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Émission spéciale sur France 2 diffusée le 15 février 2004 dans Vivement Dimanche Prochain consacrée à Michael Schumacher. Johnny Hallyday apparaît aux côtés de Jean Reno et Alain Delon dans un moment fort en émotion et en prestige. Un plateau d’exception orchestré par Michel Drucker, réunissant des icônes du sport, du cinéma et de la musique.

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Transcription
00:00...
00:00Alors Michael va se mettre ici, moi je vais me mettre là, ça doit être ça, voilà.
00:19Alors c'est la deuxième partie, si vous étiez là cet après-midi, nous avons refait la carrière
00:23de ce champion exceptionnel et de ce manager exceptionnel, de ce team manager,
00:27et là nous avons d'autres invités.
00:29Alors Michael, d'abord je vous remercie infiniment parce que c'est un véritable marathon,
00:32finalement notre émission, c'est presque deux Grand Prix.
00:36Oui, c'est quasiment le double d'un Grand Prix, oui.
00:41Alors je voudrais encore vous remercier parce que c'est vrai, je ne vous ai pas beaucoup vu à la télévision,
00:46vous êtes une star planétaire, on vous voit toujours après le Grand Prix,
00:51mais on vous voit très peu sur les plateaux de la télévision.
00:53C'est un exercice que vous redoutez ou parce que vous voulez vous concentrer sur votre métier,
00:59que c'est vrai que c'est assez fatigant et qu'on ne peut pas répondre à 120 télévisions en même temps ?
01:04Je suis d'accord, ça c'est clair.
01:05La raison principale c'est que j'ai une famille, j'ai une femme que j'adore et j'ai deux enfants
01:14et ils sont essentiels pour moi.
01:20J'ai besoin de temps pour mon travail, pour les courses, pour la promotion officielle que je dois réaliser de toute façon,
01:29fait que je suis souvent loin de la maison, donc je ne veux pas passer plus de jours loin de la maison
01:37pour apparaître à la télé, sauf cas exceptionnel comme ce soir, c'est une émission exceptionnelle et j'en suis fier.
01:46Je crois que c'est important de donner un maximum de tranquillité à Michael.
01:51Madame Jérôme, il fait un métier tellement difficile, tellement exigeant, il a une telle pression,
01:56donc on essaie de le débarrasser de tout ce qui est inutile, entre guillemets,
02:00et je crois que ça lui permet de se concentrer sur son travail, sur ce qu'il aime,
02:05et puis ça le rend durable, on voit qu'il a 35 ans, il est en pleine forme, il est très frais,
02:11et très motivé, et je ne suis pas sûr que si on lui mettait un nombre très important,
02:16trop important de sollicitation extérieure, il arriverait à faire ce qu'il fait aujourd'hui.
02:21Alors Johnny, merci d'être là, Johnny est là par amitié, car t'es un ami de Jean,
02:25et puis tout ce qui va vite, t'as toujours passionné, je t'ai toujours trouvé près des cours.
02:29Et moi les voitures, c'est ma passion.
02:31T'as toujours aimé les voitures de course ?
02:31Je crois que dès que tu t'es fait connaître...
02:34Si je n'avais pas été chanteur, si je n'avais pas été acteur,
02:38j'aurais voulu être pilote automobile.
02:44Mais bon, ça ne s'est pas fait comme ça, mais c'était ma passion, c'est vrai.
02:47Alors tu sais que si le destin avait décidé autrement,
02:49t'aurais pu courir le Paris-Dakar avec Jean-Tocq comme patron ?
02:53Je sais, je sais, et puis il est très bon.
02:55Mais ce que vous ne savez pas, c'est qu'il y a une mointaine d'années,
03:00Johnny était venu me voir dans mon bureau, à l'époque je travaillais chez Peugeot,
03:04et puis il était venu me voir parce qu'il avait vraiment envie de courir,
03:07et on avait passé un long moment ensemble, je ne sais pas si tu te souviens.
03:10C'est vrai, je me rappelle très bien.
03:11Et on avait parlé de course, on avait parlé de possibilités pour Johnny de faire de la course à un niveau plus professionnel.
03:16Oui, c'est vrai que moi j'avais un métier de chanteur,
03:20je n'avais pas le temps de m'entraîner professionnellement,
03:24comme tout coureur automobile doit s'entraîner.
03:28Donc c'est ce qui m'a un peu freiné par rapport à la course automobile.
03:32Mais c'est vrai que la course automobile, pour moi, c'est quelque chose que j'aurais voulu faire.
03:35Moi, mes héros, je trouve que mes héros, c'est ma cale.
03:40Les pilotes automobiles, pour moi, c'est des héros.
03:42Ton fils David fait des courses ?
03:43Il fait des courses.
03:44Avec une voiture rouge, je veux dire.
03:46Oui, oui, oui, mais pas au niveau de ma cale.
03:49Jean-Rénaud, alors Jean, pour expliquer aux Français ce que Michael Schumacher représente dans le monde,
03:55je me tourne vers toi, parce que toi, tu es un des rares acteurs à couvrir presque la planète.
03:59Par exemple, au Japon, tous les Japonais t'aiment comme tous les Français.
04:04C'est une star immense.
04:05Voilà, il faut expliquer quand même aux Français ce qu'ils représentent à l'échelon planétaire.
04:09C'est une star planétaire, parce que comme vient de dire Johnny,
04:12et là, il y a un parallèle, par exemple, souvent, on me dit,
04:15vous ne prenez pas de risque en prenant ce rôle, en prenant ce film.
04:19Et je dis, non, je n'ai aucun risque.
04:22Le risque, ce sont des personnes comme lui,
04:25qui, lorsqu'il monte dans une voiture, il n'est pas garanti qu'il finisse la course.
04:30Ça, c'est un vrai risque.
04:31Et on le reconnaît comme un super-héros, parce que personne n'a fait ce qu'il a fait.
04:35Aujourd'hui, il est unique.
04:37Six titres de championnat.
04:38Unique.
04:39Et au fond, c'est un peu triste, Mickaël, d'être le meilleur du monde.
04:46Parce qu'au-dessus, il n'y a plus rien.
04:52Le challenge, c'est d'y rester.
04:54Je crois que la vie est un grand défi.
05:01Et dans la course, la joie, le plaisir,
05:07travailler avec des amis, partager des émotions,
05:10cela est important.
05:14Car si vous voyez ce qui s'est passé tout au long de ma carrière,
05:17dans ce que j'ai perdu, ce que j'ai gagné,
05:24où pourrais-je trouver les mêmes émotions ?
05:28Et comment pourrais-je travailler avec mes amis
05:31et profiter de ma vie ?
05:34Je crois que ce n'est pas possible.
05:36Juste avec cette amie que j'ai là,
05:39tous les amis qui nous entourent dans l'équipe.
05:41Alors, Philippe,
05:43je vous ai écrit une lettre à tous les deux.
05:45« Cher Michael, cher Jean,
05:49ou plutôt devrais-je dire
05:50« Teuer Michael und cher Jean,
05:54ça ne va pas être de la tarte
05:55de vous écrire à tous les deux en même temps
05:58« Das wird nicht torte sein,
06:01Ihnen gleichzeitig an alle zwei zu schreiben. »
06:05Reste poli, hein ?
06:06Et je ne suis pas certain d'ailleurs
06:07que l'on traduise « Ce n'est pas de la tarte »
06:10par « Das ist nicht torte. »
06:13Alors, que faire ?
06:15Non, j'en suis même sûr.
06:17Alors, que faire ?
06:19« Ho pensato di parlare italiano,
06:21perché ho visto che Chou mi parla tanto bene l'italiano,
06:25ma non Giovanni,
06:26e che lui preferiske l'inglese. »
06:29« Je pourrais parler italien,
06:30je traduis pour Michel,
06:31car j'ai lu que Michael parlait très bien cette langue,
06:34ce qui n'est pas le cas de Jean
06:36qui lui préfère l'anglais.
06:37« So if you want,
06:39I can speak English,
06:40but I'm not sure
06:41that the French public
06:42will understand what I say. »
06:45Mais on me fait signe
06:47mais on me fait signe,
06:50on me fait signe
06:51qu'il est inutile
06:53de tout répéter en allemand,
06:55car nous avons un traducteur.
06:57Oui, comme maintenant.
06:57« So, excusez-moi,
06:59je l'ignorais,
06:59je me demandais d'ailleurs,
07:01cet après-midi,
07:02qui était cette personne
07:03qui parlait dans le public ? »
07:03« Ils étaient trois. »
07:04« Alors, bonjour, monsieur. »
07:06« Hello, sir. »
07:07« Il est belge. »
07:08« Non, vous ne devez pas traduire
07:09quand je dis bonjour, monsieur.
07:10Je m'adresse à vous
07:11quand je dis bonjour,
07:12monsieur le traducteur. »
07:13« Et en belge ? »
07:14« Dagmner, en flamand. »
07:15« Voilà. »
07:16« Je vous dis juste bonjour.
07:17Mais alors,
07:17si vous traduisez en anglais,
07:19comment faisiez-vous tout à l'heure
07:21pour Jean-Thôte,
07:21lorsque je parlais allemand,
07:23est-ce que vous lui retraduisiez tout ? »
07:25« C'était inutile.
07:26Il avait compris la première fois en français. »
07:28« Ah oui, c'est vrai. »
07:30« Et en plus, il comprend l'allemand et l'anglais. »
07:33« Il dit que vous comprenez l'allemand et l'anglais. »
07:37« Je ne sais pas comment on répond en belge,
07:39mais il a raison. »
07:40« Dans ce cas, je vais continuer en français. »
07:44« In diesem Fall werde ich französisch fortsetzen. »
07:47« C'est un réflexe. »
07:49« Une chose me frappe, mes amis. »
07:52« Il me semble que votre univers
07:54se trouve à des années-lumière du nôtre. »
07:58« Chez nous,
07:58lorsque quelqu'un conduit mal,
08:01on le traite de conducteur du dimanche. »
08:04« Chez vous,
08:05ce sont les meilleurs qui conduisent le dimanche. »
08:09« Chez nous,
08:10quand on dépasse
08:11le 130 km heure sur autoroute,
08:14on se fait flasher,
08:15réprimander
08:15et retirer des points au permis. »
08:18« Chez vous,
08:19quand on dépasse
08:20le 130
08:21pour atteindre le 368,8,
08:24record établi par Michael,
08:26on se fait féliciter,
08:27flasher,
08:28mais par les photographes,
08:29et on vous ajoute
08:30des points au classement. »
08:33« Dans notre univers,
08:44la marque de nos vêtements
08:45est cousue à l'intérieur du col
08:47ou au revers de la veste,
08:48en tout petit.
08:50Dans le vôtre,
08:51les marques sont cousues
08:52à l'extérieur et en très grand.
08:54Chez nous,
08:55il est écrit sur les paquets de cigarettes
08:56que fumée tue.
08:58Chez vous,
08:59il est écrit sur votre combinaison
09:00que fumer est excellent
09:02pour la santé. »
09:05« Dans votre société,
09:06le champagne,
09:08on l'ouvre
09:08après avoir conduit
09:10et en plus,
09:10on ne le boit pas.
09:11Dans la nôtre,
09:12on le boit,
09:13malheureusement,
09:14trop souvent
09:14avant de conduire. »
09:16« Michel Drucker et moi,
09:18en revenant d'avoir assisté
09:19à votre course
09:20pendant laquelle
09:21vous nous avez montré
09:21comme l'automobile
09:23était un formidable moyen
09:24de locomotion,
09:26nous nous retrouvons
09:27à l'arrêt,
09:27bloqués dans les embouteillages.
09:29Vous,
09:30après la course,
09:32vous remontez
09:32dans votre jet privé
09:33pour rentrer chez vous
09:34parce que vous n'êtes pas bête
09:35au point d'utiliser
09:37la voiture
09:37pour vous déplacer.
09:39Ce ne sont là
09:40que quelques-unes
09:40de nos différences.
09:41Il y en a encore d'autres,
09:42sans doute.
09:43Il y a aussi,
09:43je l'espère,
09:44quelques points communs
09:45comme l'amour des enfants.
09:47J'ai lu des choses magnifiques
09:49sur celui que vous portiez
09:50au vôtre
09:51et je me dis
09:52qu'un homme
09:52qui aime tant ses enfants
09:54ne peut pas être
09:55tout à fait mauvais.
09:57J'espère que
09:57parmi les valeurs
09:58que vous leur inculquerez,
10:00il y aura le respect
10:01des autres
10:02et qu'à travers
10:03ce que vous représentez,
10:04le talent,
10:05le courage,
10:06la vitesse
10:06et au bout,
10:07la victoire,
10:09vous arriverez à leur dire
10:10que conduire
10:10est une énorme responsabilité,
10:14que les routes
10:14ne sont pas
10:15des circuits de Formule 1
10:16et que 6 000 tués par an
10:18sur les routes de France,
10:19c'est une tragédie insupportable,
10:21que la vitesse
10:22doit être réservée
10:24aux sports automobiles
10:24et que lorsqu'elle se pratique
10:27dans un endroit
10:27fait pour ça
10:28par des conducteurs responsables,
10:30elle devient
10:30un spectacle magnifique.
10:33Mais quand quelques abrutis
10:34sous-burnés
10:35nous l'imposent
10:36dans notre vie
10:37de tous les jours,
10:38elle se mue en violence
10:39et devient méprisable.
10:40Je terminerai cette lettre,
10:43cher Mickaël,
10:44cher Jean,
10:45en vous disant,
10:46comme nous sommes honorés
10:47par votre visite,
10:49je n'avais pas vu
10:49autant d'effervescence
10:50au studio
10:51depuis la visite du pape
10:53et enfin,
10:55je vous propose
10:55de méditer
10:57sur ce très beau
10:58proverbe japonais.
11:01Yohada,
11:02Yohada,
11:03Noya,
11:04Yohada.
11:07Malheureusement,
11:08nous n'avons pas
11:08de traducteur japonais,
11:10et j'ignore totalement
11:11ce que ça veut dire.
11:17Philippe Duleu,
11:19il est maïve,
11:21il dessine très bien
11:22et tout à l'heure
11:24à la fin des émissions
11:25il vous offrira un dessin.
11:26Pour revenir
11:27à ce qu'il vient de dire,
11:28lorsque vous quittez
11:29les circuits,
11:30est-ce que vous aimez
11:30conduire dans la vie ?
11:31Est-ce que vous conduisez
11:32vite dans la vie ?
11:33En Allemagne,
11:34votre pays d'origine,
11:35il n'y a pas de limitation
11:35de vitesse sur les autoroutes.
11:37Vous avez de la chance,
11:38pour ceux qui ont
11:38des voitures rapides.
11:40Je n'ai pas de chance,
11:43car j'habite en Suisse.
11:45Et la limite
11:46est de 120 en Suisse.
11:47Ah oui, bien sûr.
11:48Donc non,
11:49de toute façon,
11:50je ne passe pas
11:51énormément de temps
11:51en Allemagne.
11:53En Allemagne,
11:53ils sont assez intelligents.
11:56Ils ont mis
11:57des limites
11:59là où il n'y a pas
12:03de trafic.
12:04et il y a par contre
12:05des limites de vitesse
12:06quand il y a
12:07des embouteillages.
12:08Johnny,
12:08est-ce que tu souffres
12:09beaucoup de la limitation
12:10de vitesse ?
12:10Est-ce qu'on a beaucoup
12:11souffert ?
12:12On t'a retiré
12:13souvent les points ?
12:14Non, on ne m'a jamais
12:15retiré de points.
12:16Mais je conduis très peu
12:17en France.
12:18Ils n'ont jamais réussi
12:18à le rattraper ?
12:19Non, ce n'est pas vrai.
12:21Non, non,
12:22c'est bien la boutade.
12:23Non, je conduis très peu.
12:24Je ne conduis pas
12:25moi-même en France
12:26parce que ça ne sert
12:27plus à rien de conduire.
12:28J'ai une Ferrari
12:29parce que, bon,
12:30j'adore les Ferrari,
12:31mais je ne la conduis pas
12:33ou alors je la conduis,
12:35je la prends
12:35et puis je vais à l'étranger.
12:38Ou alors je la mène
12:38sur un circuit
12:39et je m'amuse
12:39sur un circuit.
12:40Oui, alors comme c'est
12:41un objet d'art,
12:41une oeuvre d'art,
12:42on la regarde.
12:42Et je la regarde
12:43et je l'ai chez moi
12:44et j'en suis très fier.
12:45Voilà.
12:45Voilà.
12:45Alors maintenant,
12:47on a une Ferrari aussi.
12:47Oui, oui, oui.
12:48On a des Ferrari.
12:49On est très Ferrari
12:50tous les deux.
12:50Oui, mais rouler vite,
12:52c'est vrai que fin.
12:53Fin des travaux,
12:54c'est terminé ça.
12:55Alors, on va revenir
12:56maintenant à l'année passée.
12:59On a vu Suzuka
13:00cet après-midi.
13:01La saison s'est jouée
13:02à Suzuka.
13:03Mais le 28 septembre dernier
13:05à Indianapolis,
13:06il s'est passé
13:06une journée particulière.
13:08Est-ce qu'on peut dire
13:09que Michael,
13:09que le Grand Prix
13:10de l'Indianapolis
13:11de la saison dernière
13:12a été un des Grand Prix
13:14les plus importants
13:15de votre carrière ?
13:17Oui, si on inclut Monza,
13:20Indianapolis,
13:21c'était probablement
13:22un des plus importants,
13:24une des courses
13:24les plus importantes
13:25où nous avons jeté
13:28les bases
13:28pour gagner le championnat.
13:29Alors, Jean,
13:31Michael part sur la quatrième ligne,
13:33pas très bien placé,
13:34il va pleuvoir,
13:35il termine devant Raikkonen
13:3718 secondes.
13:39C'est-à-dire,
13:39c'est un Grand Prix
13:40en accordéon,
13:43parce que Michael
13:44prend un départ formidable,
13:46donc rapidement,
13:48il gagne quelques places
13:49et puis il commence
13:51à y avoir
13:52quelques petites gouttes
13:52de pluie
13:53et on sait très bien
13:54que dans ces conditions,
13:56on est moins performant
13:57que les équipes équipées
13:58d'un autre manufacturier.
14:00Donc, Michael s'est fait repasser
14:01par 3-4 voitures
14:02et à ce moment-là,
14:04il y a eu
14:05une grosse pluie
14:06et là,
14:07on sait que
14:07quand il y a une grosse pluie,
14:09on est pratiquement
14:10où il est imbattable
14:11et à ce moment-là,
14:13on lui a changé les pneus
14:14et puis,
14:15une voiture après l'autre,
14:16il a remonté
14:17pour gagner la course.
14:18Regardez les images
14:19d'India de la police.
14:21Avant de s'élancer
14:22dans le tour décisif,
14:23Schumacher
14:24est le seul pilote
14:25à apporter autant de soin
14:26à sa position de conduite.
14:28A l'intérieur de son baquet,
14:31il ajuste lui-même
14:32son double siège pneumatique.
14:44Sixième tour,
14:46la pluie commence à tomber.
14:48Schumacher se fait dépasser
14:49coup sur coup
14:49par Kultar,
14:51Montoya
14:51et Alonso.
14:58Sur la piste,
15:10détrempée cette fois,
15:11les pneus Bridgestone
15:12sont au mieux.
15:14La course de Schumacher
15:15sera irrésistible.
15:17Sous-titrage Société Radio-Canada
15:47Sous-titrage Société Radio-Canada
16:17Je vous ai posé
16:25des questions sur votre équilibre.
16:28À combien bat votre cœur en course,
16:30au sommet de l'effort ?
16:32Ça dépend du circuit.
16:36Je dirais
16:37140, 150,
16:40maximum.
16:42140, mais c'est extrêmement long,
16:43en pleine course, non ?
16:45C'est très long.
16:45C'est un des poux les plus lents à l'effort, non ?
16:48Ce qui étonne beaucoup aussi, c'est que
16:49Michael, lorsqu'il a terminé une course,
16:52il transpire beaucoup moins. Je crois que c'est
16:54sa constitution, c'est son physique
16:56qui lui donne sûrement
16:58cet avantage, mais
17:00c'est quelque chose de naturel.
17:02Beaucoup de choses qu'il est capable
17:04de faire sont tout à fait naturelles.
17:06Il y a une chose qui est hallucinante aussi, qu'on voit
17:08dans le reportage,
17:10on le dit souvent, c'est la vitesse
17:12à laquelle on change les quatre roues.
17:14J'ai l'impression qu'ils arrivent à changer
17:16les quatre roues de la voiture
17:17plus vite que moi, je ne mets de temps
17:20à en crever une.
17:23On change les quatre roues
17:24entre cinq et dix secondes ?
17:28Non, les quatre roues, en fait,
17:29ce qui prend le plus de temps,
17:30c'est le ravitaillement en essence.
17:32Combien de temps ?
17:33Mais le ravitaillement,
17:34c'est en fonction de la quantité d'essence
17:37que l'on met dans la voiture.
17:37En gros, c'est une seconde
17:40pour dix litres,
17:41alors que changer les pneus,
17:42c'est environ quatre, cinq secondes.
17:44Oui, il y a une compétition interne
17:46pour essayer de faire ce changement
17:49le plus rapidement possible.
17:51Et oui, l'équipe peut changer
17:52quatre roues en deux secondes,
17:55virgule deux.
17:57Alors maintenant, un autre champion,
17:59car Johnny est un champion,
18:01et Jean, tu voulais que Johnny soit là.
18:02Et tu voulais entendre Johnny
18:03dans une circonstance particulière,
18:05qui est aussi de son plus beau Grand Prix, peut-être.
18:07Tout à l'heure,
18:08quand on était dans la loge avec Michael,
18:11je parlais de Johnny,
18:12et je disais que ça faisait 40 ans
18:14qu'il me faisait rêver.
18:16C'est une carrière extraordinaire.
18:20C'est quelqu'un qui a su rester humble,
18:24passionné,
18:25et je trouve que c'est formidable.
18:26Quand il parle de Michael,
18:27il regarde Michael comme une idole,
18:30alors que lui, c'est également une idole.
18:32Pour moi, Michael, c'est une idole.
18:33J'avais le choix entre deux idoles.
18:35dans ma vie.
18:36Scarface ou Michael Schumacher.
18:38J'ai choisi Michael Schumacher.
18:40Et puis,
18:42et puis,
18:44Johnny,
18:44des foules,
18:46c'est absolument incroyable.
18:47Et donc,
18:48quand vous m'avez parlé d'une chanson,
18:50moi, j'ai été sidéré,
18:53quand devant mon écran,
18:54j'ai vu ces centaines de milliers
18:56de Français qui se battaient
18:58pour l'écouter devant la Tour Eiffel.
19:00Et ça, c'est quelque chose d'unique.
19:0110 juin 2000,
19:02au Champs-de-Mars.
19:03Ça restera peut-être
19:04ton plus beau Grand Prix.
19:06400 000 personnes.
19:07Non, un des plus beaux.
19:08Oui, un des plus beaux.
19:09Il y avait,
19:10bon,
19:10il y a eu d'autres choses,
19:12mais bon.
19:12C'est vrai que c'était,
19:14c'était beau,
19:15la Tour Eiffel,
19:15parce que c'était un spectacle
19:17que j'avais décidé
19:17de le faire gratuitement
19:18pour les Français,
19:19pour les remercier
19:20des 40 ans de carrière
19:22que j'avais fait,
19:23que je n'aurais jamais fait
19:24sans eux.
19:24Et la chanson qu'on a choisie,
19:26on pourrait très bien
19:26s'adresser à lui,
19:27qui a tout prouvé
19:28et qui a 35 ans
19:29a encore en vie avec Jean
19:31pendant au moins 3 ans
19:32de gagner.
19:33Johnny,
19:33à la Tour Eiffel.
19:36On me donne l'obscurité
19:38puis la lumière
19:39On me donne la faim,
19:43la soif
19:43puis un festin
19:45On m'enlève ce qui est vain
19:48et secondaire
19:50Que je retrouve le prix
19:51de la vie enfin
19:53On me donne la peine
19:56que j'aime dormir
19:58Qu'on me donne le froid
20:02Pour que j'aime la flamme
20:04Pour que j'aime ma terre
20:07Qu'on me donne l'exil
20:09Et qu'on m'enferme un an
20:10Pour rêver à des femmes
20:13On m'a trop donné
20:18Bien avant la vie
20:20J'ai oublié des rêves
20:22Et des merci
20:23Tout ce que c'est chaud
20:24Qui avait appris
20:26Et qui ont l'envie de vivre
20:28Et de désirer le plaisir aussi
20:31Qu'on me donne l'envie
20:33L'envie de ma vie
20:37Et d'envie de ma vie
20:40Pour donner la haine
20:46Pour que j'aime l'amour
20:48La solitude aussi
20:52Pour que j'aime les gens
20:54Pour que j'aime le silence
20:57Qu'on me fasse les discours
20:59Et toucher la misère
21:00Pour respecter l'argent
21:02Et pour que j'aime le sang
21:06Pour vaincre la maladie
21:08Pour que j'aime le jour
21:12Pour que j'aime le jour
21:13Pour que j'aime le jour
21:16Pour que j'aime le jour
21:17Pour que j'aime le jour
21:18Pour que j'aime le jour
21:19Aujourd'hui, oublié, il est toujours
21:21En m'introler, bien avant la vie
21:29Mais j'ai oublié la vie
21:31Tout est assez chou
21:33Et qu'il faut la vie
21:36Et le pire, il aussi
21:39Comment je n'ai envie
21:43La vie, la vraie envie
21:46Et qu'il faut la vie
22:16En m'introler, bien avant la vie
22:24J'ai oublié la vie et les merci
22:27Toutes ces choses qu'il y avait appris
22:30Et qu'il faut la vie, le vivre
22:32Et le désir et le plaisir aussi
22:35J'ai oublié la vie
22:38La vie, la vraie envie
22:41En m'introler, bien avant la vie
22:45J'ai oublié la vie
23:03J'ai oublié la vie
23:06Et qu'il y avait appris
23:11J'ai oublié la vie
23:45Pendant que Johnny chantait, il y a beaucoup de similitudes entre les deux
23:51Non, j'ai envie de dire quelque chose parce qu'en fait, c'est inutile de dire que j'aime Michael
23:55D'une manière différente, j'aime Johnny
23:59Et puis en fait ils ont des points communs avec deux métiers différents, deux âges différents
24:04Mais ce sont deux grandes stars, deux grandes stars qu'on a envie de protéger
24:08Parce que ce sont deux êtres extrêmement sensibles, chaleureux
24:12Et vraiment, je suis content qu'ils soient ensemble ce soir
24:16Merci encore, Denis
24:17Alors, c'est une émission autour de vous deux
24:26Mais les amis sont là
24:28Et maintenant, un ami très cher qui se devait d'être là, c'est Guy Savoie
24:31Alors Guy, c'est la tradition Guy
24:36Dans cette émission, chaque dimanche, Michael, à la fin de cette émission, on offre à l'invité un plat qu'il a choisi lui-même
24:43Et alors là, vous avez préparé quelque chose d'assez différent
24:46Complètement différent
24:47Il faut dire qu'ils viennent souvent vous voir
24:48J'avais le choix entre apporter la soupe de truffes et artichauts ou alors faire ce que Michael et Jean aiment, c'est-à-dire les choses crues
24:57Souvent avec Jean, on tourne autour d'un tartare, le vendredi soir très tard, lorsqu'il sort du bureau, il arrive vers une heure ou une heure et demie du matin
25:04On revenant d'Italie, donc on mange un tartare
25:07Et puis, je sais que Michael a une passion pour les sushis
25:10Alors j'ai voulu faire un peu des French sushis
25:13Qui tournent autour de la truffe, de la Saint-Jacques, du homard
25:16Ah oui, c'est des sushis très français
25:18C'est des sushis très français, absolument
25:19Michael
25:21Voilà, ça c'est pour vous, quand vous auriez un petit creux
25:24Voilà
25:26Michael, je vous ai vu en Italie il y a 15 jours
25:30Je vous ai beaucoup observé
25:31Vous surveillez votre alimentation
25:33Vous buvez beaucoup de jus de fruits
25:35Vous faites très attention, hein
25:37Pas de vin, pas de sauce, pas de sucre
25:40Vous avez un diététicien qui s'occupe de vous
25:42Vous avez toujours respecté ça ?
25:45Non, j'ai fait ça car je savais que vous me regardiez
25:49Ah oui, c'est ça
25:49Non, non, non
25:50C'est quelque chose d'important
25:55C'est un moment important
25:56Je prépare la saison
25:58Je suis sérieux, j'adore ce que je fais
26:01Pour le faire, il faut que j'ai une discipline de faire
26:03Il faut que je me prépare
26:05Et la préparation exige de bien manger
26:08D'être capable de produire le bon effort
26:13D'avoir la force nécessaire
26:15Et donc l'alimentation est essentielle
26:18Vous êtes ce que vous mangez
26:21C'est un dicton
26:22Et j'y crois, j'y crois vraiment
26:24Mais Johnny, avant les grands rendez-vous
26:27Tu fais également un régime
26:28Je ferai attention, oui
26:29Quelques mois avant
26:30Qu'est-ce que vous mangez quand vous vous préparez ?
26:33Je mange beaucoup de pâtes
26:37Les sucres, non ?
26:39Le matin, du muesli ?
26:42Il y a une clinique du sport qui prépare mes céréales
26:51Qui prépare toute mon alimentation
26:53Ma diète, mes programmes alimentaires
26:55Donc j'en s'occupe bien de moi
26:56Oui, mais alors
26:57Vous m'avez dit également
26:58Que vous faites deux heures de sport par jour
27:01Quand vous ne pilotez pas
27:02Musculation
27:04Plus que ça
27:04Plus que ça, deux à trois heures
27:05C'est-à-dire vélo, training, course à pied, musculation
27:09Trois heures de sport par jour
27:11Par jour
27:11Philippe, ça te laisse rêveur
27:13Ah, oui
27:14Trois heures, c'est ça ?
27:15C'est vrai ?
27:16Moi j'ai dû faire trois heures dans ma vie
27:17Oui, pour la préparation
27:21Il faut faire un peu plus de sport
27:23Il y a deux sessions par jour
27:25Une le matin
27:26À la gym
27:28Donc rien qu'une bonne heure pour le cou
27:33Et ensuite une bonne heure pour le reste du corps
27:35Et ensuite il faut travailler l'endurance
27:39Encore deux heures de travail
27:40Donc ça revient à quatre heures de travail
27:44Pour bien préparer
27:45C'est considérable
27:45Il faut expliquer aux gens qui ne savent pas
27:47Non, la pression en voiture
27:49La pression en voiture
27:50À la vitesse où ils vont
27:51Pour les cervicales c'est terrible
27:53Ils ont une vitesse incroyable dans les virages
27:56Si on n'est pas musclé des cervicales
28:01On ne termine pas
28:02Il faut une force, une volonté incroyable
28:04Pour faire une course de voiture
28:05C'est beaucoup plus difficile qu'on le croit
28:09Il ne suffit pas de prendre un volant et d'aller vite
28:11C'est beaucoup plus contraignant que ça
28:13De faire une course de voiture
28:14Le corps encaisse des stress
28:16Tout, oui
28:16C'est également l'autre point auquel je voulais en venir
28:20Le cœur, mes palpitations sont peut-être basses
28:25Mais cela exige de la préparation
28:27Plus vous préparez, plus votre corps est prêt à résister à l'effort
28:31Il y en a d'autres, oui
28:33Leur battement cardiaque s'élève à 180-190
28:36Et d'où l'importance de la nourriture et notamment des fruits
28:39Est-ce que vous mangez des pommes ?
28:41Parce que Michel, on dit qu'une pomme par jour éloigne le docteur
28:44Oui, à condition de visée juste
28:46Oui, c'est amusant
28:48Michael, on va entendre un duo très important dans votre vie
28:54C'est Luca Cordero di Montezemolo
28:57Qui est le patron
28:58Notre patron, le président de Ferrari
28:59Oui, le président de Ferrari
29:00Et puis votre coéquipier Rubens Barrichello
29:03Voici ce qu'ils disent de vous deux
29:06Jean Todd, pour moi, c'est très important
29:11Parce qu'il travaille très bien
29:13Avec loyalité et avec beaucoup de capacités
29:16Et je pense qu'il a fait un travail exceptionnel
29:20Michael, la grande force
29:22C'est de faire un course avec
29:26Très, très rapide
29:28Et avec la stabilité de l'étant
29:31Et il est toujours capable de dire
29:35La victoire, c'est pas uniquement la victoire de l'épilom
29:38Mais de tous les tirs
29:38Pour moi, la chose qui est la plus importante
29:42C'est l'amitié avec Jean Todd
29:44Pour tout ce qu'il m'a appris
29:46Parce qu'au début, on me disait
29:49Lorsque je suis arrivé chez Ferrari
29:50Attention, attention, il y a Jean Todd
29:53Il y a Michael Schumacher
29:54Tu vas voir, ça va être difficile
29:56C'est difficile
29:57Mais au final, il s'agit de deux personnalités
30:00Très brillantes qui ont un cœur gros comme ça
30:03Et ça m'a toujours fait plaisir
30:06Même si nous avons eu des moments difficiles
30:09Nous avons partagé de très grandes émotions
30:12Et c'est pourquoi quand je rentre à la maison
30:16J'ai toujours le sourire
30:18Alors Michael, un mot
30:23Un mot de Ruben Marichello
30:27Vous avez eu beaucoup d'équipiers dans votre vie
30:29Alors, qu'est-ce que vous pensez de Ruben
30:32Qui a re-signé avec vous
30:33Vous allez repartir pour plusieurs saisons tous les deux
30:36Je crois qu'on peut dire sans se tromper
30:41Que c'est le meilleur équipier que j'ai jamais eu
30:43Avec lui, nous avons obtenu de grands succès
30:47Nous avons gagné cinq fois
30:49Le championnat constructeur
30:51Même si une fois c'était avec Eddie Irvine
30:54Quatre avec Ruben
30:56Nous nous comprenons bien
30:59Nous sommes amis
31:01Nous sortons
31:02Après la saison
31:06Non pas pour des vacances
31:07Mais nous nous réunissons
31:09Pour boire un coup
31:11Mais c'est vrai que
31:13Quand je commence à boire
31:14Je ne peux pas être en concurrence avec lui
31:16Il me bat toujours
31:17Il est brésilien
31:19Il a cette attitude brésilienne extraordinaire
31:22Et je pense que nous faisons bien la paire
31:25Merci
31:25Il y a un secteur
31:26Où Michael bat Rubens
31:28C'est pour les cigares
31:29Ah
31:30Alors je vais apporter un petit
31:31Avant de partir vous avez un cadeau pour lui
31:32J'ai un petit cadeau
31:33Alors ça c'est paraît-il
31:34Fidel Castro
31:35Qui le rangeait toujours dans sa chaussette
31:37Voilà Michael
31:38Voilà c'est le cadeau de Guy Savoie
31:40C'est pour après les choses
31:41Merci beaucoup Guy
31:42Merci beaucoup à bientôt
31:43Alors avant
31:49La dernière surprise
31:51Le dernier invité surprise de ce dimanche
31:53On va voir maintenant des images
31:55Qu'on va commenter ensemble
31:56Regardez
31:57C'était le 26 janvier dernier
31:59Vous m'avez gentiment tous les deux invité
32:01A passer un week-end à Maranello
32:02Voilà
32:02C'était un moment important
32:04C'est le jour où Michael découvre
32:06Terminé la voiture de 2004
32:08En fait c'est le dimanche soir 25
32:10La veille de la présentation à la presse
32:12Et Michael arrive
32:14Il arrive tout le temps en avance
32:16Et puis là
32:17C'est la première fois qu'il voit la voiture
32:19Avec laquelle il va défendre les couleurs
32:21De la Scuderia Ferrari
32:22Pour le champion du monde de Formule 1 en 2004
32:24Et on sait que cette voiture
32:26Elle porte nos espoirs
32:27Et on va voir apparaître dans le champ
32:29Quelqu'un qui a un rôle considérable
32:30Vous allez voir
32:31C'est un monsieur d'un âge déjà respectable
32:33Qui s'appelle Rory Byrne
32:35Qui est ingénieur sud-africain
32:37Rory Byrne c'est un garçon extraordinaire
32:40Le voilà avec le pull blanc
32:42C'est lui qui a dessiné toutes les voitures
32:44Toutes les voitures avec lesquelles Michael a été champion du monde
32:46Avant qu'il n'arrive également chez Ferrari
32:48C'est lui qui les a dessinés
32:51Sous l'égide de Rose Brown
32:53Qui est le directeur technique de Ferrari
32:57Et voilà Michael qui découvre sa voiture
32:58C'était un moment important
32:59Avant que les journalistes aient découvert
33:00C'est Michael qui va devoir commenter là
33:02Alors quelle était votre impression ?
33:05C'est toujours un moment fantastique
33:08D'arriver à l'usine
33:12Il y a très peu de personnes
33:13De voir la nouvelle voiture pour la première fois
33:16Et de rentrer à l'intérieur
33:18De s'installer
33:19C'est vraiment une grande émotion
33:21Alors maintenant
33:22Je voudrais montrer ceci
33:24Ça, ça m'a fasciné
33:26Voilà ce que c'est qu'un volant de Formule 1
33:29Mais c'est pas un volant
33:29C'est un Game Boy, Michel
33:30Est-ce que vous pourriez dire à Michel
33:32Où se trouve le klaxon ?
33:33Attendez
33:34C'est Michael qui va nous expliquer
33:36Exactement à quoi correspond
33:37Alors essayons de faire vite
33:41Voilà le bouton radio
33:44Pour rentrer en communication avec l'équipe
33:46Pendant la course
33:48Tout particulièrement avec l'ingénieur
33:50Et pour parler avec Jean de temps en temps
33:53Au-dessus, le L
33:57Vous appuyez sur le bouton
33:59Et ça permet de maintenir la voiture
34:02A 80 km heure
34:04Dans les stands
34:05Dans les stands
34:05On n'a pas le droit de dépasser
34:07Pour contrôler la voiture
34:08Ensuite, vers le bas
34:11C'est un bouton technique
34:13C'est un secret
34:14Ensuite, nous avons le bouton pour l'huile
34:17Ensuite, la réserve d'essence
34:21Je peux pousser pour augmenter le flux d'essence
34:26Ensuite, j'ai différentes images sur l'écran
34:28Je peux choisir
34:29Il y a beaucoup d'informations
34:31Un computer
34:32Là, c'est le E d'urgence
34:37En anglais
34:38Je peux tout éteindre
34:39Peu importe le moment
34:42S'il y a un problème technique
34:43A tout moment, je peux presser sur ce bouton
34:46Voilà donc ensuite un bouton
34:49Pour la sécurité de la voiture
34:51Nous l'utilisons dans certaines procédures très particulières
34:57Et ensuite, voici le bouton F
34:59Quand nous arrivons dans les stands
35:02Cela permet d'ouvrir le réservoir d'essence
35:07C'est comme un frein
35:08Si cela ne marche pas
35:10J'ai un bouton de réserve qui me permet de l'ouvrir manuellement
35:15Ensuite, le bouton LC
35:17Qui n'existe plus maintenant
35:21C'était un bouton qui existait dans la voiture de l'année dernière
35:24Pour commencer
35:25Lancer la voiture
35:27N en neutre
35:28C'est-à-dire que vous arrivez
35:29Pour arriver au point mort
35:33Ces deux boutons ne sont plus utilisés
35:40Cette année
35:41Mais ils avaient des caractéristiques secrètes
35:43Une question intelligente
35:45Est-ce qu'il y a un système sur le volant
35:47Pour aller à gauche ou à droite ?
35:49C'est derrière
35:51Je vous le montrerai après
35:52Regardez bien
35:53Voilà comment on change des vitesses maintenant au volant
35:55L'embrayage
36:01Donc on appuie
36:03C'est donc vraiment un embrayage électronique
36:06Et ensuite
36:07Pour passer les vitesses
36:09Donc pour aller vers le haut ou vers le bas
36:12Tout ça avec des moyennes autour
36:14Entre 190 et 250 kmh
36:17Ils se servent de tout ça
36:18Mais souvent ils sont à plus de 300 kmh
36:19Et ils parlent au patron
36:21Ils peuvent dialoguer
36:22En ce cas de Fantasic
36:23C'est qu'en fait comme Michael l'a dit
36:24Il communique principalement avec ses ingénieurs
36:26Avec ses ingénieurs
36:27Pendant la course
36:27A la limite j'interviens que
36:29Pour des cas extrêmement rares
36:31En cas d'emergency
36:32Et Michael lorsqu'il parle
36:35Pendant la course avec son équipe
36:38Et bien on a l'impression
36:40De l'entendre qu'on l'a entendu maintenant
36:42C'est à dire que les gens l'entendent
36:45Ils communiquent d'une manière extraordinaire
36:47Et ça je crois que c'est lié
36:48Au battement du coeur
36:50C'est quelque chose qu'on rencontre très rarement
36:52Chez un pilote
36:53Ne pas sentir une émotion particulière
36:55Lorsqu'il communique
36:56Et il faut savoir que
36:57J'aimerais poser une question
36:59Si c'est possible
37:00Combien de temps de préparation
37:02Faut-il
37:03Pour s'habituer
37:06A toutes les fonctions
37:07Qu'il peut y avoir sur le volant
37:09Pour ne pas se prendre la tête
37:11Quand on court
37:11J'ai vrai à 250-300 heures
37:14Des années
37:15Avant une course
37:16Je parle
37:17C'est vraiment un apprentissage
37:21Au long des années
37:22Quand je suis arrivé à Ferrari
37:23Je ne me souviens plus
37:27Des boutons
37:28Il y avait le bouton radio
37:30Et peut-être deux autres
37:31Et avec le temps
37:33On développe ce que l'on veut réellement
37:35Et maintenant
37:37C'est la neuvième saison avec Ferrari
37:38Et chaque année
37:39Je demande un autre bouton
37:41Une nouvelle fonction
37:42Et cela continue
37:44Car quand je m'assois dans la voiture
37:46Je ne peux pas aller dans les stands
37:48Pour leur dire
37:49Faites ça
37:50Je dois le faire
37:51Il faut que j'ai donc à ma disposition
37:53La capacité de le faire
37:54De changement
37:55Et de faire que cette voiture soit parfaite
37:57Il faut ajouter que la télévision
37:58Restitue beaucoup de choses
38:00Mais elle ne restitue pas forcément la vitesse
38:02Quand on regarde un Grand Prix de Formulant
38:04On ne se rend pas compte de la vitesse
38:05Il faut savoir que certains Grand Prix
38:06Se sont disputés à plus de 200 de moyenne
38:08200
38:09Je crois que le record de moyenne
38:12C'est Monza
38:12Grand Prix d'Italie
38:13C'est à peu près 360
38:15260
38:16260 de kilomètres
38:17De moyenne
38:18Donc 310 kilomètres
38:20A 260 kilomètres
38:21C'est le Grand Prix le plus court de la saison
38:23Environ 1h15
38:24Moi j'ai conduit à 320
38:26T'as conduit à 320
38:27Sur circuit
38:28À l'époque où c'était autorisé
38:29Oui
38:29Bien sûr
38:30T'avais Nicolas Sarkozy avec toi ?
38:34Non, une fin
38:36C'est une fin
38:36À 320
38:37À l'époque
38:38Il n'y avait pas de restriction de vitesse
38:39Sur l'autoroute bien sûr
38:41Je peux te dire un truc
38:42C'est qu'à 320 à l'heure
38:43C'est difficile de penser à tous les boutons
38:46C'est ça qui est extraordinaire
38:47C'est pour ça que je suis
38:49Amératif
38:50Est-ce que des machines électroniques
38:52Des simulateurs
38:53Vous aident à vous entraîner ?
38:55Est-ce que c'est quelque chose
38:56Qu'on pratique dans votre métier ?
38:58Non, pas du tout
38:59C'est là
39:03En dehors de la réalité
39:05Aucun simulateur
39:06Aucun jeu
39:07Ne peut recréer
39:09Les impressions
39:09De la réalité
39:10Bien
39:11Alors maintenant on va accueillir
39:13Un dernier invité
39:14Surprise
39:14Un de tes amis
39:16Un voisin
39:17Ah le voisin ?
39:19Si mon avion arrive à l'heure
39:21Je viendrai
39:21Il est un petit peu enroué
39:23Mais il a décidé d'être là
39:24Pour rendre hommage
39:25Ils se connaissent bien
39:26Lui aussi
39:27C'est une énorme vedette
39:28Pas seulement en Allemagne
39:29Mais dans le monde entier
39:30Et c'est un grand fanatique
39:31De Ferrari
39:32Et je crois même qu'il a connu
39:34Le commandant Renzo Ferri
39:35Et de Michael
39:36Il est là
39:36Voici Alain Delon
39:37Bonsoir Alain
39:55Tenez vous avez l'entrée là
39:58Juste à côté
39:59Voilà
40:00Voilà on va t'asseoir là
40:04Salut petit mec
40:08Jojo
40:09Je suis content de te voir
40:11On est fini
40:11Mme Gueluc
40:12Comment allez-vous ?
40:13Salut Alain
40:14Salut Jean
40:14Oui je
40:16Oui
40:17Je ne suis passé que pour
40:18Exprimer
40:19Dire mon admiration
40:20Pour
40:21Pour le phénomène
40:23Pour le talent
40:24Le génie de Michael
40:25Au même titre
40:26Que le talent
40:27Le génie de Jean
40:28Voilà
40:28Et je crois
40:30Qu'il y a d'ailleurs ici
40:31C'est assez emmerdant
40:32Parce qu'il y a des gens à admirer
40:33Ça tombe comme ça ce soir
40:35Il y a des gens à admirer
40:36Qu'est-ce que ça vous aspire
40:38Comme réflexion
40:38Son parcours ?
40:40Il n'y a pas de réflexion
40:41C'est des choses rares
40:42C'est des choses uniques
40:42C'est comme
40:43Comme Francio
40:45Comme Sénat
40:45Comme Prost
40:46Et quelques autres
40:47Que j'ai admiré toute ma vie
40:48Je veux dire
40:48C'est un premier
40:50C'est un gagnant
40:51C'est un vainqueur
40:51C'est un phénomène
40:52C'est tout
40:53Voilà
40:53Alors je pense que tout a été dit
40:55Sur Michael
40:56Moi je voudrais dire deux mots
40:57Sur Jean-Tocq
40:58Si vous permettez
40:59Oui
40:59Votre voisin
41:00Oui mon voisin
41:01Oui de palier
41:02J'ai curieusement
41:04J'ai connu Jean-Tocq
41:05Par le cinéma
41:05Dans les années
41:07Dans la fin des années 90
41:09Parce qu'il sortait beaucoup
41:10Avec une productrice
41:11Qui m'était attitrée
41:12Vous voyez ce que je veux dire
41:13Et bon
41:15Je connaissais un peu
41:16Sa carrière de pilote
41:17Et de copilote
41:18Navigateur et de copilote
41:19Mais bon
41:20C'est tout
41:21Dancing Machine
41:22Et puis
41:23Qui a dit ça ?
41:24C'est moi
41:25Oui mais c'est ça
41:26C'était le film Dancing Machine
41:27Exact
41:27Et puis un jour
41:29Ça c'était dans les 89-90
41:31Et puis en 93
41:32J'ai vu qu'il avait été choisi
41:34Pour devenir le directeur sportif
41:36De la Scuderia Ferrari
41:38Et là je suis resté scotché
41:40Parce que je connais bien
41:41Luca di Montezemolo
41:42Et il faut quand même rappeler
41:44Que c'est le premier étranger
41:46Le premier français
41:47Qui a été directeur
41:47De la Scuderia
41:48Et ça
41:49Ça m'a dit
41:50Je pense que Montezemolo
41:51A fait une enquête poussée
41:52Approfondie
41:53Pour faire venir
41:55Et je me suis dit
41:56Mais qu'a ce petit français
41:57Pour que Ferrari le prenne
41:59Qui ne gagnait plus une course
42:01Depuis 6 ans
42:01Qu'on met encore 8 ans
42:03Avant d'en gagner
42:04Et puis la suite
42:04On la connait
42:05Bravo Jean
42:05Ça me fait très plaisir
42:07Merci
42:07Alors Alain
42:12Il faut préciser
42:15Que parmi tous les invités
42:17Que j'ai reçus aujourd'hui
42:18Vous êtes un des rares
42:18A avoir connu Enzo Ferrari
42:20Oui j'ai eu cette chance
42:22En 1962
42:23Je suis allé chercher
42:24Ma première Ferrari
42:25Avec Renato Salvatori
42:27Que tu as connu
42:28Et nous sommes partis
42:30Tous les deux à Modena
42:31Et j'ai eu la chance
42:32D'être présenté
42:32Au Comandatore
42:33C'est quand même
42:35Très impressionnant
42:35On va voir son visage
42:36C'était un personnage
42:38Il Comandatore
42:41Il a fondé la Scuderia
42:42En 1929
42:43Maranello
42:45C'est 1947
42:46Décédé en 1988
42:48A l'âge de 90 ans
42:49Et ce qui était
42:50Très émouvant
42:50C'est à côté
42:51Tout près du circuit
42:52De Foriano
42:53Dans l'usine
42:53Tu m'as montré
42:54Il y a une petite maison
42:55Qui était la sienne
42:56Et c'est là
42:57Où vous habitez souvent
42:58En fait je l'ai rencontré
43:00A l'époque
43:00Où je m'occupais
43:02Du programme de rallye
43:03Chez Peugeot
43:04Avec la 205 Turbo 16
43:05J'ai écrit un bouquin
43:06Avec Jean-Louis Moncet
43:07Que voilà
43:08Que voici
43:09C'était en 1985
43:11Je crois
43:12Et la préface
43:14J'avais beaucoup à coeur
43:15Ce livre
43:16Et puis j'ai pensé
43:17Qu'il n'y avait qu'une seule personne
43:18Qui pouvait me faire la préface
43:19Et je suis allé voir
43:20Enzo Ferrari
43:20C'était la deuxième fois
43:21Il a fait la préface de mon livre
43:23C'était peut-être prémonitoire
43:24Voilà
43:24Les dessins
43:27Les cadeaux habituels
43:29Deux dessins
43:29Deux invités aujourd'hui
43:31Pour chacun
43:31Alors pour Jean
43:34Le chat vous propose un petit truc
43:35Il dit ceci
43:36Si les voitures
43:37Était plus longues à l'avant
43:39Elles arriveraient plus vite à destination
43:41Sur un trajet
43:43C'est insignifiant
43:44Mais quand on roule beaucoup
43:45Ça chiffre
43:46C'est peut-être un truc à adopter
43:49Et pour Michael
43:51In English
43:53The cat says
43:55This advertising is banned on TV
44:00Donc la publicité est interdite à la télévision
44:03But I have to wear my sponsor's brand
44:05Mais je dois porter
44:06Les marques de mon sponsor
44:07Et le sponsor du chat
44:08C'est Michel Drucker évidemment
44:10Voilà
44:11Je vais me tourner vers Jean maintenant
44:18A partir du 18 février
44:20Mais pas seulement en France
44:22Un peu partout
44:22Les rivières pourpre d'eux
44:24Les anges de l'apocalypse
44:25Ça c'est toujours le personnage
44:27Qui revient
44:28C'est-à-dire
44:28C'est Olivier Daon cette fois
44:31Avec l'inspecteur Niemann
44:33C'est ça ?
44:33Et le capitaine Reda
44:34Il y a Benoît Magimel
44:36Mais il y a aussi quelqu'un
44:37Qui est autour de cette table
44:38Qui intervient
44:40C'est Denis Hallyday
44:41Qui fait partie de la distribution
44:42Oui
44:42Avec Christopher Lee
44:44Et nous avons eu la chance d'avoir
44:47Et la joie d'avoir une scène
44:48Tous les deux pour la première fois
44:50Donc c'est la première scène qu'on a ensemble
44:52Et je peux te dire que c'est pas la dernière
44:54Et donc on va voir la prestation
44:56De notre ami dans ce film
44:57Le 18 février
44:58Les rivières pourpre d'eux
44:59Les anges de l'apocalypse
45:00Là c'est eux
45:01C'est eux les héros
45:02Alors justement
45:03On va terminer
45:04On va terminer par Jean
45:05Je te remercie de ce cadeau
45:07Que tu as fait à France 2
45:09Et aux téléspectateurs
45:10Parce que je sais que Michael
45:11On le reverra pas tous les jours
45:12Sur un plateau de télévision
45:13Puis tu as dit quelque chose
45:15Qui était formidable
45:16Très émouvant
45:16Parce que comme tu le dis
45:18Ça fait longtemps qu'on se connait
45:19Tu as dit
45:19Ça fait 40 ans que je fais ce métier
45:21Mais si je devais arrêter de le faire
45:24J'aimerais que ce soit sur cette émission
45:25Merci Michael
45:26Ah oui
45:26Ça sera un grand souvenir
45:27Tenez
45:31Encore des livres
45:32Renaud
45:33Regardez
45:35Cette couverture de livres
45:37Ça c'est
45:37Livre d'or 2003
45:38Renaud de la Borderie
45:39Préface Fernando Alonso
45:41Là on voit
45:42On voit deux de ses rivaux
45:44Les plus farouches
45:45Mais rassurez-nous Michel
45:46Vous n'arrêtez pas la télévision
45:47Cette semaine
45:48Non non non
45:48Finalement non
45:49Je suis comme Michael
45:50Je leur signe pour 3 ans
45:51Michael Schumacher
45:52Alors itinérale d'un surdoué
45:53Jean Todd
45:54Qui a préfacé ce livre
45:57Et je vais terminer
45:58En donnant la parole
45:59Justement à Michael
46:00Je vous remercie infiniment
46:01Le public vous adore
46:04La nouvelle saison commence
46:05Il y aura 18 grands prix
46:06Il y en a deux de plus cette année
46:09Il y a la Chine
46:10Et puis Bahreïne
46:10C'est ça ?
46:11Oui
46:11Il y a deux
46:11Alors un dernier mot
46:13Comment vous la voyez cette saison ?
46:15Vous avez tout gagné
46:16Vous avez encore envie de gagner
46:18Et puis derrière
46:19Il y a la concurrence
46:20Qui vous attend au virage
46:21Sans jeu de mots
46:21Comme je l'ai dit avant
46:25Cela fait partie du jeu
46:27Et de voir
46:30Le nombre de personnes
46:35Qu'on arrive à rendre heureux
46:37Tout particulièrement avec Ferrari
46:38Et bien moi ça me rend heureux
46:41De faire partie de cela
46:43Et je ne vois pas la fin
46:44Je ne vois que la passion
46:46L'amour du sport
46:48Et j'ai envie de continuer
46:51Et j'espère que je vais pouvoir continuer encore longtemps
46:54Merci
46:55C'était un beau cadeau que vous nous avez fait aujourd'hui
46:57Merci
46:57On croise dans les droits
46:59Et bien entendu tous ceux qui ont vu l'émission aujourd'hui
47:01Ils vont vous suivre de très près cette saison encore
47:04Merci beaucoup Jean
47:04Merci Philippe
47:05Merci Johnny
47:06Merci cher Alain
47:07Merci Alain Delon
47:09Il avait dit qu'il nous ferait une surprise
47:11Il a pris des surprises
47:12Je salue votre fils Nicolas
47:14Nicolas qui était là
47:16Avec tous les amis
47:17Viens Nicolas
47:19Nicolas le fils de Jean
47:21Il va terminer l'émission avec nous
47:22Voilà
47:23On vous remercie infiniment
47:25Et vivement dimanche prochain
47:27Merci encore
47:27Thank you
47:28Merci à mes Tipeurs et souscripteurs
47:31Merci à mes Tipeurs et souscripteurs
47:32Merci à mes Tipeurs et souscripteurs

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