau monde s'offre à lui.
20:23 Un monde qu'il essaye de transmettre à un maximum de personnes à travers ses photos.
20:28 J'ai commencé très tôt à avoir un site internet où je mets mes photos, mes aventures, etc.
20:33 C'est un moyen de communication à la fois qui me permet, moi, de montrer mon travail et de le faire partager,
20:39 mais aussi de pouvoir montrer aux gens qu'on a beaucoup, beaucoup de choses, que la corse est très riche.
20:44 Moi, j'ai recensé à peu près une centaine d'épaves que j'ai faites en plongée, que j'ai photographiées.
20:48 Après avoir photographié des récifs et des épaves qui lui ont permis de réaliser deux bandes dessinées auto-éditées, Stéphane se lance aujourd'hui dans une nouvelle aventure.
20:59 J'étais très allergique à la plongée de nuit.
21:02 Et aujourd'hui, je suis avec mon ami Pierre-Jean et il m'a initié à la plongée à partir de la plage, dans 10 mètres d'eau.
21:07 Une fois par semaine, tous les deux, on part passer 81, 90 minutes sous l'eau dans 10 mètres d'eau et on fait une photo toutes les deux minutes.
21:15 Il y a des crevettes, des caramotes, des raies, du dentifrice. C'est un monde extraordinaire.
21:20 La puissance des photos de Stéphane Le Gallet permettent aussi de prendre conscience de la fragilité du milieu marin et de la nécessité de le protéger.
21:30 Chaque année, c'est environ 230 000 tonnes de déchets plastiques qui finissent leur course en Méditerranée.
21:38 Tout à fait autre chose que diriez vous de visiter la ville de Metz à travers une échappée temporelle.
21:44 Voilà l'expérience originale proposée par un jeune guide conférencier.
21:48 Le temps d'une balade, Florent Albany devient le maréchal de Belle-Île.
21:52 L'occasion de raconter et d'incarner l'histoire de la commune. Jonathan Vaucher pour Moselle TV.
21:59 Je ne suis moi-même même pas présenté.
22:01 Depuis quatre ans, les visites s'enchaînent presque toutes les semaines pour le maréchal de Belle-Île.
22:06 Gouverneur de Metz.
22:07 Cabotin, impatient de présenter Louis XV aux visiteurs et critique sur les bâtiments des siècles suivants.
22:13 L'ancien gouverneur des Trois-Évêchés est incarné par Florent en costume.
22:17 À la ville, ce ville-ruptien de 27 ans est médiateur culturel.
22:21 Tu as le costume, tu as la perruque, tu as en fait tout le...
22:24 Je me sens un petit peu envahi par ce personnage.
22:27 Ça m'aide vraiment à rentrer dedans et puis à rebondir avec un petit peu de punch à ce que disent les visiteurs.
22:33 Le guide conférencier s'est donc mis à son compte pour proposer des visites théâtralisées à l'époque de Metz la Royale.
22:39 Une ville dont il est tombé amoureux il y a huit ans en faisant des études en langues étrangères.
22:44 Depuis, son rêve est d'en faire son activité principale.
22:47 Le but du jeu pour moi c'est de faire plonger les visiteurs dans l'histoire.
22:52 Ce qui me plaît énormément aussi c'est forcément de sortir, enfin de faire marrer les gens forcément.
22:55 Donc c'est vraiment créer un moment de convivialité.
22:58 Et grâce à son histoire très riche, Metz inspire le guide pour de futures visites.
23:03 Ce serait intéressant je pense de voir l'autre vision, les autres enjeux de pouvoir.
23:07 Par exemple Metz qui appartient à l'Allemagne et incarné, je ne sais pas, peut-être un soldat allemand,
23:12 peut-être un personnage clé de cette époque-là.
23:15 Les visites organisées principalement la nuit trouvent un public de plus en plus nombreux.
23:19 C'est ludique pour les enfants, pour les adultes, on ne s'ennuie pas une minute.
23:22 Mais j'avoue que j'ai appris certains détails que je ne connaissais pas.
23:25 Portés par le jeu d'acteur de Florent, les visiteurs interagissent avec lui
23:29 et lorsque la visite de 90 minutes se termine, le guide rentre chez lui dans la peau de Bélisle,
23:34 se heurtant quelquefois au monde moderne.
23:37 - Merci, à la prochaine. - Bonne journée.
23:39 Rendez-vous sous terre pour terminer ce journal.
23:42 La rédaction de Télé-Grenoble nous emmène à la découverte obscure de la grotte de Chauranche.
23:48 Le site ouvert au public depuis 1967 accueille dans un décor naturel époustouflant plus de 100 000 visiteurs par an.
23:55 Un reportage de Lina Bradedine, regardez.
23:57 Symbole d'un territoire naturel exceptionnel, niché dans le cœur du massif du Vercors,
24:05 la grotte de Chauranche offre une expérience unique et authentique.
24:09 Nouvelle entrant dans la démarche des sites touristiques emblématiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes,
24:14 ce lieu remarquable accueille plus de 100 000 visiteurs chaque année.
24:18 - En un mot, c'est grandiose et on se sent tout petit.
24:22 - La beauté du site avec les stalactites, les stalagmites et puis l'eau qui est vraiment très claire.
24:29 - Il y a une forme de dépaysement, le monde souterrain est un petit peu méconnu.
24:33 - On n'est pas très habitué, on rentre dans les grottes, on ne sait pas à quoi s'attendre,
24:39 peut-être une certaine forme d'aventure, un petit moment hors du temps.
24:43 De nombreux éléments la distinguent des autres grottes en France.
24:46 En plus de la taille de ces salles et de ces rivières miroitantes,
24:50 la grotte de Chauranche héberge le plus grand prédateur de l'univers souterrain, le protée,
24:56 qui évolue au milieu d'une splendide collection de stalactites fisculeuses.
25:00 - La grande particularité, ce sont ces stalactites, les décorations en pierre qui descendent du plafond.
25:08 C'est de la calcite, c'est très brillant, c'est très fin, quelques millimètres de diamètre, très long,
25:14 plus de 3 mètres, c'est extrêmement rare, c'est tout à fait unique en Europe d'en avoir un aussi grand nombre.
25:21 Et pour conserver ce joyau dans son écrin, l'un des défis pour les guides touristiques
25:25 est de sensibiliser les visiteurs à la préservation de ce milieu naturel.
25:30 - Les pierres, ça paraît solide, mais en fait c'est souvent très cristallin, fragile.
25:38 Si on les touche, si on n'aménage pas comme il faut, si on met trop de lumière, on va endommager ce lieu.
25:45 Et le site offre la possibilité d'autres découvertes à travers des activités
25:49 comme de la randonnée, de la spéléologie ou des expositions.
25:54 - Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci d'avoir suivi ce Grand JT des Territoires.
25:58 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition. Au revoir à tous.
26:01 [Musique]

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