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En plein débat sur le désarmement des polices municipales,
lancée par la députée LFI Mathilde Panot il y a un peu plus d'une semaine, certaines villes font le choix inverse, y compris des villes où la gauche est au pouvoir. C'est le cas notamment dans la commune d'Annonay, en Ardèche. 

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Transcription
00:00Équipés jusqu'à présent d'un bâton de défense et de gaz lacrymogènes,
00:04les 12 policiers municipaux d'Anonais en Ardèche patrouilleront dans quelques mois avec un revolver.
00:10Une décision prise par le maire socialiste de la ville.
00:13Si on a vraiment le souci de la protection des agents, il faut qu'ils soient armés.
00:17C'est juste un choix pragmatique et de raison.
00:19Il y a ce sentiment d'insécurité, il y a malgré tout quand même des phénomènes violents.
00:24Et aujourd'hui, il y a énormément de police municipale qui sont armées,
00:27quelle que soit la sensibilité politique.
00:29Et là aussi, je pense que les maires qui ont pris ces décisions-là, c'était par pragmatisme.
00:33Comme lui, d'autres maires de gauche ont déjà franchi le pas.
00:36Comme à Andaille, Saint-Nazaire ou Saint-Ouen.
00:39Les écologistes, en revanche, y sont fermement opposés.
00:43Pourtant, Pierre Urmic, maire de Bordeaux, avait assumé son volte-face en novembre
00:47en acceptant finalement d'armer une brigade spécialisée.
00:50La sécurité dans une ville, c'est d'abord la police nationale,
00:54c'est-à-dire c'est la sécurité publique et la compétence de l'État.
00:56Mais le maire n'a pas à se dérober, je ne pense pas l'avoir fait.
00:59Moi, je suis très attaché à une coproduction de la sécurité en ville.
01:04Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur,
01:0658% des policiers municipaux étaient armés en 2022.

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