Grégory Joron : «N'importe quel policier, ou même personne à peu près lucide, va trouver la décision de justice particulière. Qu'il soit en semi-dépression parce qu'il manque de lumière, ça me paraît un peu décalé par rapport à ce qu'on vient de dire.»
00:00Ça fait partie d'injonctions contradictoires qui font que, justement, à la fin, on ne sait plus comment s'y retrouver.
00:08On est d'accord sur le regard ?
00:09Bien sûr. Malheureusement, n'importe quel policier ou n'importe quelle personne à peu près lucide va trouver la décision de justice particulière.
00:21On sait que ça a été dit. C'est un individu qui s'est évadé deux fois, qui a mis des moyens énormes pour pouvoir le faire,
00:26qui est à l'origine de braquages qui ont entraîné, malheureusement, la mort d'une policière municipale.
00:30Donc, je ne veux pas dire qu'il ne faut pas avoir de pitié, mais en tout cas, il faut être extrêmement dur.
00:34Qu'il soit en semi-dépression parce qu'il manque de lumière, ça me paraît quand même un peu décalé par rapport, encore une fois, à ce qu'on vient de dire là.
00:42Et je vais rester poli et mesuré, parce que j'ai une parole publique.
00:46Mais bon, je pense que si on demande à n'importe quel Français, encore une fois, aux citoyens à peu près lucides,
00:52il emploiera des mots beaucoup plus durs que les miens.
00:54Donc, je pense que s'il est en semi-dépression, il faut peut-être agrandir la fenêtre et lui donner plus de luminosité.
01:01Mais je pense que si on lui redonne des parloirs pour que demain, le risque des récidives, il est énorme.
01:07C'est quelqu'un qui, de toute façon, n'acceptera jamais sa condition, mais en même temps, qui doit assumer le chemin qu'il a pris.