Trois députés de La France Insoumise, dénoncent "les violences policières" et demandent le démantèlement de la Brav-M, les unités motorisées qui interviennent sur les manifs

  • l’année dernière
Selon nos confrères de FranceInfo, trois députés de La France insoumise, Thomas Portes, Antoine Léaument et Ugo Bernalicis demandent le "démantèlement à titre provisoire de la Brav-M" (Unités motorisée) dans un courrier adressé à Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur. Ils alertent sur les "dérives des techniques de maintien de l'ordre observées par les brigades de répression des actions violentes motorisées (Brav-M)" lors des manifestations contre la réforme des retraites.
Les élus s'appuient sur "les témoignages récents d'exactions violentes et brutales commises par ces brigades à l'encontre des manifestants". Selon eux, ces témoignages "interpellent la communauté internationale et entachent l'image de notre pays" et font état "d'un emploi disproportionné de la force".

A noter qu'une enquête a été ouverte, par le parquet de Paris et confiée à l'IGPN après la diffusion d'une vidéo tournée pendant une manifestation lundi soir contre la réforme des retraites à Paris. On y voit un manifestant violemment frappé au visage par un policier.

Depuis plusieurs jours, des dizaines de vidéos de ce genre circulent sur les réseaux sociaux et des députés ainsi que des magistrats dénoncent des violences policières. Ces brigades souvent décriées ont été créées en 2019, pendant le mouvement des "gilets jaunes". Elles interviennent dans les manifestations sur des violences de rues et des dégradations. Ils sont aussi là pour disperser le regroupement de casseurs et soutenir les unités qui seraient en difficulté.

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