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Invité sur le plateau de CNEWS, le journaliste Paul Amar s'est exprimé sur les violences à l'encontre des policiers. Selon lui, «ce n’est pas un hasard si François Bayrou n’a pas parlé d’immigration hier : le président de ne le souhaitait pas».

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Transcription
00:00C'est ce que j'entends est terrifiant.
00:01Le constat est terrible.
00:02Ah oui, c'est terrifiant ce que vous racontez.
00:04Moi j'apprends en vous écoutant que ça se passe tous les jours, partout en France.
00:08Et quand vous dites que c'est prémédité, c'est clair, c'est guet-à-ban,
00:12que c'est organisé d'une façon militaire,
00:14moi ça me fait penser au mode opératoire
00:16qui tient à la fois de l'intifada et de la guérilla.
00:20Et je reprendrai volontiers la comparaison que j'ai prise tout à l'heure.
00:24Des embuscades, d'ailleurs comme en Cisjordanie,
00:26la haine de l'uniforme,
00:27des policiers mais aussi des pompiers, des médecins.
00:30Des médecins, des infirmières.
00:31Il est interdit de territoire.
00:33Et comme s'ils étaient, vous policiers, pompiers, soignants,
00:37comme si vous étiez une force d'occupation de ces territoires
00:40qu'ils s'approprient.
00:42Vous savez, on parle souvent de lui ici, mais pas ailleurs,
00:45de Georges Bensoussan,
00:46qui a des années, des années, a écrit les territoires perdus de la République,
00:49qui a été ostracisé pour cette raison.
00:51La situation actuelle montre qu'il avait raison.
00:54Il est urgent, il y a une urgence.
00:56Je faisais allusion hier au péril intérieur
00:58quand on a évoqué le discours aux armées du Président de la République.
01:02Il y a une urgence à affronter ce péril intérieur.
01:06Bruno Rotagno, on a conscience.
01:07Mais qui va aux épaules ?
01:09À supposer qu'il ait les moyens et qu'on le lui permette.
01:12Qu'on le lui permette.
01:13Il y a encore un Président de la République.
01:15Vous savez, ça n'est pas un hasard
01:15si François Bayrou n'a pas parlé d'immigration hier.
01:18Oui, oui.
01:18Le Président ne le souhaitait pas.

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