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Amine Elbahi revient sur les premiers chiffres du bilan de Bruno Retailleau : «Il y a une volonté politique»

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Transcription
00:00Oui, parce qu'il y a d'abord une volonté politique d'agir.
00:03Bruno Retailleau, vous voyez, sans être élu président de la République,
00:07en étant ministre, immédiatement, il a abrogé la circulaire valse
00:10qui obligeait à régulariser plus de clandestins.
00:12Il a mené un bras de fer diplomatique, y compris face à l'Algérie.
00:16On peut le juger discutable, ce bras de fer.
00:18Mais il a montré que, par le rapport de force, la voix de la France pouvait compter.
00:24Et donc, si demain, la France arrive, une fois de plus, à mener ce nouveau rapport de force,
00:29par exemple, en distribuant moins de visas ou plus de visas aux pays étrangers
00:34qui ne reprennent pas leurs clandestins, on peut obtenir effectivement des résultats
00:38et en réciprocité, plus d'admissions au retour des clandestins
00:43qui ne sont pas entrés dans notre pays par la voie légale.
00:47Il y a un dernier point, c'est les accords Schengen.
00:50Vous savez que, malgré la volonté de Bruno Retailleau,
00:53un clandestin qui n'obtient pas de visa court séjour en France
00:57peut obtenir un visa Schengen de court séjour dans les autres pays.
01:00Et donc, là encore, ces pays ne jouent pas le jeu
01:03puisqu'en obtenant un visa Schengen de court séjour dans les autres pays,
01:06les zones de transit comme l'Italie ou l'Espagne,
01:09vous pouvez ensuite venir en France, vous installer irrégulièrement en France.
01:12Et là, ce n'est pas de la faute de Bruno Retailleau,
01:16mais des accords Schengen qu'il convient évidemment de renégocier
01:20et s'il le faut, de dénoncer.
01:21Parce que notre pays ne peut plus être cette pompe aspirante
01:24de l'immigration incontrôlée.

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