Contrairement à ce que le gouvernement avait initialement annoncé, Elisabeth Borne et Emmanuel Macron ont dégainé, faute de majorité assurée, l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer leur réforme des retraites contestée.
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00:00 parce que je suis attachée à notre modèle social et parce que je crois dans
00:05 la démocratie parlementaire, c'est sur votre réforme, sur le texte du Parlement
00:12 fruit d'un compromis entre les deux assemblées que je suis prête à engager
00:17 ma responsabilité.
00:20 téléphone.
00:47 Aujourd'hui, sur le texte du Parlement, l'incertitude plane à quelques voix près.
00:53 On ne peut pas prendre le risque de voir 175 heures de débats
00:59 parlementaires s'effondrer. On ne peut pas prendre le risque de voir le
01:05 compromis bâti par les deux assemblées écarté. On ne peut pas faire de pari sur
01:11 l'avenir de nos retraites. Cette réforme est nécessaire. Dans quelques jours, je
01:16 n'en doute pas, à l'engagement de la responsabilité du gouvernement
01:21 répondront une ou plusieurs motions de censure. Un vote aura donc bien lieu
01:27 comme il se doit et c'est donc la démocratie parlementaire qui aura le
01:32 dernier mot.
01:34 Merci.
01:36 [Silence]
01:39 [Silence]
01:41 [Silence]
01:43 [SILENCE]