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Le porte-parole d'Unité Île-de-France, Reda Belhaj, revient sur l'accident de la route subi par des policiers à Marseille. «Ce sont des images extrêmement choquantes», selon lui.

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Transcription
00:00Oui, ce sont des images qui sont extrêmement choquantes.
00:02Il faut savoir que c'est des collègues qui travaillent sur ce secteur-là,
00:05qui font un travail de proximité quand même.
00:08Donc on voit aujourd'hui la manière dont ils sont considérés,
00:11mais malheureusement c'est Marseille, comme l'Homme-Seine-Saint-Denis,
00:15comme Paris, comme partout en France maintenant.
00:17Plus ça va et plus ces images, on va voir de plus en plus ce type d'images.
00:22Parce qu'en fait, on a l'impression qu'on est,
00:25quand vous travaillez dans ces quartiers-là,
00:26on a l'impression qu'on est une bande rivale en fait.
00:28Alors qu'on est garins de la paix.
00:30Et ça, ces individus, ils n'en ont rien à faire.
00:31Pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas éduqués, ou ils sont mal éduqués.
00:35Ils se victimisent tout le temps parce que, soi-disant,
00:37ils vivent dans des quartiers difficiles.
00:39Mais au final, il faut savoir qu'il y a quelques jours,
00:42les collègues interpellent un véhicule maquillé
00:45avec des individus à bord qui étaient cagoulés
00:48et qui avaient des kalachnikovs.
00:51Donc là, en ce moment, sur ce quartier-là,
00:53dans les quartiers nains, on est dans un quartier de haute tension.
00:57Donc on voit le résultat là en fait.
00:59En fait, on les dérange, mais je pense qu'il faut rendre hommage
01:03à ces collègues-là qui continuent.
01:04Parce que vous savez, pour un policier...
01:05Et c'est estimé heureux qu'ils aient pu sortir du coup
01:07de leurs propres moyens de cette voiture.
01:09Voilà. Déjà, c'est très choquant d'être blessé.
01:11On a l'habitude peut-être de secourir,
01:13mais pas de se faire secourir.
01:14Ça fait bizarre. Je peux vous garantir que ça fait très bizarre.
01:17Et puis, le premier réflexe de ces individus,
01:20qui devraient, à mon sens, être attaqués pour violences
01:23contre personnes dépositaires de l'autorité publique,
01:26non assistantes à personnes enrogées,
01:28ce qui ne sera jamais fait, évidemment,
01:29parce qu'il faudrait qu'il y ait un juge qui veuille bien les condamner pour ça.
01:32Et le premier réflexe qu'ils ont, c'est de filmer.
01:35Pour eux, c'est quelque chose de bien qui est arrivé.
01:37On le voit sur les images, ils sont tous en train de filmer.
01:40Et je pense qu'à un moment, j'espère qu'un jour,
01:43un politique aura le pouvoir et le courage
01:45de pouvoir lutter contre ces individus
01:48et puis changer les choses dans notre société.

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