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Georges Fenech, ancien magistrat, réagit au rendez-vous du ministre de l'Intérieur avec le chef du gouvernement : «Bruno Retailleau est en position de force».

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Transcription
00:00Le ministre de l'Intérieur qui arrive donc à Matignon, Georges Fenech,
00:04pourquoi ce psychodrame médiatique sur la place publique ? Pourquoi ?
00:09Oui, c'est d'autant plus...
00:10Quel intérêt ?
00:10Que ni l'un ni l'autre n'ont intérêt, ni le président de la République.
00:14Parce que, surtout, moi je pense que, en fait, M. Retailleau est plus en position de force.
00:19Bien sûr.
00:20Vous imaginez une démission aujourd'hui de Retailleau,
00:22ce que ça veut dire en termes de ce fameux socle,
00:25enfin ce qui compose aujourd'hui ce gouvernement d'assemblage, comme ça a été dit.
00:28Si Retailleau quitte le gouvernement, ça mettra en grande difficulté le maintien de Bayrou lui-même.
00:35Et donc, la question se posera à nouveau.
00:38Donc, moi je pense qu'ils en sortiront.
00:40Effectivement, après, je dirais, publiquement, cette discorde, il faudra qu'ils en sortent.
00:46Mais quand vous regardez, Louis, un petit peu d'histoire, il y a quand même eu des précédents.
00:51Rappelez-vous quand Chirac avait dit, pour Sarkozy, qui était à Place Beauvau,
00:56j'ordonne, il exécute.
00:59Rappelez-vous, si on remonte un peu plus loin, Chevènement, qui démissionne,
01:02au moment où Mitterrand veut la guerre.
01:04Donc, je pense qu'il y a souvent eu cette Place Beauvau qui est un petit peu...
01:09Il n'est pas très Chevènementiste, pour le coup, parce que Jean-Pierre Chevènement,
01:12en effet, en 1998, avait eu cette phrase,
01:13« Un ministre, ça ferme ses gueules ou ça démissionne ».
01:15Sous-titrage Société Radio-Canada

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