Front de gauche : Rompre avec cette Europe-là
- il y a 10 ans
A moins de trois semaines du scrutin, la passion n’a toujours pas animé la campagne pour les européennes. Déjà réputée pour être le scrutin avec la plus faible participation, Les Européennes ne mobilisent toujours pas les foules. Ainsi selon un sondage BVA, 60% seulement des Français y manifestent de l’intérêt. « Il n’y a rien d’étonnant, réagit Eric Coquerel candidat Front de Gauche sur la liste Sud-Est. Rien n’est fait pour que la campagne démarre. On en parle peu dans les média et quand on le fait on a l’impression que ça se résume à trois forces politique : PS UMP,FN. C’est pas vraiment comme ça qu’on va aider les français à comprendre les enjeux ».
Présents dans les manifestations du 1er mai, les militants Front de gauche affirment leur intention de porter les revendications sociales dans ce scrutin : « La mobilisation contre la politique d’austérité du gouvernement mais aussi contre l’Europe d’austérité se fera dans les urnes le 25 mai prochain, explique le responsable du Parti de Gauche, et il faut qu’on frappe un grand coup mais elle se fait évidemment aussi dans les luttes et les manifestations. Il y a eu celle du 12 avril, politique et syndicale et qui avait réussi à montrer que tout un secteur du peuple français et de la gauche qui n’est pas satisfait. Il y a ce premier mai, combatif et le 25 mai, il faut transformer tout ça dans les urnes ».
Concernant les enjeux, Eric Coquerel n’en doute pas, la priorité c’est maintenant de rompre avec l’ultra-libéralisme européen : « Avant d’expliquer qu’une autre Europe est possible, il faut dire que nous devons rompre avec cette Europe là. On ne peut plus la réformer. Par ses traités elle organise le libre échange, le dumping social, la politique de l’offre, qui ne vise qu’à baisser les déficits publics sans se préoccuper du chômage. Il faut sortir des traités et à partir de là on peut commencer à repenser une autre construction européenne, celle dont on a besoin, appuyée sur la solidarité et la coopération entre les peuples »
Cette élection, le Front de Gauche l’aborde avec ambition : « le PS va une nouvelle fois être sanctionné peut-être même plus fort encore que lors des Municipales, la droite et l’extrême - droite seront mobilisées, mais je pense que si nous allons chercher notre électorat, on peut être en tête de la Gauche. En tout cas, c’est notre objectif. »
©Infos-Marseille.fr
Présents dans les manifestations du 1er mai, les militants Front de gauche affirment leur intention de porter les revendications sociales dans ce scrutin : « La mobilisation contre la politique d’austérité du gouvernement mais aussi contre l’Europe d’austérité se fera dans les urnes le 25 mai prochain, explique le responsable du Parti de Gauche, et il faut qu’on frappe un grand coup mais elle se fait évidemment aussi dans les luttes et les manifestations. Il y a eu celle du 12 avril, politique et syndicale et qui avait réussi à montrer que tout un secteur du peuple français et de la gauche qui n’est pas satisfait. Il y a ce premier mai, combatif et le 25 mai, il faut transformer tout ça dans les urnes ».
Concernant les enjeux, Eric Coquerel n’en doute pas, la priorité c’est maintenant de rompre avec l’ultra-libéralisme européen : « Avant d’expliquer qu’une autre Europe est possible, il faut dire que nous devons rompre avec cette Europe là. On ne peut plus la réformer. Par ses traités elle organise le libre échange, le dumping social, la politique de l’offre, qui ne vise qu’à baisser les déficits publics sans se préoccuper du chômage. Il faut sortir des traités et à partir de là on peut commencer à repenser une autre construction européenne, celle dont on a besoin, appuyée sur la solidarité et la coopération entre les peuples »
Cette élection, le Front de Gauche l’aborde avec ambition : « le PS va une nouvelle fois être sanctionné peut-être même plus fort encore que lors des Municipales, la droite et l’extrême - droite seront mobilisées, mais je pense que si nous allons chercher notre électorat, on peut être en tête de la Gauche. En tout cas, c’est notre objectif. »
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