Jules Torres revient sur la réussite de la dernière étape du Tour de France dans Paris quelques semaines après les émeutes à la suite de la victoire du PSG en finale de LDC : «Ce ne sont pas les mêmes populations qui pillent après la finale du 31 mai»
00:00Et ce qu'on peut dire c'est qu'évidemment ce ne sont pas les mêmes populations qui aujourd'hui malheureusement pillent après la finale du 31 mai
00:09ces voyous, ces barbares qui n'ont d'ailleurs pas grand chose à mon avis à voir avec le supporterisme et notamment les supporters du Paris Saint-Germain.
00:18Il y a d'un côté ce 27 juillet les fans de cyclisme, on peut aussi parler des fans de rugby puisque je n'ai pas eu seulement la chance d'être à la rue Le Pic
00:26mais j'étais à la finale également du top 14 il y a seulement un mois, je peux vous dire que les images c'était les mêmes que celles qu'on voit autour de France
00:32donc c'est des personnes pour qui il y a un sentiment d'appartenance, ils sont très attachés à la France, aux images françaises, à la marseillaise
00:39et de l'autre côté on a des pillards, des barbares qui n'en ont rien à faire de la France, qui sont dans un nihilisme total
00:46ils veulent s'en prendre aux policiers, ils veulent s'en prendre aux pompiers, on le voit dans l'actualité quand on le commente
00:52ils appartiennent à ces gens qui pillent, on l'a vu ces dernières semaines, c'est pas du supporterisme, vraiment je vous le dis
00:59c'est vraiment autre chose, c'est un combat politique, une contre-société qui veut faire régner la loi de la violence contre la suprématie du droit.