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  • 29/01/2023
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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News
Transcription
00:00 Il est midi, vous êtes bien sûr CNews et Midews Weekend.
00:03 12h, 13h, vous connaissez ce rendez-vous, c'est le grand JT de la mi-journée.
00:08 Tout de suite, les titres de cette première partie.
00:11 À la une, on va évoquer la réforme des retraites.
00:16 Gérald Darmanin monte le son dans une interview cash chez nos confrères du Parisien.
00:20 La NUPES ne cherche qu'à bordéliser le pays.
00:24 Ce n'est pas moi qui le dis, il fustige le gauchisme, paresse et bobo.
00:29 Dans cette édition, on évoquera un chiffre à 27 millions.
00:33 Oui, 27 millions, c'est le nombre de rendez-vous médicaux
00:36 qui, chaque année, ne sont pas honorés par les patients.
00:39 Témoignage d'un médecin confronté quotidiennement à ce phénomène.
00:43 Donald Trump, le retour.
00:47 L'élection de 2024 est notre seule chance de sauver notre pays
00:51 et nous avons besoin d'un leader qui est prêt à le faire dès le premier tour.
00:56 L'ancien président américain fiche les couleurs.
00:58 Harold Eman nous dira ce qu'il faut retenir de ce discours.
01:02 Enfin, dans cette première partie du Grand JT,
01:06 je vais vous emmener au salon du mariage qui se tient ce week-end à Paris.
01:10 Une spécialiste du mariage nous dira tout sur les dernières tendances.
01:15 Ne manquez surtout pas ce rendez-vous.
01:17 Avec moi ce matin, Naïma Mfadel, essayiste.
01:22 Soyez la bienvenue, Naïma.
01:23 Bonjour Thierry.
01:24 Harold Eman, notre spécialiste des questions internationales.
01:28 Laura Lebar, psychanalyste.
01:30 Soyez la bienvenue aussi, Laura.
01:32 Et Patrice Sarditti, journaliste.
01:34 Bonjour Thierry.
01:35 Allez, on commence ce journal avec la réforme des retraites.
01:39 Le report de l'âge de départ à 64 ans n'est plus négociable,
01:44 dit ce matin Elisabeth Borne dans les médias.
01:46 À 48 heures d'une nouvelle mobilisation syndicale,
01:49 le gouvernement, c'est le moins que l'on puisse dire, monte au créneau,
01:53 notamment dans le Parisien et cette interview de Gérald Darmanin
01:57 en très très grande forme.
01:58 Les détails avec Alexis Vallée.
02:02 C'est un Gérald Darmanin tranchant dans les colonnes du Parisien,
02:06 très critique à l'égard de l'ANUPS.
02:08 L'ANUPS, plus les jours passent, plus les électeurs de gauche voient que c'est une arnaque.
02:12 L'ANUPS ne cherche qu'à bordéliser le pays.
02:14 Pour le ministre de l'Intérieur, la majorité du président de la République
02:17 défend le travail, les valeurs de l'effort, de mérite et d'émancipation.
02:22 Face aux contestations, il distingue les syndicats de l'opposition de gauche.
02:26 Les premiers cherchant à défendre les intérêts de la classe ouvrière et des employés.
02:31 Tandis que les autres selon lui prônent un gauchisme paresse et bobo.
02:35 Il y a ceux qui défendent la négation du travail,
02:37 ceux qui pensent qu'il faut travailler de moins en moins
02:40 et défendent le droit à la paresse comme Mme Rousseau.
02:42 M. Mélenchon et ses amis défendent une idée gauchiste, bobo,
02:45 celle d'une société sans travail, sans effort.
02:48 À la veille des premiers débats sur la réforme des retraites en commission,
02:51 7000 amendements ont été déposés, dont la moitié par l'ANUPS.
02:56 - Patrice Arditi, le moins que l'on puisse dire,
02:58 c'est que Gérard Darmanin est dans une certaine constance.
03:01 - Certes, et le mot est très bien choisi,
03:05 mais ce n'est pas pour rien que Gérard Darmanin s'est placé au premier rang.
03:10 Il n'a rien à voir en principe avec les retraites et les ministres de l'Intérieur.
03:14 Mais je crois qu'au niveau de l'arme qu'a essayé de dégager M. Macron,
03:20 il a bien choisi Darmanin, parce que c'est le seul qui, manifestement,
03:24 pouvait employer certains mots et certaines images,
03:26 le bordel par exemple, sans qu'on lui tape dessus.
03:31 Il est dans son rôle de ministre de l'Intérieur, le foutoir, le bordel.
03:35 Il accuse un certain nombre de personnes, et particulièrement la gauche, des bobos.
03:40 Il est cash et il a raison de le faire,
03:42 parce qu'il y a quand même 76% des Français
03:45 qui ne sont pas tout à fait d'accord avec cette réforme.
03:48 Et franchement, là, il faut essayer de reprendre un petit peu la main
03:54 et de leur dire "écoutez, je vous mets en face de vos responsabilités,
03:58 il s'agit pratiquement d'une question de vie ou de mort".
04:00 - Oui, en fait, je vous donne la parole.
04:04 Laura Lebar, cette constance à communiquer de manière aussi cash,
04:08 ça vous inspire quoi en vous en tant que psychanalyste ?
04:11 - Alors, c'est ce que je disais déjà la semaine dernière,
04:13 il y a une espèce de constance permanente à être toujours dans l'attaque de l'autre,
04:18 comme si la meilleure des défenses, c'est l'attaque.
04:21 Donc c'est un petit peu dommage.
04:23 On va laisser la parole à Naïma qui parlera mieux de ce sujet que moi.
04:25 - Non, mais en fait, je veux dire,
04:28 M. Darmanin ne fait que répondre à la constance de la nupèce.
04:33 Rappelez-vous ce que disait Mélenchon.
04:36 Il va aller chercher la colère, il veut une société du chaos.
04:41 Rappelons-nous aussi ce qu'a dit Mme Marine Tondelier,
04:44 qui a dit "on va mettre en place une ZAD au niveau de l'Assemblée nationale".
04:49 Donc on voit bien que finalement, Darmanin ne fait que répondre à cette ADN
04:55 qu'a aujourd'hui la nupèce.
04:57 - Et selon un sondage paru aujourd'hui dans le JDD,
05:00 68% des Français restent opposés à la réforme des retraites.
05:07 Votre commentaire ?
05:07 - Oui, mais ça, ça ne m'étonne pas de toute façon.
05:10 Alors la seule chose qu'il faut redire aussi,
05:12 parce que M. Darmanin a beaucoup aussi parlé de la réforme des retraites,
05:15 effectivement, le gouvernement n'a pas pris en traite les Français
05:18 puisque c'était dans le programme d'Emmanuel Macron.
05:22 Mais ce qu'on peut regretter, c'est le manque de concertation.
05:27 Et je pense que s'il y avait eu une concertation avec les Français
05:30 via notamment l'Association des maires de France,
05:33 puisqu'ils sont au plus près des terrains,
05:36 je pense que vraiment, on aurait pu en tout cas,
05:39 peut-être arriver à un consensus sur une réforme
05:42 qui puisse en fait satisfaire tout le monde.
05:46 Il faut entendre les Français, les Français ont aussi des idées sur cette question.
05:50 - Bien sûr, c'est vrai, mais c'est maintenant du passé.
05:53 Et Elisabeth Borne, finalement, ces dernières heures,
05:57 elle a également mis les points sur les îles en disant
05:59 "cette réforme, elle est", et le terme est bien choisi, "nécessaire".
06:03 C'est quoi nécessaire ? C'est presque une obligation.
06:05 - Mais le fait qu'elle soit nécessaire n'empêchait pas justement
06:09 cette démarche de concertation.
06:11 - Alors, je vais très rapidement sur ce que dit Naïma.
06:14 Effectivement, en psychologie, c'est très important d'écouter
06:16 la personne qui travaille, d'écouter le travailleur, d'écouter le citoyen.
06:19 Et effectivement, dans toute cette histoire de retraite,
06:20 on est pour, on est contre.
06:21 Finalement, il n'y a pas de solution d'écoute qui est apportée.
06:23 Donc, je suis assez d'accord.
06:24 Et en psychologie, on le sait très bien,
06:27 il est très important que l'interlocuteur en face se sente écouté,
06:30 se sente entendu pour tourner vers une solution.
06:32 - Allez, on continue dans la petite série "Cache".
06:36 Je vais vous faire écouter Jean-Luc Mélenchon qui s'est exprimé hier
06:40 dans un discours dans le Val d'Oise auprès du député LFI,
06:43 Carlos Martins Villango.
06:44 Je vous propose de l'écouter.
06:45 Petite réaction rapide.
06:47 On est dans le "Cache", on est dans le "Cache" et on est dans le "Cache".
06:49 - Les riches sont responsables du malheur des pauvres.
06:55 Voilà la vérité.
06:57 C'est ce qu'il faut dire.
07:00 Il n'y a aucun besoin de vous obliger à travailler davantage
07:05 parce que cela signifie que certains d'entre vous n'en verront jamais le bout
07:09 et auront passé leur vie entière à marner.
07:13 Parce que ceux qui veulent vous mettre la retraite à 64 ans
07:17 se gardent bien de vous dire que vous l'aurez à taux plein
07:21 si vous avez cotisé pendant 43 ans sans pause.
07:27 - Bon, visiblement, accumuler de l'argent est immoral.
07:30 - Alors oui, là vraiment, je voudrais rebondir
07:32 parce que je pense que c'est très, très important.
07:34 On est dans une société où il y a de plus en plus de violences.
07:36 On est dans une société où les citoyens ont peur.
07:39 On a peur de sortir de chez nous.
07:40 Et ce genre d'appel à tout le temps accuser l'autre en permanence,
07:45 cette déresponsabilisation est extrêmement grave pour la société.
07:49 Il faut vraiment arrêter ce genre de discours.
07:51 Alors, on peut penser ce qu'on veut, on peut en avoir les convictions qu'on veut,
07:54 mais être en permanence dans vouloir soulever le peuple,
07:57 pour moi, je trouve ça extrêmement dangereux.
07:58 - Et puis c'est malhonnête parce qu'on est vraiment dans une démarche populiste
08:02 où il indique qui est notre ennemi,
08:07 l'ennemi de celui qui ne gagne pas beaucoup sa vie,
08:10 enfin ceux qui sont dans des conditions modestes.
08:13 Et c'est ça qui est grave.
08:14 - Et puis Marine Tondolie aussi, dans le même domaine,
08:17 il y avait Marine Tondolie aussi,
08:18 à PD pour une France sans milliardaires.
08:21 Enfin, c'est le plus public.
08:22 - Oui, mais on crée une déresponsabilisation.
08:24 Je vous rejoins sur la victimisation.
08:25 - Elle est très rapidement, Patrice.
08:27 - Quand on en vient à ce genre d'indictif,
08:29 souvenez-vous de "soyez maudits, monsieur Macron",
08:32 c'est qu'on est à court d'argumentation.
08:34 Et donc, il est en pleine démagogie,
08:37 il est en plein opportunisme et il va continuer de mal en pire.
08:40 - Allez, Fabien Roussel, lui, était l'invité ce matin
08:42 du rendez-vous CNews Europe 1 Les Echos
08:45 et bien sûr de notre ami Sonia Mabrouk.
08:47 Et devinez, il a réagi sur cette réforme des retraites.
08:50 On l'écoute.
08:51 - Le gouvernement le sait, c'est que s'il brutalise le peuple,
08:58 s'ils font le choix de brutaliser le peuple
09:00 et d'aller jusqu'au bout sans jamais tenir compte,
09:03 les conséquences seraient graves derrière.
09:04 Les conséquences seraient graves parce qu'on dit
09:08 que le fossé s'agrandit entre les citoyens et les politiques
09:13 et la politique et la démocratie.
09:15 Quels seront les moyens pour les Français de se défendre,
09:20 de se faire entendre quand il y a un tel entêtement ?
09:24 - Naïma, petite réaction sur les propos de Fabien Roussel.
09:27 - Je l'ai écouté ce matin et ce qui m'a beaucoup plu
09:30 dans son discours, c'est qu'il a remis au centre la valeur travail.
09:34 C'est ça qui est intéressant.
09:35 Il est vraiment le digne héritier du communisme
09:38 où on voyait l'ouvrier avec son bleu de travail
09:41 qui mettait en valeur le travail,
09:46 justement portant souvent son bleu de travail.
09:49 - Allez, tout de suite je vous pose une question.
09:51 Vous sentez-vous en sécurité ?
09:53 A cette question, 53,7% des Franciliens répondent que non.
09:57 C'est le résultat de la dernière étude
09:58 menée par l'Institut Paris Région.
10:00 Un sentiment d'insécurité qui touche davantage les femmes,
10:03 on peut le comprendre, et qui diffère aussi selon les territoires.
10:06 C'est d'ailleurs en Seine-et-Marne que ce sentiment est le plus fort.
10:09 Il grimpe à près de 60% de la population,
10:12 ce qui en fait le département le plus anxiogène de la région.
10:14 Alors ce midi, on a voulu savoir pourquoi.
10:17 Enquête de Jeanne Cancard et Fabrice Elsner.
10:21 - C'est un pied de biche à mon avis.
10:23 - Il y a deux semaines, ce couple de retraités d'une petite commune
10:26 de Seine-et-Marne a subi une tentative de cambriolage en pleine nuit.
10:30 Depuis, Gilbert vit dans la crainte.
10:32 Dans le quartier, il n'est pas la première victime.
10:35 - Ce n'est pas très étonnant parce qu'il y a quand même eu
10:38 pas mal de dégradations sur la commune.
10:40 J'ai peur parce que s'ils sont venus une fois,
10:43 ils peuvent revenir deux fois.
10:44 Mes enfants, ils habitent à La Rochelle et tous les jours,
10:47 quand ils me téléphonent, ils me demandent de quitter
10:50 la région parisienne pour aller habiter à La Rochelle,
10:53 justement parce qu'il y a pas mal d'insécurité.
10:55 Selon une récente étude, c'est en Seine-et-Marne
10:57 que le sentiment d'insécurité le plus fort sur l'ensemble
11:00 de la région et de France est particulièrement chez les femmes.
11:03 - On a peur un petit peu des gens qui peuvent roder.
11:06 On ne s'habille pas forcément d'une certaine manière.
11:08 Et c'est dommage, c'est dommage de devoir être assuré
11:10 parce qu'on ne peut pas marcher tout seul dans la rue.
11:12 - Un jour, j'étais dans la rue, c'était en plein jour en plus.
11:15 Et il y a une camionnette qui a commencé à me suivre,
11:19 qui a fait demi-tour au point pour être du même côté que moi
11:22 et qui m'a dit monte dans la voiture et tout ça.
11:24 Et c'est à ce moment-là où j'ai dit je suis au téléphone
11:27 avec mon père et tout ça.
11:28 Dans les chiffres, Paris reste le département
11:30 où le nombre de victimes d'agressions ou de vols
11:33 est le plus important en Ile-de-France.
11:35 - Laura, petite réaction sur ce sentiment d'insécurité.
11:38 53,7% des franciliens qui répondent que non,
11:41 ils ne se sentent pas en sécurité.
11:43 - Alors je vais vous donner quelques chiffres
11:44 qui vont montrer que les franciliens ont raison malheureusement.
11:47 C'est-à-dire que quand on prend les chiffres,
11:49 on est à 15% d'augmentation de violences.
11:52 On est à 15% de violences intrafamiliales en plus.
11:54 On est à 40% d'agressions sexuelles en plus depuis le Covid.
11:59 Le Covid a créé un état de stress post-traumatique global,
12:02 sans suivi finalement.
12:03 Les suivis psychologiques sont très très faibles.
12:05 On a un gouvernement qui n'a pas non plus mis les moyens là-dessus.
12:09 On voit bien en fait, c'est le reflet de quoi ?
12:10 Des pandémies dans l'histoire, ce n'est pas la première.
12:12 Ce ne sera pas la dernière.
12:13 On sait très bien qu'il y a deux façons.
12:15 Soit on va protéger les biens, soit on va protéger les personnes.
12:18 Ce que ces chiffres reflètent,
12:19 c'est que finalement il y a moins de vols de téléphone portable
12:21 parce qu'on a protégé nos téléphones portables,
12:23 mais qu'il y a plus d'agressions à la personne
12:25 puisque les personnes ont l'impression qu'elles peuvent faire sans être punies.
12:27 Et ça, c'est un véritable problème de société.
12:29 Donc quand les francs-sidiens ne se sentent pas en sécurité,
12:31 effectivement quand on a 40% d'augmentation des agressions sexuelles,
12:35 là on est en pleine régression.
12:36 Quand on voit une augmentation de tous les crimes avec violence,
12:39 une augmentation des cambriolages avec violence,
12:41 et là où ça diminue, alors oui, on a moins d'agressions en pleine rue,
12:44 on se fait moins voler son sac,
12:45 mais il y a plus d'agressions d'êtres humains.
12:48 Et ça, ça démarre.
12:49 Alors ça, c'est des statistiques qui sont sorties l'année dernière
12:52 d'une recherche qui a été faite sur les chiffres de 2021,
12:55 que vous pouvez retrouver très facilement.
12:57 C'est important de le postuler.
12:58 C'est des statistiques qui sont réelles et qui sont...
13:00 À la lecture de ça, je vous dis, le reflet,
13:02 c'est qu'on protège les biens et on ne protège pas l'être humain.
13:04 Et ça, c'est un fait de société sur lequel il faut vraiment se pencher.
13:07 Patrice ?
13:07 Pour corroborer ce qu'il vient de dire Laurent,
13:08 il y a quand même plus de 43% des francs-sidiens à l'Agipe
13:12 de 15 ans ou plus qui affirment avoir déjà été agressés
13:16 en simplement une seule année.
13:18 Et vous vous rendez compte, au niveau des préoccupations,
13:21 on a la pauvreté, on a le chômage et l'insécurité arrive tout juste derrière.
13:26 Donc, il faut vraiment mettre des moyens.
13:27 Je veux rajouter un autre chiffre.
13:29 On a aussi sur Paris une seule représentation du vol à la tire.
13:33 Le vol à la tire et justement des personnes âgées aussi
13:35 qui se font agresser, qui se font dépouiller.
13:38 C'est une réalité.
13:38 Et les touristes, maintenant, ont peur de venir sur Paris
13:40 parce que justement, elles sont un public cible.
13:44 Et deux mots très rapides sur le sujet.
13:46 Un juste mot rapide.
13:47 Il y a aussi quand même un autre phénomène important,
13:49 c'est qu'on note une augmentation de la drogue des usagers,
13:51 de drogue de stupéfiants, de drogue dure de plus de 38%.
13:54 Et effectivement, ça n'aide pas au schéma.
13:57 Il faut se poser la question pourquoi nos citoyens se tournent vers des drogues dures.
14:00 Je vois dans mon cabinet de plus en plus de pères de famille qui se tournent vers ça,
14:03 des personnes qu'on n'aurait jamais pensées.
14:04 Et c'est un vrai sujet aussi.
14:06 Il y a une espèce de normalisation du transgressif qui est très inquiétante.
14:11 Vous parliez du Covid, Laura.
14:13 Et justement, une page se tourne dans la lutte contre l'épidémie du Covid.
14:16 La situation sanitaire s'améliore et tant mieux.
14:19 Et les mesures aussi.
14:20 Terminer l'isolement obligatoire pour les personnes testées positives.
14:22 Terminer le test pour les personnes cas contacts.
14:25 Les détails avec Alexis Vallée.
14:27 C'est la fin de deux mesures phares dans la lutte anti-Covid.
14:32 À partir du 1er février, les personnes testées positives ne seront plus tenues de s'isoler.
14:38 Tout comme les tests de dépistage pour les cas contacts.
14:41 Décision prise suite aux recommandations du Haut Conseil de la Santé publique
14:45 et à la baisse du nombre de contaminations en un mois,
14:48 passant de 20 000 à moins de 5 000 par jour en moyenne.
14:52 Dès lundi, le téléservice contact Covid de l'assurance maladie prendra également fin.
14:58 Il permettait l'identification et la prise en charge des personnes malades et des cas contacts Covid.
15:04 Un arrêt définitif loin d'être surprenant.
15:07 Ses effectifs avaient déjà été fortement réduits.
15:10 De 6 500 équivalents temps plein en 2021 à 350 en septembre.
15:16 Certaines mesures restent encore d'actualité,
15:18 comme les contrôles imposés en France aux voyageurs provenant de Chine,
15:22 prolongés jusqu'au 15 février au vu de l'évolution sanitaire.
15:27 Les gestes barrières, eux, restent fortement recommandés.
15:31 Dans le reste de l'actualité aussi, les services publics aux abonnés absents,
15:34 du moins par téléphone, lignes occupées, attentes interminables,
15:38 on l'a tous vécu, n'est-ce pas ? On a tous été confrontés à ça.
15:41 Vous l'avez très certainement remarqué, c'est souvent la croix et la bannière
15:44 pour joindre une administration.
15:45 On ne va pas taper sur l'administration, mais c'est important de le signaler.
15:49 À titre d'exemple, 72% des appels à l'assurance maladie n'aboutissent pas.
15:53 Même chose pour 54% des appels à la CAF.
15:56 On est allés justement vous interroger sur le sujet.
16:00 Qu'en pensez-vous ?
16:02 Je vais dire que c'est énervant.
16:04 Parce que sur le moment, on a besoin d'un coup de main, on a besoin d'un service.
16:08 Et ne pas les avoir au téléphone, ça fait péter un plan.
16:11 On appelle et on attend à peu près 5-10 minutes au téléphone.
16:15 Après, on les a, mais l'attente est assez longue au téléphone.
16:19 Il y a un manque au niveau de la CAF, de l'ÉCQ.
16:22 Il y a un problème au niveau de leur personnel, je ne sais pas, de l'organisation.
16:25 Oui, c'est toujours des temps d'attente qui sont vachement longs.
16:29 Donc limite, on abandonne de nous-mêmes.
16:30 C'est des 15-20 minutes d'attente et on en a marre et on abandonne tout de suite.
16:34 Oui, assez souvent. Tout le temps même.
16:37 Des fois, j'appelle pour des problèmes que j'ai sur mon compte ou autre.
16:39 Et non, je n'ai personne au bout du fil.
16:42 On fait patienter des fois une dizaine de minutes et après, ça raccroche.
16:45 C'est assez compliqué de les avoir au téléphone.
16:48 Bon, est-ce que vous vous retrouvez dans ce qu'on appelle un micro-trottoir
16:51 où on a pris la température des Parisiens ?
16:54 Il y a un truc qui est extraordinaire.
16:55 Le truc qui est extraordinaire, c'est qu'on a tellement l'habitude de ça
16:58 qu'au bout de 27-28 appels, si on arrive à obtenir satisfaction, on est content.
17:04 Mais franchement, c'est ça.
17:08 Et finalement, on oublie jusqu'à la prochaine fois.
17:11 Alors moi, ce que je disais tout à l'heure, je suis assez stupéfaite
17:14 qu'on est vraiment dans une déshumanisation de l'humain.
17:17 Et c'est vraiment ça, ce que je disais.
17:19 Il y a vraiment ce côté où c'est déshumanisant,
17:21 comme si la temporalité de la personne qui répond au téléphone
17:25 est plus importante que la temporalité du citoyen.
17:27 Finalement, ce n'est pas grave, il n'a que ça à faire que de joindre les...
17:30 On a affaire à un robot, c'est extrêmement perturbant.
17:37 Moi, je me suis vue des fois où je faisais comme toi.
17:42 Plusieurs fois, plusieurs fois, j'insistais ou je le posais
17:44 et j'attendais à le mettre au parleur.
17:46 On est tous confrontés à ça, mais c'est scandaleux.
17:48 Vous savez qu'en plus, on vous demande d'appuyer sur tel ou tel numéro,
17:52 numéro 1, 2, 3, les touches 1, 2, 3, pardon.
17:56 Et en fait, vous vous rendez compte qu'il y a des problèmes aussi
17:58 liés à des personnes qui ne maîtrisent pas le français,
18:01 qui ne maîtrisent pas aussi tout ça et qui se retrouvent vraiment désemparées.
18:05 Allez, on enchaîne.
18:06 Je ne sais pas si lui, il est bien branché, mais si, il est avec nous.
18:10 Harold Eman, le retour, Donald Trump,
18:13 il a prononcé un discours assez punchy hier
18:19 et il n'est pas aussi populaire que chez les élus républicains que par le passé.
18:22 C'est ça ?
18:23 Oui, c'est ça.
18:23 Il a fait deux meetings de taille modeste dans le style traditionnel,
18:29 dans le New Hampshire et un autre en Caroline du Sud, dans le Capitole.
18:33 Dans le New Hampshire, il était dans un lycée.
18:36 Il veut faire ça un peu modeste et donc,
18:38 il ne nous a pas bassiné avec l'histoire de "on m'a volé l'élection", etc.
18:42 Non, il a parlé de choses peut-être plus agressives encore.
18:48 Il a parlé de combattre le communisme et le marxisme,
18:52 qui sont des radicaux gauchistes, racistes et pervers qui veulent endoctriner vos enfants.
18:57 Et puis, son nouveau cheval de bataille,
19:00 c'est la lutte contre les athlètes transgenres dans le sport féminin.
19:03 Là, il a vraiment, vraiment mis une couche.
19:06 Il s'est vanté de ses efforts et ses succès par le passé,
19:10 avec le déficit et l'arrivée d'immigrés clandestins.
19:13 Mais voilà, il manquait plusieurs ténors républicains
19:17 qui, eux, lorgnent vers d'autres postulants à l'investiture du parti.
19:22 Allez, merci beaucoup Charles.
19:24 On va prendre la direction du Salon du mariage
19:27 pour terminer cette première partie du congité de la Bijournée.
19:30 Et le Salon du mariage, il se tient où ?
19:31 Il se tient à Paris, un secteur qui retrouve des couleurs après le Covid
19:34 et qui s'appuie à vivre une année record.
19:36 Reportage de Marion Bercher et Sarah Fanzay.
19:40 Ils étaient plus de 240 000 Français à se dire oui l'an passé.
19:46 2023 devrait être l'année de tous les records.
19:49 Et pourtant, ils sont inquiets, les futurs mariés.
19:52 Ils nous disent souvent que le budget est un peu serré.
19:54 Donc, si on peut retirer par exemple le gâteau
19:57 et garder l'entrée et le plat et le vin d'honneur.
20:00 Presque 7 couples sur 10 craignent que l'inflation ait des conséquences
20:03 sur la préparation de leur mariage
20:05 et beaucoup privilégient la qualité à la quantité.
20:07 Le seul vrai truc finalement pour économiser,
20:10 c'est d'inviter uniquement les gens que vous aimez bien.
20:11 Parce que quand vous enlevez 20 ou 30 personnes,
20:13 c'est tout de suite 2, 3, 4 000 euros.
20:16 Vous allez enlever votre budget de mariage.
20:17 Et les futurs mariés y pensent bien.
20:20 Comme je le disais tout à l'heure, les invités,
20:22 je pense qu'on va privilégier les proches.
20:27 Réduire la liste des convives, mais pas seulement.
20:30 Les prestataires, comme les photographes,
20:32 le fleuriste, on va demander à des proches.
20:35 Surtout ce qui est cas de des invités par exemple.
20:38 En fait, ça se comprend sur les animations.
20:41 Selon une étude, le budget moyen des ménages est de 9 900 euros,
20:45 soit une baisse de 1 200 euros par rapport à l'an dernier.
20:48 Et même les robes de mariés sont impactées.
20:50 Depuis le Covid, après le Covid,
20:53 on a remarqué qu'il y a eu une baisse du pouvoir d'achat des femmes.
20:58 Il y a un problème de budget.
21:00 Des économies pour le jour J,
21:02 mais certainement pas pour le voyage de noces.
21:04 Avec 6 200 euros de budget,
21:06 c'est 2 500 euros de plus que l'an dernier.
21:09 Ah voilà, ça fait rêver.
21:13 On va retrouver tout de suite Amel Anthony.
21:15 Soyez la bienvenue Amel.
21:17 Vous êtes wedding planner à l'agence Amel Event.
21:20 En fait, vous organisez des mariages, c'est ça ?
21:23 Soyons...
21:24 Et bonne santé.
21:28 Je vous vois boire un verre.
21:30 Soyez la bienvenue.
21:31 Alors, comment se passe le salon du mariage ?
21:34 Est-ce que les budgets des couples sont en baisse ?
21:38 Bonjour Thierry, je suis Edwige Labrousse.
21:42 Ah, alors il y a une petite erreur là.
21:43 Vous pouvez intervenir maintenant.
21:46 C'est une petite erreur, donc oui, vous devez intervenir plus tard.
21:51 Absolument.
21:52 Bon, on vous retrouve tout à l'heure.
21:54 A tout à l'heure.
21:57 C'était la surprise.
21:58 Bon, alors, ça vous fait rêver ou pas ?
22:01 Alors, non, ce qui est amusant, c'est de voir que les budgets sont en baisse.
22:04 Et finalement, qu'est-ce que ça veut dire quand on analyse les choses ?
22:06 Quand on met moins de budget quelque part,
22:08 c'est que finalement, on est moins convaincu.
22:10 Si on sait qu'on va acheter qu'une seule maison,
22:11 on va mettre un budget plus important.
22:12 Aujourd'hui, les couples savent qu'ils vont déménager.
22:15 Il y a quand même une peur de l'engagement.
22:16 En tout cas, moi, je le vois en cabinet.
22:18 Il y a une vraie peur de l'engagement.
22:19 Il ne faut pas dépenser trop.
22:22 Il ne faut pas dépenser trop, c'est un peu ça, mais ça, je l'entends souvent.
22:24 C'est terrible, mais c'est ce que j'entends en cabinet.
22:27 C'est-à-dire que les gens mettent moins d'argent dedans
22:29 ou alors ils vont plutôt privilégier la qualité de vie après que la fête en elle-même.
22:33 Ça va être deux axes, mais effectivement, il y a quand même...
22:36 C'est normal, quand on voit les statistiques de divorce sur trois à Paris,
22:38 ce n'est pas non plus super...
22:41 On n'a pas très, très envie, mais en tout cas, oui, cette baisse de budget,
22:43 il y a deux raisons en tout cas que moi, je vois en cabinet.
22:45 Un, c'est qu'il y a un plus petit système de croyance sur le fait que ça va durer toute la vie.
22:49 Et ce n'est pas très grave, finalement, les jeunes le vivent plutôt bien
22:51 en se disant "Ça fait partie de ma vie, c'est une expérience".
22:54 Et l'autre chose, c'est qu'ils privilégient vraiment la qualité de vie
22:57 à une robe qu'on va mettre juste une journée.
22:58 En tout cas, ce que je retiens, c'est qu'ils se marient en se disant "Ça ne va pas durer toute la vie".
23:03 - Ah mais c'est terrible, c'est des consultations que j'ai régulièrement.
23:05 - Bon, vive le mariage quand même. Vive le mariage !
23:09 12h22, on va marquer une pause dans ce grand JT de la mi-journée.
23:13 On a beaucoup de choses dans la deuxième partie.
23:15 Ne zappez pas, on se retrouve dans quelques instants avec mes grands témoins.
23:18 À tout de suite.
23:18 Et vous êtes bien sur CNews, il est quasiment 12h30.
23:26 C'est au grand JT de la mi-journée.
23:28 Tout de suite, les titres de cette deuxième partie.
23:32 À la une donc, on va prendre la direction de Montmartre.
23:36 Pourquoi Montmartre, me direz-vous ?
23:38 Le quartier Occombien, vitrine de Paris, subit la vente à la sauvette,
23:42 les agressions, les vols à la tire, reportages et témoignages dans ce journal.
23:47 Jour J-2, avant la prochaine grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
23:53 Les autorités s'attendent à un mouvement massif.
23:55 Face à cela, le gouvernement se montre inflexible.
23:58 Le report de l'âge de départ à 64 ans n'est plus négociable, ce n'est pas moi qui le dis.
24:02 C'est Elisabeth Borne qui le confirme ce matin.
24:05 Gautier Lebret nous dira tout.
24:07 Après les deux attentats en Israël, le gouvernement a annoncé des mesures
24:13 contre les familles de terroristes.
24:15 Harold Iman nous fera un point complet sur la situation.
24:18 Enfin, la petite surprise de ce JT.
24:24 Je vous emmène au zoo, direction le zoo de Thoiry.
24:27 Immersion au milieu de lumières sauvages, je ne vous en dis pas davantage.
24:32 Visite guidée avec Thibault Marcheteau.
24:36 Très belles images que vous découvrirez à la fin de ce journal.
24:43 Avec moi Naïma M. Fadel, Laura Lebar, Patrice Sarditti et Harold Iman.
24:48 Ce sont les dernières 30 minutes de ce JT.
24:51 On va donc débuter cette deuxième partie du Grand JT en prenant les directions de Montmartre.
24:56 On nous emmène sur le marché de la Porte de Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris.
25:00 C'est tout au nord de la capitale.
25:02 Là-bas, les commerçants n'en peuvent plus car les agressions et les vols à la tire sont récurrents.
25:05 Évidemment, cela fait fuir les clients.
25:08 La police affiche pourtant sa présence régulièrement.
25:11 Mais malheureusement, la délinquance s'empare peu à peu du terrain.
25:14 C'est un reportage signé Jeanne Cancard et Fabrice Elsner.
25:17 On en parle juste après.
25:19 Ne tourne pas autour, c'est tout ce que je t'ai dit.
25:22 Arrête de me tourner autour, c'est tout.
25:25 Sur le marché de la Porte de Montmartre, cette altercation avec un homme qui semble être un pickpocket
25:30 est presque devenue une scène banale pour ce riverain.
25:33 J'ai senti sa main près de moi, presque dans ma poche.
25:36 Ça arrive souvent ?
25:38 Très très souvent.
25:39 Ils vont essayer de piquer dans les poches, tout ce qu'ils peuvent, le téléphone, le portefeuille.
25:43 Dans ce marché à bas prix, implanté au nord de la capitale depuis des années,
25:47 les ventes à la sauvette et les vols à la tire sont devenus monnaie courante.
25:51 Moi je me suis fait voler mon porte-monnaie déjà 4 fois ici.
25:57 Régulièrement, des interpellations ont lieu sous les yeux des clients
26:01 et des commerçants démunis face à cette délinquance.
26:04 Moi je me suis déjà fait menacer par une personne.
26:06 Je lui ai demandé gentiment de laisser mes clients acheter leurs poissons tranquillement
26:11 parce que je le voyais en train de voler à une dame, une personne âgée
26:15 qui a ne serait-ce qu'une petite retraite pour vivre.
26:18 Elle est venue me voir en me disant "je pense qu'un jour je vais te défigurer".
26:21 Ça devient très dangereux.
26:23 Notre bonne clientèle qui venait se sentait complètement dans l'insécurité.
26:27 Elle ne vient plus.
26:28 Donc ça, ça a aussi une répercussion sur notre chiffre d'affaires.
26:31 Pour tenter de régler la situation, le maire du 18e arrondissement
26:35 a demandé des renforts de police au ministère de l'Intérieur.
26:38 Patrick, c'est une petite réaction ?
26:40 Certes, il y a un sentiment d'insécurité comme dans de nombreux quartiers de Paris.
26:44 C'est absolument certain.
26:45 Maintenant, le marché que nous avons vu là, on ne peut pas dire que ce soit
26:48 véritablement Montmartre.
26:50 Ce marché a déjà été assez décrié parce qu'il serait mal tenu.
26:55 Il y a des choses qui traînent.
26:57 Franchement, ce n'est pas très bien rangé et ça favorise la venue d'un certain nombre
27:02 de personnes.
27:03 Mais il y a des vols de téléphone, il y a des vols à la tire, quels qu'ils soient.
27:06 Il y a des gens qui sont bousculés.
27:08 Et au niveau des commerçants qui sont là autour, il y a quand même un chiffre
27:12 d'affaires qui a baissé de 20%.
27:13 Il faut souligner qu'il y a une surreprésentation aussi de la délinquance des mineurs
27:16 qui sont enrôlées dans des trafics par des gangs.
27:20 Dans l'actualité de votre semaine à venir, on en a parlé au cours de la première partie
27:24 de ce Grand JT, la mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 31 janvier.
27:28 Deuxième grande journée de manifestation à l'appel des huit principaux syndicats
27:31 du pays.
27:32 Selon nos informations CNews, les autorités attendent une forte mobilisation.
27:36 Plus d'un million de personnes dans les rues de France.
27:38 250 actions sont déclarées sur le territoire avec cette question ce midi.
27:42 Le front syndical peut-il vraiment rester uni dans la durée ?
27:45 Réponse notre spécialiste Gauthier Lebrecht.
27:48 C'est la première fois depuis 12 ans que les huit principaux syndicats du pays
27:53 sont unis contre une même réforme.
27:55 La dernière fois c'était donc en 2010, contre la réforme des retraites,
27:58 une nouvelle fois d'Eric Wörth.
28:00 Mais il y a des différences entre les syndicats, principalement entre la CGT
28:05 et la CFDT, sur les blocages.
28:07 Je vous propose d'écouter Philippe Martinez et Laurent Berger au micro d'Olivier Gangloff.
28:12 Les grèves c'est important, après c'est les salariés qui décident,
28:16 c'est ni Martinez ni personne d'autre qui décident dans les entreprises
28:19 de comment on construit la grève et combien de temps elle dure.
28:23 Mais est-ce que quelqu'un dans ce pays découvre qu'on n'est pas toujours d'accord
28:25 entre la CGT et la CFDT ? Non, je le redis, la CFDT elle ne cautionne pas
28:30 les coupures de courant, elle n'est pas pour appeler à la grève reconductible
28:34 dans différents secteurs professionnels.
28:35 Pour Laurent Berger et la CFDT, si bien il y a des blocages, notamment à la SNCF
28:40 pour les départs en vacances de février, il y a un risque, celui de perdre l'opinion
28:45 qu'il aurait largement acquise pour le moment, puisque selon toutes les enquêtes,
28:49 les Français sont très majoritairement contre cette réforme des retraites.
28:53 Et à l'inverse, pour Philippe Martinez, sans blocage, avec seulement une manifestation
28:57 de temps en temps, et bien ça ne suffira pas pour faire céder le gouvernement.
29:02 Alors en plus, selon plusieurs enquêtes, cette semaine on a vu que l'opposition
29:06 à cette réforme des retraites augmente.
29:08 Plus le gouvernement parle, plus il fait son exercice de pédagogie,
29:13 plus il échoue à convaincre les Français, plus les Français sont opposés à cette réforme.
29:18 L'enjeu pour les syndicats, c'est de transformer cette opposition à la réforme
29:22 des retraites en mobilisation dans la rue ce mardi.
29:25 L'actualité de la semaine à venir aussi, c'est la nouvelle loi Asile et Immigration,
29:30 dont on a beaucoup parlé sur nos plateaux.
29:32 Elle sera présentée ce mercredi en Conseil des ministres, un texte de 25 articles
29:35 qui sera très fort. Ce sont les mots de Gérald Darmanin, ce ne sont pas les miens évidemment,
29:39 le ministre de l'Intérieur et dans le Parisien, aujourd'hui en France.
29:42 Il dit "on va pouvoir expulser encore plus d'étrangers délinquants sans leur trouver
29:46 d'excuse juridique, on conditionne les titres de séjour à la réussite d'un examen de langue,
29:51 pas seulement à un cours". Réaction ?
29:53 On va lui souhaiter beaucoup de chance au ministre Darmanin, parce que n'oublions pas
29:57 que la France est prisonnière quand même des conventions traitées qu'elle a signées
30:01 et que ça va être très difficile. N'oublions pas aussi que ce n'est pas du tout illégal
30:05 de rentrer et d'installer en France, donc comment faire repartir les gens.
30:09 N'oublions pas que les accords de Dublin ne fonctionnent pas parce qu'en fait
30:12 les pays européens ne jouent pas le jeu. Donc voilà, on veut bien y croire,
30:20 mais je pense que monsieur Darmanin aura beaucoup de difficultés à satisfaire
30:24 en tout cas l'opposition, les oppositions, dans un sens ou dans l'autre.
30:29 Patrice, rapidement.
30:30 Les accès de la loi, c'est accélérer effectivement les expulsions d'étrangers délinquants,
30:34 c'est en cas de menace grave de l'ordre public la réduction du champ de protection
30:40 dont bénéficient certains immigrés, et puis évidemment réformer le fameux système.
30:45 Seulement, tout le monde n'est pas d'accord, Eric Ciotti par exemple, pour les Républicains,
30:49 qui dit, et c'est quand même autre chose que symbolique,
30:52 qui dit que ce texte n'est pas suffisant.
30:54 Allez, on va prendre la direction d'Israël un jour après une série d'attentats palestiniens
30:58 meurtris dans Jérusalem Est, dont on a beaucoup parlé évidemment.
31:01 Le gouvernement israélien, mené par Benaim Netanyahou,
31:04 prépare des mesures répressives d'une tureté inédite à Roldiman.
31:08 Oui, alors le contexte, c'est l'attentat de vendredi déjà,
31:11 un mitraillage contre les fidèles juifs qui sortaient d'une synagogue dans Jérusalem Est,
31:18 provoquant sept morts et nombreux blessés.
31:21 C'est le pire attentat depuis 15 ans.
31:23 Et donc on craint en Israël des loups solitaires.
31:26 Même hier, il y a eu un jeune homme de 13 ans qui a tiré sur des passants dans Jérusalem Est.
31:31 Alors, qu'est-ce qu'on va faire ?
31:34 Le gouvernement le plus dur de l'existence d'Israël, on peut dire.
31:37 Eh bien, on va emmurer les maisons des familles des personnes arrêtées, des terroristes,
31:45 pour les démolir, c'est déjà fait dans ce cas-ci.
31:47 Les prestations sociales à la famille de ces gens vont être coupées complètement.
31:53 On va leur enlever leur carte d'identité israélienne, qui leur sert à peu près de passeport.
31:58 On va changer les réglementations sur les ports d'armes,
32:02 ça veut dire que plus de civils pourront en porter,
32:04 parce que contrairement à la légende, en Israël, les gens n'ont pas des flingues sur eux dans la rue.
32:09 C'est surtout des gens qui sont dans le service ou dans les réserves militaires.
32:14 Donc, accélérer la colonisation en Cisjordanie et arrêter de façon beaucoup plus large,
32:21 faire des vastes filets chez les suspects pour la recherche d'armes.
32:27 Donc, voilà l'état des choses aujourd'hui.
32:29 Merci Harold.
32:30 Alors, dans nos émissions, on évoque souvent, même très souvent, la question des déserts médicaux.
32:35 Une problématique que l'on aborde peut-être moins souvent et qui n'arrange rien,
32:38 c'est celle des rendez-vous médicaux auxquels les patients ne se présentent pas.
32:41 Le chiffre est colossal, je le disais dans les titres.
32:44 Chaque année, 27 millions de rendez-vous sont ainsi perdus.
32:48 Écoutez ce témoignage d'un médecin recueilli par Maureen Vidal.
32:52 En France, alors que les milieux ruraux souffrent du manque de médecins,
32:57 de plus en plus de patients ne se présentent pas à leurs consultations sans prévenir.
33:02 Pour Edmond de Galipon, médecin généraliste dans le Loiret, ce phénomène est quotidien.
33:07 En moyenne, en ce qui me concerne, c'est deux par jour, deux annulations,
33:12 deux pas venus, pas prévenus par jour.
33:15 Aujourd'hui, j'en ai deux encore.
33:18 Pour le docteur, la cause de ces désistements est simple.
33:22 La politesse et la bienséance et l'éducation, à mon avis,
33:27 ont perdu beaucoup de sens dans notre société.
33:30 En cas d'absence redondante d'un même patient, docteur Galipon a sa solution.
33:34 Non mais là, je lui rends son dossier médical,
33:37 je lui dis aimablement de trouver un autre confrère.
33:41 Oui, ça c'est pas acceptable, ça.
33:45 Par ailleurs, le recours aux plateformes de réservation en ligne
33:48 est inenvisageable pour le docteur et pour cause.
33:51 C'est encore pire, parce que les gens prennent des rendez-vous
33:55 chez des confrères, notamment des spécialistes, sur plusieurs plateformes différentes.
34:00 Et ils vont au premier au plus proche et au premier qui a dispo.
34:05 Chez nos voisins belges, les patients indélicats doivent payer une amende.
34:10 C'est dingue ce chiffre quand même, deux rendez-vous par jour perdus par ce médecin.
34:14 Eh bien, il faut prendre une décision pour répondre à cela.
34:17 Et moi, je préconise, comme ce que fait l'Allemagne, une amende
34:20 qui est envoyée par le centre des impôts à chaque personne qui n'honore pas ce rendez-vous.
34:25 Oui, mais là, il faut une modification de la loi.
34:27 Il faut modifier la loi, il faut arrêter de se moquer des médecins.
34:30 Tout ça, c'est des personnes qui n'ont pas eu le rendez-vous.
34:34 Effectivement, ce sont des gens qui ne sont pas très méritants.
34:36 Ça me fait penser, dans un autre registre, à ceux qui réservent dans un restaurant,
34:39 puis dans un deuxième restaurant, et un troisième restaurant, et qui ne préviennent pas.
34:42 Non, mais là, ce n'est pas pareil. Il y a des gens qui ont des problèmes de santé.
34:47 Là, ce qui est épouvantable, c'est la perte de temps,
34:50 et des gens qui sont obligés de foncer aux urgences à cause de ça.
34:53 Il faut savoir ce qui se passe aussi à l'hôpital, Thierry.
34:55 C'est dramatique ce qui se passe. On prend aussi rendez-vous à l'hôpital,
34:58 des rendez-vous importants, notamment pour des IRM, et ils n'y vont pas.
35:02 Donc, c'est scandaleux. Il faut réagir, et j'espère que l'État va réagir rapidement.
35:05 De façon très simple, je suis praticienne, je suis surdoctorie pendant le Covid,
35:09 on demandait une empreinte carte bleue pour les rendez-vous en visio.
35:11 Ce serait peut-être une solution. C'est très simple, c'est déjà mis en place.
35:14 Une empreinte carte bleue, si le patient est encaissé à la fin de la visio,
35:17 il suffirait de demander une empreinte pour le rendez-vous.
35:19 Nous, on a un bouton appuyé, non honoré, et c'est débité.
35:22 On va changer de sujet avec le casse-tête de l'orientation post-bac.
35:27 Alors que la plateforme, vous le savez, Parcoursup, est ouverte depuis quelques jours
35:31 pour formuler ses voeux, on a de plus en plus d'élèves de terminal,
35:34 accompagnés de leurs parents, qui ont recours à des coachs d'orientation privés.
35:38 Et ça tombe bien, avec nous, on a Edwige Labrousse, coach professionnel,
35:42 certifié et coprésident de l'association de coachs de jeunes générations, 15-25 ans.
35:47 Edwige, je ne vais pas vous parler de robe de mariée, il y a eu une petite erreur technique tout à l'heure,
35:51 mais tout simplement, je suis ravi de vous accueillir sur notre plateau.
35:55 C'est un phénomène croissant, on fait appel de plus en plus à vous,
35:59 parce que les étudiants, les collégiens sont de plus en plus perdus, c'est ça ?
36:03 Oui, alors c'est vrai qu'avec Parcoursup, on a la chance de permettre aux jeunes
36:09 d'avoir accès à de plus en plus de possibilités.
36:12 En revanche, ça complexifie un peu la réflexion autour de l'orientation,
36:17 ce qui explique que les jeunes et leurs parents fassent de plus en plus appel
36:23 à des professionnels dont c'est le métier.
36:26 Alors, dans quel état d'esprit sont nos jeunes ?
36:29 Puisque vous les côtoyez.
36:31 Bien, nos jeunes sont souvent perdus, oui, nos jeunes sont souvent perdus
36:35 quand ils viennent à nous, parfois stressés.
36:39 Et la plupart du temps, notre premier travail, c'est d'aller les aider
36:45 à prendre conscience de qui ils sont, à les reconnecter avec leurs ressources
36:51 pour les remettre en état de confiance en eux et pour leur permettre
36:58 de se remettre en route vers leur orientation, en tout cas pour résoudre leurs problématiques.
37:03 Et dis-je la bouche, on ne va pas se mentir, mais ça a quand même un prix
37:06 de faire appel à vos services et tout le monde ne peut pas se permettre d'avoir un coach.
37:10 Alors oui, c'est vrai que souvent ce sont les parents qui nous envoient leurs jeunes,
37:16 mais nous travaillons aussi au service d'organisme, au service des écoles,
37:20 au service des lycées, de l'enseignement supérieur, également de structures associatives
37:26 comme les maisons de quartier, les points d'information jeunes,
37:30 enfin diverses structures associatives publiques ou privées également.
37:35 Merci mille fois Edwige Labrouze d'avoir été présente sur notre antenne
37:40 et je rappelle que vous êtes coprésident de l'association de coach de jeunes générations 15-25 ans.
37:46 Un petit mot rapide Laura ?
37:48 Alors déjà je trouve ça génial qu'il y ait ce genre de système qui soit mis en place.
37:51 Moi-même j'ai beaucoup de consultations, j'ai un centre de diagnostic pour les enfants,
37:54 pour les TDAH, les WISC et finalement on se rend compte qu'il y en a beaucoup à l'adolescence
37:57 qui n'ont pas été diagnostiqués. Et ça c'est très intéressant aussi
38:00 parce que quand elle parlait de confiance en soi, souvent il y a un retard dans le diagnostic
38:04 qui fait que les enfants perdent confiance en eux.
38:06 Et moi il y a un autre problème que je vois chez les jeunes, que ce soit dans mon centre ou à titre personnel,
38:10 qui est très très vrai, c'est qu'ils ont peur que les métiers disparaissent.
38:13 Et effectivement ils ont besoin d'être orientés parce qu'ils ne savent pas quels vont être les métiers de demain.
38:17 Moi ça me gêne vraiment parce que c'est le rôle de l'éducation nationale.
38:21 Normalement l'éducation nationale a ce rôle-là de transmettre la connaissance et le savoir à nos enfants
38:25 et de les conduire vers une sortie positive.
38:28 Et je m'inquiète parce que je me dis que finalement on a une égalité d'accès à Parcoursup
38:33 à partir de ce moment-là.
38:34 - Patrice, deux mots.
38:35 - Ce qui est important par rapport à l'éducation nationale, c'est que ces coachs en privé sont capables de dire à des jeunes,
38:41 vous savez, avant il y avait une vie professionnelle, maintenant vous êtes susceptible d'avoir plusieurs vies professionnelles.
38:46 Et puis ces coachs, eh bien ils rassurent les parents également et c'est pas dédaigné.
38:49 - Allez, une page au sport très rapidement.
38:51 - Je préfère que ce soit l'éducation nationale et les conseillers d'orientation qui soient renversés pour faire ce travail.
38:56 - Une page au sport très rapidement avec le mondial de Rennes, finale royale
39:01 pour une possible 7e couronne mondiale pour l'équipe de France à Stockholm, ce soir à 21h,
39:06 face aux Français, les redoutables Danois.
39:09 Chose promise, chose due.
39:11 On termine par une petite note légère.
39:13 Cette note légère, c'est le zoo de Thoiry qui propose à ses visiteurs pendant l'hiver les lumières sauvages.
39:18 Alors de quoi s'agit-il me direz-vous ? Je ne vais pas vous répondre.
39:22 En revanche, Thibaut Marcheteau, lui, va vous répondre.
39:26 Au zoo de Thoiry, on y voit bien sûr toutes sortes d'espèces mais également ces étranges créatures.
39:32 Tous les hivers, les équipes disposent plus de 2000 plantes, animaux et personnages illuminés dans le parc du château.
39:39 - C'est la première fois que je viens et je trouve ça plutôt sympa.
39:44 - C'est sympa, c'est lumineux, il y a pas mal d'animaux, il y a même un peu le dinosaure de l'autre côté.
39:48 C'est sympa, ludique pour les enfants, bonne idée, belle initiative.
39:51 Une fois que le ciel s'assombrit, les créatures elles s'illuminent et la magie opère.
39:56 Pour le plus grand plaisir, des 1700 courageux qui ont bravé le froid pour participer à cette course,
40:01 10 kilomètres à travers les allées féeriques du zoo.
40:05 Après avoir franchi la ligne d'arrivée, beaucoup avaient encore des étoiles plein les yeux.
40:10 - C'était génial, super moment. - Super moment, c'est clair, génial, bonne organisation tout ça, c'est nickel.
40:15 - Génial, on est ravis. - Merci.
40:17 - Parcourir les supers, les lumières et tout, c'est sympa.
40:20 Il est encore possible d'admirer tous les décors des lumières sauvages du zoo de Thoiry jusqu'au 5 mars prochain.
40:26 - Alors, ça vous plaît ? - Ah oui, c'est magnifique.
40:30 - C'est sympa, je vous ai promis quelque chose de magique et de joli.
40:32 - Merci. - C'est Noël, c'est ça ?
40:34 - Bah, c'est pas Noël encore.
40:36 Bon, écoutez, fin de ce Mini News Week-end, c'est la fin.
40:40 Merci de nous avoir suivis et merci surtout pour votre grande fidélité, on est super contents.
40:45 Merci à vous, Naïma Imphadel, Laura Lebar, Patrick Sarditti, Harolda Imane avec ses célèbres bretelles.
40:51 Merci à Thomas Leroy, à David Brunet, à François Hebb, à Coralie Deleplace, merci à Barbara Delab et à Emmanuel Aumonnier à la programmation.
40:59 Merci aux équipes en régie, vous avez été magiques.
41:02 Vous pouvez revivre ce journal sur notre site cdews.fr et tout de suite...
41:06 Tout de suite ?
41:08 - Une autre émission. - Une autre émission ?
41:11 - Parole aux... - Enquête d'esprit avec Emeric Pourbais.
41:15 Voilà, Emeric Pourbais.
41:17 Belle journée sur CNews et moi, je vous embrasse et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, samedi à partir de 10h30 pour Mini News Week-end.
41:24 Belle semaine sur CNews.
41:26 Merci.

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