Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 26/07/2025
DB - 26-07-2025

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Musique
00:30Été 1889, Paul Gauguin, après l'échec de l'exposition synthétiste du Café des Arts
00:49et sur les instances du hollandais Meyer de Han, séduit par l'impressionnisme et prêt à assumer ses frais de ses peintures,
00:56retourne en Bretagne, chez Jeanne Glohanek, la bonne aubergiste, où il retrouve ses jeunes amis, ses rusiers et filières.
01:05La femme l'a abandonné il y a six ans avec leurs cinq enfants. Elle vit à Copenhague et Gauguin supporte mal cette séparation.
01:11Il peint entre autres la belle-angèle que son modèle d'après-siguerre, le Christ jaune de la chapelle de Trémalot,
01:18et prodigue des conseils à ses jeunes disciples.
01:20La mort tragique devant lui. Il se cherche, tâtonne, voudrait accéder à un coin de lui-même encore inconnu,
01:28rêve des ailleurs, des édenes lointains, îles des mers du sud, où il pourrait s'exprimer sans contrainte.
01:35De retour à Paris, où il fréquente les cafés littéraires avec Montfred, il rencontre Charles Maurice, esthète passionné.
01:40En février 1891 a lieu à l'hôtel de Rouault, une vente de ses œuvres.
01:46Loin d'être un succès, elle va pourtant lui permettre de partir.
01:51Son choix.
01:54Avant l'exil, il veut revoir sa famille et se rend à Copenhague.
01:58Contre tout bon sens, il espère encore récupérer mes amis, et qu'ils pourront finir leur vie ensemble.
02:03Juin 1891, arrivé à Papété.
02:09Gauguin y reste quelques mois, faisant la connaissance du lieutenant Génaud qui deviendra son ami.
02:15Irrité de retrouver si loin de l'Europe les méfaits de la civilisation qu'il déteste,
02:20il va s'installer de l'autre côté de l'île, dans un pharé au bord du lagon, à Mataillère.
02:27Adopté par les Baoris et ses voisins, il travaille beaucoup.
02:33Pourtant, la solitude lui pèse.
03:03Anani, moi, partir, promenade autour de l'île.
03:11Toi, pas dire la vérité.
03:13Que les tout-papaos viennent me visiter, si je mens.
03:17Pas braver esprit de mort.
03:19Mais, puisque je dis la vérité.
03:22Tu vois, cette arbre.
03:24Oui.
03:25Toi, un jour, le poser sous son pied pour toujours, si tu veux.
03:29Toi, pas gai, Anani.
03:38Et pas.
03:40Vous dites pas partir.
03:42Et quand on vous aime, vous partir et revient.
03:47Et jamais.
03:48J'ai laissé mes images.
03:50C'est ma maison.
03:51Hein?
03:52J'en reviendrai.
03:54Où est ton Tanné?
03:58Il est là.
04:01Pour la promenade.
04:03Tu reviendras.
04:03Oui, je n'ai pas.
04:06Je n'ai pas.
04:08Oui, à l'heure.
04:09Non, je n'ai pas.
04:09Non, je n'ai pas.
04:18Eh, tu ne rigoles.
04:20Oui, tu ne rigoles.
04:22Oui, tu ne rigoles.
04:25Je n'ai pas.
04:26Tu ne rigoles.
04:28the porch.
04:29Tu te rigoles.
04:30Il est là.
04:31Il est là.
04:32Il est là.
04:33L'homme qui fait des portraits, viens, je t'invite.
04:54Où vas-tu? Je vais à Itia. Pourquoi faire? Chercher une femme. Itia en a beaucoup et de jolies. Tu en veux une? Oui. Alors, je donne une. C'est ma petite fille.
05:24Elle est jeune? Oui. Bien portante? Oui. C'est bien. Va la chercher.
05:46C'est bon. Fais fort, les hommes.
05:54Tu n'es pas comme les autres, toi? Je suis peintre.
06:06Tu es utile aux autres? C'est bien la première fois qu'on me dit que je suis utile à quelque chose.
06:14C'est bon.
06:16C'est bon.
06:18Tu n'as pas peur de moi?
06:32Tu n'as pas peur de moi? Aïta.
06:46Tu veux habiter Montfari? Aïta.
06:49Tu n'as jamais été malade. Aïta.
06:52Tu es bon?
06:55Oui.
06:56Tu rendras ma fille heureuse?
07:00Oui.
07:01Si elle n'est pas heureuse, elle te quittera.
07:03C'est bien.
07:04C'est bien.
07:06Comment t'appelle-tu?
07:07De Hamana.
07:08De Hamana.
07:10...
07:12...
07:15...
07:18...
07:22...
07:36Sous-titrage MFP.
08:06Sous-titrage MFP.
08:36Sous-titrage MFP.
09:06Sous-titrage MFP.
09:36Sous-titrage MFP.
10:06Sous-titrage MFP.
10:36Sous-titrage MFP.
11:06Sous-titrage MFP.
11:36Sous-titrage MFP.
12:06Sous-titrage MFP.
12:36Sous-titrage MFP.
13:05Sous-titrage MFP.
13:35Sous-titrage MFP.
14:05Sous-titrage MFP.
14:35Sous-titrage MFP.
15:05Sous-titrage MFP.
15:35Et votre femme ?
16:05Sous-titrage MFP.
16:35Sous-titrage MFP.
17:05Sous-titrage MFP.
17:35Sous-titrage MFP.
18:05Sous-titrage MFP.
18:35Sous-titrage MFP.
19:05Sous-titrage MFP.
19:35Sous-titrage MFP.
20:05Sous-titrage MFP.
20:35Sous-titrage MFP.
21:05Sous-titrage MFP.
21:35Sous-titrage MFP.
22:05...
22:35...
23:05...
23:07...
23:09...
23:11...
23:13...
23:15...
23:17...
23:19...
23:21...
23:23...
24:51...
24:53...
24:54...
24:56...
24:57...
25:00Je pars parce qu'il faut que j'aille plus loin.
25:30L'amour ni aucun lien ne peuvent me retenir.
25:35J'ai toujours eu la lubie de la fuite.
25:39Aujourd'hui, je suis dur avec toi, Théamana.
25:43Mais depuis toujours, je suis tout aussi dur avec moi-même.
25:48C'est le droit de l'artiste de poursuivre son chemin envers et contre tout.
25:53Et tous.
25:56Y compris toi, Théamana.
25:59Qui m'aura donné un bonheur comme jamais je n'en ai connu.
26:10Ne pleure pas, Théamana.
26:13Je t'en prie, ne pleure pas.
26:15Je t'en prie.
26:16Je t'en prie.
26:18Je t'en prie.
26:20Je t'en prie.
26:21Je t'en prie.
26:23Je t'en prie.
26:25Je t'en prie.
26:26Je t'en prie.
26:27Je t'en prie.
26:28Je t'en prie.
26:29Je t'en prie.
26:30Je t'en prie.
26:35J'en prie.
26:40C'est elle l'enfant que tu préfères ? Comment est son nom ?
26:55Aline.
26:57Aline ?
26:58Oui, Aline.
27:00Eh bien, elle s'appellera Aline.
27:04Qu'est-ce que tu racontes ?
27:05Que j'attends une Aline de toi.
27:08Tiens, Mona, tu attends un enfant ?
27:10Oui.
27:13Mais qu'est-ce que tu dis ?
27:15C'est vrai, Tiamana ?
27:18C'est vrai ?
27:19Oui, Tane.
27:20Oui, mon Gauguin.
27:30Adieu, Tiamana.
27:32Je suis vieux, fatigué.
27:35Je rentre en France.
27:37J'ai deux ans de plus qu'à mon arrivée, mais grâce à toi...
27:40j'ai rajeuni de vingt ans.
27:43Je m'en vais plus barbare, mais au prix.
27:45Je ne t'oublierai pas.
27:46Le 1er septembre 1893, Gauguin est à Paris.
27:58Sur l'instigation de Degas, Durand-Ruel accepte d'organiser une exposition de son oeuvre tahitienne.
28:04Sa soeur mariée, lui, hérite d'un oncle qui vient de mourir.
28:07Les Chouffes et Montfred sont en vacances.
28:10Mais une visite lui tient particulièrement à cœur.
28:13Quand je pense, pense cinq lignes en deux ans.
28:18Et tu te prétendais, mon ami.
28:20Et moi qui y croyais, et moi qui, comme un con, à chaque courrier attendais un peu d'argent.
28:25Écoute, Paul, il m'est arrivé toutes les vacheries.
28:28Tu ne peux pas savoir.
28:30Rien n'a marché.
28:31Ma pièce, un échec.
28:34Tous les projets, les uns après les autres, à l'eau.
28:36Ah parce que pour moi, c'était le paradis.
28:38Pas un sou, pas d'amis.
28:40L'hôpital, la misère, sans mon frère, j'aurais pu crever.
28:43Ah, tu es une belle ordure.
28:44Pourquoi tu ne me casses pas la tête ?
28:46Pourquoi ?
28:47Parce que je suis content, mon vieux.
28:50Un héritage qui me tombe du ciel, une exposition chez...
28:53Formidable.
28:55Oh, tu y fais-moi plaisir.
28:56Laisse-moi écrire la préface.
28:59Foutu littérateur, va.
29:01Eh oui, mon seul métier, c'est d'écrire.
29:04Bon.
29:06Eh bien, tu vas t'amuser.
29:07Tiens, j'ai du travail pour toi.
29:08Tu me dois bien ça, non ?
29:10Noah, Noah.
29:14Coupe en toi l'amour de toi-même,
29:19comme avec la main en automne, on couperait le lotus.
29:26C'est superbe.
29:28Très beau, Paul.
29:30Ce que je voudrais, c'est un bouquin qui fasse comprendre ma peinture.
29:33Il faut qu'il paraisse très vite, pour aider à la vente de mes toiles.
29:37Je m'y mets tout de suite.
29:39Où tu habites ?
29:41J'ai trouvé un Admirosis.
29:44Arrête de bouger, merde !
29:59Elle va venir te voir, ta femme ?
30:02Non.
30:04Elle a dit que si je veux la voir, je sais où la trouver.
30:06C'est pour ça que tu fais la gueule.
30:09Oui et non.
30:10Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?
30:14Sans intérêt.
30:16T'as du fric, non ?
30:17Du fric, du fric, ça coule le fric.
30:20Et avec ton exposition, tu vas encore toucher un paquet.
30:24Non ?
30:26J'espère.
30:29Bon, allez, ça va pour aujourd'hui, j'ai affaire.
30:31C'est ça ?
30:32T'es pas curieux, toi ?
30:35J'ai rendez-vous à l'écho de Paris, ça t'intéresse ?
30:39C'est beau.
30:40Peut-être des mènes, hein ?
30:42Tu crois que j'ai l'intention de bouffer de la vache enragée pendant encore dix ans ?
30:47Je peux.
30:49Tu veux rester ici ?
30:51Ben quoi ?
30:52Je te plaît ou pas ?
30:54Dis-donc, c'est comme ça qu'on pratique à Java pour séduire les...
30:58À Java comme à Tahiti, pas vrai ?
31:01C'est mieux à Tahiti ?
31:15Boucle là où je te gifle.
31:16Oh là là !
31:18T'es vraiment de Java, toi ?
31:19De Java, de Montparnasse ou d'ailleurs.
31:22Qu'est-ce que ça peut faire ?
31:23Allez.
31:28Déshabille-toi, sauvage.
31:31Sinistre ici.
31:46Danser toute la nuit en somme.
31:48Je fais le tour des bistrots avec les copains.
31:50Si je te raconte ce qui m'est arrivé...
31:52Non, non, non, raconte pas, j'écris.
31:54Bon.
32:01Je me couche.
32:04Tu me rejoins ?
32:05Oui, oui, c'est ça.
32:08Je suis débordé par les dépenses nécessaires à mon installation
32:12et à mon exposition qui ouvrira le 4 novembre.
32:18Oh non !
32:19Un big dog !
32:21Et des arbres bleus.
32:23Vous avez déjà vu des arbres ?
32:25Qu'est-ce que ça demande...
32:26On a fait des arbres ?
32:26Arré, arré, arré, arrhá !
32:30Oh non !
32:43Pas ma idée, pas ma aide.
32:47Anna, à boire!
33:10Allez, viens manger là!
33:17Ne te laisse pas avoir, Paul.
33:24Tu es notre peintre et ça suffit.
33:27Rappelle-toi ce que Malarmé a dit avant ton départ.
33:30Il est extraordinaire qu'on puisse mettre tant de mystères dans tant d'éclats.
33:34Ah, des formules, des formules.
33:37Pas du tout.
33:38Il était franchement impressionné.
33:40Et toi, ton livre.
33:42Ça traîne un peu, hein, qu'est-ce que tu fous ?
33:45Mais non.
33:45Ah, tiens, que je vous lise mon dernier poème.
33:49Ça, ça.
33:51Enlevez.
33:52Non, non, non.
33:55Silence.
33:57Les dieux sont morts et Tahiti meurt de leur mort.
34:01Le soleil autrefois qu'il enflammait l'endort d'un sommeil désolé.
34:05D'affreux sursauts de rêve, il est froid du futur empli les yeux de l'air doré.
34:15C'est pas bourroux.
34:38Ici, on fait l'amour.
34:42Paul, il faut que je rentre à la maison.
34:55Oui.
34:57Vous avez toujours de bonnes nouvelles, Demet?
35:01Oui, je sais.
35:02Ne vous inquiétez pas.
35:03C'est la vie.
35:04Je vous trouve bien amère.
35:05J'en ai marre.
35:08Fatigué de me battre contre tous ces cons.
35:11J'avais espéré finir mes jours libres et tranquilles, mais...
35:15Paris n'est pas la ville rêvée pour ça.
35:16Et vous?
35:20Oh, moi.
35:22Je peux vous demander comment va Louise?
35:25Vous savez, Paul, c'est sans aucun esprit de haine ni de guerre que je vous ai condamné ma porte.
35:32J'ai pensé simplement que c'était mieux pour tout le monde.
35:37Brigadier, vous avez eu raison.
35:40Alors, toujours amie?
35:44Toujours amie, Jouf.
35:48À bientôt.
35:49À bientôt.
35:59Autour du bateau, un remous clapote.
36:04La brise tapote son petit manteau.
36:10Débile.
36:12Enfin.
36:14L'important, c'est de ne pas s'éterniser ici, puisque mon exposition est un fiasco.
36:21Et qu'une fois de plus, ils n'ont rien compris.
36:26On partait quand, Daniel?
36:28Ce jour-ci.
36:30Annette Matan.
36:31Et puis Paris, moi, au fond.
36:34Et moi, donc?
36:40Je suis très content de cette acquisition.
36:45Je vous remercie, M. Degas.
36:46C'est un modeste tribut à l'admiration que je vous porte.
36:49Le public ne semble pas vous approuver.
36:52Pas seulement le public.
36:54Renoir, Monet,
36:56Pissarro.
36:58Mais ne désespérez pas, surtout.
37:00Allez jusqu'au bout.
37:02C'est vous qui avez raison.
37:03M. Degas.
37:12Vous oubliez votre câble?
37:22Merci, Gauguin.
37:23Vous avez la chance d'être soutenu par un homme admirable.
37:34Oh, je sais.
37:36Sans Degas, cette exposition n'aurait jamais eu lieu.
37:38Pas grâce à vous, en tout cas.
37:39Vous êtes impossible.
37:41Vous avez fixé des prix exorbitants.
37:43Vous avez repoussé toutes les offres qui vous ont été faites.
37:45Je ne travaille pas au rabais.
37:47Le grand Gauguin, n'est-ce pas?
37:48Celui qui ne plie jamais.
37:50Vous m'excédez.
37:51Faisons nos comptes et restons-en là.
37:54Ils sont vite faits.
37:55Les ventes ne couvrent pas les frais.
37:58Bravo.
38:05Nom de Dieu,
38:06les pavés gluants de cette saloperie de ville.
38:09Qu'en se pense à mon faré,
38:10aux odeurs,
38:11aux belles heures que j'ai passées.
38:13Tu viens, chéri?
38:18Répète ça un peu.
38:19Tu viens, chéri?
38:21Tu n'es pas de Paris, toi?
38:22Non, je suis de Camper.
38:23Pourquoi?
38:24Camper?
38:24Eh bien, oui.
38:25Eh bien, moi aussi,
38:26et pas seulement de fric.
38:27Besoin d'air aussi.
38:29Allez, tienne à vous.
38:30Kénabo?
38:43On n'y voit rien ici,
38:44et tes putains de rideaux ne marchent pas.
38:45Viens, je sens ton ferchoir, on se tire.
38:47Où ça?
38:48Au bord de la mer.
38:49Et tu m'emmènes?
38:50Si tu veux, oui.
38:51Explique-moi un peu, l'Indien.
38:52Je te trompe, je te vole,
38:54je suis dingue et tu me gardes.
38:55T'es vieux ou quoi?
38:56Probable, oui.
38:57Allez, on balle tes infères et on s'en va.
38:59Je t'aime bien, tu sais, grand couillon.
39:01Salut, l'Irlandais.
39:17Salut, l'Indien.
39:19Qu'est-ce que tu fous?
39:20Je suis emmerdé.
39:21Le pied et la jambe me plaisent.
39:26J'ai envie de les garder.
39:27Le reste, je le fous en l'air.
39:31T'es peintre ou t'es chirurgien?
39:34Oh, j'en sais rien.
39:35Ni l'un ni l'autre, je crois bien.
39:37Tu fais un peintre qui n'a pas un seul tableau à montrer?
39:40Oh, mais tu ne sois pas honnête, mon vieux.
39:44Ces hommes ne te reneraient pas?
39:45Oh, rien n'est jamais parfait.
39:48Il faut éternellement commencer.
39:49Alors, ah!
39:52Le but de ma vie, c'est de peindre.
39:54Peindre coûte que coûte.
39:56Seulement, voilà.
39:57Il faut que je la gagne, ma vie.
39:58Et je passe mon temps à faire des illustrations.
40:01Chaque jour, chaque nuit, je rêve de toiles que je ne peinerai jamais.
40:06Regarde ta palette.
40:08Tu mélanges.
40:10Je t'ai déjà dit cent fois, emploie la couleur pure.
40:13Mais...
40:14Tu n'apprendras jamais ton métier.
40:15Avant la couleur, c'est la ligne qui me captive.
40:21Je ne répéterai pas, ce gars.
40:28D'accord, Paul, d'accord.
40:29Qu'est-ce qu'ils ont à brailler comme des aveugles?
40:45C'est Goyen, évidemment.
40:46Cette fois, il est revenu avec une yakoué.
40:48Ah, il nous manquait un saltimbanque dans la corporation, eh bien...
40:53J'ai lu un papier sur sa peinture tahitienne.
40:56Quelque chose de soigné.
40:57On parlait de ces femelles de cadre humain
40:58étendues sur des tapis de billard.
41:00Oh, tout ce qu'il fait est immonde.
41:02Mais au café Voltaire, ça marche.
41:06Qui peut monter sur un vélo pareil?
41:07Nous avons installé nos cabinets au-dessus de la porte d'entrée.
41:33Quand un visiteur sur le palier tire le cordon,
41:40la cuvette se vide.
41:43Ce mouvement jadis perdu se trouve ainsi utilisé.
41:49C'est pas très bon goût, monsieur Jarry.
41:53Le goût, madame, nous l'emmerdons.
41:57Tu restes avec nous.
42:03Demain, on va visiter le vieux concarnot.
42:06Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
42:10nous monterons sur notre bisquette
42:12et nous rentrerons chez Rachid.
42:16Elle te chouchoute, la grande Rachid, hein?
42:19Pas vrai?
42:20Elle est une quantité négligeable d'atomes crochés.
42:23Mais nous lui accorderons une qualité.
42:28Elle ne raccroche pas.
42:30Vous avez l'air de pas aimer beaucoup les femmes, vous.
42:33Madame,
42:35les brogeons de génie de coucher avec leur cuisinière.
42:40Mais nous ne tenons pas à avoir du génie à ce prix-là.
42:44Cuisinière?
42:45Non, mais...
42:47Espèce de petit prétentieux.
42:49Ah non, bon Dieu!
42:51Dangereuse, madame.
42:53Nous ne vous confierons jamais nos boutons personnels à recoudre.
42:58C'est le mot à laisser, le mot.
43:00Je vais aller lui arracher s'il en a.
43:02Merde!
43:03Le cirque est terminé, messieurs.
43:06Bonsoir, Jeanne.
43:08Bonsoir, Jeanne.
43:09Bonsoir, jeanne.
43:12Bonsoir, jeanne.
43:13Dormez enfin et fermons la fenêtre.
43:20La ville est close.
43:22Nous sommes chez nous.
43:23Il manquait à la collection, celui-là.
43:30Oui!
43:30Oui!
43:30Allez!
43:46Allez!
43:46Parfois!
43:47C'est fini, p'tit con !
44:01On peut peut-être mieux te changer d'air.
44:03Oh, il a peur, le p'tit gesté !
44:04T'as fini, oui, hein !
44:06Hé, vous, là-bas !
44:08Laisse-nous tranquille, hein !
44:09Je t'en ai encore à mon fils et vous aurez affaire à moi !
44:10Viens, Paul, ça sent le roussi !
44:12Pas si vite, mon gars !
44:13Qu'est-ce que vous me voulez, vous ?
44:14Bande d'or à Manichel !
44:15Hé, foutez le camp d'ici !
44:17Allez, circule maintenant au cité !
44:18Allez, allez !
44:29Allez, laissez-le !
44:32Vas-y, Paul ! Vas-y !
44:40Arrêtez !
44:42Traillouf !
44:45Laissez-le !
44:47Laissez-le !
44:51Tu t'es bien battu, Paul !
44:59Oh, voyou !
45:01Oh, putain !
45:02J'ai le cheville cassé !
45:04Gauquin revient à Paris, sa blessure ne guérit pas et il s'est accoutumé à la morphine.
45:20De plus, une surprise l'attend, dé, et est passée par l'atelier.
45:24Tu t'es bien battu !
45:27Sous-titrage MFP.
45:57...
46:27...
46:29...
46:31...
46:33...
46:35...
46:37...
46:39...
46:45...
46:49...
47:01...
47:03...
47:05...
47:11...
47:13...
47:15...
47:17...
47:19...
47:21...
47:27...
47:29...
47:31...
47:33...
47:39...
47:41...
47:43...
47:45...
47:49...
47:51...
48:05...
48:07...
48:13...
48:15...
48:19...
48:21...
48:23...
48:25...
48:31...
48:33...
48:35...
48:41...
48:43...
49:05...
49:11...
49:15...
49:35...
49:39...
49:41...
49:43...
49:45...
49:55...
49:57...
50:15...
50:21...
50:23...
50:25...
50:27...
50:33...
50:37...
50:39...
50:41...
50:47...
50:51...
50:53...
50:55...
51:01...
51:05...
51:07...
51:39...
51:45...
51:49...
51:51...
52:23...
52:33...
52:35...
52:37...

Recommandations