Durant ses études de cinéma, il réalise plusieurs courts-métrages dont un certain "Incohérence" qui lui permet d'être sélectionné au programme du Festival du Film de Vancouver et de Hong-Kong. Devenu assistant réalisateur, son expérience lui permet de tourner son premier film "Barking Dogs" en 2000. Adapté d'un fait divers, "Memories Of A Murder" lui vaut l'acclamation des critiques et de nombreux prix dont celui du Meilleur réalisateur au Festival International du Film de Saint-Sébastien. Son succès lui permet de s'attaquer à la science-fiction et de réaliser "The Host" en 2006 dans lequel il mélange avec brio l'horreur et la comédie satirique. Ces oeuvres suivantes tel que "Mother" ou "Snowpiercer, le transperceneige" lui permettent de s'imposer en Corée comme à l'international. En 2017, "Okja" devient le premier film Netflix à être projeté à Cannes et est acclamé par la critique. Fort de ses succès passés, Bong Joon-Ho remporte la Palme d'or avec "Parasite" en 2019 et se voit consacré comme l'un des artistes coréens les plus talentueux de sa génération.